2001 - 2010 : Les Meilleurs Animes de la Décennie

[Zak]

Marrant votre jeu là. Je vais me limiter aux séries TV et OAV. Listing par ordre de préférence.

2001 : année assez pauvre mais Fruits Basket a été, avec X et Saint Seiya Hadès, la série qui a réenclenchée ma passion pour les anime. Hellsing mérite sa place pour Alucard et Anderson, après ce n’est pas du chef-d’œuvre (surtout que les récents OAV sont bien meilleurs). J’aurais presque cité Noir aussi mais faudrait que je revoie la série. Pas vu Arjuna, ni Scryed.

- Fruits Basket
- Hellsing

2002 : du solide avec quasiment un titre majeur par studio important et 3 chefs-d’œuvre : le revival de Saint Seiya (y’a pas eu mieux depuis), l’adaptation de X par le maître Kawajiri (qui surpasse le film de Rintaro et tout simplement le manga), du Macross, du Gundam, Ghost in the Shell qui devient une série et le début du shônen Naruto (si on oublie les abominables fillers post affrontement Naruto/Sasuke, je trouve que la série a bien remplacé Dragon Ball). FMP, bien qu’inférieur aux saisons futures, mérite aussi d’être cité. J’oublie délibérément RahXephon, je ne suis pas fan du tout et pourtant Bones est mon studio favori. Je n’ai pas vu Ailes Grises, ni Les 12 Royaumes encore...

- Saint Seiya Hadès Sanctuary
- X
- Macross Zero
- Mobile Suit Gundam Seed
- Ghost in the Shell : Stand Alone Complex
- Naruto
- Full Metal Panic!

2003 : l’année Bones avec bien sûr FMA, nouveau maître étalon du shônen et Scrapped Princess (voir peut être Wolf’s Rain quand j’aurais vu). Hormis FMA, l’autre chef d’œuvre c’est Gungrave de Madhouse, fantastique adaptation d’un jeu vidéo moyen. Côté comédie, le spin-off de FMP reste la plus réussie (la licence part chez Kyoto). Enfin, Last Exile est le premier coup de maître de Gonzo. Pas vu Planètes chez Sunrise et Chrno Crusade ne casse pas des briques.

- Fullmetal Alchemist
- Gungrave
- Last Exile
- Full Metal Panic ? Fumoffu !
- Scrapped Princess
- Texhnolyze

2004 : naissance de Manglobe avec Watanabe chez les samouraïs qui récidive après Cowboy Bebop. Sinon l’année sera marquée chez Madhouse par l’adaptation de Monster d’Urasawa et le regretté Satoshi Kon qui quitta un temps le cinéma pour la télévision. Chez Sunrise, la seconde saison de Gundam Seed est très décriée (perso j’aime presque tout autant, ce sera pareil pour 00) et My-Hime est la surprise qu’on n’attendait pas. Chez Gonzo, l’adaptation de Gantz est une belle réussite (par contre elle est arrivée trop tôt, comme souvent) et j’avais beaucoup aimé Samurai 7 et Gankutsuô comme adaptations originales. La seconde saison de GITS surpasse la première et Bleach démarre pour concurrencer Naruto. Enfin, Elfen Lied est tellement glauque qu’elle mérite sa place ici et Bones se fait discret (la fin de FMA prend une bonne partie de l’année) malgré un très bon Mars Daybreak. Midori Days est un chouette anime rigolo-romantico chez Pierrot et Fafner un bon mécha chez Xebec. Chouette année.

- Monster
- My-Hime
- Gantz
- Samurai 7
- Mobile Suit Gundam Destiny
- Ghost in the Shell : Stand Alone Complex 2nd GIG
- Samurai Champloo
- Le Comte de Monte-Cristo
- Elfen Lied
- Paranoia Agent
- Bleach
- The Mars Daybreak
- Midori Days
- Fafner

2005 : Dernière grosse année de Gonzo avant sa mort. Un chef-d’œuvre absolu avec Basilisk et pleins d’autres titres sympa comme tout (par contre Black Cat c’était pourri). Bones cartonne avec leur deuxième série de 50 épisodes avec Eureka Seven (pas une adaptation en plus !). La dernière saison de FMP est la meilleure, l’anime tiré de Blood The Last Vampire chez IG m’a surtout marqué pour son OST digne d’un blockbuster et la fausse deuxième saison de My-Hime est plutôt pas mal, bien que loin d’être du même niveau. Noein mérite d’être cité pour sa réalisation parfois sacrément impressionnante (première série potable de Satelight). Impossible de ne pas citer la série américaine Avatar aussi.

