Le topic cinéma

[Mattosai]

Ce GITS va se finir en clef USB , j'en suis sûr.

Ah c'est pas du Besson ? mince , y a un air de famille quelque part pourtant

*moar troll off*

[Tetho]

Il est beaucoup trop uniforme pour être un robot qui s'assemble à partir de robots plus petits.

Le mec confirme dans la vidéo qu'il y aura un jouet assemblable, et les images des zords ont déjà fuités. J'imagine que la magie de la 3DCG permettra de de lisser tout ça en un robot plus uniforme et organique plutôt que de laisser le cool du robot combiné.
Mais bon, c'est pas comme si sorti des robots au look militaires ou industriels, et à un pacific rim près, les mecha designers américains savaient faire des vrais robots de combat qui en imposent.

[Tetho]

Fantastic Beasts and where to find them
Pas mal du tout. De loin le meilleur film estampillé Harry Potter, mais c'est pas compliqué quand les 8 autres luttent à adapter sans modifications majeurs d'interminables romans à l'écran.
Il y a plein de choses à aimer dans ce film. Comme le fait d'avoir délocalisé l'action dans l'Amérique des années 20 ou 30 et donc d'en faire un faux film d'époque avec de gros moyens pour la reconstitution, ou le fait que son héros, avec son apparence de gentleman hobo, sa baguette magique qui fait le café et sa valise-tardis qui contient une maison entière et ses jardins, est un avatar de Dr. Who (impression renforcée à la fin quand il porte une écharpe interminable).
On rigole en découvrant la société magique américaine telle que la dépeignent ces drôles de britanniques, société où les magiciens ne sont autorisés à fréquenter que les leurs, qui exécute les gens sans s'embarrasser d'un procès équitable et où il faut un permis pour posséder une baguette magique, mais où leur président dans les années 20 est une femme noire. En voila d'autres qui avaient pariés sur le mauvais candidat
On s'émerveille devant le nouveau bestiaire plein de bonnes idées et d'animaux adorables ou effrayants, même si ils ne sont pas tant que ça au centre du film.

Par contre à force de vouloir assurer le spectacle le film fini par en faire trop et, comme le montre la bande-annonce, on fini avec un New York à moitié dévasté où des magiciens jettent des sorts de très grande taille et pourtant à la fin, comme on l'a vu dans les romans, la mascarade est protégée et les sorciers restent secrets. Et ce via un deus ex machina un peu trop énorme pour le bien du film.
Les spécificités de certains sorts semblent aussi très variables et s'adaptent au besoins du récit, ça manque de rigueur. Mais je préfère encore un film qui se permet ça qu'un film qui se sent obligé d'expliquer chaque sort en détail pendant 5 minutes.


Au delà de ce film, cette nouvelle série de 5 films (!) semble s'orienter vers raconter la guerre contre Grindelwald, ses partisans jouant un rôle dans l'histoire et le nom de Dumbledore étant rapidement mentionné. Comme je ne me souviens plus des détails de ce que les romans racontent à ce sujet ça me va. Et si on peut finir avec un film Harry Potter pendant la WWII, je suis plus que preneur



Autres films récents en vrac :
Doctor Strange : Une nouvelle origin story du MCU qui ressemble aux autres origin story du MCU. Vous avez-vu Iron Man ou Ant-man, vous savez ce qui va se passer. Donc oui l'histoire est convenue, le méchant est transparent alors qu'il est joué par un super acteur, le héros est interprété par un acteur né pour ce rôle, il y a de l'humours en plein combat (Gemini détestera, j'ai bien rigolé) et il y a un caméo à la fin pour préparer la suite. Tout se déroule comme prévu.
Reste qu'aussi formaté que soit ce film il reste un largement meilleur film de super-héros que tout ce que la concurrence a pu nous offrir cette année. Le règne des Studios Marvel sur le genre n'est pas près de prendre fin.

