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L'équipe MATA-web

Égéries de la Japan Expo, les idols d'Akihabara ont fait recette. Nous avons pu rencontrer trois d'entre elles, Sayaka, Tomomi et Moeno, afin d'en savoir un peu plus sur ce groupe au succès grandissant.  Mata-Web : Le groupe est divisé en différentes teams, différents units... Comme nous avons aujourd'hui un panel représentatif du groupe, pouvez-vous nous expliquer comment tout cela fonctionne ?
Sayaka : Actuellement il y a trois teams, A, K et B. La team A est composée des premières filles auditionnées. Mais maintenant il y a en plus les stagiaires qui peuvent monter dans l'une des teams grâce à leur travail et leur persévérance.

M.W : Comment envisagez-vous ce premier concert à l'étranger ?
Sayaka : C'est une occasion à travers notre danse et notre chant, en dépassant la barrière de la langue, de montrer nos efforts, ce dont nous sommes capables. Nous aimerions aussi susciter un intérêt pour la culture japonaise, et si nous avons du succès, ce sera l’occasion de faire d'autres concerts, c’est comme un commencement.

M.W : Qu'avez vous ressenti lorsque vous avez appris que vous aviez des fans en France, mais également dans le monde entier ?
Moeno : Deux filles du groupe et moi même sommes arrivées plus tôt que les autres et nous avons donné un petit concert à la FNAC des Champs Élysée suivi d'une séance de dédicaces. J'ai vu qu'il y avait de nombreux fans, et qu'ils chantaient avec nous. Ça m'a fait très plaisir et j'étais plutôt étonnée qu'ils connaissent les paroles de nos chansons.

M.W : Le 24 juin dernier est sorti votre dernier single en date, "Namida Surprise!". Pouvez-vous nous en dire un peu plus à son sujet ?
Tomomi : Cette chanson raconte l'anniversaire surprise d'une fille qu'organisent ses amies. J'aimerais bien que les gens chantent cette chanson pour leurs amis à cette occasion...

M.W : Vous jouez presque tous les soirs dans votre propre salle à Akihabara. Vous êtes, à notre connaissance, le seul groupe à établir une telle performance. Y'a t-il des difficultés, ou des contraintes particulières à se produire tous les soirs ?
Tomomi : En fait ce ne sont pas tout le temps les mêmes filles. Ça alterne entre les teams A, K et B. Par contre pendant plusieurs mois la même team chante tout le temps les mêmes chansons. Donc la personne qui vient nous voir plusieurs fois peut mémoriser les paroles et chanter avec nous. Mais nous avons peur qu'à force, elle s'ennuie. Il y a donc une certaine pression et du coup il faut ajouter un petit quelque chose en plus, pour que chaque concert soit unique.

M.W : Vous improvisez une fois sur scène ou tout est prévu à l'avance ?
Tomomi : Nous nous mettons d'accord juste avant de rentrer sur scène. Mais cela peut également évoluer lorsque nous faisons participer le public, suivant leurs réactions.

M.W : Vous allez donner, les 22 et 23 août prochains, votre première performance dans le mythique Nippon Budokan. Que ressentez-vous à un mois et demi de l'évènement ?
Sayaka : Pour moi, donner un concert au Budokan, c'est comme un rêve qui devient réalité. Comme lorsque l'un de nos disques se classe dans le top 5 ou le top 3 de l'Oricon. Je suis très heureuse mais en même temps je me dit qu'il faut rester comme à nos débuts, ne pas se prendre la tête et savoir rester humble.

M.W : Vous animez également une émission sur NTV depuis octobre 2008, AKBINGO!. Pouvez-vous nous la présenter ?
Sayaka : (Surprise) Bien sûr ! L'émission reste orientée sur le côté mignon des idols, mais nous tentons à chaque émission de varier les thèmes et de présenter les personnalités de chacune d'entre nous. Nous souhaitons bien entendu que le plus de personnes possible regardent cette émission et pourquoi pas aussi à l'étranger !

