de Yusuhira le Jeu 16 Avr 2009, 22:54
Freyin a écrit:Il se laisse regarder du moment qu'on a un minimum l'âme d'enfant comme l'a si bien souligné Binouf. Perso je l'ai vu en Vo donc ça y fait peut être, je ne sais pas du tout ce que donne la VF du film ^^
Et pourtant je l'ai mon âme d'enfant

et je l'ai vu en VF. Mais le doublage m'a paru très bien et je ne pense pas que sur ce genre de film VO ou VF change foncièrement le rendu ou l'impression générale.
Et je ne suis pas allée voir ce film en souhaitant retrouver du Mononoké, clairement pas. Mais je voulais être touchée, émerveillée et je n'ai pas réussi à entrer plus que ça dans le film.
Je ne m'explique pas tellement pourquoi je n'ai pas éprouvé d'enthousiasme. Je sais que graphiquement comme je l'ai déjà dit je n'ai pas réussi à être émerveillée comme devant un Laputa par exemple (ce style simplifié et épuré qui veut ça).
Ce qui suit est à lire par ceux qui ont vu le fim
Et certains détails comme la forme hybride de ponyo entre sa forme poisson et sa forme humaine par exemple m'ont pas mal dérangée, car dénués de grâce ou d'attrait. (les gros poissons préhistoriques plutôt moches c'est un peu la même chose dans une moindre mesure).
Un élément aussi qui a créé un certain inconfort, une certaine distance c'est l'emploi des prénoms pour les parents de Sosuké, et j'avoue m'être interrogée sur le fait que Lisa soit en fin de compte sa soeur, puis sa belle-mère, voire même finalement que Sosuké soit un enfant adopté.
Enfin bref voilà ça ne m'a pas embarqué même si je garde de très bons passages en tête, la partie
adaptation à la vie humaine de Ponyo aurait dû durer plus longtemps par exemple
Mais la fin... que je ne trouve vraiment pas maitrisée (un souci d'enjeu et de rythme et aucun suspense je trouve)...
Après qu'un enfant soit émerveillé devant Ponyo ça me réjouit énormément évidemment, ça sort du lot de tous ces films en 3D narrant un peu toujours le même genre de choses.
"Si tu veux connaître la valeur d'un homme, regarde comment il traite ses inférieurs, pas ses égaux."