Vpv > Moi aussi je kiff Meiko j'avoue monsieur le président.
Ruk"' > La seule fois ou j'ai lancé un épisode, mon pc a planté. J'ai pris ça pour un signe.
Bien bien bien. Comme la dernière fois, je ferais donc année après année également, avec trois séries max par année. Peut être un encart pour les films, a voir. Cette décennie aura été plus prolifique a ce niveau je trouve.
2011 : Une décennie qui commence ma foi sur les chapeaux de roues. La star étant évidemment
Mawaru Penguindrum, récit complexe et complice, qui marie a merveille les dysfonctionnements familiaux et dysfonctionnements de la société japonaise, avec en filigrane ce sujet assez lourd a traiter des attentats terroristes de 95. L'anime est solide a tout point de vue, l'animation décoiffe quand il le faut, tout est merveilleusement doux quand il le faut, et sordide à point nommé. Dommage qu'
Ikuhara ne réitièrera pas l'essai une troisième fois. Je placerais également
Tiger & Bunny, fausse série pour gamins mais vraie série sur les super héros vu par le prisme du Japon. C'est grandiloquent, c'est baroque, et c'est tout ce qu'on demande a ce genre de production. Une touche de post-modernisme histoire de ne pas être trop taxé d'old school (notamment avec les héros panneaux publicitaires). Je l'ai vu un peu tardivement mais je ne regrette strictement rien. En troisième je poserais
Steins;Gate, vraie bonne surprise d'une adaptation de Visual Poubelle. Il faut se farcir les personnages abrutissants et le moe dégoulinant, et, passé le cliffangher, un déroulement somme toute sans surprise, mais qu'est ce que c'était bon. Et Okabe est vraiment l'ultime jambon. C'est aussi, un peu, l'un des derniers représentants de mes kiffs en anime.
Mention bonus :
X-men, seule série de la coopération qui valait le coup, et très bon design.
Hyouge Mono probablement ma série favorite si je l'avais terminé, mais c'est pas le cas. Même pas sur qu'elle soit entièrement traduite à ce jour.
2012 : Une année intéressante, mais avec énormément de déceptions dans le lot. Citons pèle mèle
Môretsu Pirates, Sakamichi no Appolon, Eureka Seven Ao, Saint Seiya Omega, Ozma, Muv-Luv Total Eclipse, Zetsuen no Tempest... Y'avait le potentiel ou l'idée, mais l'exécution pèche sévèrement, et c'est bien dommage.
Mais passons, le pinacle de cette année est probablement
Shin Sekai Yori, malgré un finish en dent de scie, une série solide, aux thèmes intéressants et régulièrement bien traités, à la plastique changeante et intriguante, et aux propos qui renvoient évidemment aux plus grands de cette culture,
Akira en tête. Ensuite la surprise
Psycho-Pass, et la seule série d'
Urobuchi a aller quelque part sans passer par la case craignos. Des longueurs, pas mal de personnages mal (ou pas) traités, mais un propos fort qui reste du début à la fin et trouve une conclusion assez parfaite. Conclusion qui sera évidemment mise à mal par des suites toutes plus nulles les unes que les autres mais bon. Puis les flingues ont la classe quoi, tavu. Pour finir
Highschool DxD, ou l'ecchi remit à la place qui lui est dut : con, stupide et drôle, une saga qui a prit quatre saisons en tout et ne démérite pas pour sa folie continue.
Oppai Dragon §Mention spécial :
Yamato 2199. Je ne sais pas trop ou la classer, mais clairement du très très bon space opéra comme on en avait pas eu depuis longtemps. Tout est terrible dans cette série.
2013 : Une bonne année encore une fois. Il y en avait pour tout les gouts, avec notamment pas mal d'anime de sports (
Ippo, Diamond no Ace etc). De mon coté, c'était l'année du rire et des séries débiles. Avec en premier
Majestic Prince, couillonnade sans fin qui sait très bien ou elle est et s'amuse de sa propre nullité, mais avec respect. L'anime est propre, ne se perd pas, ne digresse pas, son scénario (stupide) tient la route, et ses combats de mecha sont régulièrement au top niveau. Une suite, pas vraiment comblée par le film, se fait attendre depuis, sans trop d'espoir j'ai l'impression. Viens ensuite
Log Horizon et son isekai qui se suit très bien. On échappe pas vraiment au syndrome jeu vidéo/stats a gogo et tout le tralala stupide qui explose depuis
Sword Art Online, mais une réalisation un peu supérieur, des personnages sympathique et une histoire pas trop con ont fait gagné ses lettres de noblesse à cet anime. Dommage que... Pour finir, je ne peux m'empêcher de flamenco-citer
Samurai Flamenco, Olè § Franchement l'un des anime les plus déjantés de cette décennie, avec des éclairs de génie pur dedans. Tout est trop con, tout va trop loin et pourtant ça reste tellement bon. Le carton rouge mis à l'anime lors de sa mise sur le marché est une preuve de plus du manque de gout des générations actuelles.
