Avis sur nos derniers manga

[Sch@dows]

Ah ben on est pas si loin de là ou je m'étais arrêté. Je vais pas tarder a passer en librairie du coup >__<

[Tetho]

T'as énormément de combats, ce qui fait des pages et des pages dans le manga peut assez vite se résumer à l'écran. On m'a aussi dit que le flashback sur Himiko avait été avancé.

[Sch@dows]

Pour revenir à Amnesia (vu que j'ai été cherché le vol3) ... déçu.
Hormis la toute fin du volume (et de l'histoire visiblement u___u), celui-ci n'était pas mauvais malgré l'impression de déjà "code-geass" vu, mais la fin se coupe nette et visiblement l'histoire n'a pas d'autre volume T__T
Ce n'était pas le plus grand manga de l'histoire, c'est sûr, mais j'ai trouvé ça assez divertissant pour en vouloir une suite.

Au passage, j'ai découvert en allant chercher ce volume, que Code Geass Shikkoku no Renya (pour lequel j'avais beaucoup d'espoir au début de sa sérialisation avant d'être assez déçu par l'aspect brouillon/fouilli de la chose) était sorti en France, et en était déjà au 3ème volume.

[shun]

Que dire si ce n'est que j'ai été surpris, j'attends la lecture de ce titre depuis des années sans pour autant avoir fait des recherches dessus ou ne serait-ce qu'en ayant lu un résumé, je m'étais fait ma propre image de ce récit et au final j'ai été surpris de voir que ça n'avait rien a voir avec ce que je pensais.
Je m'attendais a un récit léger avec la simple naissance et surprise d'amour pour un autre homme dans une ambiance 70" alors qu'au final on se retrouve avec des personnages torturés, fouillé, une histoire touchante, loin très loin de ce que j'en me faisait et pourtant je suis loin d'être déçu tant le titre est profond.

ps: pour la cover le choix est très discutable, très loin du charme de l’œuvre.

[Mattosai]

T'es en interdit bancaire ?

[inico]

9 tomes de Bakuman de lus.
Un manga que je lis parce qu'il est approvisionné par ma médiathèque...
Pas extraordinaire, mais au final assez agréable et intéressant même, malgré ses défauts. Mais je ne me gêne pas non plus pour régulièrement zapper quelques cases ou lire en diagonale certains passages.

La chose la plus évidente qui m'ait choqué, qui n'a peut-être pas marqué d'autres car étant déjà au fait des mœurs de ce milieu, est l'état d'esprit du couple de héros.
Dans un shonen, d'habitude, j'ai surtout l'impression que le héros veut devenir le "meilleur", le "plus fort"... Hors ici, c'est vraiment "devenir le n°1". Aucune notion artistique ou de désir personnel. Ce sont les stats qui parlent et qui donnent raison: le vote des lecteurs est seul juge.
Ce qui est certainement un fait dans cette industrie (comme dans beaucoup d'autres d'ailleurs), bien que certains auteurs se permettent de l'outre passer (je lisais récemment un papier sur Tetsuya TSUTSUI, où il déclarait ne pas supporter qu'on regarde par dessus son épaule). Mais reflété sur papier, c'est assez marquant.
Dans le lot des mangakas présenté dans le bouquin, il n'y a guère que Eiji (le cinglé avec un paire d'ailes) qui semble vraiment s'éclater et se faire plaisir.
Les autres semblent dans un état de souffrance et de deni permanent. Serait-ce un appel au secours de Tsugumi Ōba et Takeshi Obata ?
Car adultes, ceux-là savent certainement bien qu'un public habitué à de la m..., si on lui demande ce qu'il veut, réclamera encore plus de m... C'est le principe suivi par notre chère industrie agro-alimentaire avec les conséquences que l'on connait maintenant.

Un autre point étant la mise en abîme: on voit le manga qui chute dans les stats du Jump, et alors l'éditeur qui va conseiller aux auteurs d'ajouter tel ou tel élément pour rattraper le coup, de changer l'orientation, d'ajouter des personnages, etc...
Hors, c'est l'impression que j'ai au en quasi temps réel en lisant Bakuman.
L'ajout de petits éléments comiques, des triangles et histoires d'amours, un nouveau perso qui débarque tous les deux tomes...
Autant de choses et d'évolutions dont, j'en ai tout cas l'impression, n'a pas besoin un "vrai" bon bouquin. Qui suit une ligne directrice plus droite.
C'est comme si les auteurs mettaient eux-même les faiblesses de leurs titres. Ce qui crée un sentiment étrangement trouble.

Un manga un peu niais sur la forme, pourrais-je presque dire en exagérant, mais assez intéressant sur le fond.
Et au final, une lecture sans être passionnante, assez agréable, passé les premiers tomes et les textes qui font mal au yeux (mais indispensables).

