L'équipe MATA-web
Il y a cinq mois (et oui, déjà !) se déroulait, lors du Japan Expo 9ème Impact, la première édition du J.E.'s live house. Retour sur cette édition, qui, à défaut d'être riche en stars, fut riche en surprises !
La formation AciD FlavoR a vu le jour en 2000, de l'initiative de son leader, Ryo, et du bassiste Tei. Le groupe actuel a quant à lui vu le jour en 2003. Quatre membres aujourd'hui composent le groupe, venu de Tokyo, à savoir Ryo, Tei, Taiju et Shigeru. L'ensemble des compositions et textes revient à Ryo Fujimura, également leader du groupe de visual kei Syuten et initiateur de plusieurs projets musicaux en solo, duo ou groupe.
En solo, Aoi suit une voie inhabituelle pour un artiste issu de la nouvelle scène visual kei : sa musique, en effet, créé une atmosphère particulière qui mêle des sons lourds et profonds à des éléments plus légers. En outre, il y introduit un large panel d'instruments tels qu'un clavier et des violons.
Le groupe BETTA FLASH est composé de TAMAYOet de Cyua. Avec comme thème "la guérison de toute la vie", BETTA FLASH développe les sons de la nouvelle génération en fusionnant l'électro, l'ethnique et la musique traditionnelle japonaise. La musique de BETTA FLASH est qualifiée "d'Intellectual Tribal Techno". La voix de Cyua possède un grand impact sur la musique de Tamayo. Une fois que vous l'avez entendue, vous ne pouvez pas oublier sa voix cristalline.
Le rock'n'roll de CATSUOMATICDEATH est à la fois de l'alternatif et du "grunge sombre". Le nom du groupe est dérivé du met favori du chanteur ACEKAY, le poisson Catsuo, qu'il est possible de commander dans les sushi bars japonais.
Ce groupe développe un concept musical dénommé "cool groove", qu’il décrit comme un mélange de musiques adultes, fortement imprégné de musique soul, le tout chanté en anglais et en japonais.
Ra:IN est un impressionnant et unique quatuor rock. A la guitare PATA, guitariste du légendaire groupe X JAPAN. A la basse michiaki (ancien membre de session de Tensaw), et à la batterie Tetsu qui a accompagné des groupes et des musiciens aussi variés que Ryuichi Kawamura, FAKE? et Cocco. Enfin on trouve au clavier DIE, membre de HIDE with SPREAD BEAVER et ancien membre de session de Glay.
Également connues pour leurs avatars animés, la musique des filles de SCANDAL se caractérise par des sons de guitare, de basse et de batterie particulièrement bruts, et pourtant, la culture pop y est on ne peut plus présente.
Toutes les photographies de cet article sont la propriété de leurs auteurs respectifs.
{mospagebreak AciD FLavoR}
AciD FLavoR est l'archétype même du groupe sans grande prétention sur CD, prenant une toute autre dimension en live. Misant beaucoup sur leurs physiques de Johnny's, les quatre garçons sont également d'excellents musiciens. Le groupe est composé du chanteur SHIGERU, ayant semble-t-il piqué les vêtements de abingdon boys school à Takanori Nishikawa, le guitariste Ryo, clone de SUGIZO, le bassiste Tei et le batteur Taiju. Après deux concerts en Belgique lors de la convention Animansion, le groupe débarque enfin en France.
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/AciD_FLavoR/01.jpg ,©2008 Râmen Events} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/AciD_FLavoR/02.jpg ,©2008 Râmen Events} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/AciD_FLavoR/03.jpg ,©2008 Râmen Events} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/AciD_FLavoR/04.jpg ,©2008 Râmen Events}Le concert s'ouvre avec Evolve, qui plonge dès le départ le public dans le bain. Un titre qui représente bien le groupe, survolté dès les premières minutes du show, et mettant bien en avant chaque membre du groupe. Ryo déploie dès le départ tous ses talents de guitariste/contorsionniste, tandis que pour une fois, et c'est tant mieux, Taiji, l'excellent batteur, est vraiment mis en avant. SHIGERU prend ensuite la parole pour se présenter avec son désormais devenu culte "Je suis le plus petit et le plus mignon des chanteurs japonais", qui n'en finit plus d'exciter le public majoritairement féminin.