I, Daniel Blake : Le Ken Loach 2016 est sans surprise une réussite à la hauteur de sa palme d'or, mais le ton très désabusé, voir résigné, de ce film qui décrit comment le système administratif maintiens les plus nécessiteux dans la misère me fait dire qu'à 80 ans le réalisateur est vraiment désillusionné alors que sa mort se rapproche toujours un peu plus. Le film offre plein de moments très touchants et plein de chaleurs où les pauvres gens s'entraident avant de se retrouver broyé par une machine administrative que Kafka n'aurait pas cauchemardé. Le ton est un peu forcé, mais le message n'en est pas moins juste.

Snowden : Bonne surprise. Plutôt que de surjouer la paranoïa "tous surveillé" que répète ad nauseam la campagne pub du film, le film lui même est l'histoire d'un homme qui fait un travail pour lequel il excelle mais qui le tue petit à petit. Mentalement et moralement bien sûr, mais aussi littéralement quand il se retrouve à faire des crise d'épilepsie et qu'il arrête de prendre son traitement pour être plus efficace au travail. J'aurais aimé que le dilemme de trahir son pays pour le bien de son peuple soit un peu plus mis en avant mais l'angle choisis par Stone est vraiment bon.
Gordon Lewit est incroyable dans ce rôle, le vrai Snowden apparait à la fin pour une scène finale et avant les crédits j'ai cru que ça restait l'acteur. On notera quand même une poignée de scènes d'engueulades sur-jouées au point d'en devenir grotesque et de me faire sortir momentanément du film.
On n saurait quand même conseiller d'aller voir Citizenfour avant, documentaire plus intense que la fiction elle-même, que Snowden complète plutôt bien en creusant les motivation du lanceur d'alerte.

[Ialda]

Doctor Strange = on dirait un scénario Akashic Brotherhood pour Mage: The Ascension. C'est toujours chouette de voir que le cinéma permet un tel spectacle visuel d'affranchissement de notre réalité - et dommage de voir que ça ne sert qu'une oeuvre dont les ambitions ne dépassent pas celles d'un petit téléfilm fort convenu.

Et si on peut finir avec un film Harry Potter pendant la WWII, je suis plus que preneur

Faut lire les enquêtes de Lord Darcy par l'écrivain Randall Garrett

[Tetho]

Il y a un peu plus qu'un téléfilm dans Dr. Strange quand même. Au delà des images vertigineuses et des illusions d'optique il y a dans le combat final dans un monde qui remonte le temps l'étoffe d'un vrai grand moment de ciné. Et l'affrontement avec Dormammu plein de supers idées de montage qui ne fonctionnent qu'au cinéma justement.





Mais c'est dommage de voir le MCU se contenter de raconter toujours la même origin story, aussi bien fait que ce soit. Dans deux ans et demi Captain Marvel ça sera encore la même chose alors que bon après 8 ans et 14 films je crois qu'on a compris comment ça fonctionne.
Le pire étant qu'avant Batmec Commence et Tetsujin ce n'était pas des passages obligés. Les Batman de Burton, Blade, X-men... tous ces films ont été des succès alors que leurs (équipes de) héros étaient déjà en activité bien avant le début du récit.

[Ramior]

Et cela risque d'être pire si les rumeurs sur un futur accord avec la Fox sont fondé.

[Ialda]

La multiplication des personnages dans le MCU (et donc des origin stories à raconter) est assez symptomatique, je pense. J'imagine que raconter une origin story, c'est un bon moyen d'éviter la multiplication d'encore de nouvelles trames narratives entre plusieurs films/persos dans le MCU, ce qui est toujours un peu complexe et risqué à faire de manière correcte ?

[Aer]

C'est surtout moins compliqué à mettre en place je pense, ça évite de devoir trouver des ruses pour présenter les personnages et l'univers sans les présenter directement.

