Le topic cinéma

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Ialda
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Lun 19 Mai 2014, 17:25

Jetblack a écrit:
Ialda a écrit:Bon, Jet a pas encore osé publier sa chronique - ou bien ce n'est pas encore fini d'être rédigé. Feignasse ! :mrgreen:
:D


Elle est en ligne mais je mettrais pas le lien pour pas qu'on te fasse un caca nerveux en MP (comme d'hab) :wink: :wink:


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Jetblack
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Re: Le topic cinéma

Messagede Jetblack le Lun 19 Mai 2014, 17:35

Du Gundam spécialement pour mouah :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Bon j'ose alors ;o) t'iras pas te plaindre si les trois grincheux à coté du radiateur se plaignent.

Godzilla (2014)

http://carnetdepopculture.blogspot.fr/2 ... -2014.html

Legendary Pictures & Warner Bros raniment le monstre sacré inventé par Tomoyuki Tanaka et le studio Toho : Godzilla. Le père fondateur d'un nouveau genre sur l'archipel, le Kaiju-Eiga. Sa date de sortie en Mai 2014, coïncide avec soixantième anniversaire de la sortie du long-métrage d'Ishiro Honda.


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Tout ce qui touche de près ou de loin à la culture populaire : Cinémas, Animations, Mangas, Comics, Jeux-vidéo ...

Blog :
http://carnetdepopculture.blogspot.fr

Forum (dans la joie et la bonne humeur)
http://carnetdepopculture.forumactif.org

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 19 Mai 2014, 17:59

Ialda a écrit:Je suis le seul à voir de la Nerv derrière Monarch ? Après le Del Toro de l'année dernière, est-ce que l'on peut vraiment commencer à dire que ça y est, la génération qui a regardé Eva quant ils étaient ados est arrivée aux commandes à Hollywood et a commencé à recycler la pop-culture nippone dans les grosses productions US ?

Je ne pense pas. Déjà parce que la NERV est une organisation "d'action", elles ont des putains d'Eva, un putain de budget illimité et un putain de Badass Shinji, quand Monarch, comme tous les humains dans ce film, se contente d'observer, de commenter et de faire des références trop maladroites à Hiroshima.
Et puis parce que les organisations anti-kaijû c'est un poncif du genre, et que t'en as déjà eu 50 dans les Godzilla, qu'elles soient dépendantes de l'armée ou pas. Et en élargissant on retrouve ce poncif dans le robot anime et même le sentai.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Lun 19 Mai 2014, 18:18

Tetho a écrit:Et puis parce que les organisations anti-kaijû c'est un poncif du genre, et que t'en as déjà eu 50 dans les Godzilla, qu'elles soient dépendantes de l'armée ou pas.
Pas dans les originaux, cela ne commence que dans Godzilla VS Biollante, dans les années 80. Par contre, dans Ultraman...

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 19 Mai 2014, 18:23

Si tard ? J'aurais dit au moins les 70, mais mes repères chronologiques sont un peu troublés sur Godzilla, la faute à une découverte assez fouilie.
Donc ouais, ça place probablement la patrouille scientifique d'Ultraman (où Godzilla faisait une apparition dans un des premiers épisodes) comme l'archétype du genre.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Yo-Dan le Lun 19 Mai 2014, 19:19

Gemini a écrit:La critique de Yannick Dahan sur Godzilla a sérieusement cassé mon enthousiasme.


J'y ai prêté une oreille, du coup. Après avoir vu le film.
Son fil conducteur se tient, et je partage la majorité des critiques ayant trait au caractère hyper formaté du Blockbuster. La trame familiale et amoureuse ne sert une énième fois que de contexte au "spectacle", dans des articulations faciles que l'on connaît par cœur, et dont le seul but est de faire avancer un récit pré-balisé. A ceci près que c'est mieux joué que la moyenne du genre - si tant est que ce soit vraiment important - et que contrairement à ce qu'il décrit, je ne trouve pas que l'impuissance du protagoniste principal pose problème. Bien au contraire. Il n'aurait plus manqué qu'on soit en présence d'un mec capable de faire un croche-patte à Godzilla en tirant sur une corde entre deux buildings.
[Montrer] Spoiler
Et encore, ce qu'il avance est même faux, parce que c'est malgré tout lui qui "sauve" la bête - voire le monde entier, à terme - en dégommant le nid des MUTO et la portée de petits monstres qui y grouillait. Donc déjà, sa critique contient donc une erreur factuelle assez béante.

