Le Donald qui roule sur Shillary.

Les plaisanteries misent à part, j'ai regardé le débat en direct et la phrase que tu isoles résume bien l'évènement.
Les arguments des deux bords ne furent pas de haute volée, because america, mais s'il-y-a deux choses qui m'ont frappées, c'est que Donald n'est pas l'épouvantail outrancier que nous dépeignent avec force détails nos médias subventionnés, et que Hillary hume fort d'une hypocrisie que l'on devine avoir un petit goût de déjà-vu .
Les deux se sont attaqué sur des points de détails ridicules, de l'acabit " une fois tu as mal parlé à une portoricaine" "oui, et toi tu ne t'es pas foulé pour la Libye et ton histoire de nimèle ". Oups, pardon celui là c'est grave. Bref, Hillary a fait les poubelles de Trump, lequel à fait de même, mais l'a surtout attaqué sur son macabre palmarès en tant que secrétaire d'état.
L'un était décontracté, en accord avec son caractère, tandis que l'autre se crispait de plus en plus au cours du débat en adoptant une attitude "je suis au dessus de tout cela, mais je fouille quand même tes latrines pour voir s'il ne s'y trouverait pas quelques factures impayés". Et au niveau consensuel cela m'a rappelé Hollande, qui draguait les harkis il n'y a même pas deux jours. Près à tout quoi.
Donc, oui, je vois pourquoi les Américains la supporte mal.
Venez vous batez !
Bonus track : Après le débat j'ai zappé sur nos chaines autorisé par le pouvoir, pour recueillir leurs précieuses analyses sur l'affrontement, et, du premier coup, c'était sur LCI il me semble, un présentateur à la voix nasillarde pose ses bijoux de familles gros comme des raisins de Corinthe sur la table et dit : "Est-ce que Donald Trump est raciste ?" Après une molle validation de sa collègue, il embraye à 150 km/h sur les Champs-Élysées, avec la question suivante :" Gné quand même est-ce que le racisme peut permettre aujourd'hui de faire pencher une élection aux États-Unis ? On en est là..." Et il retient des grosses larmes de crocodiles. Il disait n'importe quoi.