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Animanga : Discussions sur les animés et mangas
Nexus a écrit:- Space Dandy :
Du WTF complet pendant 25 épisodes.
Pas de trame globale, pas de scénario poussé, rien de tout juste une one-shot pas semaine, en mode déposes ton cerveau là.
Ca peut déplaire, ça a d'ailleurs déplut à beaucoup de monde, mais pas à moi, j'aime beaucoup ce genre la, du moins
mangakam a écrit:Sinon quel est votre Top flop ? anime qui vous a déçu , je suis curieux sur le coup.
Pourtant quand on voit sur ce topic beaucoup on mis Space Dandy dans leur top , donc tu te trompe non ?
Essayer de dresser le bilan d'une année entière de quelque chose d'aussi chaotique que l'animation japonaise en quelques paragraphes n'est pas vraiment une chose facile. Je compte du coup sur mes collègues pour parler correctement des séries majeurs qui mériteraient certainement plus qu'une mention dans une bouille caractères produite dans l'urgence la plus totale.
J'aurais bien envie de commencer par le plus évident à mes yeux : 2014 n'est pas vraiment l'année ou le modèle du Light Novel a perdu en vitesse. Ce n'est certainement pas celle où il sera le plus fort mais il reste une présence imposante dans le paysage de l'animation japonaise. Que ce soit avec les mastodontes tels que Sword Art Online ou Mahôka Kôkô no Retôsei qui était déjà succès annoncé chez le public otaku ou les inombrables comédies graveleuses de mauvais goût. Et peu importe à quel point j'aime bien remettre en cause ce modèle comme étant moyennent intéressant une fois animé, il y a toujours quelques séries pour empêcher cette affirmation de se vérifier pleinement. Cette année, les deux titres qui me viennent en tête en premier sont Sekai Seifuku, réalisé par Okamura Tensai lui-même, et le dernier du studio Trigger, Inô-Battle wa Nichijô-kei no naka de. Deux séries qui présentent au final à peu près les mêmes qualités et les mêmes défauts, qui inspirent la même sympathie, sont soutenus par une réalisation très propre et laissent le même goût d'inachevé. Un peu comme Ben-tô l'a été, avec la même accroche au gimmick stupide mais charmant. Ma faiblesse pour ces séries stupides mais très honnête aura ma peau.
Mais parlons de choses plus sérieuses un peu. Parlons d'animation japonaise : parlons de robots géants. Surtout que des robots géants, il y en eu cette années. Ca pourrait sembler être une bonne chose mais quand on y regarde de plus près, la situation n'est pas fameuse : Bushiroad est l'ombre ce qu'il aurait pu être, Captain Earth et Aldnoah Zero sont des déceptions raillées à l'infini dans tout l'interweb et Daishogun, Nobunaga the Fool et Buddy Complex sont déjà des running gag. Les séries de robots géants n'ont jamais été aussi sérieuses que la réputation qu'on leur prête, mais ce tableau reste que très vaguement convaincant. Reste une lueur d'espoir, deux séries que tout oppose se font les représentants des deux courants majeurs du genre : Daimidaler chez nos amis les super robot et Argevollen, qui, malgré les a priori, applique les code du real robot avec un sérieux qui force le respect. Ce qui la conduit malheureusement à être un échec commercial absolu.
Dernier événement grobotophile à noter : Tomino, réalisateur historique de la saga Gundam, voit son Gundam G no Reconguista se faire complètement saucer par les combats de gunpla de Gundam Build Fighter Try. Je laisse à d'autre le soin de pleurer pour lui.
Mais cette année 2014 est aussi l'année d'un autre événement, quelque chose qui me fait littéralement écrire ces lignes : la nouvelle adaptation Hunter x Hunter commencée en 2011 prend fin sous les larmes et les applaudissements de la foule. Si l'oeuvre d'origine a plutôt mal subie sa parution chaotique, cette version régulière et visuellement aboutie ne fait que confirmer à quel point ce titre est un des meilleurs représentants d'un genre entier. Il parait alors difficile d'imaginer ce qui pourrait suivre le passage d'un monstre pareil. Surtout avec la fin de Naruto la même année, titre majeur de sa catégorie, notamment en France où il dépasse One Piece.
Mais plus proche d'une nouvelle génération, ce sont surtout Nanatsu no Taizai et World Trigger qui font leur apparition en cette fin d'année. Deux séries très différentes mais prometteuses à leur manière dont on attend de voir le développement. Pour finir un peu en dehors de milieu de l'animation, le titre qui semble avoir reçu les faveurs de ces aînés pour représenter la prochaine génération du Weekly Shônen Jump est Boku no Hero Academia. Il y a de grande chances qu'on en attende parler plus amplement dans quelques années.
Dans tous les cas, le shônen hebdo' ne semble pas encore prêt à dire ses derniers mots, peu importe ce qu'on lui lance régulièrement à la tronche. Et ça fait plaisir à voir.
Dernière élément de taille et phénomène le plus visible mes yeux : le succès démesuré de Shingeki no Kyôjin semble semble avoir définitivement lancé un intérêt pour les histoires bien plus sombre, les thématiques plus horrifiques et, de manière général, une violence souvent plus graphique. C'en est même difficile d'être exhaustif. Le plus récent, et certainement le plus marquant, dans cet catégorie est certainement Parasite et sa réalisation très affirmée. C'est d'autant plus amusant à souligner que Tokyo Ghoul diffusé, aussi cette année, semble être son successeur désigné. On peut difficilement se tromper en avançant que des séries de ce type vont continuer à avoir un rôle signifiant
De manière amusante, les thématiques chû2 semble avoir suivit et s'alignent à chaque saison tout un tas de séries de super pouvoirs, de personnages poseurs, de costumes excessifs, de décors baroques et d'une posture globalement cool et dramatique. Mais on touche là à l'anecdote plus qu'un réel contre-courant de moe qui reste certainement le plus grand dénominateur commun de l'animation japonaise.
On pourrait toute fois se laisser aller à rêver d'une animation japonaise qui mette en avant la dramatisation excessive très propre au phénomène. Après tout, quitte à faire dans l'immature, autant le faire avec classe.
-Sekai Seifuku est un anime original, créé par le génie Okamura, Hoshizora Meteo, scénariste chez Type-Moon (rigolez pas, ça existe vraiment, si si je vous jure) et Kuroboshi Kohaku.
-Heroman "une déception raillée à l'infini dans tout l'interweb" ? Faites interner cet homme, pour son propre bien.
Tetho a écrit:Et du coup ça fini comment ?[Montrer] SpoilerElles sont condamnées à une éternité de combat contre les monstres ? Yûna trouve une faille et devient une sorte de super-anti-vetrex qui les balaye d'une pichenette de l'auriculaire ? Sa copine l'handicapée devient le diable ? Une des filles est la bâtarde entre une humaine et un vetrex et a le pouvoir de restaurer l'équilibre ?
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