M.W : En tant qu'artiste, que pensez-vous apporter au groupe ?
Moeno : Je suis dans la team B et je suis d'un caractère plutôt calme et posé, mais il m'arrive parfois de devenir méchante (rires).
Sayaka : Je suis de la team K et même si je suis une idol, j'ai plus l'occasion de chanter dans un style rock.
Tomomi : En fait, sur scène et en dehors je suis toujours pareille, et je veux me montrer au naturel. Je ne suis pas très dynamique mais ça va, mes camarades acceptent  mon rythme et préfèrent que je reste comme ça (rires).

M.W : Appartenir à un groupe si imposant, n'est-ce pas risquer de perdre son identité dans la masse ?
Tomomi : Ce n'est pas facile de faire la même chose ensemble mais même là, chaque personne apporte sa petite touche.

M.W : Le phénomène "idols" a pris forme courant année 70, notamment grâce au film français "Cherchez l'idole" avec Sylvie Vartan. Quel regard portez-vous sur toutes ces artistes qui ont marqué leur époque, comme Momoe Yamaguchi, Seiko Matsuda ou encore Akina Nakamori, et comment vous considérez-vous dans cette mouvance ?
Sayaka : Pour moi, jadis, toutes ces idols me semblaient loin et inaccessibles. Mais maintenant avec AKB48, on peut venir à tout moment nous voir à Akihabara. Alors, j’aimerais bien qu’on devienne des idols proches, un peu comme des amies, qu’on pourrait venir voir quand on veut.
Moeno : Auparavant, les idols étaient pour moi quelque chose de mignon, de joli. Mais depuis que j'ai intégré les AKB48, je ne fais pas que du mignon, mais aussi du rock et ça me plait. Pour moi l'image des idols a évoluée, elles ne se contentent plus d'être seulement mignonnes mais peuvent également toucher à plein de styles différents.

M.W : Pour finir avec des questions plus légères, quelle est la membre des AKB48 la plus sportive ?
Moeno & Tomomi : Sayaka !

M.W : Quelle est la membre des AKB48 la plus drôle ?
Moeno & Tomomi : Idem (rires).

M.W : Est-ce que certaines membres jouent d'un ou plusieurs instruments ?
Tomomi : Je fais de l'harmonica.
Sayaka : De la guitare acoustique.
Moeno : De la flûte traversière. On a déjà joué de nos instruments lors de nos concerts à Akihabara.

M.W : Que représente la France pour vous ? Avez-vous déjà voyagé à l'étranger, en dehors de la France ?
Tomomi : Je n'ai vu Paris que par la fenêtre du bus mais je trouve que c'est très chic, très joli et photogénique, j’ai vraiment été séduite. Il y a deux ans je suis allée à Guam [NDLR: Île située dans l'océan Pacifique faisant partie de l'archipel des îles Mariannes et rattachée aux États-Unis], c'est donc la deuxième fois que je vais à l'étranger.
Sayaka : A Paris, l’architecture est très chic, c’est joli et à la mode. Personnellement je voyage beaucoup à l’étranger.
Moeno : Je voyais Paris comme un endroit chic et élégant mais une ville lointaine. C'était un rêve pour moi que d'y aller. Maintenant que je suis venue je trouve que les gens sont gentils et sympa donc je suis contente.

M.W : Et les français ? Comment les trouvez-vous ?
Tomomi : Je trouve qu'ils sont très beaux et adorables.

 M.W : Que faites vous pendant votre temps libre ? Avez-vous d'autres passions en dehors de la musique ?
Tomomi : Prendre de bons bains quand j'en ai le temps.
Sayaka : J'adore me promener.
Moeno : J'aime passer mon peu de temps libre disponible à jouer avec mon chien.

M.W : Pour finir, un dernier mot pour nos lecteurs et vos fans français...
Sayaka : Japan Expo est notre premier concert à l'étranger, c'est donc l'occasion pour nous que les français nous découvrent et viennent nous voir au Japon, même si c'est un peu loin (rires).

M.W : Merci beaucoup pour cette interview.
Merci à vous.




Nous remercions très chaleureusement Sayaka Akimoto, Tomomi Kasai et Moeno Nito pour leur gentillesse et leur sympathie, ainsi que Takahiro Kumagai, le management du groupe, et sa traductrice.

Remerciements plus particuliers à Akane pour son aide à la traduction.