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Animanga : Discussions sur les animés et mangas
Zêta Amrith a écrit:Au bout du troisième homicide consécutif contre la licence on oublie qu'elle est morte.
Zêta Amrith a écrit:Le seul reproche qu'on pourrait peut-être lui faire est la relative faiblesse de sa bande-son, d'autant plus dommageable que la musique est censée y tenir un rôle plus important que d'accoutumée.
Tetho a écrit:J'imagine que tu aurais préféré une bande-son plus electro-urbaine, en accord avec le fait qu'une partie des personnages soient des raveurs et des surfeurs, non ?
Tetho a écrit:Et puis quand Gurren-Lagann est une série qui a constamment le regard dans le rétroviseur, Eureka seveN, elle, arrive non seulement à opérer le syncrétisme entre les églises de la chronique militaire à la Gundam et du techno-mysticisme à la Evangelion, mais en plus le fait en traçant sa propre voie. C'est un anime de pionniers et de défricheurs qui explorait les terres inconnues du robot anime.
Eureka seveN est une série-monde, une pure série d'aventure à l'ancienne dans laquelle Renton découvre le monde sous tous ses aspects : la Nature, la famille, la vie en communauté, le sentiment amoureux, les antagonismes politiques, les grands et petits conflits, la culture, la religion, la mort, puis littéralement l'Histoire de la planète et de ses ancêtres.
Koga a écrit:Denno Coil. Quitte à découvrir le monde, autant le faire complètement je trouve :p
Dennou Coil n'a jamais été un anime au sujet de la découverte du monde, mais au sujet de la découverte de son voisin de pallier, de son camarade de classe, de la ruelle d'en face, donc de son rapport aux autres. C'est intéressant, mais pour le coup on continue de broder douze ans plus tard sur ce qu'a déjà fait en mieux Evangelion. Dans ces séries là, le "monde" est contenu dans le regard. C'est brillant la première fois, la dixième c'est rebattu et inutile.
Koga a écrit:En fait je suis plutôt d'accord avec toi, sur le fait qu'Eureka Seven peut combiner les univers de Gundamm et Evangelion mais que justement, c'est ça, je trouve qui fait que c'est plutôt cet anim qui regarde dans le rétroviseur et que Gurren Lagan voit au-delà, malgré un délire apparent très conventionnel.
Zêta Amrith a écrit:Toutafé. J'ai toujours regretté ce décalage entre la matrice culturelle qui fonde le Gekkostate et le choix musical retenu par la série. C'est comme ça, on vit dans la timeline où c'est Boogiepop Phantom qui s'est retrouvée avec un fragment de l'OST drum'n'bass qu'aurait dû avoir Eureka seveN. Je ne dis pas que toute la musique de l'anime aurait dû se conformer à ça, les combats importants auraient pu être symphoniques, mais en minorant cet aspect je pense qu'on est passé à côté d'une partie du Gekkostate et de l'idée que Dai Sato s'en faisait. Après pour être honnête y a bien quelques morceaux de techno dans E7, y a pas d'omission, mais c'est pas l'idée d'origine qu'on aurait étendue pour créer un ensemble cohérent.
Rhyvia a écrit:Je sais pas si on peut trouver dans l'animation japonaise quelque chose qui soit autant une série d'animation avant d'être de l'anime que Dennô Coil.
Rhyvia a écrit: Je sais pas si on peut trouver dans l'animation japonaise quelque chose qui soit autant une série d'animation avant d'être de l'anime que Dennô Coil.
Zêta Amrith a écrit:en mettant au coeur un ado dont les rêveries se heurtent au mur de la complexité, dont les vélleités de liberté sont freinées non par ses troubles émotionnels mais par l'antériorité de l'organisation sociale du monde et le caractère non négociable de la condition humaine, deux aspects qui laissent un gamin indifférent.
)un ado dont les rêveries se heurtent au mur de la complexité, dont les vélleités de liberté sont freinées non par ses troubles émotionnels mais par l'antériorité de l'organisation sociale du monde et le caractère non négociable de la condition humaine, deux aspects qui laissent un gamin indifférent.
On ne sera sans doute jamais d'accord à ce sujet, et on en a déjà débattu, mais ce qui m'intéresse dans Eureka seveN est moins l'approche du groupe par le prisme de la subculture qu'à apporté Satô que sa dimension de vrai classique de la J-animation de science-fiction avec une sensibilité littéraire très marquée, qui est elle l'apport de Kyôda à la série. Et du coup pour moi la BO orchestrale symphonique est forcément un choix plus pertinent, d'autant plus quand le résultat final est suffisamment bon pour être écouté et apprécié à part de la série.
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