Le concert se poursuit par Primary Blame, un peu dans le même style que la précédente chanson, mais un cran en dessous au niveau qualitatif. Le groupe enchaîne ensuite avec ENISHI, balade très sympathique, accompagnée d'une bande son d'instruments traditionnels japonais. Les accompagnements, il y en aura bon nombre, notamment sur le titre qui suivait, Across the Sky, avec son introduction et ses longs passages au synthétiseur tout au long de la chanson.
Vient ensuite Don't Wanna Say, puis Mirage, un peu en dessous du reste de la setlist avec ses très (trop ?) longs passages au bien nommé synthétiseur. Le groupe s'en donne à cœur joie pour contenter leurs fans, atteintes -comme c'est à la mode en ce moment- de "yaoisme" aigu, avec nombre de sourires, faux baiser entre les membres, etc. La fin du concert se rapproche avec le moyen et brouillon Trippin'Out, suivi de Next Story, chanson-type parfaite pour une fin de concert, où le groupe demande au public de lever et bouger leurs bras en rythme, en signe d'au revoir.
Vous pensiez le concert terminé ? Pas du tout ! Malgré leurs corps trempés de sueur (ce qui parait encore plus excitant !), le groupe revient pour un rappel avec 10-years AFTER, qui, tout en étant loin d'être la chanson du siècle, est ponctué d'un solo de guitare de Ryo du plus bel effet, point d'orgue du concert. Le groupe, vidé physiquement mais heureux, sort de scène sous les acclamations du public. La séance de dédicaces aura le même succès, prouvant la popularité surprenante et grandissante du groupe dans l'Hexagone.
AciD FLavoR a donné à son public venu nombreux un concert de qualité malgré une certaine inégalité. Ayant eu la chance de bénéficier d'une technique bien meilleure que les trois jours précédents, le quatuor a brillamment démontré qu'il n'était pas seulement qu'un aimant à groupies, et qu'il savait aussi faire de la bonne musique.
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/AciD_FLavoR/09.jpg ,©2008 Râmen Events}SETLIST DU CONCERT
01. Evolve
02. Primary Blame
03. ENISHI
04. Across the Sky
05. Don't Wanna Say
06. Mirage
07. Trippin'Out
08. Next Story
---ENCORE---
09. 10-years AFTER
{mospagebreak Aoi}
Aoi, c'est le croisement réussi entre le look de Kiyoharu, et la voix de Hyde. N'ayant de visual kei que son public, Aoi est un jeune artiste qui promet beaucoup à l'avenir. Majoritairement féminin, le public attend avec impatience la venue de son petit protégé, pourtant quasiment inconnu quelques mois auparavant.
Le concert débuta par une douce et belle ballade : TERRA. Aoi, suivi de quatre musiciens, tout de noir vêtu et agrémenté de plumes de la même couleur sur les épaules arrivent sur scène, succèdent des bruitages d'orage. TERRA est une chanson qui pourrait paraître assez lourde au premier abord. En réalité, il n'en est rien, car après une écoute de l'album au calme, on s'aperçoit qu'elle est beaucoup plus légère, la faute à une sonorisation exécrable. Au niveau vocal, Aoi assure, montant facilement dans les aigus à plusieurs reprises.
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/Aoi/01.jpg ,©2008 Sol Blade} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/Aoi/02.jpg ,©2008 Sol Blade}
Suit VISION, premier single de l'artiste, et beaucoup plus rock, réveillant enfin le public. Aoi est charmeur, susurrant des mots doux aux jeunes filles, déjà conquises et se jouant du décor.
Après une brève présentation dans un français excellent, l'artiste enchaîne sur New Code, dans la lignée du précédent titre. Au fur et à mesure, Aoi prend un peu plus confiance en lui, laissant malheureusement ses musiciens statiques et inexpressifs. Aoi enchaîne ensuite avec Ghost in the Shell, sans aucun rapport avec l'œuvre de Masamune Shirow, puis frontier, deux titres très dynamiques qui vraisemblablement plaisent au public, ce que Aoi ressent certainement, se libérant enfin pleinement, quittant sa veste et jouant de ses cheveux.