- Basilisk
- Eureka Seven
- Full Metal Panic ! The Second Raid
- Blood+
- My-Otome
- Trinity Blood
- Speed Grapher
- Avatar, le dernier maître de l’Air
- Noein

2006 : J’attendais l’adaptation de Death Note chez Madhouse comme le messie (black out total vis-à-vis du manga pour voir la série) et je n’ai pas été déçu. D’ailleurs Madhouse fait coup double avec celle de Nana (malheureusement incomplète). Lelouch de Code Geass devient une figure emblématique de l’anime (et son seiyû une star avec). Les OAV Hellsing défonce la série originelle pourtant sympatoche. Gonzo se fait plus discret (tout comme Bones) avec toutefois l’excellent NHK et le shônen sympa Pumpkin Scissors (sans fin…). Par contre, ils font des grosses daubes avec Red Garden (me suis pas encore remis du chara design) et Glass Fleet. La seconde saison de la Fille de L’Enfer surpasse largement la première aussi. Pas vu par contre Le Chevalier d’Eon, Black Lagoon est sympa mais sans plus et je n’ai pas tenu Higurashi en entier...

- Death Note
- Hellsing Ultimate
- Code Geass
- Nana
- Jyu Oh Sei
-Ergo Proxy
- Welcome to the NHK !
- Jigokû Shôjo Futakomori
- Pumpkin Scissors

2007 : la résurrection de Gainax avec Gurren et la méga surprise Baccano!, classique instantané. Madhouse cartonne encore avec les adaptations de Claymore et Kaji. Même si la première est arrivée trop tôt... Tandis que Sunrise s’occupe bien avec un nouveau Gundam entre les deux saisons de Code Geass et Bones livre comme chaque année au moins un excellent titre. Production I.G nous en met pleins les yeux avec Moribito et Gonzo est toujours là avec Bokurano (qui m’avait bien retourné).

- Baccano!
- Claymore
- Mobile Suit Gundam 00
- Bokurano
- Gurren-Lagann
- Seirei no Moribito
- Darker than Black
- Kaiji
- Ghost Hound

2008 : le début de la fin. Hormis Xam’d, voir Blassreiter, si on ne compte pas les suites (Gundam, Macross et Code Geass) et les adaptations à succès (Soul Eater), la production devient salement mollassonne. Première déconvenue chez Manglobe avec l’horrible Michiko (horrible !) et Twilight envahit l’anime avec Vampire Knight. Madhouse sort rien de marquant même si je laisse le bénéfice du doute pour Casshern (pas vu encore).

- Code Geass R2
- Mobile Suit Gundam 00 S2
- Xam’d Lost Memories
- Soul Eater
- Macross Frontier
- Blassreiter
- One Outs

2009 : la chute. La crise économique mondiale y est sûrement pour quelque chose. Sunrise, rien. Madhouse, rien (pas vu Aoi Bungaku). Gonzo, c’est mort. Le reste aussi apparemment. Non Kamiyama laisse GITS pour une nouvelle série de SF (par contre les films qui font suites sont ratés). Bones nous sauvent avec le reboot de FMA et la seconde saison de Darker Than Black. Le meilleur de l’année restera l’adaptation de Lost Canvas qui nous venge des chapitres Inferno et Elysion. Je n’ai pas du tout accroché à Bakemonogatari et pas vu Tatakau Shisho encore.

- Saint Seiya : The Lost Canvas
- Fullmetal Alchemist : Brotherhood
- Darker than Black : Gemini of the Meteor
- Eden of the East

2010 : Au fond du puit. On ne peut que remonter pour 2011. La série que j’attendais le plus est la plus grosse déception de l’année. Au bout de 5 épisodes de Durarara!!, j’ai commence à flippé. Au bout de 12 j’ai abandonné. Le nouveau Gundam cartonne même s’il est trop tôt pour juger encore. Bones est là, ouf avec Heroman même si Star Driver est une bonne grosse daube. Madhouse deviennent des fainéants et ne trouvent plus de budgets (Highschool, Iron Man) mais il faudrait que je vois Rainbow. Je pensais qu’ils allaient faire l’adaptation de Bakuman et finalement ce sera JC Staff (première série potable du studio...). Pas vu La Mélodie du Ciel, ni Occult Academy aussi et j’aurais presque pu citer Giant Killing, anime sympa sur le foot.

- Mobile Suit Gundam Unicorn
- Heroman
- Cobra The Animation
- Bakuman.

[Aer]

Je pensais qu’ils allaient faire l’adaptation de Bakuman et finalement ce sera JC Staff (première série potable du studio...).

