Le topic cinéma

[Darkge999]

Holy SHIT PUTAIN SA MÈRE

[Montrer] Spoiler

Y a même du UNDERSTANDING!

Un film où l'on voit des robots géants fritter des monstres des mers gigantesques ne peux qu'être un bon film...

[Merlin]

Aer >>

[Montrer] Spoiler

Dans le film, oui. Mais ailleurs, c'est moins sûr :

Beurk ce truc.

Concernant le dit film Iron Man 3 que je viens de voir.
Super pop-corn movie qui dépote bien et dont le scénar n'est pas si mal du tout.

[Montrer] Spoiler

Juste que la toute fin me déçoit un brin. Tony perd son "coeur" qui est comme une marque de fabrique du personnage.

Et sinon qui est le personnage qui l'écoute parler à la toute toute fin après le générique?

[Gemini]

Merlin >>

[Montrer] Spoiler

C'est Bruce Banner

[Merlin]

Ah oui. Ceci explique cela... le pauvre.

[inico]

Iron Man 3, si je ne l'ai pas vu, m'aura crée une petite frayeur : ciné blindé... Ciel ! Reste-t-il des places ?
Et au final, salle quasi vide.
Dommage pour les spectateurs, car The Grandmaster est juste un film sublime.
J'avais décroché du cinéma de Wong Kar-Wai depuis pas mal d'année et même zappé ses derniers films (d'un autre côté, vu son rythme de réalisation, ça ne doit pas non plus en faire beaucoup).
Mais ce Grandmaster est ébouriffant autant qu'éblouissant, au même niveau qu' In The Mood For Love.
Out ceux qui espèrent un biopic de Ip Man, même si le film se déroule autour de sa vie ce n'est vraiment pas son intérêt. Il s'agit surtout d'un prétexte pour WKW de livrer une somme de séquences d'une beauté hypnotique éclatante, autant plastique et esthétique qu'émotionnelle et nostalgique, dont il a le secret. De celles qui laissent dans un état second pendant des minutes.
Beau et envoutant, à voir.

[Tetho]

Bande annonce japonaise de Pacific Rim avec introduction spéciale par Del Toro.

[Windspirit]

[Montrer] Spoiler

MANGA
MECHA
KAIJUU
DANS MON AMÉRICAIN
MERCI MON DIEU

DOUMO ARIGATOU

Pasifikku rimu

[Calypolite]

Peu de chance d'être du niveau du roman mais cela peut-être divertissant...

[Ialda]

Je ne suis pas fan du look hi-tech/Tron, ce n'est pas ce que j'avais en tête à la lecture des romans. Mais à part ça, pourquoi pas.

Plus anecdotique, je ne me souvenais pas que l'on voyait directement des batailles dans l'intrigue. Les jeux vidéos de l'école on fait de nets progrès

[Afloplouf]

Plus anecdotique, je ne me souvenais pas que l'on voyait directement des batailles dans l'intrigue. Les jeux vidéos de l'école on fait de nets progrès

Si c'est la seule concession ça ne me dérange pas mais les simulations de batailles ne sont pas dans l'espace ? De même le look ne me gêne pas, ce que je crains le plus c'est une histoire dévoyée. S'ils font un Independance Day bis, ils font recevoir des cailloux, dans les valseuses (ou la poitrine pour ces dames) de ma part.

[Skull Leader]

The Grandmaster de Wong Kar-Wai.



J'ai bien aimé, visuellement classe malgré l'utilisation un peu lourde des ralentis pour les scènes du quotidien tout le long du film avec l'image légèrement flou qui donne un côté faussement rétro. Mais c'est le style Wong kar-Wai, n'est-ce pas ?
Les combats sont sympathiques sans être exceptionnels mais le propos du film est ailleurs.
Pour moi, ce n'est pas un film de baston sur qui est le plus fort ou le plus brutal des maîtres, mais plutôt un film sur qui "vit" le mieux son kung-fu. Les rivalités entre les différentes écoles de kung-fu importent peu finalement. Et la citation de Bruce Lee à la fin du film résume bien cette idée.

Je ne compare pas ce film aux autres films sur Ip Man car je ne les ai jamais vu. Je ne peux pas encadrer Donnie Yen de toute façon.

