Si c'est con, très con.
Parce que d'un coup dans une série où tout était orienté vers l'avenir (c'est même dans le titre) et où la mort était irrémédiable (le principe de ces récits de jeux de la mort) on se retrouve avec un bullshit de voyage dans le temps et de mondes parallèles qui vont régler les problèmes de façon miraculeuse et effacer les conséquences des actions des protagonistes. Il y a clairement un glissement de paradigme parce que ça arrange l'auteur et que ça fait un retournement de situation que personne ne pouvait voir venir.
(et je sais pas si invoquer le 3e acte d'
Interstellar est la meilleur façon de défendre ton cas tant ce film a un énorme problème à ce niveau

)
Et en soit Deux ex Machina ne me parait pas plus "japonais" que n'importe quel autre dieu de fiction, comme je ne sais pas, Hadès dans le
Hercule de Disney. Il est très loin de ressembler aux canons shintoïstes et ne semble pas avoir de religion organisé autour de son culte. Il est juste un
plot device parce qu'il faut une raison et un organisateur au jeu, rien de plus.
Lion_Sn@ke a écrit:J'ai du faire une concession sur le point énoncé plus haut, concernant la nature de Deus, comme j'ai du le faire pour apprécier les films cités plus haut. Sinon autant éteindre sa télé/PC et aller s'amuser dehors, d'ailleurs il fait beau aujourd'hui...
C'est le concepts de base de la fiction : la suspension volontaire d'incrédulité ( que tu dois connaitre sous son nom anglois de
suspension of disbelief). Le fait que pour pouvoir apprécier une fiction tu dois être capable d'accepter comme plausible ce qui ne l'est pas. Si tu ne peux accepter qu'un homme puisse tirer des lasers de ses yeux et voler, impossible d'apprécier quoi que ce soit avec Superman par exemple.
Et le degré de cette concession varie selon l'individu et l'œuvre. Toi tu semble être trop attaché au concept de dieu omnipotent et omniscient pour concevoir une autre forme de divinité, alors que pour moi ce n'est pas un problème. A l'inverse la fin me pose d'énorme problème car l'auteur fini par revenir sur les concepts même de son récit quand pour toi ça n'en est pas un tant que ça te diverti. Le degré et la forme de la concession n'est pas la même.
Je ne suis pas allé voir le, parait-il très réussi,
Sunshine parce que dès la bande annonce ça parle du soleil qui vient à s'éteindre et d'envoyer une bombe thermonucléaire en son centre pour le rallumer, et que ça n'a aucun putain de sens scientifiquement parlant et que ça me dérange vraiment. A coté
Jurassic Park fait au moins aussi peu de sens avec sa bio-génétique du lol (ils arrivent même à cloner des plantes...) et pourtant ça ne me pose pas le moindre problème à chaque fois que je le revois. C'est vraiment, mais vraiment quelque chose de profondément personnel. Quelqu'un viendrait me dire que la fin de
Gurren-Lagann est absurde car le robot a alors une masse supérieur à l'ensemble de l'univers et qu'il devrait s'effondrer sur lui même et emporter l'univers avec lui, je ne saurais pas quoi lui répondre à part "ouais mais c'est cool, il jette des galaxie comme des shurikens.".