Un port Vita est clairement envisageable; surtout si les dons continuent de monter et qu'il y a besoin de trouver de nouveaux goals de financement. En tout cas la FAQ n'exclue pas la possibilité, loin de là (sous-entendu : continuez à balancer des billets et on verra).
Le projet étant bien parti pour battre des records, je crois que je vais aller plutôt mettre mes sous sur Shantae :
http://www.kickstarter.com/projects/123 ... genie-heroVu que c'est une franchise que je n'ai jamais pu faire, principalement par allergie aux plateformes démat de Nintendo, et de la plateforme/aventure = comment dire non ?
Edit :


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DriveThruRPG proposant le PDF pour pas cher, j'ai jeté un coup d'oeil au corebook de l'univers de Monte Cook qui servira de setting à
Torment. Pour rappel, c'est un univers post-apo/science-fantasy/dying earth basé sur la célèbre maxime de Arthur C. Clark
Any sufficiently advanced technology is indistinguishable from magic, et qui se réclame entre autres influences des illustrations de Moebius (
l'Arzack) et des romans de Gene Wolfe (le cycle
The Book of the New Sun).
Le neuvième monde se trouve donc sur notre bonne vieille Terre mais un milliard d'années dans le futur et après que huit autres grandes civilisations se soient succédées, et que ces dernières se soient auto-détruites, sublimées, ou tout simplement disparues dans les étoiles. De ces civilisations on sait :
- qu'au moins une était le centre d'un empire galactique (si ce n'est intergalactique),
- qu'au moins une avait le pouvoir de terraformer des planètes
- qu'au moins une était capable de plier les lois de la physique à son bon vouloir,
- qu'au moins une maitrisait la nanotechnologie et pouvait construire et déconstruire la matière et l'énergie,
- qu'au moins une explorait le multivers et les dimensions,
- qu'au moins une n'était pas humaine.
Le neuvième monde est relativement récent (quelques siècles depuis la fin des temps obscurs qui avaient suivis la chute de la dernière grande civilisation) et s'est organisé en une société principalement féodale, divisée en royaumes; les numenera, ces restes technologiques issus des civilisations passées, sont omniprésents; toute une économie s'est basée dessus et même si la technologie derrière s'est perdue, leur utilisation est un fait de la vie de tous les jours pour les habitants comme pour les puissants cherchant un moyen de les utiliser à leur avantage, tandis qu'un ordre quasi-religieux s'est dédié à leur étude.
le système de jeu propose trois grandes classes : le glaive (guerrier), le nano (le 'magicien' spécialisé dans l'utilisation des numenera) et le jack (roublard). S'ajoute à celà le choix d'un background (le guerrier pourra être un spécialiste en arts martiaux, avoir été modifié génétiquement ou bien avoir des implants biomécaniques), d'un descriptif de personnage (s'il est plutôt fonceur ou rusé, érudit ou séducteur) et d'une spécialité qui donne droit à des compétences, équipements et pouvoirs particuliers.
Une partie conséquente du livre est consacré au background, et on y apprends notamment que l'ensemble des continents de la planète se sont à nouveau agglomérés en un seul méga-continent; le rayonnement solaire a augmenté mais quelque chose l'empêche de tuer toute vie sur terre; enfin la plupart des planètes sont toujours là - sauf Mercure, disparue corps et bien il y a des éons de celà et dont même le souvenir est une chose du passé. La faune et la flore ont évolué, et une bonne partie des plantes ou des animaux que l'on pourrait considérés comme naturels ont été remplacées par des créations artificielles ou d'origine extra-terrestres (pour les fans de dinos, il y a le T-rex utilisant instinctivement son accès à la datasphère pour chasser). La vie intelligente, elle, se partage entre humains, mutants, mais aussi les visiteurs - des formes de vie venues des étoiles ou d'autres dimensions dans un passé trop lointain pour qu'on s'en souvienne. La géographie elle-même porte les traces des expérimentations imposées par les précédentes civilisations, qu'elles soient îles flottantes faites de cristal, tempètes de nano machines modifiant tout ce qu'elles traversent, ou gigantesque chaîne de montagnes haute de plusieurs kilomètres de haut et aux parois lisses comme du verre.
Au final, un univers assez rafraîchissant et bourré de visions originales - même s'il existe un risque qu'à vouloir trop faire dans le merveilleux, il y ait à force un risque de lassitude. A noter aussi l'absence de la mélancolie associée ordinairement au genre Dying earth, puisqu'au contraire, le neuvième monde est montré comme un monde jeune et dynamique cherchant à émuler le succès des civilisations qui l'ont précédé.