Pour le reste, je ne suis de toute façon pas gêné par le fait qu'on ait un point de vue modestement humain. C'est-à-dire fondamentalement celui de quelqu'un qui ne peut guère que fuir, constater les dégâts et serrer les fesses. C'est même le propre de ce genre de films : te faire sentir tout petit devant l'écran. Du moins, c'est un axe parfaitement légitime.

En un mot comme en cent, il manque surtout à ce film de l'imagination, ou du courage. La pression inhérente à de tels budgets me fait toujours me demander si l'on est dans la première ou la seconde hypothèse. Mais c'est (bien) cousu de fil blanc et fondamentalement, c'est ce à quoi je m'attendais.
Après, je n'ai pas détesté le film, qui a je trouve le mérite de respecter à peu près ce que représente Godzilla dans la culture Jap'. Peut-être le fait-il maladroitement par moments – je ne suis moi-même pas un expert - mais l'effort est à mon sens suffisamment visible pour demeurer appréciable.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Lun 19 Mai 2014, 19:44

Tetho a écrit:Si tard ? J'aurais dit au moins les 70.
Godzilla n'est vraiment menaçant pour l'humanité que dans les deux premiers opus. Il passe du statut de menace à celui de protecteur avec son 4ème film, Ghidra, le monstre à 3 têtes, durant lequel Mothra le convainc ainsi que Rodan de combattre Ghidorah. A partir de là, ce statut de protecteur servira à justifier de le voir affronter des hordes de nouveaux monstres, à l'exception de son opposition avec Mothra, qui dès sa première apparition a été présenté comme positif.
L'humanité n'a donc jamais eu de raisons de mettre en place une force pour le combattre, où du moins pas une force permanente. Dans les deux premiers opus, ils ont dû improviser, et ensuite, il protégeait la Terre ; tout au plus des scientifiques ont-ils réussi à isoler les Kaijus sur une île déserte.
Sans compter que, pour des raisons budgétaires, les monstres se sont mis à se battre en rase campagne, loin des citoyens nippons, ça coute moins cher en maquettes. Ou alors, un petit château d'Osaka de temps à autre, une Tour de Tokyo, la routine.
Puis, en 1975, Ishiro Honda signe le dernier Godzilla avant près de 10 ans. Quand le studio Toho le ressuscite, il décide de produire la suite direct du film d'origine, donc de refaire du personnage une menace ; mais comme cela fait 30 ans, dans l'histoire, qu'il n'était plus apparu, nul ne s'attendait à son retour. C'est ensuite que les Japonais mettent en place la force anti-Godzilla, que nous découvrons dans Godzilla VS Biollante en 1989.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 19 Mai 2014, 20:02

Yo-Dan > le gros problème de la partie "humaine" du film c'est que les enjeux, comme le gamin isolé de ses parents ou même la bombe qui est quand même le mac guffin jusqu'à la fin, ne sont que des parenthèses sans la moindre influence sur le déroulement des évènements. Le drame de la famille du héros est pas chiant en soit, mais il n'est pas vraiment intéressant pour autant. Il sert juste à le balader sur les traces de Godzilla comme un Forest Gump marchait dans les pas de l'Histoire américaine. La seul scène où les humains (en fait où un humain qui agit de son propre chef alors qu'il est militaire) influent sur ce qui se passe, c'est celle que tu mentionne.
Le film aurait bien fait de couper sec dans ce gras de trop, et soit être plus court et mieux rythmé, soit offrir une confrontation de plus. En soit je ne reproche pas vraiment l'arrivée tardive de Big G, je trouve même le si critiqué effet d'ellipse à Honolulu très élégant. Mais l'image de Godzilla qui nage tranquillou avec les portes-avions ça va me rester comme un des symboles des choix un peu mous-centristes de ce film.
[Montrer] Spoiler
J'aurais vraiment aimé que la confrontation avec les MUTO achève le second acte du film et que le troisième soit consacré à un Godzilla devenu fou-furieux à cause des hommes (la bombe aurait été un plot device parfait pour ça). On aurait à la fois retrouvé le Godzilla destructeur, et on aurait complété cette idée qu'il est l'incarnation d'un karma naturel et donné sens à la phrase de Watanabe sur l'arrogance de l'homme.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ileca le Jeu 22 Mai 2014, 09:27