Je suis vraiment loin d'être le premier à défendre JC Staff, voir à leur cracher à la gueule régulièrement, mais la non. Ils ont fait Utena quand même.

[jing]

Je pensais qu’ils allaient faire l’adaptation de Bakuman et finalement ce sera JC Staff (première série potable du studio...).

Je suis vraiment loin d'être le premier à défendre JC Staff, voir à leur cracher à la gueule régulièrement, mais la non. Ils ont fait Utena quand même.

Et Orphen, Orphen Revenge, Nabari no Ou, la saga Slayers, et les To Aru no (Index & Railgun) en ce qui me concerne

[MimS]

C'est marrant, car étant donné ma culture animé, à part Eva et Lain (et Captain Tsubasa, mais là, c'est au rang de légende vivante de l'animation en fait donc ça compte pas), mes animés préférés sont nécessairement de cette décennie

Comme vous, je vais essayer de les classer par ordre chronologique:

2002

RahXephon :
Découvert sur Game One, en VF donc, à l'époque où la chaîne valait beaucoup plus qu'aujourd'hui.
L'anime commençait à chaque fois par un générique envoûtant pour finir sur une preview inondée de sons, en ayant au passage ajouter un coup de pinceau supplémentaire à son tableau saisissant.


Haibane Renmei
Je suis fan des différents travaux d'ABe que j'ai pu voir.
Entre le trait graphique et les histoires toujours uniques, je le trouve juste au-dessus du lot, ni plus ni moins.
D'ailleurs : A quand Despera?


2003

Full Metal Alchemist
Quand un studio a la mission d'adapter un manga ô combien généralissime en n'en respectant pourtant pas la trame, on prend peur. Pourtant Bones a réussi le pari, non sans incohérence certes, de réaliser cette mission.
On prend un vrai plaisir à voir une version plus mature de l'oeuvre que l'on connait et il serait injuste de renier cette 1ère adaptation pour la direction qu'elle a prise.

2004

Gankutsuou
Juste fascinant. Entre les couleurs, le culot d'interpréter un récit connu de cette façon, la psychologie des personnages. Je comprends pas comment Gonzo est devenu ce qu'il est devenu quand je vois cet animé...


2005

Noein
De l'audace graphique, une réflexion scientifique poussée et intéressante.
Noein, c'est un peu un bordel assumé de pleins d'idées différentes qui ensemble impressionnent.

Mushishi
Pour Ginko, son monde de mushis on ne peut plus fascinants, ses musiques apaisantes et tous ces paysages magnifiques qui nous sont montrés pendant 26 épisodes.
On regrette juste que tout le manga ne soit pas adapté!

2006

Suzumiya Haruhi
Un univers complètement barré, 2 héros charismatiques, l'un au sarcasme hilarant, l'une aux idées ô combien farfelues mais rafraîchissantes, un mélange des genres maîtrisé et efficace.
Le cocktail est parfait.
Aujourd'hui, je rêve encore d'avoir une amie comme Haruhi haha


Welcome to the NHK
Portrait intéressant d'un genre de personnage de la société japonaise dont j'ignorais l'existence jusque la vue de cet animé.
Loin de tourner ça en dérision, ou de faire des cadeaux au pire qu'associable qu'est Satô, l'animé est franc et sait quand même trouver le juste milieu pour pour nous faire comprendre ce qu'il ressent.
Juste bémol sur l'animation qui vient rappeler que ce n'est, justement, plus un anime de l'ère du Gonzo de Gankutsuou.


Death Note
Fan comme on ne peut l'être plus du manga, j'attendais non sans impatience son adaptation et Madhouse a magnifiquement relevé le challenge. En sachant rajouter des éléments quand il fallait en rajouter, en retirer quand il fallait en retirer, en apportant ce qu'il fallait d'animation pour qu'on ne s'ennuie pas devant de longs raisonnements, le studio a juste fait un travail incroyable.


2007

Tengen Toppa Gurren Lagann
Quand un animé parvient à nous faire adhérer à la connerie d'un mec à la témérité inégalable...
Non vraiment, je dois justifier pourquoi cet animé est inoubliable?!?!


Evangelion 1.0 : You are (not) alone
Parce-que.

2008

Xam'd Lost Memories
Pour tout ce qu'est la série.
Pour Nakiami, pour le soin apporté au maximum de personnages possibles (même les adultes!), pour son OST, son univers.
Tout quoi.
On est lancé en plein dedans sans que tout soit expliqué? Et alors, c'est à nous de faire le cheminement de tout reconstruire et cela ne se fait pas sans plaisir.


