Dernière œuvre du Studio Ghibli, Les Contes de Terremer est la première réalisée par Goro Miyazaki, fils du célèbre Hayao, voici un article sur la bande originale signé Tamiya Terashima.

Dernière oeuvre du Studio Ghibli, Les Contes de Terremer est la première réalisée par Goro Miyazaki, fils du célèbre Hayao. Habitués depuis les débuts de Ghibli à nous émerveiller sur les musiques de Joe Hisaishi, il ne faudra pas compter sur lui sur cette oeuvre. A réalisateur nouveau, compositeur nouveau. Inconnu dans nos contrés, Tamiya Terashima signe tout de même sa treizième composition. Ce chiffre lui porte-t'il chance ?

Notre épopée sur les contrées de Terremer commence sur les chapeaux de roue. Le premier morceau, Ihen~Ryuu illustre à merveille le combat aérien ouvrant le film : envolée de violons au début du morceau pour un atterrissage en douceur sur de magnifiques choeurs. Un début d'une grande puissance.

Continuons avec Tasogare no Kizashi qui débute en douceur sur des violons pour finir en montée sur des choeurs. Splendide.

Haitaka~Toubou Sha commence avec le thème principal de cette oeuvre : violons et cornemuses se marient pour vous transporter vers les Hauts de Terremer comme les cornemuses ont l'art de nous transporter vers les Hautes Terres d'Ecosse... et là c'est le drame... alors que nous voguions dans les airs, la fin du morceau nous fait chuter avec frénésie dans un brouhaha de trompettes et autres percussions... pour nous laisser en suspend à quelques mètres du sol... ouf...

Remettons-nous en douceur de nos émotions avec Tabiji, une reprise du thème principal. Une véritable avalanche de violons pour notre plus grand plaisir... Tamiya Tershima nous berce entre douceur et puissance... Magique !

Oyez oyez !! Damoiselles et damoiseaux !! Venez sur la place et laissez vos gambettes prendre vie au son de ce morceau (Machi) des plus enjoués : cornemuses, flûtes et percussions seront également de la partie !!

Commençant calmement, Mayoi~Owareru Sha monte en puissance du côté obscur : percussions, violons et choeur se marient dans une véritable marche ténébreuse... et si vous n'aviez pas assez peur le finale grimpe en intensité et en vélocité. Tremblez !

Flûtes, harpes, violons sont à l'honneur dans Kubiki. Calmes au début les instruments s'envolent vers un final où des choeurs les rejoignent pour nous transporter vers les cieux. Onirique...

Enième reprise du thème principal, No He débute sur une flûte, rapidement rejointe par des amis violons... court mais efficace.

Kumo est un morceau en deux temps. Très angoissant, au début avec des trompettes, tambours, violons accompagnés de choeurs qui rendent ce morceau aussi bien magnifique que terrifiant il se calme en milieu de morceau en ne nous permettant pas de nous échapper...

Daichi no Hito est une ode à la sérénité : harpes, flûtes et violons se livrent une danse magique et vous y convient. Alors qu'attendez-vous ?

Calme pendant les deux tiers du morceau, Toge to Shoushin~Akutou prend toute sa puissance à la fin avec une avalanche de violons et trompettes ! La fin est courte mais intense.

On prend les mêmes et on recommence... ou pas. Tsuioku~Rou Tenshu no Chuukoku commence l'espace de quelques secondes sur le thème principal pour enchaîner sur un reprise toute guillerette de Machi et finit dans un fracas de tambours et trompettes des plus terrifiants.

Décriée par la presse, Teru no Uta, interprétée par Aoi Teshima, fut considérée comme un "meuble" à la Disney. Que nenni ! Cette version A Cappella, intimiste, nous berce tendrement. Fermez les yeux et laissez-vous partir...

Wakare~Kage no Kyoufu commence dans un premier temps calmement pour finir dans l'angoisse et l'horreur. Un morceau qui ne marquera que peu de personnes.

Commençant sous une avalanche de violons et de trompettes, Goudatsu~Fushi no Yuuwaku, le morceau se calme au bout d'une minute... pour prendre son envolé à une minute de la fin : choeurs et violons s'embrasent au firmament pour s'éteindre aussi brusquement qu'ils sont arrivés.

Kyuukou~Taiji commence comme le morceau précédemment : violons et tambours font rage pour nous plonger vers la seconde minute du morceau, dans l'obscurité et l'angoisse jusqu'à la fin du morceau.

Hikari to Kage ne marquera pas les esprits de par sa monotonie. Reprise "classique" de différents thèmes ou morceaux déjà écoutés.

Shin no Mei~Mezame commence très calmement pendant la première partie du morceau pour prendre toute sa puissance dans une avalanche de violons et de choeurs tout bonnement grandiose, en seconde partie du morceau. Ils sont rapidement rejoints par tambours, trompettes et cornemuses pour vous livrer un final des plus excitants.

Tamiya Terashima nous livre un flot d'instrumentations et de choeurs dans ce morceau (Shi No Noroi~Kyouki). Hâtifs dans un premiers temps, ils s'apaisent en milieu de morceau pour nous livrer une explosion de choeurs. S'en suit alors une embellie où les choeurs sont rois, précédant un final des plus vifs où les choeurs donnent toute leur puissance.

Dernier morceau avant le générique de fin, Inochi no Hi est un véritable envol onirique... qui nous emporte, tantôt en fanfare, tantôt en douceur, loin des territoires de Terremer...

Mais avant de revenir en ce bas monde, nous pouvons encore entendre Aoi Teshima nous interpréter la chanson du film accompagnée par un piano, des violons et des choeurs. Absolument splendide !! Cette voix absolument cristalline s'éteint pour nous laisser entendre une dernière fois le thème principal de cette oeuvre.

Pour sa première composition au Studio Ghibli, Tamiya Terashima fait mouche. Cet album est assurément une belle réussite. Un thème absolument grandiose, des morceaux d'actions détonants et une chanson ô combien sublime sont les points forts de cette mouture. Il pêche, comme beaucoup de compositeurs, en reprenant un peu trop les mêmes thèmes mais ne lui en tenons pas rigueur car ces thèmes sont magnifiques. Pour ma part, je vais suivre de près ce compositeur....

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