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Film déconseillé à tout joueur de jeux-vidéo d'horreur. On passe son temps à s'arracher les cheveux sur la moindre action de chaque personnage au point de souhaiter à tout moment qu'ils meurent, pour que le darwinisme reprenne ses droits. Qui a vu La Route peut s'épargner ce film qui n'ajoute rien et retranche beaucoup, trop timoré pour ne jamais expliciter réellement l'horreur de la situation. On imagine beaucoup et on obtient pas grand chose, au point de se dire que l'on a vu une version édulcorée de son esprit.
C'est à peine si on apprécie les quelques très belles images vers la fin, en plein fournaise.

Et pitié, épargnez-nous la foutue symbolique chrétienne.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Milo le Jeu 22 Mai 2014, 23:35

Le visionnage de Godzilla m'a confirmé qu'il aurait dû sortir un an avant Pacific Rim, et pas un an après. Dans l'enchainement global des sorties, ils se répondent un peu inévitablement, mais clairement pas dans le bon ordre.

Face à un certain design un peu "élancé", il m'est arrivé une ou deux fois d'y voir de la "fragilité" et de sortir du film en imaginant à quel point c'eût été mission de routine pour le moindre Jaeger. Ces histoires d'EMP et de trucs "analogiques" (donc magiques) n'aidant également pas à ne pas mélanger les deux.

[Montrer] Spoiler
Mais c'est rigolo car maintenant je veux voir "Gitan Danger" en équipe avec Godzilla
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 23 Mai 2014, 00:42

En soit le Godzilla 2014 est clairement un catégorie 5 rien que de part sa taille, et en plus il crache le feu nucléaire dans ta gueule. Aussi, il a clairement résisté à l'explosion d'une bombe atomique au contact direct. Je sais bien que Pacific Rim est assez contradictoire sur ces histoires de classes et tout, mais pas sûr que le bohémien casse-gueule se le fasse comme ça, même avec son épée magique.

Mais que Legendary me donne tord en organisant la confrontation dans un film cross-over :07:
[Montrer] Spoiler
De toute façon on sait tous comment ça finira : par un team-up contre un kaijû de catégorie 7 minimum :07: :04: :24:




Mais en soit je ne pense pas que les deux jouent dans la même cours, Godzilla 2014 est un film catastrophe, il est normal que ses monstres soient plus lents, ça met l'emphase sur leur masse et augmente leur présence et l'ampleur des dégats, contrairement au film d'action Pacific Rim où les combats doivent s'enchainer à grande vitesse.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Milo le Ven 23 Mai 2014, 01:26

Oui pour Fatzilla, il a l'air costaud mais
[Montrer] Spoiler
Les MUTO avec leurs petites papattes bien fines donnent vraiement envie d'y essayer l'épée magique ou un autre gadget, on dirait du frétin pour Jaeger
:51:


Après bien sûr il ne faut tout mélanger (sinon autant dire que Magnéto, il prend tout le cast de Pacific Rim à une main). Mais ces kaijû et ces EMP à un an d'intervalle dans ma salle de ciné, mon body ne peut pas entièrement faire la séparation. :)
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 23 Mai 2014, 01:43

Milo a écrit: (sinon autant dire que Magnéto, il prend tout le cast de Pacific Rim à une main).