2014 : Encore une très très bonne année, avec de belles surprises et pas mal de nouveaux arrivants. Une année également placée sous le signe du robot, l'une des dernières aussi prolifique, même si tout n'était pas au niveau idoine (
Cross Ange, Aldnoah.Zero, Sidonia no Kishi, Captain Earth, Buddy Complex... J'en oublie, heureusement pour ma santé mental.)
Le trio de tête est pour moi évidemment mené par
Space Dandy, tout simplement l'une des meilleur série de sf depuis vingt ans, au bas mot. Un laboratoire d'expérience mais qui n'oublie pas ce que anime veut dire : du fun, du délire, de la grosse animation, des émotions constantes. Le second sera
Kiseijû, ou comment faire revivre un vieux manga avec classe et finesse. Production ultra solide, dans ses clous mais mené de manière parfaite de bout en bout. Une bonne surprise et une qualité constante portent la série à des sommets. Viens enfin mon petit chouchou qui m'aura fait plonger dans le sentai,
Garo : Honoo no Kokuin. Une claque total pour ma part. Un style graphique qui démonte, une ost superbe, une dégaine à se pâmer. La suite fait partit de l'histoire, mais j'ai depuis mangé tout ce que comptait la franchise en série live, films, spin offs etc. Surement l'une des meilleurs chose que j'ai vu cette décennie.
Mentions spéciales :
Ping Pong The Animation, ou
Yuasa t'explique comment faire du
supokon.
Shirogane no Ishi : Argevollen, dernière excursion dans le courant real robot pour l'animation japonaise. Six ans déjà. Et plein d'autres titres.
2015 : Beaucoup de séries vues, beaucoup de déceptions ici aussi. Une année en demi teinte, même si quelques titres très puissants sortent du lot. Tout d'abord
Kekkai Sensen, son univers débridé, ses personnages fifou, sa réalisation impeccable, son ost du tonnerre. Tout suinte la classe dans un grand mix de japonisation, d'américanisme et une bonne dose de bizarre. Grand fan de
Nightow depuis les années 90, je ne pouvais passer à coté et ce fut la claque attendue. Une mention très honorable pour
Rokka no Yûsha. La série surprise qui sort du chapeau, mais sachant que l'auteur est le même que pour
Tatakau Shisho, je m'attendais à du bon délire. J'ai été servis, avec une ambiance amérique latine quasiment jamais exploitée par les japonais, un développement totalement inattendu, et finalement une conclusion triste vu que nous n'aurons jamais la suite. Mais dieu que j'adore tout ce qu'a fait
Ishio Yamagata. Sortez nous ses bouquins au lieu de nous abreuver de daubes à la
Overlord, éditeurs de LN. Terminons cette année par une autre surprise inattendue,
Concrete Revolutio ; Chôjin Gensô, un exercice de style sur les super héros, les kaijû et tout ce qui tourne autour de ce genre d'univers. Intriguante, dérangeant, compliqué à suivre mais possédant de vraies bonnes idées et des réflexions cool. A supporter le premier épisode, mais après c'est royal jusqu'au bout.
Notons que c'est aussi l'année ou j'ai commencé à lâcher
Gundam comme un malpropre après la chiantise de
Iron Blooded Orphan. Sunrise aussi apparemment.
Mention spéciale :
Ushio to Tora. Très bonne adaptation d'un très bon shonen old school. Dommage que la seconde partie soit un peu sèche.