[Windspirit]

Vu The Cabin in the Woods à l'instant, film de geek par excellence, écrit par Joss Whedon.

Ça démarre comme un vieux film d'horreur américain des familles comme il s'en fait chaque année depuis trente ans, avec des personnages tout droit sortis d'American Pie, mais tout de suite on voit que quelque chose ne tourne pas vraiment rond, et que ce ne sera pas non plus un simple film d'horreur comme les autres. En une heure et demie, il y a des dizaines de retournements de situation et de changement d'ambiance, et durant les dernières trente minutes, on a constamment la mâchoire à terre. Y a de vrais moments d'anthologie dans ce petit bijou, des références à tout et n'importe quoi (The Evil Dead, Hellraiser, Sadako, etc., et la fin est juste incroyable de folie).

Vraiment impressionnant. De la folie furieuse. À voir au moins une fois.

[Afloplouf]

J'espère que Michael Bay est prêt à prendre un court magistral.

[Windspirit]

On July 12th, on va voir LA LUMIÈRE

[Montrer] Spoiler

PUTAIN PUTAIN PUTAIN LE PLAN OÙ IL TRAÎNE LE BATEAU ET L'UTILISE COMME BAT, C'EST TELLEMENT ANIME QUE J'EN JUBILE À CHAQUE. PUTAIN. DE FOIS.

Deux mois, bordel de Dieu, deux mois.

[Mattosai]

Moui , je trouve qu'on voit pas clairement les gros monstres, les plans sont assez flous/coupés/rapides. Bon c'est un trailer, c'est très probablement voulu mais bon , comme j'ai vu pas mal de films cacher un peu les FX en jouant sur la lisibilité de l'action , j'me méfie des fois

[Gemini]

The Monster Squad : Premier film en tant que scénariste de Shane Black, aussi auteur de la série des Letal Weapon et du dernier Iron Man, dont il est aussi le réalisateur.
Le principe est assez sympa : une bande de gamins passionnés de films d'horreur se retrouve confrontée à Dracula et à divers autres monstres, dans leur petite ville des USA. Cela ressemble un peu à une version des Goonies contre les forces du mal - impossible de ne pas penser aux productions Amblin de l'époque - malheureusement cela n'est pas aussi sympa qu'il y parait sur le papier, malgré quelques séquences effectivement très réussies et un divertissement au final parfaitement acceptable. La faute à une série d'erreurs bêtes.
Tout d'abord, les personnages ne sont pas toujours très crédibles, dans le sens où ils ont parfois des références et des réflexions qui n'ont rien à faire chez des gamins de leur âge ; ils donnent vraiment l'impression de parler à la place du scénariste, à la rigueur les dialogues concernés auraient pu fonctionner s'ils avaient eu quelques années de plus. Dans le même ordre d'idée, le plus jeune de la bande a des posters Macross et Punisher dans sa chambre, ainsi qu'un sur un film de kung-fu HK ; le pauvre gosse ne doit pas avoir plus de 6 ou 7 ans, donc si je peux accepter le Macross en raison de la diffusion à l'époque de Robotech, le reste est tout-de-suite plus discutable compte-tenu de son âge.
Surtout, l'écriture n'est pas toujours des plus réussie, et avec elle l'enchainement des scènes. Il serait difficile de vraiment détailler ce point, il s'agit plus d'un ressenti devant le film ; les personnages disposent on ne sait comment de certaines informations - par exemple, Dracula savait qu'un des enfants avait le livre de Val Helsing avant même que celui-ci ne le récupère - et nous avons vraiment le sentiment de passer du coq à l'âne d'une séquence à l'autre.
Donc pas mal de petits défauts dans un film qui part pourtant avec un fort potentiel de départ. Cela reste un long-métrage familiale efficace dans la lignée de ce qui se faisait à l'époque, avec un côté horrifique légèrement plus marquée. Une curiosité, mais sans doute plus pour un jeune public qui ne remarquera pas forcément ce qui cloche dedans.

[Joe]

http://www.imdb.com/title/tt1663662/ful ... f_=tt_ql_1

Visez un peu les remerciements en bas de page.

[Aer]

.