"Gipsy Danger est nucléaire..."
"...et analogique..."
"...et a un blindage en céramique spatiale !"
:10:
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Ven 23 Mai 2014, 12:28

Bon, tout le monde a dû le voir mais personne n'a encore osé le poster :P
http://www.kdramastars.com/articles/202 ... -rim-2.htm

Tetho a écrit:
Milo a écrit: (sinon autant dire que Magnéto, il prend tout le cast de Pacific Rim à une main).

"Gipsy Danger est nucléaire..."
"...et analogique..."
"...et a un blindage en céramique spatiale !"
:10:


Tiens oui, le premier manquait de robot géant piloté à distance par une montre-gadget :x

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Ven 23 Mai 2014, 20:42

Vu Godzilla avec quelque crainte et malgré une partie humaine trop nombreux et pas forcément intéressante (la seul que j'ai un peux apprécié c'est celle avec Cranston et uniquement par nostalgie par rapport à Malcom.)

Mais les scène avec les monstres rattrape tout surtout l'apparition de Godzilla dans l'aéroport d'Honolulu, malheureusement la plupart sont très courte et heureusement la dernière demi-heure se rattrape grandement avec la baston avec les trois streums sans putain de "shacky cam", j'ai rament pris autant mon pied au cinéma. :twisted:

L'aspect quelque "mystique" de Godzilla risque de déplaire mais j'aime quand les gens tente quelque chose de nouveau et risqué et j’espère que si prochain film il y à il garderont cet aspect et qui rametteront d'autre bestiole de la Toho.

Donc au final un film que j'attendais avec crainte qui se traduit par deux choses; longue intro assez moyen avec quelque remonté avec l'apparition des monstres et dernière demi heure orgasmique! :71:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 25 Mai 2014, 22:58

La Furie du maître de kung-fu : Sorte de condensé de clichés du genre. Le réalisateur ne s'en cache même pas, et expédie en moins de 5 minutes l'assassinat de la famille de l'héroïne, sa fuite, sa rencontre avec Dohko de la Balance (ou un cousin à lui), et son apprentissage jusqu'à devenir une justicière implacable. Globalement, le film est mal écrit : les personnages se croisent sans avoir besoin de se chercher, et souffrent de comportements trop souvent illogiques ne trouvant une justification que dans la narration ; j'ai beau comprendre le but premier reste ici la bagarre et rien que la bagarre, avec la délicieuse Lily Li en tête d'affiche, ce n'était pas une raison pour foirer le scénario à ce point. Par ailleurs, La Furie du maître de kung-fu est très mal doublé, apparemment à partir de la version américaine puisqu'il reste quelques dialogues en Anglais dans le fond sonore.
Heureusement, les scènes d'action s'avèrent plutôt bien chorégraphiées, et le réalisateur possède un sens du décorum pas déplaisant - ou, en tout cas, qui me parle - notamment grâce à l'utilisation de la musique. Un des points positifs, c'est que le style de Jackie Chan n'a pas encore contaminé la production HK, et que nous bénéficions d'un traitement sérieux de l'intrigue, sans grimaces ou piteries ; non pas que je n'aime pas Jackie Chan, mais quand même Jet Li se retrouve à devoir jouer les comiques entre deux scènes de kung-fu à cause de ça, cela finit par me lasser. Néanmoins, dans l'ensemble, nous restons extrêmement loin du chef d’œuvre. C'est divertissant, tout au plus.

Pour le titre, c'est à cause de La dialectique peut-elle casser des briques ? : alors qu'il s'agissait d'un détournement, les vrais films d'arts martiaux qui ont suivi ont été affublés de noms aussi amusants que Autant en emporte mon nunchaku, Nous y en a « riz » le bol, et évidemment Le Chinois se déchaine. La Furie du maître de kung-fu, ce n'est donc pas le pire dans sa catégorie.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Lun 26 Mai 2014, 11:24



(bon c'est du Besson mais pour le coup ça m'a donné envie d'aller voir ahah)
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Lun 26 Mai 2014, 22:51