Avant-dernier morceaux de ce concert, replay, face B de son premier single. Sans temps mort, ce titre fut sans doute l'un des meilleurs de ce concert, en démontrant une fois de plus le talent des quatre musiciens accompagnant l'artiste.
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/Aoi/05.jpg ,©2008 Sol Blade} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/Aoi/06.jpg ,©2008 Sol Blade} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/Aoi/07.jpg ,©2008 Sol Blade}
"Ça va Paris, ça va tout le monde ?" lance Aoi sous les cris du public. Après une présentation des musiciens, Aoi s'exprime enfin un peu plus. "Je m’appelle Aoi. C’est la première fois que je viens en France. C’est bien plus beau que je ne le pensais. Le temps qu’on a passé ensemble est un trésor pour moi. C’est la dernière chanson, elle s’appelle LUMIERE". On est surpris par la qualité d'expression de l'artiste, qui sera quasiment le seul à avoir fait autant d'efforts, pourtant nécessaires pour se faire comprendre d'un public étranger. LUMIERE, chanson clôturant le show, est tout aussi excellente que le reste de la setlist, et ressemble un peu, au niveau instrumental, à ce que pouvait faire Malice Mizer.
En conclusion, Aoi, soutenu par des musiciens de qualité, et ce malgré une qualité sonore pitoyable et indigne de ce genre d'évènement, nous a offert un show d'une qualité visuelle et musicale au dessus du lot. Souhaitons lui tout le succès qu'il mérite, en espérant le revoir bientôt chez nous.
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/Aoi/03.jpg ,©2008 Sol Blade} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/Aoi/04.jpg ,©2008 Sol Blade}
SETLIST DU CONCERT
01. Terra{mospagebreak BETTA FLASH}
Malgré une salle bien moins remplie qu'à l'accoutumée, le concert débuta sous les applaudissements du public. BEYOND ouvrit le bal avec son rythme techno, et ce qui choque le plus dès le départ, c'est la diversité des mélodies. On change de rythme à tout moment, avec fluidité, et sans aucune gêne. On continue avec BETTA FLASH qui mélange habillement pop, rock, et divers autres sons comme celui du haut-parleur. Sans doute la chanson la plus déconcertante de leur répertoire, loin d'être mauvaise pour autant. On comprend alors rapidement que leur étiquette d'Intellectual Tribal Techno n'est pas galvaudée.
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/BETTA_FLASH/01.jpg ,©2008 GARULE} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/BETTA_FLASH/02.jpg ,©2008 GARULE}
Après quelques mots de français et de japonais, le concert continua avec 6th body, qui mixe, lui, techno lourde et belles mélodies traditionnelles, et démontre les capacités vocales impressionnantes de Cyua, qui arrive à monter très haut dans les aigus. Sans perdre de temps, le duo enchaîna avec Erinyes, tiré du single éponyme et générique de fin de l'anime Night Wizard, chanson ô combien émouvante et mélodieuse. TAMAYO, elle, se fait très discrète dans son rôle, qui reste malheureusement à appuyer de temps en temps sur les touches de son synthétiseur, sans que l'on se rende compte d'une quelconque différence avec la version studio.
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/BETTA_FLASH/03.jpg ,©2008 GARULE} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/BETTA_FLASH/04.jpg ,©2008 GARULE}
Cyua s'exprime alors en japonais pour introduire Nazareé, discours malheureusement incompris par le commun des mortels. Nazareé est une chanson très "traditionnelle", dans le sens où elle fait la part belle aux percussions et autres sons à consonance orientale mais mélange également avec piano et autres bruitages. On en vient à regretter énormément l'absence de musiciens, qui auraient à n'en pas douter, sublimé la beauté de certains morceaux. Autre chanson qui fait ressortir le coté "tribal" de leur musique, HORIZON, avec ses airs de musique traditionnelle irlandaise. Une fois de plus la voix de Cyua est au-dessus de tout reproche, et on a un vrai plaisir à écouter ses variations de voix, malgré une sonorisation plutôt moyenne.
