Le topic cinéma

[Xanatos]

Ce nombre de dislike.
Ayé, il suffit de 17 secondes de teaser un brin original et farçeur, et les gens se sentent boutés hors de leur zone de confort on dirait (zone qui reste pourtant devant le PC, on a vu pire).

hors de la zone de confort

Je vois encore un film de super héros lambda … après le winter solfier soit disant "trois jours du condor" parce qu'il y a Robert Redford (Lol mater le Sydney Pollack une fois dans votre vie ceux qui disent ça, car cette phrase je l'ai vu sur de nombreux forums). Les Guardiens de la Galaxie, il n'y a qu'une introduction de 5 min couillu pour un Marvel, le reste c'est pas terrible, il suffit de mettre un raton laveur qui parle et une plante verte pour que ça excite tout le monde… Alors la pour Ant-Man y'a Michael Douglas, les gens vont me sortir "ouais, Ant-Man c'est le Wall Street de Marvel" LoooL

Bref sérieux je veux que le cinema passe a autre chose qu'a cette mode de "série TV sur grand écran", et j'attend qu'un film de super-héros se casse la gueule au box office pour remettre les pendules à l'heure du cinema US et de l'entertainment grand public.

Dommage Amazing Spiderman 2 était a deux doigts de cet exploit

Mouais, je suis davantage d'accord avec Jérôme Tournadre, un des meilleurs rédacteurs du site de Daily Mars:
http://www.dailymars.net/edito-trop-de- ... -vraiment/

Beaucoup de détracteurs de films de super héros crachent avec virulence sur le genre en clamant haut et fort qu'il y en a trop au cinéma, qu'ils sont trop envahissants...
Mais comme le dit si bien Jérôme, en 2013 il y a eu seulement QUATRE films de super héros sortis au grand écran cette année là !
Par rapport aux centaines de films complètement différents qui sortent chaque année (drame, comédie, polars, films d'aventures), c'est dérisoire !
Ils sont certes hyper médiatisés, mais que je sache, personne n'oblige les gens n'aimant pas ce type de films à aller les voir !
À moins qu'ils soient vraiment masochistes !

Pour ma part, je préfère mille fois voir un Avengers épique, drôle, passionnant et spectaculaire qu'un horrible drame français larmoyant avec des acteurs jouant comme des pieds et hurlant uniquement des gros mots entre quatre murs !
Et dans un genre cinématographique aux antipodes, on a eu des films historiques magnifiques en 2013 ( Lincoln de Steven Spielberg,Le Majordome de Lee Daniels, Mandella de Justin Chadwicks)...

[Ialda]

Il y a pire que le drame français , il y a la comédie française http://www.slate.fr/story/96289/integra ... aises-2014

Winter Soldier c'est gentillet comme critique j'ai trouvé, franchement si tu cherche une critique des USA va chez Paul Verhoeven rien que son RoboCop en**** le MARVEL.

Le problème avec Robocop c'est que la réalité a dépassé la fiction depuis belle lurette. Par rapport à l'évolution des forces de police aux USA vers le stormtrooper impérial ces dernières années, un Alex Murphy robotisé représenterait un très net progrès.

[Xanatos]

Winter Soldier c'est gentillet comme critique j'ai trouvé, franchement si tu cherche une critique des USA va chez Paul Verhoeven rien que son RoboCop en**** le MARVEL.

Il faut surtout lire le comics de Steven Englehart et de Sal Buscema dont tous les épisodes furent récemment réédités en français dans le MARVEL Classic 14.
Car, contrairement à ce que beaucoup croient, Captain America le soldat de l'hiver s'inspire davantage de ce run que de celui de Ed Brubacker (même si le long métrage reprend effectivement certains éléments du récit de Brubacker).
Et, même si le film est très bon, le comics est largement mieux, son scénario est en béton armé, il tire à boulets rouges sur la politique de Richard Nixon et son dénouement est MAGISTRAL !
Après oui, Robocop de Paul Verhoeven est un chef d'œuvre, cela n'enlève rien au fait que le deuxième film de Captain America soit très bon et prenant.

[Ramior]

"Violer ?"
N'est ce pas un peu exagéré comme terme ?

Changer 37 ans de continué en changeant la parenté de la Fratrie Maximof juste parce que Disney n'as pas les droit c'est pas du viol ?

Les film on perdu tout leur intérêt depuis un mois et les lecteurs ne s'en sont pas rendu compte.

[Klyptos]

Mouais, enfin c'est pas comme si ça allait réellement impacter ta vie ça. J'veux dire, c'est juste qu'un alignement de traits et de couleurs! J'veux aussi dire par là que perso en tant que fans des Gardiens actuels j'en ai rien eu à secouer que le père de Peter Quill dans GotG ne soit pas J'son de Spartax (rappel: les Spartoi ne sont que des humains dans l'espace).

Et non, changer 37 ans de continuité n'est pas du viol. C'est une décision commerciale. Leur but est certes de produire des comics mais aussi de les vendre. De plus en plus de gens s'y mettent grâce aux films.