Welcome to New York : Le fameux ! C'est armé d'une vraie curiosité que j'ai entamé ma première réalisation de Abel Ferrara (puisque je n'ai toujours pas vu The King of New York et Bad Lieutenant).
Le début est étrange, le film m'a donné l'impression d'avoir été tourné comme un documentaire, et les acteurs semblent vivre devant la caméra plus qu'ils ne jouent. Au bout de 10 minutes, je me suis rendu compte d'une chose : le réalisateur part du principe que le spectateur connait l'affaire, et qu'il peut donc prendre son temps pour dépeindre son personnage principal sans avoir besoin de raconter son histoire. Cela viendra plus tard. Pour le coup, c'est assez frustrant ; certes, je ne vis pas sur Mars, je sais de quoi il est question, mais cela signifie aussi que ce long-métrage perdra forcément son intérêt tandis que le souvenir de l'affaire disparaitra, tout simplement car Abel Ferrara s'affranchit totalement des principes d'accroche qui devraient pourtant figurer dans tout film qui se respecte.
En partant du principe qu'il n'a besoin ni de caractériser ses personnages autrement que par leur addiction et leur place dans la société, ni de raconter une histoire, ni d'accrocher son spectateur, Welcome to New York échoue d'entrée en tant que film, et j'ai trouvé ça très dérangeant. Je comprends ceux qui lui reprochent de ressembler à un porno soft, car le début, c'est seulement ça : Gérard Depardieu qui drague et participe à des orgies. Et si nous ne savons pas ce qui doit arriver plus tard, impossible de regarder la suite. Non pas que ces séquences soient mal tournées - même si ça reste Gérard Depardieu qui se tapent des putes - mais le film met 30 minutes pour commencer. Et c'est affreusement long.
Cette entame chaotique est d'autant plus dommage que nous enchainons directement avec plusieurs scènes qui mettent franchement mal à l'aise de par leur simplicité et leur exécution. Des moments saisissants et absolument brillants. C'est à partir de là que le traitement documentaire prend tout son sens, le réalisateur allant jusqu'à reproduire à l'identique les images prises par la télévision lors de l'arrestation de DSK ; le procédé pourra paraitre inapproprié, je lui trouve de la force. Par contre, il faut bien avouer que le traitement voulu par Abel Ferrara, le plus près possible de ses protagonistes et avec des scènes en temps réel, donne un résultat inhabituel au cinéma, avec un sentiment de longueur qui pour moi colle parfaitement au ton du film. Un détail que je ne m'explique pas : Welcome to New York est en VO absolue - ce que j'approuve - néanmoins, il arrive au couple français de parler Anglais entre eux, ce qui n'est pas logique ; d'autant plus que Dévereaux, le personnage principal, montre bien qu'il peine à saisir certains mots. Je ne m'explique pas non plus l'analepse en plein milieu, qui tombe comme un cheveu sur la soupe.
Les acteurs sont formidables, Gérard Depardieu en tête. Avec toutes ses frasques, nous aurions tendance à oublier que ce mec est pourri de talent. Quant au scénario, il fait un choix qui se défend : celui de nous montrer ce qui se passe dans la chambre d'hôtel - et qui ne correspond pas nécessairement à la réalité, mais n'oublions pas qu'il s'agit d'une fiction même si basée sur des faits - ce qui annule d'emblée toute possibilité de jouer sur une théorie du complot ; et lorsque Dévereaux ment, nous le savons. Je préfère comme ça : le film choisit une version de l'histoire et s'y tient jusqu'au bout, au lieu de laisser les événements à l'imagination ou l'interprétation du spectateur, ce qui aurait dans le fond été malhonnête, voire carrément lâche.
Welcome to New York aurait pu être un grand long-métrage sans une faille énorme : celle de partir du principe que le spectateur connait l'affaire. Car sans cela, il ne tient jamais la route : nous ne pouvons comprendre les personnages, leurs actions, et leurs interactions que si nous savons de qui il s'agit avant même de le regarder. Sans doute jamais un film n'avait été aussi dépendant de l'actualité, et cela implique qu'il vieillira affreusement mal. Et cela m'attriste car il y a énormément de bonnes choses à en tirer.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mer 28 Mai 2014, 19:40

Changeons-nous les idées~



Grosso-modo la plupart des critiques déjà formulés ici, je retiens notamment le fait que le film rate le moment de son climax et que Godzilla joue un peu un rôle de figuration dans son propre film :)

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 28 Mai 2014, 19:53

Le climax est au contraire très bon et défoulant, mais arrive trop tard (comme qu'il dit le monsieur avec sa barbe là). Mais c'est quand même la fête du slip nucléaire à écailles.


