Terminé la première génération de skins
Synopsie :
A bristol nous suivons un groupe de huit adolescents dans leur quotidien. Chacun à son niveau souffre de problème lié à sa vie ou à sa personnalité, et c'est ainsi que nous les voyons chacun évoluer les uns les autres en intéraction.
Bon mon résumé ne donne pas vraiment envi mais il est difficile de décrire cette série sans entrer directement dans le sujet. Je viens de revoir les deux premières saisons qui correspondent à la première génération. J'avais découvert cette série il y a maintenant trois ans par le biais de la diffusion sur Virgin 17.
Gros coup de coeur pour moi qu'à été Skins. Les personnages sont attachants et l'on est immédiatement pris par leurs péripéties. Chaque épisode s'attarde ainsi sur un personnage en particulier afin de développer la psychologie de chacun d'eux à tour de rôle et de montrer les problèmes personnels qui les affectes. Le groupe est ainsi formé par de nombreuses personnalités complémentaires qui agissent les uns sur les autres. Certains part ailleurs jouent de ces intéractions comme Tony qui pousse Sid vers sa copine Michelle pour mieux la récupérer au moment décisif.
Un autre point qu'il est important de noter. La mise en scène... mais quelle mise en scène. Pour moi, elle est juste magnifique. La caméra alterne entre le jeu avec le spectateur, nous faisans miroiter l'apparition d'un nouvel élément dans la scène pour mieux nous surprendre encore. Les plans sur les personnages transmettent l'émotion avec une force impressionnante. Et ajoutons la musique. En raison de problème de droit une partie des compositions ont été remplacée pour l'édition DVD. Je ne sais pas à quoi ressemblait un visionnage avec les anciennes BGM, mais celles présentes sont déjà très fortes. La chanson de Tony dans le premier épisode donne déjà le ton. Une voix chantée superbe, des paroles censées et qui correspondent à l'image. Le choix est toujours fait avec dissernement. Et notons la chanson de l'épisode final de la première saison où les différents comédiens chantent à tour de rôle. Non. Non. Nous ne sommes pas là en présence de chants comme j'ai pu le voir dernièrement dans Grey's Anatomy mis en scène de manière caricaturale et grossière. La chanson transmet une véritable émotion et transcende la séquence à l'écran.
Attention spoiler dans ce qui suit :
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Pour ma part j'ai une préférence affectif pour la première saison qui présente réellement les personnages. Le groupe est un groupe uni où chaque personnalité est mise en avant. On prend plaisir à passer de l'un à l'autre des personnages avec un léger fil rouge en arrière plan notamment avec Mad Le Barge. Je regrette cependant que Maxxie n'ai pas eu le droit à son véritable épisode puisqu'il partage malgré tout la vedette avec d'autres personnages. Fort heureusement cet épisode qui se passe en Russie est juste énorme

L'histoire de la jeune russe à délivrer, l'amitié Maxxie/Anwar mise à rude épreuve et Tony qui tente tout pour avoir une aventure homosexuelle avec Maxxie pour avoir de "nouvelles expériences"

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Malgré tout, en ce qui concerne l'épisode sur Maxxie, celui-ci se rattrape vite puisque les deux premiers épisodes de la seconde saison le mettent fortement en avant. Notamment celui de la pièce de théâtre à nouveau excellent. A cette pièce d'ailleurs, dont les paroles sont si ridicules et risibles. Les américains ont vraiment été traités comme des imbéciles dans cet épisode
Malgré tout cette seconde saison est beaucoup plus sombres. Le groupe est fragilisé et de nombreux personnages subissent de gros chocs.
A nouveau je tiens à signaler la mise en scène où Sid annonce à Tony dans une boite de nuit que son père est mort. La mise en scène couplée à la musique m'a juste donnée des frissons
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Bref, vous l'aurez compris. Skins j'adore

Il est vrai que certains reproches peuvent être portés à la série comme d'exacerber le côté junky/fétard des adolescents, ou encore certains épisodes clairement tirés par les cheveux. Néanmoins j'ai pris énormément de plaisir devant ces deux saisons que j'ai "vécu" tant j'ai ressenti l'émotion qu'elle véhiculait, a suivre les problèmes de ces adolescents dans un monde qu'ils ont du mal à comprendre et où les adultes semblent perdu plus encore qu'eux mêmes.