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L'équipe MATA-web

A la veille de son concert à l’Olympia, miyavi donna deux conférences, l'une réservée à la presse, et l'autre ouverte au public dans le grand amphithéâtre.

CONFÉRENCE DE PRESSE

Qu'avez-vous pensé de votre performance au défilé Laforet HARAJUKU Collection’08 in Paris tout à l'heure ?

miyavi : Je suis très content de ma performance malgré les nombreux problèmes techniques. L'ambiance était très bonne, et les fans étaient super.

La tournée européenne se termine demain à l'Olympia. Avez-vous eu le temps de faire un peu de tourisme ? Si oui, quelle étape avez-vous préféré ?

miyavi : J'ai beaucoup aimé tous les pays, mais particulièrement la Suède, où j'ai pu apprécier les paysages, et j'ai également trouvé les rues très propres. J'ai visité un château et fait le tour de la ville en taxi, j'ai beaucoup aimé ces moments-là.

Est-ce que vos visites peuvent devenir des sources d’inspiration pour la suite de votre carrière ?

miyavi : Je suis bien sûr beaucoup influencé par ce que je vois dans tous les pays, et je me suis fait plein de relations pendant les concerts, que ce soit les gens du staff technique ou les organisateurs, mais je n'ai pas assez de temps pour pouvoir "recycler" dans mes créations tout ce que je vois.

A la veille de votre dernier concert européen, pouvez-vous faire un premier bilan, et sur quelles bases partez-vous avant d'entamer votre tournée asiatique ?

miyavi : Le planning est très dur à tenir, mais je fais de mon mieux. J'ai été très surpris par la force des fans européens, et je ferai de mon mieux pour mon concert de demain à l'Olympia. Leur énergie me donne la force de continuer, et de me donner au maximum.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris chez les fans européens par rapport aux fans japonais ?

miyavi : J'ai vraiment apprécié la façon qu'ont les européens d'exprimer leurs émotions, car les japonais ne montrent pas vraiment ce qu'ils ressentent.

Vous êtes un chanteur, mais également un guitariste. Pouvez-vous nous raconter votre premier "amour", votre première guitare ?

miyavi : Il n’y a pas de raison particulière qui m’ait amené à la guitare. A quinze ans, je voulais devenir joueur de football professionnel, mais je me suis blessé, j'ai donc dû abandonner ce rêve. Pendant cette période, je n'avais rien à faire si ce n'est traîner avec mes amis, et puis j'ai commencé à vouloir jouer de la basse, pensant que la guitare n'était que acoustique, mais je me suis vite aperçu que la guitare était "rock" et que cela me correspondait. Quand j'ai commencé à apprendre les bases, je me suis imaginé sous les spots de la scène, devant le public, et c'est là que j'ai décidé que c'était cela que je voulais faire.

Avez-vous des idées pour la suite de votre carrière, notamment en matière de composition ou en matière de scène ?

miyavi : Oui j'ai prévu des choses, mais pour l'instant, c'est secret. Pour le moment tout ce que je souhaite c'est rentrer chez moi, prendre un bain et me reposer. Je pense que je n'ai pas besoin de changer, mais plutôt d'évoluer dans mon travail, expérimenter de nouvelles choses.

D'où tirez-vous vos influences, ce qui vous aide à évoluer ?

miyavi : Cela dépend des occasions, du moment. J'ai pu apprécier du hip-hop, du funk, du blues en club, et donc m'en influencer. Lorsque je suis allé à Los Angeles, j'ai pu découvrir et apprécier la langue américaine, me faire des relations, me cultiver.

La compréhension et le langage sont donc très importants ?

miyavi : Oui, bien sûr ! Pour que les gens me comprennent, le mieux est que je puisse d’abord moi-même les comprendre. C’est pour cela que j’ai choisi de m’exprimer en anglais. Je ne vais pas attendre que mes auditeurs se mettent à apprendre le japonais et à étudier la culture japonaise, c'est à moi de venir vers eux. Je fais beaucoup d'efforts pour parler anglais pendant les concerts, pour mieux me faire comprendre, mais j'ai l'impression que quand je parle japonais aux fans, par exemple quand je dis "Minna, genki desu ka ?", les fans sont beaucoup plus excités. (rires)

Y a t-il une différence entre le miyavi en concert, et le miyavi chez lui, en privé ? Faites-vous la part des choses ?

miyavi : C'est une très bonne question. Je suis catalogué comme un artiste visual kei, je dois donc être miyavi tout le temps, il n'y a pas de barrière entre le "on stage" et le "off stage". Tout mon univers, c'est ma façon de vivre, c'est quelque chose d'unique. Un jour un fan est arrivé chez moi, et je suis resté naturel, j'ai signé un autographe, alors que j'étais en sous-vêtements.

Merci beaucoup

miyavi : Merci à vous

 

CONFÉRENCE PUBLIQUE

Il y a peu ont été organisés les premiers Asian MUSIC eXtreme Awards, et vous avez été élu second meilleur artiste masculin, et également l'un des artistes les plus attendus en France. Quelles sont vos réactions sur ce classement ?

miyavi : Merci beaucoup. Premièrement, sachez que je suis ravi d'être ici parmi vous. Je suis très content d'écouter cela, et je ferai de mon mieux pour être le numéro 1 la prochaine fois.

Que pensez-vous du numéro 1, Gackt ?

miyavi : Oh, sh**. J'ai beaucoup de respect pour lui vous savez, il est comme mon grand frère. Mais je reste le numéro 1 (rires)

Le concert de demain à l'Olympia sera le dernier de la tournée européenne, y'aura t-il des surprises au programme ?

miyavi : Oui, il y en aura, mais c'est un secret. C'est la première fois que je vais jouer en France, donc j'espère que vous prendrez du bon temps et que vous vous amuserez.