Gemini > le défaut que tu pointes en est-il vraiment un ? Le Lincoln de Spielberg avait le même "problème" (qui n'en est pas un si tu veux mon avis) et considérait que le spectateur (supposément étas-unien) connaissait la guerre de sécession et ses acteurs car il l'avait étudié au lycée et que donc il était inutile de présenter qui était quoi, sa position sur l'échiquier politique ou sa position vis à vis de l'esclavage. Un peu comme si en France on tournait un film sur la Révolution sans présenter Robespierre ou Danton, vu que nous savons tous qui ils étaient et ce qu'ils ont fait.
Du coup pour les petits français que nous sommes c'était séance révision devant wikipedia (ou Assassin's Creed III, au choix (ou Abraham Lincoln vampire hunter pour les 3 nerds au fond)) afin de vraiment profiter de ce que le film raconte.
Je ne compte pas voir Welcome to New York, le film ne m'intéresse pas. Mais à te lire, je pense que ses défauts sont ailleurs plus que dans son approche d'une affaire assez récente.
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Re: Le topic cinéma

Messagede inico le Jeu 29 Mai 2014, 08:26

Godzilla vu à mon tour.
C'est la diffusion il y a deux semaines de la délicieuse émission de Jean-Baptiste Thoret et Stéphane Bou, Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert titrée Que nous dit Godzilla du Japon et de son cinéma? consacrée à Gojira/Godzilla et ses avatars qui m'a convaincue.
L'émission, comme toujours trop courte, aborde donc le mythe Japonais et fini sur cette dernière mouture (pour cela, rdv à 41').
A noter l'intervention de G. Del Toro qui fait son coming out ("I was in love"). Les experts ou néo-experts ici présents n'apprendront sûrement pas grand chose, mais pour ma part étant tout à fait vierge de connaissances, ce fut très intéressant (et comme toujours drôle).
Ressenti du néophyte, donc.
Pour avoir le budget pour un blockbuster et qu'on n'a encore pas vraiment un nom banckable dans le milieu du ciné, il faut certainement signer un cahier des charges. Et le remplir. Ce qui est fait. Donc un héros insipide, une famille qui donne envie de fuir la salle à chaque fois qu'on les voit apparaitre. Je pense que Gareth Edwards devait tant se fiche de ses pseudos-héros qu'il ne s'est même pas préoccupé une seconde des scènes où ils apparaissent tant elles semblent bouche-trou (honnêtement, à la fin, est-ce que beaucoup de monde s'est seulement poser la question de savoir ce qu'étaient devenus la femme et le gamin ?).
Le problème, c'est ce que ça se ressent et alourdi franchement le film. Dommage, tant qu'a faire avec des contraintes, autant essayer de les gérer intelligemment plutôt que de les rejeter ainsi d'un revers de la main.
La fin aussi confine au ridicule
[Montrer] Spoiler
limite s'il fait pas pas coucou de la main au spectateur
. Là, j'hésite entre ce qui a pu être imposé et le fan service béat.
Le thème fort du film est peu-être aussi un peu trop explicite (la nature reprend le dessus), mais finalement pas si mal géré ("l'homme s'imagine.... laissons les se battre !")
Reste heureusement et surtout quelques de ces moment de cinéma à l'état pur, évoqués dans l'émission, saisissants et qui réussissent à faire sortir le véritable amour (lui aussi) de Gareth Edwards pour le monstre. Quelques moments saisissants.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Milo le Jeu 29 Mai 2014, 10:55

inico a écrit:("l'homme s'imagine.... laissons les se battre !")

