Merlin a écrit:Par contre t'as encore oublié l'argument principal qui est que ce sont les producteurs US qui éditent eux même leur série en France. Ca change beaucoup de choses au final.
Ces sociétés françaises et ses sociétés US ne font-ils pas parties des mêmes groupes internationaux ?
Warner, Disney, Fox, Vivendi-Universal ...
Mais les ventes de dvd stagnent voir baissent à cause du piratage.
De l'autre côté, les Kaze, Kana-vidéo, ... sont très peu pour un marché en constante augmentation depuis dès années.
Et oui le marché de l'édition de la japanimation se porte trés trés en bien en France (contrairement au Japon).
Ils ont en position de force pour négocier les prix des licences.
Suffit de se faire un shéma de Porter pour s'en rendre compte.
La politique des prix qui est pratiquée ne doit pas être envisagée seulement du fait d'un facteur.
Ils faut prendre en compte l'ensemble des force en jeu :
Grossièrement, ici :
- fournisseurs : ceux qui détiennent les droits originaux
- les clients finaux : nous
- les distibuteurs : auchan, carrefour, cdiscount, et autre type de plateformes de ventes, ...
- les pouvoirs publics
- les concurrents et potentiels concurrents.
En intégrant l'ensemble des acteurs du marché :
- Les éditeurs sont en position de force pour négocier les prix auprés des ayants droits, ils sont en situation oligopolistique : situation en faveur des éditeurs.
- Ils peuvent s'appuyer sur des consommatteurs fidèles, amateurs de japanimation du fait de envireonnement dans l'enfance ("élevé au Club dorothée, narutards de 12 ans, anciens ayant vu débarqué le manga et la japanimation dans les 70's en France) : une base de cosommation solide et fidèle : situation favorable pour les éditeurs.
- De nombreux distributeurs, même si ceux-ci sont en position par rapport aux autres types de produits (denrées alimentaires, produits vestimentaires, ...) du fait de leur mutiplicité, ce qui n'est pas le cas pour les éditeurs, qui sont, ne l'oublions pasn en situations oligopolistique : situation équilibrée.
- les pouvoirs publics : peu ou pas de réglementation sur l'edition d'animes : situation plus que favorable.
- les concurrents : entre eux, il sont 5 ou 6.
Il ne faut oublier les éditeurs de dvd plus génériques de type tf1, Univesal, Fox, ... mais ceux-ci ne sont pas positionnés sur la même cible clientèle et sur les mêmes produits.
la concurrene n'ets donc possible qu'entre les gros éditeurs de type Kaze, Dybex, ...
Conclusin : les éditeurs sont en position de force avec presque tout les éditeurs de leur environnement.
Il n'y a qu'au niveau de la distribution que cela pourrai poser problème mais du fait de la nature même du produit (des dvd), la distribition peut se faire sans avoir à passer par les canaux de distribution traditionnels.
PS: Beez n'est pas comparable avec les autres éditeurs qui possèdent un portefeuille de produits bien plus important.
faethor a écrit:On voit bien que tu ne connais pas comment ça marche l'acquisition d'animes !
Un studio met sur un marché précis ( USA, Europe, pays francophones, etc...) la licence d'une de ces productions. Dans pas mal de cas et pour un marché précis, plusieurs éditeurs peuvent être intéressés par la même licence. Dans cette situation, c'est l'éditeur qui propose le plus qui l'obtient ! ( bien sur il y aussi d'autres facteurs qui rentrent en compte pour l'obtention des licences mais l'argent reste le principal )
Concernant ton exemple, il est foireux !
Kana Video, Kaze, etc... sont des intermédiaires entre un studio et des clients dans la vente de produits culturels.
SFR, Orange, etc... sont des prestataires de services.
Désolé tu m'appprend rien.
SFR, Orange, n'ont pas le même métier, et alors ?
Il faut faire un métier spécifique pour être en situation oligopolistique ?
mdr.
Une situation oligopolistique dépend de l'environnement et des position de force au sein d'un secteur d'activité, que l'on peut appeller méta-secteur.
Ne pas confondre filière, branche, secteur.