[Ialda]

http://www.slashfilm.com/legendarys-dune-movie/

C'est dommage, on passe à côté de l'incorporation dans l'univers MCU par Disney

[Tetho]

Imagine ils produisent le Dune de Jodo en film d'animation.

[Aer]

2016.
Dune.

Ca serait bien de changer de disque un peu, quand même.

[Tetho]

T'as raison, vaut mieux rester sur K. Dick, c'est une valeur sûre. Avec une suite à Blade Runner par exemple. Ou une adaptation du Maître du Haut-Chateau en série TV qui n'a pas grand chose à voir avec le roman passé ce fantasme de l'Amérique sous domination nazie (parce que bon une fin "c'est qu'un rêve" ça passe à la fin d'un roman de 150 pages mais pas une série TV de 5 saisons).


Sinon je propose Fondation en 7 films. Mais les studios sont moyens chauds, je sais pas pourquoi.

[Zêta Amrith]

Ca serait bien de changer de disque un peu, quand même.

Changer de MP3 c'est bon pour ceux qui attendent Avatar 2.
Mais les vrais savent.

[Milvus]

Moi je verrais bien une adaptation du Honorverse en série TV, histoire d'avoir un successeur à GinEiDen.

[Ialda]

T'as raison, vaut mieux rester sur K. Dick, c'est une valeur sûre. Avec une suite à Blade Runner par exemple.

Blade Runner 2, c'est comme Neuromancien : tant qu'on as pas vu à quoi ça ressemble, on peut se permettre de garder l'espoir.

Sinon je propose Fondation en 7 films. Mais les studios sont moyens chauds, je sais pas pourquoi.

Si c'est pour voir Trantor dépeint façon Ceres dans The Expanse, je comprends pourquoi. Et puis c'est les robots qu'on veut surtout

[Tetho]

T'as raison, vaut mieux rester sur K. Dick, c'est une valeur sûre. Avec une suite à Blade Runner par exemple.

Blade Runner 2, c'est comme Neuromancien : tant qu'on as pas vu à quoi ça ressemble, on peut se permettre de garder l'espoir.

Come on~
Harisson Ford est confirmé dans le film, ce qui signifie de ces trois choses l'une :
-Deckard n'est pas un répliquant. Prenez ça dans la gueule les fans. Et aussi que Ridley Scott aurait mieux fait de la fermer le jour où il a validé cette théorie.
-Il y a un moyen de prolonger la vie des répliquants au delà de leur durée opérationnelle, ce qui invalide tout le précédant film et en plus faudra justifier pourquoi Sean Young n'est pas là.
-Ils ont produit de nouveaux répliquants sur le modèle de Deckard mais en plus ont vieillis leur apparence pour qu'ils ressemblent à Han Solo dans Star Wars VII, touchante attention n'est-ce pas.

Dans tous les cas on perd.

[Ramior]

Où il apparait uniquement dans des flashbacks.

[Ialda]

J'aime bien un cinéma qui cultive l'ambiguité; l'un des charmes du Blade Runner originel, c'est quand même toutes ces années que l'on a passé à se crêper le chignon sur le thème Deckard-est-il-humain-ou-répliquant - et Ridley aurait définitivement dû fermer son orifice buccal sur le sujet d'ailleurs. En tout cas, j'aimerais beaucoup revoir Harisson Ford dans la suite, éventuellement dans une position de pouvoir (à la place du capitaine Bryant dans le 1), et en laissant planer le doute sur le fait qu'il est le Deckard du 1 ou non. Cultiver la paranoia, tout ça

[Xanatos]

Tout à fait d'accord avec toi au sujet du cinéma entretenant l'ambiguïté mon cher Ialda.

A ce sujet, impossible de ne pas citer le chef d'oeuvre de John Carpenter: The Thing.

