



Résumé : Daikichi, trente ans, célibataire, n’est pas ce qu’on peut appeler un don juan. Pas très à l'aise avec les femmes, encore moins avec les enfants, cet homme on ne peut plus ordinaire va, du jour au lendemain, décider de devenir le tuteur légal de la fille cachée de... son grand-père. Mais comment élever une jeune enfant quand on a déjà du mal à s’assumer soi-même ?
Un drôle de père est la première série à succès de Yumi Unita, une des auteurs issues de la nouvelle vague du manga pour femmes. Elle aborde dans cette œuvre, avec beaucoup d'humour, de simplicité, mais aussi d’humanité, des thèmes aussi fondamentaux que l’amour familial, l’éducation, ou plus généralement la responsabilité individuelle. Face à l’égoïsme de la société, Daikichi va en effet faire passer les intérêts de la petite Rin avant les siens. Et si le bonheur passait par le don de soi ?
Source : akata
Il est clair que ce titre va directement faire penser à Aishiteruze Baby " babe my love ", le départ du scénario étant identique.
Là ou Aishiteruze Baby jouait sur la relation entre les 2 perso et le côté choux de la petite, "un drôle de père" joue la carte du réalisme, mais sur le début c'est uniquement ça, même si on s'attache au personnages, le charisme n'est pas aussi présent que dans Aishiteruze, il faudra attendre la fin du premier tome pour enfin voir venir leur complicité et un peu d'humour pour égaie la lecture.
Exemple avec le pipi au lit, cette action est un peu touchante par la réaction de rin, mais assez mal mise en avant et au final l'ensemble de la scène reste un peu "froide"
Tout ceci n'étant qu'une mise en bouche, il faudra attendre le tome 2 pour voir comment va évoluer le traitement de l'histoire, un peu plus d'humour ferait beaucoup de bien.
Mais j'ai remarqué ce même problème dans beaucoup de josei et je me demande si au final c'est simplement le faites que je n’accroche pas trop a la narration des josei, là ou le shojo va emmener le lecteur clairement, le josei va juste lui mettre les choses a plat devant lui sans rien lui expliqué, c'est ce dernier qui doit faire l'effort de comprendre l'action ou le sentiment.
Un peu comme une bonne zik dans une scène de film, ça peut tout changer.
Au final on croirait presque que je n’ai pas aimé, alors que c’est le contraire, certainement le josei sorti chez akata le plus emballant depuis longtemps.