2016 : Année fort moyenne, très peu de bons anime à mon sens, beaucoup de déceptions encore, faut se lever tôt pour avoir sa dose. Quelque séries que je n'ai toujours pas fini d'ailleurs (ou pas commencée). Le top pour moi restant
Boku Dake Ga Inai Machi, un très beau récit porté par une réalisation exemplaire, notamment grâce au talent d'
Ishihama Masashi qui avait officié sur
Shin Sekai Yori (c'est un peu le pendant féminin de
Matsumoto Rie pour cette décennie). Une belle histoire, avec en filigrane une grosse critique des problèmes sociaux des familles mono parentales au Japon. C'est fin, c'est racé et ça se regarde sans fin. En second je citerais
Mob Psycho 100. Après de longues années de tergiversation et une seconde saison ayant remonté la série dans mon estime, j'avoue que c'était quand même bien. Je fais donc mon mea culpa officiel. Puis vu le désert environnant. Pour finir je citerais
Drifters. Un peu le même cas que pour
Kekkai Sensen, j'étais déjà vendu à l'auteur, et cette adaptation, fort peu animée certe, était bien bonne et tapait juste. La suite se fait toujours attendre, mais bon le manga ne progresse pas des masses de toute façon.
Mention honorable : Pas de mentions honorables, année nul je vous dis.
2017 : Une année qui démarre très mal car il aura fallu attendre l'été pour que j'ai quelque chose à me mettre sous la dent, avec
Made in Abyss, grosse production value, le you wa shock était attendu et présent, et la série est solide par bien des aspects. Le film est en attente chez moi, faudrait peut être. Voir si l'abysse a encore des choses à dire. Ensuite mon petit chouchou de l'année,
Houseki no Kuni, malgré la full 3D, est une série impeccable et faudrait vraiment que je me prenne le manga d'ailleurs hein vous en pensez quoi ? Mais c'était génial, d'une élégance et d'une finesse rare, remplis de mystères, de magie et d'humour. De tristesse aussi, rarement été autant touché par un anime. Franchement un must have. Pour clore tout cela, je remets une couche avec
Garo - Vanishing Line. L'americanxploitation par un réalisateur coréen sur une licence aussi virile que
Garo, ça ne pouvait donner qu'une bombe. Et bombe ce fut. Plein de choses à reprocher, notamment une réalisation graphique en dent de scie qui ne fait pas toujours honneur à la série, et un scénario aux abonnés absents, mais l'ambiance et le cool absolu qui se dégagent de l'anime m'ont fait remonter plein d'envies adolescentes. L'éclate était total.
2018 : Beaucoup de séries commencées, peu de terminées, donc je n'aurais pas grand chose à dire sur cette année, sinon le top aurait, je pense, était remplis (entre
Megalobox, Banana FIsh, Sirius, Planet With, Angolmois etc). Au final, il n'y aura que
Kokkoku que j'aurais bien kiffé. Bon, la pâte
Umetsu aura bien aidée ui, mais le récit en lui même est suffisamment con pour ne pas tomber dans l'indigent, et vu ce qu'il traite, valait mieux. C'est remplis de moments funs aussi. Une belle réussite sans prétention.
Je n'ose pas citer
FMP IV dans les "meilleurs animes de 2018", mais j'étais quand même content d'avoir la suite, malgré le coté branlant du truc, la réa toute naze et le manque d'ampleur. Dommage que ça scelle son destin. Adieu petit ange partit trop tard.
2019 : Pareil que 2018, d'autant plus qu'on tombe de plus en plus dans l'isekai a outrance, et la suite de série constante. C cho laul. Je noterais
Dororo, pour la qualité de sa réalisation, et avec le matériaux de base de toute façon, impossible de se planter. C'était en plus assez bien remanié pour ne pas tomber dans le léger nawak de fin de manga que nous avait proposé
Tezuka a l'époque. Et mon coup de coeur ultime c'est évidemment
Boogiepop wa Warawanai. JE NE REGRETTE RIEN. C'était fabuleux de bout en bout et rendait vachement bien. Un peu speed mais l'ambiance était la et j'étais ultra content de découvrir un arc que je ne connaissais pas (avec le King of Distortion). Mais bon,
Natsume Shingo, il a déjà été cité partout dans ce topic.
2020 : je bosse soixante heures par semaine ou est ce que j'ai le temps de regarder des conneries japonaises lol.
En vrai j'ai pu commencer deux trois trucs (notamment
Railgun et
Deca-dence), mais j'ai tellement pas le temps. Je suppose que
Dai no Daiboken est trop surpuissant vu ce que j'en lis.