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/BETTA_FLASH/05.jpg ,©2008 GARULE} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/BETTA_FLASH/06.jpg ,©2008 GARULE}
Le groupe se présenta rapidement en français, avant de revenir assez vite à leur langue maternelle. Le concert se termina en apothéose avec AGATA, belle et relaxant ballade mélangeant, elle aussi, percussions et bruits de la nature. Le duo remercia le public, et s'en alla, comme il était arrivé, sous des applaudissements mérités.
Tel HALCALI l'an passé, c'est un autre duo féminin qui créa la surprise lors de Japan Expo. D'une gentillesse et d'une simplicité communicative, les deux filles ont su nous impressionner par la beauté et l'originalité de leurs compositions, et nous ont fait mettre nos à priori au placard. Malgré l'absence dommageable de musiciens pour accompagner le duo, le concert fut un quasi sans faute, et le public leur a bien rendu, en venant nombreux à la séance de dédicaces.
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/BETTA_FLASH/07.jpg ,©2008 GARULE}
SETLIST DU CONCERT
01. BEYOND
02. BETTA FLASH
03. 6th body
04. Erinyes
05. Nazareé
06. HORIZON
07. AGATA
{mospagebreak CATSUOMATICDEATH}
CATSUOMATICDEATH était sûrement l'un des groupes les plus attendus par les fans du genre. Après de nombreux concerts dans toute l'Europe, notamment en Allemagne et en Finlande, le groupe a fait sa première apparition dans l'hexagone, et n'a pas déçu ! Le groupe est composé de ACEKAY KAWADACATSUOMANN" -membre fondateur et permanent- au chant et à la guitare, et des membres de sessions YUKA YOSHIMURA "YUKA-RYDER" (ex-DMBQ & OOIOO) à la batterie et YUZO SHIDA "YUZO-BOY" à la basse.
Vêtus de chapeaux haut de forme et de mofuku (longs kimono sombres), le trio marque d'entrée de jeu une coupure radicale avec tout ce que l'on avait déjà pu voir auparavant. "
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/CATSUOMATICDEATH/01.jpg ,©2008 CATSUOMATICDEATH} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/CATSUOMATICDEATH/02.jpg ,©2008 CATSUOMATICDEATH} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/CATSUOMATICDEATH/03.jpg ,©2008 CATSUOMATICDEATH}
Le concert débuta telle une présentation du groupe avec Catsuo De Catsuo 337 où les membres scandent le nom du groupe pendant plus de trois minutes. C'est assez spécial, mais le public semble malgré tout d'ores et déjà conquis. Vient Charlie vs Sammy avec sa longue introduction et son rythme soutenu, suivi de Daphne puis de Heyday, titre un peu brouillon mais très bien interprété, dont le refrain est repris en chœur par le public. ACEKAY chante avec un accent anglais des plus propres, et la bonne humeur du groupe fait plaisir à voir, YUKA arborant un sourire de tous les instants. Après quelques roulades ACEKAYKyrie Eleison. Triste ballade grunge, ce titre prend toute sa puissance en live et prouve, comme s'il en était encore besoin, tous les talents de composition d'ACEKAY en décuplant l'intensité du morceau. redevint sérieux un court instant, expliquant que le sentiment de ne pas avoir de port d'attache a donné naissance au titre qui suivait,
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/CATSUOMATICDEATH/04.jpg ,©2008 CATSUOMATICDEATH} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/CATSUOMATICDEATH/05.jpg ,©2008 CATSUOMATICDEATH} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/CATSUOMATICDEATH/06.jpg ,©2008 CATSUOMATICDEATH}
Le retour à quelque chose de plus nerveux se fait avec Enemy. Les corps se délient, YUZO quitte son chapeau et commence à faire des siennes pendant que ACEKAY se défoule sur sa guitare. YUKA complète, elle, la folle équipe, le tout donnant des parties instrumentales d'anthologie. Le groupe se libère, explose même complètement, et c'est dans cette folie que commence The End of Silk Road, un peu plus calme, mais tout aussi nerveuse.