Est-ce que votre succès en Occident va vous pousser à ouvrir votre fan club aux fans européens ?

miyavi : Oui, bien sûr. De plus, j'ai eu des contacts dernièrement, je pense que ça facilitera la chose. Je vais donc en discuter avec mon manager…

Vos créations musicales mélangent musique traditionnelle, rock, hip-hop... Est-ce difficile de mélanger tout ça, de rendre l’ensemble cohérent ?

miyavi : Oui, c'est très difficile de mélanger plusieurs styles. A travers cela, je veux surtout montrer ce qu'est la culture traditionnelle japonaise.

Dans votre dernier album, THIS IZ THE JAPANESE KABUKI ROCK, on sent une vraie fierté d'être japonais. Qu'est-ce qui vous rend si fier ?

miyavi : J'ai voulu mettre en avant cela car je suis avant tout un artiste japonais. C'est plus une question d'identité qu'une question d'honneur.

Quelles valeurs voulez-vous faire passer à vos fans ?

miyavi : Je veux juste rencontrer les différentes cultures qui existent sur Terre, et je souhaite également que vous découvriez mon pays à travers ma musique.

A l'occasion du single Hi no Hikari sae Todokanai Kono Basho de, vous avez travaillé avec SUGIZO (ex-LUNA SEA). Comment s'est passée la création du morceau, la répartition des tâches ?

miyavi : C'est un grand artiste que j'apprécie et que je respecte énormément. Notre collaboration s'est très bien passée. Il est un peu comme ma mère (rires). En fait, dans S.K.I.N. chaque personne est comme un membre de ma famille. Gackt est comme un grand frère, YOSHIKI est comme ma fille ou... comme ma sœur, je ne sais pas (rires)

Comment est né le concept des Kavki Boyz ?

miyavi : Au départ, je ne sais pas trop, sans doute une question de feeling. Je voulais mettre dans le nom du groupe un mot traditionnel japonais, et j'ai hésité entre kabuki, tempura, geisha, etc... Et j'ai choisi le mot kabuki car à la manière du visual-kei, il faut se maquiller, aller sur scène, se montrer... Également car le kabuki c'est pour le "peuple" en général, donc c'est pour tout le monde, pas seulement pour les gens qui ont les moyens, c'est cela qui représente ma musique.

Que pensez-vous de votre passé musical ? Est-ce qu'il y a des moments où vous pensez avoir été mauvais et d'autres où vous pensez avoir assuré ?

miyavi : C'est assez partagé. Des fois je suis surpris, et d'autres fois je n'aime pas et je déprime. Mais ne pas aimer et se rendre compte de ses erreurs est une bonne chose, cela permet d'évoluer.

Est-ce que vous pouvez nous dire quelques mots en français ?

miyavi : J'essaye d'apprendre un peu la langue dans chaque pays où je vais. Je connais seulement trois mots en français : "Bonjour", "Bon appétit", et "Je t'aime".
Bien sûr, à ses derniers mots, les réactions du public majoritairement féminin ne se font pas attendre...

La personne en charge du micro ayant mystérieusement disparu, miyavi reprend la parole.

miyavi : Après le concert de demain, je veux rentrer chez moi, me reposer, et prendre un bon bain.

miyavi refuse une proposition en mariage d'une personne du public...

Avez-vous un talent caché ?

miyavi : (Hésitant) Je ne sais pas. Je peux manger plus de huit bols de riz.

Le peintre Yorke, faisant partie des Kavki Boyz a déclaré vouloir se consacrer désormais entièrement à sa carrière de peintre. Votre collaboration est-elle définitivement terminée ?

miyavi : La casquette que je porte a justement été customisée par Yorke, qui a eu certains problèmes stupides. Tout va bien entre nous, et j'espère retravailler avec lui prochainement. En tout cas les Kavki Boyz ne sont pas encore au complet, il n'y a pas de nombre précis, il y aura sûrement de nouvelles recrues d'ici peu.

Comment les choisissez-vous ?

miyavi : Ça dépend, ça peut être dans des clubs à Tokyo, à Los Angeles, ou tout simplement dans la rue.

Maya, du groupe L.M.C, a été votre guitariste. Avez-vous gardé contact avec lui, et que pensez-vous de son travail avec L.M.C ?

miyavi : Je suis vraiment très content de ce qu'il fait, je vais même le voir parfois, lorsqu'il est en concert à Tokyo. Même si les anciens membres sont d'abord des artistes, ce sont aussi tous mes amis.

Est-ce que vous avez quelque chose à dire à vos fans ?

miyavi : J'espère que vous allez apprécier mon concert et que vous allez vous amuser.
Le public montre alors une banderole réalisée pour l'occasion.

miyavi : Merci j'adore, comment l'avez-vous fait ? Après m'être bien reposé, j'espère repartir en tournée dans beaucoup d'autres pays comme la Russie ou l'Italie, mais également aux USA et en Amérique du Sud. Mais avant, je devrais en parler avec mon manager. (rires) Je souhaite vraiment que vous m'écriviez pour me dire ce que vous ressentez sur mon MySpace, car même si cela prend beaucoup de temps de lire tout les mails et les commentaires, je le fais.

Merci à tous d'être venus à cette conférence.

 

© PS COMPANY Son dernier album en date, THIS IZ THE JAPANESE KABUKI ROCK

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