2009

Higashi no Eden
Pour Akira, pour Saki, pour la love story entre Akira et Saki, pour son idée de base complètement dingue, pour son graphisme tellement frais dans un contexte pourtant bien sérieux.
Cet anime est une bouffée d'air. Tant pis si les films n'ont apporté que déception, il n'en reste pas moins que les 11 épisodes sont géniaux.

Evangelion 2.0 : You can (not) advance
Parce-que les changements apportés à la série initiale sont culottés et s'apprécient d'autant plus (ou pas) en la connaissant.
Parce-que le sauvetage de Rei par Shinji est fucking epic et awesome.

2010

Giant Killing
Passé inaperçu et pourtant tellement accrocheur! C'est pas aussi actif qu'un Captain Tsubasa mais la tension y est suffisamment présente pour prendre plaisir à suivre le show semaine après semaine.
Seuls bémols : cette 3D pire que cheap et les résumés en début d'épisode

Full Metal Alchemist : Brotherhood
Parce-que le manga est une tuerie, l'anime, entre les mains de Bones, ne pouvait qu'être une tuerie.


Et sinon, un peu à part :
Le combat Naruto vs Sasuke, juste ces épisodes là de l'adaptation de Naruto où le studio a lâché le chara-design au profit d'une animation bien plus fluide, où le studio a enfin rajouté des choses qu'on ne trouve pas dans le manga qui en jettent.
Bref, encore aujourd'hui, je pourrais regarder ces épisodes juste énormes selon moi : o (alors que le manga me sort par les yeux maintenant, j'en peux plus, rendez-moi le Naruto du début qui était cool à lire )

Voilà, rien de bien inconnu à l'horizon mais j'ai pas vu grand chose non plus, donc excusez mon manque de "culture" please x)
Et comme je disais, c'est en fait la quasi-totalité de mes animés préférés là x)

[The Drig Overmind]

Les animes de la décennie ?? Je ne me souviens même pas des animes qui sont sortis l'année dernière !! Bon ... donc je ne vais pas me casser la tête et je vais juste vous donner les 7 animes de cette décennie qui m'ont le plus marqué et qui, d'une façon ou d'une autre, ont contribué à la création de La Sainte Eglise Mechaphile, L'association des ami(e)s du shôjo-qui-tâche, Le Front de Libération des Mecchas, L'église de Mecha-christe des pilotes des derniers jours et Les Témoins de Kamina :

- Poèmes de la planète Eureka Seven (2005 - Tomoki Kyoda - BONES) : Un staff de folie, une animation à couper le souffle, les symphonies de Naoki Sato qui alternent avec de la musique Rock et Techno, un univers riche en références, musique et culture clubbing/underground ... et pour couronner le tout : des personnages intéressants et le scénario de ce qui aurait dû être le Gundam et le réal-robot post-evangelion des années 2000.

- Miel et Trèfle (2005 - Kenichi Kasai- JC Staff) : Avec KareKano, Anno avait posé ce qui reste toujours le standard de la direction artistique de la comédie-romantique-shôjo-qui-tâche. Avec Honey & Clover, Kenichi Kasai est l'un des seuls à être allé plus loin. De plus, le matériel d'origine de Chika Umino étant tout simplement excellent font qu'au final la série est non seulement très belle, mais aussi très riche en contenu avec des moments forts en émotion. C'est grâce à Kasai et HachiKuro que j'ai pu ouvrir les yeux et je me suis rendu compte que tous les Rumbling Hearts, Tsukimémé et toutes les autres séries pour neo-otaku remplies de faux pathos n'étaient que des coquilles vides, sans aucun contenu ... ou alors remplies d'excréments.

- L'alchimiste d'acier (2003 - Seiji Mizushima - BONES) : Excellent Shônen-pour-tous. Drôle, amusant et super prenant, des personnages adorables, des thèmes universels (la famille, la recherche de soi). Le tout accompagné des très belles compositions de Michiru Oshima. Une histoire capable de faire autant vibrer petits et grands que les Saint Seiya, Dragon Ball et Kenshin des années 80-90. La série aurait gagné beaucoup en popularité si elle était apparu dans le Shonen-pour-tous-Jump ... mais heureusement ce ne fut pas le cas, ce qui a peut-être donné à la Vache Arakawa de faire une histoire plus personnelle, et surtout plus [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Complétude]complète[/url], évitant ainsi les défauts inhérents au diktat des sondages du Jump qui peut décider de rallonger une série contre la volonté de l'auteur (Hunter x Hunter) ou de l'amputer de la conclusion qu'elle méritait (Shaman King).