:24:
Ma réplique préférée du film, qui justifie à elle seule d'avoir mis Watanabe. Mais n'importe quel Japonais de 9 ans et demi jouant à faire Godzilla contre Gamera avec des figurines en plastoc aurait fait l'affaire.

Alors que les militaires américains cherchent un plan d'action logique basé sur leur propres moyens, il fallait que ce soit le Japonais de service qui s'excite presque "putain des combats de monstres géants make it happen plz". Cliché absolu, mais cliché formidable et délicieux. "Rien à foutre si ça pète une ville, je veux mon kaijû eiga grandeur nature, c'est MON SANG qui le réclame"

Fuck yeah 8)
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Jeu 29 Mai 2014, 18:51

Faut comprendre les américains, les forces d'auto-défenses étaient pas là pour se faire sodogravier à sec, fallait bien que quelqu'un prennent le coup à leur places.
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Puis sérieux, sont pas fut-fut les mecs. Il faut qu"ils rentrent dans le dépôt de déchets nucléaires et ouvrent la porte pour réaliser que le MUTO a fait s'effondrer une partie de la montagne et est déjà à des miles de là en laissant une trace de pas loin de 100m de large ?


inico a écrit:La fin aussi confine au ridicule
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limite s'il fait pas pas coucou de la main au spectateur
. Là, j'hésite entre ce qui a pu être imposé et le fan service béat.

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Le truc c'est que dans un film japonais, il aurait fait coucou à la caméra.
ou le signe peace
Image
Après avoir sauvé le Japon en détruisant au passage une ou deux villes.
Achieve your mission with all your might.
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Gemini
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Jeu 29 Mai 2014, 23:13

Dark Star : Le projet de fin d'études de John Carpenter. Et à l'instar de Roland Emmerich, quand il boucle ses études, il ne le fait pas à moitié. Dark Star est un projet fascinant d'humour absurde dans un environnement SF, avec des personnages complètement au bout du rouleau et un budget minimaliste. Rajoutez la musique déjà incroyable du réalisateur, et vous obtenez une expérience absolument unique en son genre, entre délire sous acide et Série B ultra fauchée.

Je n'en dirai pas plus, sinon que nous sentons dans le scénario les ébauches d'Alien - du même scénariste - qui signe les effets spéciaux. Sauf que dans l'ébauche en question, le rôle du xénomorphe est tenu par un ballon de plage peint en orange. Je répète : un ballon de plage tueur peint en orange ! Et le responsable de cet effet grandiose devait réaliser les trucages du Dune de Jodorowsky !!
Je suis décidément heureux que ce-dernier ne soit resté qu'un fantasme...

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Sam 31 Mai 2014, 11:30

Réincarnations : Dans une petite ville côtière de la Nouvelle Angleterre, plusieurs individus de passage sont retrouvés assassinés et mutilés. Le shérif local mène l'enquête.
Les scénaristes de Alien se trouvant derrière ce projet, cela m'a donné envie d'y jeter un petit coup d’œil. Et cela commence fort par un mélange d'horreur et d'enquête policière, qui va progressivement glisser vers... autre chose. Les auteurs partent d'une figure connue pour en donner une lecture nouvelle, dans une ambiance qui n'est pas sans rappeler celle de Fog, de John Carpenter. Si nous pourrons reprocher quelques jump scares putassiers, force est de constater que ce film réussit à produire une atmosphère inquiétante du meilleur effet et fout régulièrement les jetons.
Puis, il y a la fin. Non pas qu'elle ne ménage pas une ou deux surprises, mais son traitement grandiloquent met franchement à mal le côté oppressant dégagé jusque-là ; sans parler d'une ultime révélation que nous voyons venir grosse comme une maison. Et pour le coup, cela a un peu gâché mon plaisir. Peut-être qu'en confiant le scénario à un autre réalisateur, celui-ci aurait pu tourner une conclusion plus satisfaisante dans son exécution.

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