Le concert aurait pu se terminer ainsi, mais il n'en fut rien. Pendant que ACEKAY faisait de l'équilibre sur les barrières de sécurité en sandale, YUZO photographiait YUKA, en encourageant également le public à en prendre ("catsuo is copyright free !"), le tout avec une bonne dose d'autodérision, qui fait plaisir tant elle est rare. Le groupe appela alors trois personnes du public à prendre leur place ! Après quelques réglages (de quoi jouer un accord), les trois "membres de session" entamèrent, comme au début, Catsuo De Catsuo 337 et ses paroles simples à retenir.
Le concert se termina dans l'effervescence complète avec une ovation plus que méritée. Avec un créneau horaire largement dépassé - de près de trente minutes - ce show aura marqué largement les esprits. Définitivement un nom à ne pas oublier, en espérant grandement un retour de la formation au plus vite !
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/CATSUOMATICDEATH/07.jpg ,©2008 CATSUOMATICDEATH} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/CATSUOMATICDEATH/08.jpg ,©2008 CATSUOMATICDEATH} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/CATSUOMATICDEATH/09.jpg ,©2008 CATSUOMATICDEATH}
SETLIST DU CONCERT
01. Catsuo De Catsuo 337{mospagebreak Ra:IN}
Ra:IN à Japan Expo, les invités de dernière minute, tel un lot de consolation pour les fans de X JAPAN déchus. Enfin, un demi-lot de consolation plutôt, le groupe apparaissant, à la surprise générale, pourtant annoncée, amputé de deux membres, DIE et Tetsu, remplacés par une bande sonore. Fort de ce constat, Pata et michiaki avaient plutôt intérêt à assurer, et ce fut chose faite. On pouvait aisément reconnaître dans le public des têtes connues, qu'on avait pu avoir la vieille à la vidéo X JAPAN. Seulement, après quelques minutes, on comprit très bien que le public n'était pas là pour voir "Pata de X JAPAN", mais bien pour assister au second concert de Ra:IN dans l'hexagone. Le "showcase", puisque c'est son nom, démarra avec quelques minutes de retard, sans gravité. Pata et michiaki arrivèrent donc tout sourire sous les cris et les applaudissements du public (plutôt mixte, pour une fois !)
{mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/RaIN/01.jpg ,©2008 Ra:IN / Paris Visual Prod} {mosthumbviewer:images/stories/musique/JELIVEHOUSE/RaIN/02.jpg ,©2008 Ra:IN / Paris Visual Prod}Le concert débuta par METAL BOX, titre éponyme de leur dernier album. Le morceau commença par une introduction mystique. METAL BOX est un titre plutôt répétitif, mais néanmoins de qualité. Pata, vêtu d'une chemise à fleurs, la même que lors du DAHLIA TOUR FINAL 1996, impose son style et impressionne d'entrée de jeu. Après l'avoir vu tant d'années à travers la petite lucarne, se retrouver à quelques centimètres de lui nous transporte dans un véritable rêve éveillé.
Le concert se poursuivit avec Trilin’ High, commençant très calmement pour terminer en apothéose. Pata, arborant un sourire de tous les instants, démontre tout son talent, tout comme michiaki, se lâchant enfin pleinement.
Après un court solo de basse de ce dernier, le groupe enchaîna avec Wish, titre alternant phases calmes et phases rapides, et faisant de temps en temps appel à la voix de michiaki.
Après seulement trois titres, la fin du concert se rapprochait malheureusement à grand pas avec un dernier titre de circonstance, Happy !, qui finira de convaincre les plus réticents que Pata n'est décidément pas n'importe qui, guitare en main. michiaki n'est également pas en reste, finissant le concert torse nu, un torse incroyablement squelettique, surtout à coté d'un Pata bien mieux portant.
Alors oui, le concert ne dura que 25 minutes. Oui, les conditions techniques laissaient à désirer (Avec un Pata à la recherche d'un micro fonctionnant). Mais mon Dieu quel pied ! Même avec un effectif raccourci et une durée réduite, des concerts de cette qualité, on en voudrait tous les jours !
En espérant revoir la formation au complet le plus rapidement possible pour, cette fois-ci, un VRAI concert. Quant à Pata, on espère le retrouver le plus rapidement avec X JAPAN, un jour ou l'autre, why not ?
SETLIST DU CONCERT
01. METAL BOX
02. Trilin’ High
03. Wish
04. Happy !
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