Et si ça t'a fait cet effet pour les jumeaux Maximoff (qui ne se ressemblent pas tant que ça pour des jumeaux) je veux même pas savoir l'effet que le run "Secret Origins of Tony Stark" (récemment publié dans nos belles contrées) a eu sur toi!

[Ramior]

Non je parle pas des changement dans les films, je parle du fait qu'il change des choses directement dans les comics (comme la filiation Magneto Maximofs.) pour être racod au film et ça c'est honteux!

[Klyptos]

Pour toi c'est honteux, pour moi c'est d'une implacable et froide logique commerciale. De plus, c'est pas comme si ils pouvaient pas facilement effectuer un retcon des familles dans les comics si jamais ça plaisait pas du tout.

[Ramior]

C'est honteux et illogique, vu que déjà le publique est pas vraiment le même et que les hypothétiques nouveau lecteur risquent d'être floué d'être pris pour des idiots.

[Gemini]

El Dia de la Bestia : Quand je pense qu'en France, le cinéma fantastique est conspué car il nous coupe de la réalité, et qu'il n'est toléré que dans les oeuvres - comme les comédies - censées ne pas se prendre au sérieux... Il suffit pourtant de voir El Dia de la Bestia pour se convaincre du contraire, ce film nous en disant plus sur la réalité espagnole de son époque, sur ses médias, sur son racisme latent, et sur sa violence que n'importe quelle production française, justement sous couvert du fantastique.
Bon, ça, c'était pour la branlette intello, passons aux choses sérieuses. El Dia de la Bestia raconte l'histoire d'un prêtre qui aurait découvert un code caché dans l'Apocalypse selon Jean, annonçant la venue de l'Antechrist pour le 25 Décembre 1995. Pour empêcher cela, il doit d'abord faire croire au Diable qu'il est son allié, afin qu'il l'aide à trouver l'enfant ; dans cette optique, il doit se résoudre à faire le plus de mal possible avant d'invoquer le démon, avec l'aide d'un vendeur de CD et d'un animateur TV.
Pour faire court : c'était génial. Pour l'instant le meilleur film que j'ai vu cette année - vous me direz, nous sommes le 6 Janvier - et si nous mettons de côté une fin moins explosive, il sera difficile à surpasser (mais je ne désespère pas).
Déjà, c'est un modèle de narration. Le film s'ouvre par une scène nous montrant que le personnage principal est bien ce qu'il prétend être - un prêtre, et non un fou échappé d'un asile - et que le sujet est suffisamment grave pour que les individus impliqués risquent leur peau. Ensuite, nous retrouvons notre prêtre à Madrid, multipliant les actes mesquins et gratuits, écoutant du Death Metal, et s'adonnant au mal, le tout dans une ville aux faux airs de Sodome et Gomorrhe, avant d'en venir aux explications à proprement parler au bout d'une quinzaine de minutes. Limpide.
Je préfère ne pas trop en dire sur la suite, mais entre ses protagonistes décalés - dont un prêtre prêt à tout et surtout au pire pour accomplir sa mission - son ambiance étrange, sa noirceur délirante, et son ton acerbe, c'est un régal de tous les instants.
Brillamment écrit, brillamment réalisé par Alex de la Iglesia - qui reçut un Goya pour ce travail - El Dia de la Bestia est une énorme claque. Le cinéma fantastique espagnol, c'est décidément de la balle.

[Ialda]

Je les traine dans mes bagages depuis des semaines avec dans l'idée de le revoir aussi pour les fêtes

Grand film

[Gemini]

C'est un film de Noël

[Ialda]

Une naissance, une bête à cornes, ya moyen de reconstituer une crèche complète à l'aise

[Gemini]

Et nous avons trois rois mages et une vierge !

[Ialda]

Tu me donnes envies de revoir le trailer avec tout ça

[Gemini]

Finalement, cet extrait me donne envie de voir le film :

[Gemini]

[Aer]

Les catégorisations américaines à la con.

[Gemini]

Pride : Drame social "tiré d'une histoire vraie", celle d'un groupe homosexuel luttant aux côtés des mineurs grévistes sous l'ère Tatcher. Donc oui, c'est un tire-larmes, mais c'est aussi un genre que les Britanniques maitrisent comme personne : nous passons aisément du rire à la tristesse, ou l'inverse, et cela fonctionne à plein, avec des personnages vivants et une grande aventure humaine. Alors, peut-être que je me suis fait avoir par des codes éculés (les "que sont-ils devenus" à la fin), mais quand c'est bien emballé comme ici, cela ne me dérange pas le moins du monde.

[Lion_Sn@ke]

(a tellement de niveaux...)

[Gemini]

Amis de la finesse, bonjour.