[Ialda]

From a distance of almost four decades, Jodorowsky’s psychedelic blueprint for Dune looks very much like a preposterous 1970s period piece, with overtones of Barbarella and Flash Gordon. After all, David Lynch’s 1984 adaptation was a notorious turkey, so who knows if this more ambitious earlier take would have fared any better? For all its claims of prophetic genius, Pavich’s documentary may well prove to be a more enjoyable film than the high-camp carnival of excess it seeks to commemorate.

http://www.hollywoodreporter.com/review ... iew-525204

[Tetho]

Never troubled by anything resembling modesty or irony, Jodorowsky claims that he planned Dune as “the most important picture in the history of humanity”. In one of many unwittingly comic slips, he freely admits he never even read the novel and happily rewrote the ending: “I was raping Frank Herbert,” he grins, “but with love.”

OK, docu immanquable.


D'ailleurs vu la tendance actuelle des films planifiés en plusieurs parties sur plusieurs années (LOTR, Avengers...) ça m'étonne que personne ne se soit réintéréssé à Dune.

[Ialda]

Parle pas de mallheur, on a toujours la série TV a digérer, sans compter Brian Herbert qui serait foutu d'obliger les studios à faire un package avec ses fanfics.

La série n'est pas si mal là où elle est >_<

[Skull Leader]

Ne ratez pas le cycle Star Trek sur Arte à partir de ce soir : http://star-trek.blog.arte.tv/

Dimanche 26 mai
20h45 Star Trek : Le film
Film de Robert Wise (1979)

22h45 Star Trek : True stories – inédit
Documentaire de Phil Stebbing (2013)

23h40 Aux frontières de l’infini
Documentaire de Julian Jones (2005)

Lundi 27 mai
20h50 Star Trek II : La Colère de Khan
Film de Nicholas Meyer (1982)

22h35 Star Trek III : À la recherche de Spock
Film de Leonard Nimoy (1984)

Dimanche 2 juin
20h45 Star Trek IV : Retour sur terre
Film de Leonard Nimoy (1986)

22h40 Star Trek V : L’ultime frontière
Film de William Shatner (1989)

Lundi 3 Juin
20h50 Star Trek VI : Terre inconnue
Film de Nicholas Meyer (1991)

22h35 Star Trek : Premier contact
Film de Jonathan Frakes (1996)

[Tetho]

Le film de Star Trek dépasse les 2H, donc ils vont passer une version abrégée :/
M'étant refait les films l'année dernière, je passe mon tour mais je regarderais les documentaires par contre.

[Ialda]

Série d'articles consacrés à Pacific Rim chez Variety :

http://variety.com/2013/film/news/insid ... 200489073/

http://variety.com/2013/film/news/pacif ... 200488764/

For “Pacific Rim” to be the kind of phenomenon Legendary is banking on, the picture must draw on an audience beyond the core fanbase of Kaiju and Gundam aficionados. Jashni says “Pacific Rim” is aimed at “all quadrants.”

Warner’s marketing strategy has been to rev up core fans first, then expand from there. Del Toro’s appearances at last year’s Comic-Con and this year’s Wondercon, and the action-oriented trailers, have stoked the fanboys. Sue Kroll, Warner’s president of worldwide marketing, told Variety, “We have the benefit of strong reaction from the core, but we are also enjoying an outstanding reaction to the materials from general consumers.”

Early marketing, says Jashni, focused on the high-concept hook. To use del Toro’s gleeful description: “Giant (bleeping) monsters vs. giant (bleeping) robots.”

Jashni, too, sees the film’s scale as an asset. “People want big summer entertainment,” he says. “We’ve got to indicate that.”

But the Legendary exec also readily acknowledges that using flash won’t work by itself.

“We’ve brought the tasty, but we’re also going to bring the nutrition,” he says. That “nutrition” began to show up in the marketing campaign last week, with the unveiling of a featurette about “Drift Space,” which reveals one of the pic’s conceptual conceits.

Within the world of “Pacific Rim,” the pilots inside the robots must link their minds, sharing memories and thoughts. In this link, called the “Drift,” pilots have no secrets from each other; when lonely, troubled pilots Raleigh Beckett (Charlie Hunnam) and Mako Mori (Rinko Kikuchi) must team up, they experience what Jashni terms “the fastest speed-dating of all time.” If the bots and monsters hook the fanboys, this aspect of emotional intimacy figures to play to femmes.

