The Drig Overmind a écrit:Bon ... je n'ai toujours pas fini
Castlevania ... mais comme un gros original je me suis mis à
L.A. Noire.
D'accord avec tous les arguments mis en avant par Drig, même si mon ressenti final est beaucoup plus négatif.
D'accord le moteur d'animation de visage est magnifique, à ce stade on a plus l'impression d'être devant un film que devant un jv. Et la reconstitution de LA est bluffante par le gigantisme de la carte comme par le niveau de détail. Sortis de ça, j'ai été assez déçu par le reste.
Les enquètes sont beaucoup trop répétitives, nouveau lieu -> récolte d'indices -> interrogatoire, on débloque le lieu suivant,
rinse & repeat. Il y a des variations mineures (quand on débloque plusieurs lieux d'un coup, l'ordre des prochaines visites peut avoir des conséquences), quelques rares exceptions ('The Quarter Moon Murders') et un gros mieux en fin de jeu à partir de 'A house of sticks' jusqu'au final, mais grosso modo on reste dans ce schéma 90% du temps. Et justifier cette répétition par le fait que le boulot d'enquêteur est en lui-même répétitif me parait un non-sens, on est dans un jeu après tout; le quotidien d'un cowboy du far-west n'était pas plus fameux, ce n'est pas pour ça que dans RDR on passait notre temps à galoper derrière des veaux le lasso à la main.
Enfin pas tout le temps, en tout cas.
D'accord aussi sur le côté linéaire des enquêtes, même si ça me parait être avant tout le résultat d'une maladresse des développeurs. On peux faire des erreurs lors d'un interrogatoire, ça ne bloque pas systématiquement l'enquête mais juste le déroulement de certains événements et le résultat final. En mettant l'accent sur LA bonne manière de mener un interrogatoire via la fameuse petite musique censé aiguiller le joueur à chaque pressage de bouton servant à déterminer si le témoin dit la vérité/pipote/cache des choses, les développeurs 'enferment' le joueur dans une progression 'idéale' mais surtout linéaire et qui, du coup, est en partie artificielle. Frustrant.
LA Noire est une réussite du point de vue technique mais souffre donc d'un gameplay qui m'a paru par moments maladroit, mais aussi obsolète. Pour ressortir l'exemple de RDR, on avait dans ce dernier un environnement ouvert et totalement dynamique, rendu vivant par les multiples activités annexes à accomplir, les quêtes secondaires et surtout ces petits events aléatoires dans lesquels on pouvait choisir de s'immiscer ou pas. Dans LA Noire, à la place, on a les délits : on connait leur nombre max (40), l'endroit et le moment où ils se déclenchent, et leur résolution tourne systématiquement autours d'une fusillade ou d'une poursuite en bagnole... au bout des 5/10 premières, on a tendance à zapper les autres.
Bref et en dépit de ses qualités, les références 'film noirs' (le jeu m'a donné envie de remater Chinatown

), j'ai trouvé l'immersion dans l'univers de LA Noire assez pénible, peut-être même plus difficile que dans un Mafia 2 - pour un jeu situé à la même époque, il n'a pas tant à rougir que ça face au titre de la Team Blondy.
Au final, LA Noire a été une véritable purge à finir, et je l'ai revendu aussitôt dans la même foulée. Déception de la première moitié 2011 en terme de jv.
Sinon,
Dragon Quest 6 : 30 heures de jeu et rien à redire, remake de qualité avec toujours ce dosage entre petites énigmes et exploration - surtout qu'ici, entre les deux mondes et les fonds marins à écumer, il y a de quoi faire. Le gameplay a tendance à se casser une fois masterisé les premiers jobs de second tier et leur lot de compétences group/attack all à 0 MP (mention spéciale à la tornade du paladin), mais ça reste un excellent opus face aux remakes précédents, et ce même si l'intrigue sonne beaucoup plus classique avec son héros débutant avec une mémoire trafiquée dans un univers truqué et qu'on a pu revoir depuis dans FF7 ou Xenogears.
Protip : éviter les jobs paladin ou armagicien pour l'eiyu vu que ça ne débloque absolument pas sa classe ultime. Et galère