Outpost : Avec son synopsis de type "Expendables VS nazis morts", il était possible d'obtenir aussi bien un bon délire à la Dead Snow qu'une purge abyssale.
Le réalisateur fait le choix - c'est tout à son honneur - d'un traitement sérieux, premier degré, de son script de départ ; et si cela ne suffit pas à faire un bon film, cela fait du bien de ne pas se retrouver, pour une fois, face à un délire kitsch, une ode au cynisme 2.0, ou un vrai faux nanar sous prétexte qu'il y a des nazis dedans.
Non, Outpost est loin d'être parfait, principalement en raison d'un abus de jump scares dans sa première partie, et d'une photographie dégueulasse donnant l'impression qu'un filtre numérique a été posé sur la pellicule ; ce n'est vraiment pas la peine de tourner dans des décors naturels si c'est pour saloper l'image comme ça. Je reprocherai aussi un montage un peu sec lors de quelques passages. Mais à part ça, le traitement du scénario et des personnages, une véritable déférence au genre, un réalisateur qui prend le soin de poser ambiance au lieu de juste multiplier les scènes d'action, et comme indiqué tantôt un parti-pris réaliste salvateur, font de Outpost plus qu'une bête histoire de mercenaires qui combattent des nazis ; j'ai pris plaisir à le suivre jusqu'au bout, et sur la fin, il arrive même à foutre un peu les chocottes. Contrat rempli, et pour £200.000 de budget (une misère).

Rolling Thunder : Régulièrement présenté comme un des films de chevet de Quentin Tarantino, ce que je veux bien croire tant cette histoire de vengeance aussi noire que sanglante respire ses thèmes de prédilection.
Le major Charles Rane revient aux USA, après avoir passé 6 ans à se faire torturer quotidiennement dans un camp de prisonniers vietcong. Tout cela pour découvrir que son fils le voit comme un étranger, et que sa femme - qui le croyait mort - a décidé de divorcer. Autant dire qu'il n'a pas un super karma, et ce ne sont pas ses insomnies ou son incapacité à revenir à la vie "normale" qui vont arranger les choses. Seuls points positifs : il reçoit de la part de sa ville une voiture flambant neuve et un petit pécule. Sauf que cela ne fera qu'empirer les choses, lorsqu'une bande de truands décide de s'en prendre à sa famille pour récupérer le magot. Seul, mutilé, et à moitié fou, il se lance dans une quête mortelle pour se venger.
Cela vous donne envie ? Le synopsis ne ment pas et propose tout ce que nous pourrions en attendre, avec une bonne dose d'hémoglobine, même si le film - et c'est parfaitement bien mené - prend son temps pour camper son personnage, ses afflictions - dont un puissant syndrome post-traumatique - et ses motivations. Dans le fond, c'est sous doute plus des réminiscences du Vietnam qui le poussent à agir, et non une quelconque vengeance.
Rolling Thunder est d'une noirceur rare, même pour une production de la fin des années 70. Non seulement n'importe quel protagoniste peut y passer, mais à la manière de First Blood, il dresse le portrait amer d'un vétéran incapable de se reconstruire. Sauf que celui-ci est mutilé et incarné par un William Devane énervé et inquiétant.
Amateurs de polar '70, un film à ne pas manquer.

J'ai aussi vu Philomena, mais en parler ici, ça ferait tâche

[Gemini]

Même définition des nanars que moi, c'est donc quelqu'un de bien. Enfin quelqu'un pour expliquer que Sharknado n'est pas un nanar.

[mangakam]

Franchement j'aime beaucoup le fossoyeur de film , il présente très bien ces vidéos .

[Tetho]

Gemini > c'est pas toi qui disait "les nanar ça n'existe pas, il n'y a que des gens qui n'assument pas d'aimer certains films !" ?

Ha ben si.


Donc vous n'avez pas vraiment la même définition de la chose.

[Gemini]

Tetho >> Ma réaction était surtout consécutive à cette mode visant à qualifier de nanar tout ce qui n'entre pas dans les petites cases du "bon goût" actuel, et que nombre de spectateurs n'assumeraient pas d'apprécier autrement : le Batman de 1966 car les films Batman ne sont pas censés être drôles, Zardoz car Sean Connery se balade en slip, les réalisations de Paul WS Anderson et Michael Bay parce que trop débiles, sans parler des comédies qui font semblant d'être mauvaises afin de provoquer l'hilarité. Dans ces conditions, non, le nanar n'existe pas : c'est une excuse, rien d'autre, et témoigne aussi d'une tendance à traiter nombre d'oeuvres avec un cynisme et une supposée distance ironique dévastatrice. Une tendance qui m'énerve au plus profond de mon âme, qui m'a empêché de totalement apprécier Guardians of the Galaxy car j'ai eu l'impression que le studio ne prenait pas son propre film au sérieux, et qui me pousse aujourd'hui à encenser Outpost parce que, putain, cela fait du bien de voir une série B récente avec des nazis traitée avec un premier degré salvateur.

Mais si nous revenons de manière raisonnée à la définition d'origine, la même que j'ai essayé de défendre dans un article sur mon blog - ce que fait ici le Fossoyeur - je n'ai rien à redire.

[mangakam]

Euh tu ne répond pas clairement a la question , est ce que pour toi les Nanars existe ou pas ?