Une série d'OAV surprenante et réjouissante dans l'univers Gundam. De ce que j'ai vu de la franchise jusqu'ici, elle est celle que j'ai trouvé la moins Gundamisante. On y retrouve cependant bien des éléments récurrents de la franchise comme un gamin projeté dans la guerre, un complot de Zeon, et bien sûr des mechas (Zaku, Kämpfer, Rick Dom...) en veux-tu en voilà. Manque par contre par exemple d'autres éléments telle
La manière idéalisée et fascinante dont sont représentés les mechas, surtout le Zaku de Bernie en fait, est assez réussie dans le propos du film, à savoir la guerre vue par un enfant inconscient fasciné par la guerre. Rares sont ceux qui ne l'ont été enfants, et préférant jouer le rôle de l'indien sauvage que du gentil cow-boy. Et pi, RX-78 vs Zaku, inutile de tergiverser, le second l'emporte haut la main.
Toujours concernant ceux-ci, palme spéciale au Hy-Gogg de la scène d'ouverture du premier épisode. Scène superbement animée, avec une lourdeur et une fluidité rares comparés à ce qu'on a souvent.
Malgré d'inévitables poncifs, l'histoire réussie à être bouleversante, avec une balance parfaite entre légèreté douce-amère et nostalgie. Ambiance au passage très bien retranscrite dans les musiques de génériques.
Les deux personnages principaux et leur relation est très bien écrite et touchante de justesse. Les autre soldats de l'escouade de Zeon jouent également bien leurs rôles d'hommes brisés qui se protègent derrière une carapace de durs à cuire.
Une pépite rafraichissante à (re)découvrir, qui au moins ne sent pas le réchauffé. Et qui paradoxalement malgré son ton bien moins typé Gundam que les autres films, m'a donné envie d'en savoir plus cette période de la chronologie, à savoir la fin de la guerre d'un an.
Mention aussi à la phrase finale :