[Montrer] Spoiler

Lors du dénouement, on constate qu'il n'y a que deux rescapés: McReady et Childs. Or Childs a disparu à un moment donné de manière énigmatique et sa réapparition est curieuse, d'autant plus que ses explications sur son absence laissent perplexe. Childs est il lui même, ou a-t-il été infecté par la Chose ? 34 ans après la sortie du film, les fans s'interrogent encore. De toute manière, qu'ils soient tous deux humains ou que l'un d'entre eux soit la Chose, la fin est de toute manière assez noire et laisse peu de place à l'espoir.

Je suis bien content qu'il n'y ait pas eu de suite cinématographique à ce joyau du 7e art.
Certes, il y a eu le jeu vidéo sorti sur Playstation 2 censé lui faire suite, mais je ne le considère pas comme canon et je considère que la fin du film est parfaite en tant que telle.

[Aer]

Tetho > Same shit hein, je parlais de Dune uniquement parce qu'il était cité la. J'ai vu le pilote du Maitre du Haut Chatâl et je ne comprends toujours pas l'intérêt d'une série, que je n'ai pas poursuivi du coup.
Mais ça fait des années que les fans s'excitent sur une adaptation de Dune alors qu'on en a déjà eu deux (et malgré ce qu'on peut dire sur le film, la série télé était assez respectueuse du matériel). Et puis Dune c'est de la merde et faudra bien que ça rentre un jour.

Xanatos >

[Montrer] Spoiler

Nous avions eu avec un ami un débat assez passionnant sur la fin du film dernièrement, ou lui soutenait la thèse que la Chose était en faite McReady, et je dois dire que ça se tenait aussi. Je pense que Carpenter a bien fait exprès de laisser la porte grande ouverte sur toutes les interprétations possibles.

[Gemini]

Maciste en Enfer : Mon premier Riccardo Freda et un film très déconcertant. L'histoire commence en Ecosse en pleine chasse aux sorcières, dans une ambiance que n'aurait pas renié la société de production Hammer. Une jeune femme accusée de sorcellerie par une foule en colère s'apprête à être lynchée. Elle est sauvée par l'arrivée opportune d'un héros en slip, le muscle saillant, dont la présence et l'accoutrement - en accord ni avec l'époque ni avec la température - ne paraissent surprendre et déranger absolument personne. Mutique pendant les deux premiers tiers du métrage, il accepte de déraciner un arbre maudit et de descendre en enfer pour abattre la source de la malédiction qui hante celle qu'il a sauvé. L'entame ressemble donc fortement à une greffe forcée de Maciste sur un scénario qui n'avait rien demandé, et le décalage qui en découle empêche de rentrer dans l'histoire. Maciste en Enfer consiste essentiellement - comme son nom l'indique - a une découverte des enfers aux côtés du personnage principal, dans des scènes tournées dans des grottes majestueuses au Sud de l'Italie. La recherche graphique qui en découle et quelques rencontres marquantes forment tout l'intérêt d'une production au demeurant très bancale.

Maciste et les Géants : Film réalisé par Michele Lupo, un réalisateur que j'apprécie énormément. Il n'a pas son pareil pour filmer les bagarres de taverne, ce qui explique qu'il dirigera Bud Spencer dans plusieurs long-métrages à sa gloire. Il ne s'agit pour autant ni de son premier peplum ni de son premier Maciste - il a même réalisé mon favori, distribué en France sous le titre Hercule et les Titans - mais c'est celui que j'ai le moins apprécié à ce jour. A l'instar du film ci-dessus, le scénario parait faire un rejet de greffe envers le personnage principal, ce qui explique qu'il apparait tard dans le récit, n'aura que peu d'influence, et passe même pour un imbécile. Sauf que cela reste une production consacrée à Maciste, et que celui-ci nous est malgré tout présenté comme ce qu'il n'arrive pas à être : un héros. D'où une impression mitigée. Le film fonctionne avant tout lorsque nous nous intéressons aux antagonistes, sept gladiateurs typiques des péplums de Lupo et incarnés par ses acteurs fétiches. Pour le reste, c'est décevant.