[Ileca]

Hors, c'est l'impression que j'ai au en quasi temps réel en lisant Bakuman.

Tu veux dire que c'est exactement ce qui s'est passé pour le deuxième arc de Death Note.

Le truc vraiment génial avec Bakuman, c'est que le sujet intrinsèquement donne le recul nécessaire pour ne pas être victime de ses propres arguments.

Ca reste le manga possédant le couple le plus décérébré/glaireux de toute l'histoire du manga. (Je demande un contre-exemple !) Si c'est ça l'idée que se fait OHBA du romantisme ultime, ça craint. La nullité absolue des personnages gouvernés effectivement par l'appétit névrotique de la stat au point de dessiner tout et n'importe quoi sous les ordres d'une hiérarchie incapable de se remettre en question car détentrice de la sapience même lorsqu'elle a tort m'ont fait détester Bakuman, au premier abord, nonobstant les informations très intéressantes à propos du Jump même si je me doute que tout cela doit être un poil exagéré.

Le tome 8 renverse la vapeur (spoil >), la question étant de se demander si cela est inconscient ou volontaire, car Nakai devient un enculé de première (j'ai les yeux qui brillent à ce simple souvenir), le couple de glands s'embourbe dans sa propre lie à cause du partenaire (Takagi) qui flirte à gauche et à droite. Ca devient n'importe quoi, ça sort de nulle part, mais c'est jouissif car toute la grotesque sentimentalité sombre dans le comique de situation et bute contre l'absurdité de ses mécanismes. Bref, je me marre.

[inico]

J'ai aussi cru dénoter une profonde misogynie dans Bakuman.
Bien que beaucoup des personnages masculins soient, comme le dit Ileca, des nullards jusqu'au boutistes, il en reste quand même quelque uns qui sauvent le package : Eiji le barré ou Fukuda sortent le genre masculin de son sort de misérable mouton.
Par contre, côté girlies, c'est un désert total. J'ai cru à un moment que Aoki serait la sauveuse, mais bien qu'elle arrive à se maintenir au-dessus du lot, son rôle se fait plus discret et c'est tristement

[Montrer] Spoiler

grâce aux Omes qu'elle retrouve sa place dans le Jump.

Concernant la tournure des événements à partir du tome 8, je n'avais pas vu les choses sous l'angle que tu décris. Mais, en effet, c'est vraiment ça et à y repenser il est vrai qu'il est assez jouissif de les voir

[Montrer] Spoiler

s'embourber dans la mouise qu'ils ont délibérément choisie.
En espérant que la rédemption ne soit pas pour tout de suite .

[Ileca]

J'ai aussi cru dénoter une profonde misogynie dans Bakuman.

De la misogynie et/ou du machisme, on en trouve jusque dans GTO... alors...
Tu noteras que Misa Misa de Death Note n'était déjà pas vraiment un parangon d'intelligence.

il en reste quand même quelque uns qui sauvent le package : Eiji le barré ou Fukuda sortent le genre masculin de son sort de misérable mouton.

D'une manière surprenante, Eiji qui était parti dès son entrée pour être le personnage le plus caricatural, réussit paradoxalement à être supportable. Dans la même verve il ne faut pas oublier Hiramaru.

[Montrer] Spoiler

grâce aux Omes qu'elle retrouve sa place dans le Jump...

[Montrer] Spoiler

... en prostituant ses idées car le shônen a un cerveau qui ne comprend la romance qu'à travers un pantsu shot. Et pour le coup, c'est vrai.

[The Drig Overmind]

Moi aussi je lis Bakuman (et je suis quand je peux la série TV parce que Ken'ici Kasai (H&C, Nodame) à la réal.)

Ce que je trouve intéressant dans cette série (où il ne se passe pas grand chose, faut avouer) est la mise en abîme.

Saiko et sa greluche sont aussi cons que des couples de héros dans un shônen de sport basique.
Shuujin et Kaya-chan se sont mariés par erreur, comme si c'était une comédie romantique.
Ils se "battent" contre les autres auteurs du Jump comme s'il s'agissait d'un shônen de baston.
Et tout plein de trucs ...

Aussi, au long de l'histoire il y a eu quelques scènes intéressantes :

[Montrer] Spoiler

- Shuujin qui envoie chier sa mère psychopathe qui voulait qu'il devienne un bon petit salaryman pour devenir écrivain
- Shuujin qui casse la gueule à l'otaku de la classe qui dessine que du lolipédomoe et qui se prétend "artiste"
- La copine cruche de Saiko qui refuse de se prostituer en faisant le photo-book en maillot de bain, caractéristique des seiyuus/idols d'animes lolipédomoe (comme son premier boulot en tant que comédienne de doublage)
- Eiji qui est peut-être le seul personnage qui prend du plaisir à faire son métier et qui le fait bien
- Hinamaru, le seul personnage qui déteste son métier ... et que malgré tout il le fait super bien
- Aoki qui se prostitue en faisant du pantsu
- Les assistants qui se trollent sur le fait que la bande dessinée japonaise est un art ou du divertissement des masses ...