The TV campaign will ramp up next week and will target kids, teens and families, with spots on NBA and NHL playoff games, “Good Morning America,” the “Today” show and network season finales.

Jashni maintains that the “fanboy psychographic” isn’t limited to men anymore, and that character helps sell a movie to all audience segments. “There’s an emotional aspect to this movie, and there’s a bombastic aspect,” he says. “Some women will respond to the emotion inherent in the movie, some will respond to the spectacle. Same is true for men and adults. ”

To reach all those viewers, though, the film’s marketing must overcome the perception that “Pacific Rim” is “Transformers vs. Godzilla.” (In fact, a Google search for that mashup, with the words “Pacific Rim” returns about 21,300 hits.)

“The comparison is only a problem if we fail at differentiating the film from the other properties,” says Kroll, who remains confident audiences will be satisfied with the picture’s big action sequences and the fact it “looks so new and fresh.”

And Warner’s marketers aren’t exactly bristling at the comparison with “Transformers.” They feel if they have to be pigeonholed with something, it might as well be a multibillion-dollar franchise.

http://variety.com/2013/film/news/pacif ... 200488753/

What words come to mind when you think of a summer tentpole? “Thrilling?” “Spectacular?” “Thunderous”? When director Guillermo del Toro talks about “Pacific Rim,” his favorite description is: “Operatic.”

Sometimes the helmer would use classic art, such as Hokusai’s engraving the Great Wave as a common point of reference. “I would say ‘Give me a Hokusai wave,’ ” says del Toro. “I think (the vfx team) did a tremendous job; we use the waves and weather in the movie very operatically.”

http://variety.com/2013/film/news/the-b ... 200489284/

[Jehros]

En vue du festival d'Annecy, je mange tout ce que je peux avaler de films d'animation que je n'avais encore pas découvert.
Dernièrement donc, vu Le magasin des suicides. Et agréablement surpris malgré de sacrés défauts. La plus grande qualité du film tient évidemment au plaisir procuré par un univers visuel de toute beauté, allié à une 3D que j'ai rarement vu aussi convaincante sur de l'animation 2D. On nage certes en terrain connu (la photo n'hésite pas à surligner le propos d'un monde terne et triste) mais le charme du character-design et de savoureux passages musicaux (bien que là aussi peu audacieux) assurent au film une tenue d'une certaine classe. À côté de ça et n'ayant pas lu le bouquin dont il s'inspire, difficile de savoir si la niaiserie de certaines séquences vient de son auteur ou de Leconte lui-même. La séquence finale pour ne citer qu'elle. C'est de toute façon presque cohérent compte tenu de l'aspect ultra-lisse de l'ensemble : à peu près toutes les vannes concernant un magasin aidant les gens à se suicider, que tu peux imaginer en réfléchissant deux secondes, sont dans le film. Les chansons, pas désagréables, participent de cette impression d'un film trop sage pour un sujet qui aurait pu prétendre notamment à plus de cynisme. A oublier également, d'incompréhensibles raccourcis narratifs révélant mal, par exemple, les éléments qui opèrent un changement notable dans la personnalité de certains persos.

L'impitoyable lune de miel : Bill Plympton sera à Annecy, et n'ayant encore jamais jeté un oeil à son oeuvre, j'ai commencé par l'un de ses premiers longs. Mon premier réflexe aura été d'y voir un clone de Masaaki Yuasa en moins fucked up. Ce qui n'est pas le plus mince des paradoxes quand on voit la gueule de ce film dont chaque seconde semble se vouloir plus improbable que celle qui l'a précédée. Le style très particulier de l'animation (pour caricaturer, une anim limitée à base d'images clés, sans intervalliste, sans clean-up et... dégueulasse) joue fatalement pour beaucoup dans un rejet initial mais qui finit tant bien que mal par captiver au fil du récit. Et puis cette histoire de furoncle qui donne des pouvoirs au bonhomme qui le "possède" ne pouvait décidément pas me laisser indifférent.