[Tetho]

Mais ça fait des années que les fans s'excitent sur une adaptation de Dune alors qu'on en a déjà eu deux (et malgré ce qu'on peut dire sur le film, la série télé était assez respectueuse du matériel). Et puis Dune c'est de la merde et faudra bien que ça rentre un jour.

J'ai pas lu les romans ni vu la série, mais bon le film de Lynch est devenu culte alors que c'est loin d'être un bon film.
Mais vu qu'on a fait le tour des Tolkien disponibles pour le ciné je comprend que ça fasse partie des sagas qui font fantasmer les fans de SF/Fantasy.


Ialda > Justement, ma crainte est qu'une suite retire toute ambiguïté au premier. Et c'est trop de risques vis-à-vis d'un tel classique pour que le risque que la suite soit bonne puisse être pris.

[Ialda]

En terme de grande saga SF/fantasy disponibles on a encore de la marge, tu citais toi même Asimov plus haut. Dans le cas de Dune, le problème c'est surtout qu'on a Brian le fils indigne et son entreprise de démolition à la manœuvre derrière et qui ne souhaiterait probablement rien de mieux que de transformer Dune en saga à grand spectacle façon Star Wars. On peut critiquer autant qu'on veut le père Herbert et la saga originale, personne ne ressentiras grandis de ne considérer cette dernière que sous l'angle SF-bling-bling avec vaisseaux géants et vers du désert à s'en faire péter la 3D rétinienne.

Ialda > Justement, ma crainte est qu'une suite retire toute ambiguïté au premier. Et c'est trop de risques vis-à-vis d'un tel classique pour que le risque que la suite soit bonne puisse être pris.

Le jeu d'aventure PC se tirait assez élégamment de cet écueil mais c'était une autre époque, une autre philosophie et d'autres enjeux... du coup oui, assez d'accord avec ce que tu dis.

[Aer]

de transformer Dune en saga à grand spectacle façon Star Wars

En saga commercialement puissante surtout.
C'est le bruit de la caisse qui l'a toujours motivé.

Tetho > C'est de mémoire parce que ça remonte à un paquet d'année quand même, mais c'était une mini série en plusieurs épisodes (3 ou 6 ? 3 me dit wikipedia) qui couvrait tout le premier bouquin de manière formelle. Petit écran oblige, il n'y avait pas un niveau technique transcendant ni des acteurs de renoms, HBO n'était pas encore passé par la, mais ça se suivait sans déplaisir particulier.
Elle n'avait pas la folie grandiloquente du film, donnant un ressentis plus... terre à terre quelque part. M'enfin c'était le bouquin adapté et je vois pas quoi rajouter.

[Zêta Amrith]

La mini-série de 2000 pour ce que je m'en souviens avait ce mérite-ci d'être relativement fidèle au récit d'origine. Ca veut aussi dire moins de personnalité, mais ça n'était pas un mauvais plan pour qui voulait savoir ce qu'est le mythe de Dune sans avoir à le lire, contrairement au film de Lynch qui tout fascinant qu'il soit en disait plus sur ses conditions de production que sur le bouquin de Herbert. Les deux tomes suivants ont également été adaptés par l'ex-Sci Fi.

Parmi les grandes sagas SF un peu trop hardcore pour avoir bénéficié d’une adaptation à l’écran figurent aussi Les Cantos d’Hypérion et La Trilogie de Mars, même si des tentatives ont eu lieu.

L’ennui ne réside pas dans les matériaux de base mais chez ceux qui seraient chargés de les polir. Quand on sait que de nos jours les références ultimes de la SF pour Hollywood sont Neil Blomkamp, JJ Abrams et les Vaches En Ski (ou Christopher Nolan qui s’en sort un peu mieux) il y a effectivement de quoi souhaiter que ces livres demeurent à jamais à l’état de livres ; d’autant plus à une époque balisée où le numérique a esthétiquement tout aseptisé sur son passage.