Et du coup, je m'obstine à penser que ces petites piqures qui marquent sont en effet une critique de leur quotidien et l'industrie de la bande dessinée au japon.

Et plein de petits trucs (genre les réunions éditoriales chez Jump) qui font que, malgré des défauts évidents, on continue à suivre les aventures de Raito et L qui font des mangasses ...

[Merlin]

En vous lisant c'est finalement pas si nul que ça Bakuman comme plusieurs le laissaient entendre ici.

[Nomdunpicard]

En vous lisant c'est finalement pas si nul que ça Bakuman comme plusieurs le laissaient entendre ici.

Y'a quelque truc qui laisse à désirer dans l'histoire, mais ça passe bien pour le reste en général.

[Ileca]

Shuujin et Kaya-chan se sont mariés par erreur

J'avais complètement oublié ça. Tome 8 en force !

En vous lisant c'est finalement pas si nul que ça Bakuman comme plusieurs le laissaient entendre ici.

Quoiqu'on en dise, OBATA/OBATA connaissent leur métier, ce qui rend au passage leur manga assez légitime. Le premier arc de Death Note mérite sa réputation. De son côté, OBATA a participé à un super shônen nommé Hikaru no Go. D'ailleurs, si les premiers synopsis des faux mangas sont pas tip top, c'est normal, mais (spoil T10)

[Montrer] Spoiler

celui où le duo va tout donner (je n'en suis qu'au tome 10)

donne terriblement envie. Ca ferait sûrement un super shônen (& le spin-off d'Hiramaru doit valoir le coup) donc, oui, Bakuman mérite de faire parler en bien et en mal.

[inico]

En vous lisant c'est finalement pas si nul que ça Bakuman comme plusieurs le laissaient entendre ici.

Je dirais qu'on part en se disant qu'on va lire un manga "classique". Et la grosse claque : c'est vraiment nul.
Puis au bout d'un moment, on prend les événements avec une autre approche, on sur-interprête un peut tout, et au final on a une sensation étrange. Comme s'il y avait deux bouquins: le truc bien niais pour les mioches qui arriveraient à le supporter, et la démonstration par l'application des mœurs du milieu du manga.
On lit quelque chose dans l'histoire à propos de la façon de réaliser un manga, et c'est presque comme si c'était appliqué en temps réel par les auteurs eux-mêmes.
Euh, c'est clair ce que je dis ... ?

De son côté, OBATA a participé à un super shônen nommé Hikaru no Go.

Hikaru no Go qui faisait en force ce que peut de mangas peuvent s'autoriser.

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Tuer un des deux héros au 3/4 de l'histoire. Pour ma part, jusqu'à la dernière page, j'ai toujours cru que Saï ré-apparaitrait et je ne m'en suis jamais vraiment remis.

Osé.

[Rukawa]

toi tu lis pas beaucoup de manga.

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Sai n'est pas le héros, mais le mentor. Donc qu'il sorte de l'histoire c'est normal.
et tu ne le sais peut être pas encore, mais il était déjà mort.

[Merlin]

Euh, c'est clair ce que je dis ... ?

Pas de trop.

[Dio-Eraclea]

En gros Bakuman brise le 4ème mur et l'histoire dans l'histoire s'imbrique dans l'histoire principale faisant donc échos au côté instructif du manga.

[Mattosai]

Husk of Eden : Un nouveau titre qui picote d'entrée , un Valkyria Chronicles, avec la composante fleur bleue en moins.

[Ileca]

Dämons Tomes 1 à 5.

Autant Pluto avait une légitimité à invoquer le nom de TEZUKA, autant Dämons aurait pu s'en passer pour éviter de se faire traiter d'opportuniste. En effet, rien ne différencie Dämons de n'importe quel récit de vengeance à l'américaine. On est dans du linéaire bateau style gentil pas content a perdu sa femme et son gosse à cause de méchants pas beaux > méchant A > démontage > méchant B > poutrage > méchant C >>> boss > crucifixion > morale : la haine c'est pas bien (mais qu'est-ce que c'est bon).

Clairement le type de récit dont le seul but est de rivaliser avec ses pairs pour savoir qui pondra le héros ayant le plus les glandes. Le dessin rappelle celui de TAGUCHI Masayuki (Black Joke) ou de KATSURA Masakazu (Zetman), faut aimer. Par contre, quand tu souris là-dedans, tu ressembles à une gargouille.

[Ileca]

King's Game Tome 1.

Manga à l'expression graphique hystérique qui fait mal à la tête et qui se contente d'enchaîner les situations les plus dégueulasses les unes à la suite des autres. Mais qui va se faire troncher dans le tome 2 ?


Après ça, j'ai lu le premier chapitre de Mes petits plats faciles by Hana qui n'est pas de Hana mais de MIZUSAWA Etsuko. (Ce qui m'a fait perdre dix minutes pour retrouver le titre.) Typique le genre de dessin adorable qui colle au propos sans prise de tête à la limite de l'inutile et qui enchaîne avec désinvolture les plats nutella les uns après les autres. Ca m'a filé la dalle comme pas possible après seulement dix pages. La protagoniste est trop choupi, c'est tendre et mignon, j'ai failli céder. Ca me fait repenser à quel point Mon amour de bentô est totalement nul dans le même genre.

[chevkraken]

j'ai trouvé en solderie l'intégrale d'une série de taifu "Love junkies", estampillé +15 et ayant clairement souvent des passages érotiques, je m'attendais à un truc à la Ujin, des jolies filles, un scénar excuse pour des scènes erotiques et c'est tout, néant sur le reste.

Alors, oui, il y a de ça ça, certains persos paraissent nympho et les scène erotiques sont souvent loin d'être justifié mais à ma grande surprise, il n'y a pas que ça. les personnages sont assez traité, et l'histoire et les persos évoluent. Le traitement du tout rapelle souvent ce que fait Katsura, notamment un passage qui rapelle vraiment I's. Est ce le fait que l'auteur soit une femme joue dans le fait que ce soit l'intrigue soit bien traité, j'en sais rien, mais c'est le cas.

Après, niveau dessins, c'est une autre bonne surprise, c'est bien dessinné et ça s'amélore sans arret (là où Ujin regresse et est devenu médiocre)

Love Junkies pourrait être ce qu'aurait donné une colaborration entre Katsura et Ujin, je ne suis pas surpris que le manga ait duré 26 tomes

[Darkge999]

Black Rock Shooter - Innocent Soul #1 :
En achetant ce manga, je me suis souvenu pourquoi je n'achète plus rien chez Panini depuis la fin de Saiyuki Reload... Sur l'édition, il y a des choses à dire: mauvais papier très fin et donc transparent, mais aussi les pages couleurs... Cela doit être la première fois que je vois des pages couleurs imprimer sur le même papier que les pages en noir et blanc, et non pas sur du papier glacé...
Sinon, pour le contenu, contrairement à ce que je pensais, c'est pas trop mauvais, je suis même assez surpris. Si les deux tomes restant sont de même qualité, cela m'ira parfaitement, même si je trouve que seulement 3 tomes pour développer une histoire et un monde, c'est assez court.
Graphiquement, pour un manga à licence, ça tiens bien la route. Quand au scénario, j'attend de voir l'évolution dans les tomes suivants. Et puis, je trouve l'introduction assez bien faite, suffisamment pour ne pas deviner tout de suite la suite de l'histoire.
Par ailleurs, je trouve l'illustration de couverture assez jolie, je regrette qu'elle soit pas un peu plus plastifier...
Un petit achat convulsif compulsif qui finalement ne déçoit pas.

[Aer]

Compulsif. Pas convulsif. Ou alors tu tressautes en achetant du manga ? :p

[Darkge999]

C'est corriger, une grosse erreur de frappe...

[Merlin]

Black Rock Shooter - Innocent Soul #1 :
En achetant ce manga, je me suis souvenu pourquoi je n'achète plus rien chez Panini depuis la fin de Saiyuki Reload... Sur l'édition, il y a des choses à dire: mauvais papier très fin et donc transparent, mais aussi les pages couleurs... Cela doit être la première fois que je vois des pages couleurs imprimer sur le même papier que les pages en noir et blanc, et non pas sur du papier glacé...
Sinon, pour le contenu, contrairement à ce que je pensais, c'est pas trop mauvais, je suis même assez surpris. Si les deux tomes restant sont de même qualité, cela m'ira parfaitement, même si je trouve que seulement 3 tomes pour développer une histoire et un monde, c'est assez court.
Graphiquement, pour un manga à licence, ça tiens bien la route. Quand au scénario, j'attend de voir l'évolution dans les tomes suivants. Et puis, je trouve l'introduction assez bien faite, suffisamment pour ne pas deviner tout de suite la suite de l'histoire.
Par ailleurs, je trouve l'illustration de couverture assez jolie, je regrette qu'elle soit pas un peu plus plastifier...
Un petit achat convulsif compulsif qui finalement ne déçoit pas.

C'est dans ce topic qu'il faut poster.
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