- Transperce les cieux Visage-Cramoisi (2007 - Hiroyuki Imaishi - GAINAX) : Ai-je vraiment besoin de me répéter ?? Allez : deux mots qu'on n'entend pas souvent quand on parle de Gurren-Lagann mais qui constituent une partie TRÈS importante de ce qui donne la puissance ultime à cette série : Taku Iwasaki

- Princesse Tutu, la série qui tue (2002 - Junichi Sato - Hal Film Maker) : Parce que ça tue! Un conte de fées (un vrai, comme à l'époque de Perrault ou des frères Grimm) accompagné des meilleurs ballets de la musique savante et une pincée d'humour shôjo-qui-tâche et des méditations métaphysiques sur qu'est-ce que c'est que "le récit". Bref ... j'en dis pas plus parce ça spoile ...

- La Renaissance de l'Evangelion (2007-2009 - Hideaki Anno - Studio Khara) : 15 ans qu'on attendait ça ... mais est-ce que cette fois-ci on pourra survivre à la fin ???

- Soldat Mobile Goundame Licorne (2009-2010 Kazuhiro Furuhashi - SUNRISE) : Souvenez-vous : Gundam n'est jamais mieux qu'au Universal Century L'anime qui m'a fait pardonner toutes les fautes commises par SUNRISE cette décennie (sauf la saison 2 de Gundam 00 ... et je n'ai pas encore vu le film) depuis que ses meilleurs éléments se sont barrés chez BONES et qu'il ne restaient que les dinosaures et une bande de sociopathes pédophiles.

Voilà ... ce sont les animes de la décennie qui me viennent en tête ... ou en fait, je regarde juste mon étagère de Manga/DVD ...

Après, il y en a d'autres avec lesquels j'ai passé des très bons moments à les regarder ... mais je crois que la liste au dessus ce sont vraiment ceux qui m'ont fait passer plus que des très bons moments. Ce sont des animes qui m'ont marqué comme l'ont pu faire Grobotech ou Dragon Boules quand j'étais petit. De ceux qui me donnent envie d'aller vers l'avant, de découvrir encore plus d'oeuvres, encore plus d'aspect sur les métiers de la bande dessiné et l'animation, encore plus d'auteurs, de réalisateurs, de scénaristes, encore plus histoires qui nous font rêver (et non pas fantasmer sur une éventuelle non-vie-sexuelle dans un pensionnat pour jeunes filles).

L'absence des films comme La traversée du temps ou Les parrains de Tokyo c'est parce que ... euh ... je sais pas. Ces films sont des franches réussites au niveau technique et scénaristique et je recommande à tous ceux qui ont l'opportunité de les regarder de le faire. Mais ils ne me sont pas venus directement à l'esprit lors de cet exercice, contrairement aux films d'Anno qui, certes bien plus geeks et sous-culturels, furent une claque intergalactique à chaque fois que je les ai vu (surtout le 2).

Sinon ... un petit prix spécial pour Le cercle d'hôtes du lycée Ouran (2006 - Takuya Igarashi - BONES) :

[Montrer] Spoiler

Parce qu'il n'y a qu'une seule Haruhi et Tama-chan est son prophète

Drig < à part FMA, c'est que du Mecha-piou-piou et du shôjo-qui-tâche >

[MimS]

J'ai une question au passage, liée à la remarque de The Drig Overmind sur les mangas rallongés de part leur succès.
Jusqu'à quel point le succès d'un manga (notamment dans le shonen Jump donc) aux Etats-Unis et/ou en France peut intéresser les éditeurs?
Je veux dire : seraient-ils prêt à faire "rallonger" un manga si son succès hors Japon est largement plus retentissant qu'au sein de leurs îles?
Bon, c'est sûrement du cas par cas, mais vous avez ptete des éléments de réponse pour moi, du moins j'espère.

[Gemini]

Pour te répondre, Mims, il me semble que les éditeurs demandent régulièrement à leurs lecteurs de voter pour les séries qu'ils préfèrent dans leurs magazines, afin de déterminer celles qui doivent continuer - quitte à être rallongées à outrance, comme Death Note et Shaman King - et celles qui doivent s'arrêter faute de succès. Ce procédé n'implique donc vraiment que les Japonais.
De toute façon, je ne suis pas sûr que se fier aux ventes hors-Japon soient valable, dans la mesure où il existe un décalage entre la parution d'un chapitre dans un magazine et celle dans un volume relié aux USA ou en France. Et puis, prenons le Shônen Jump : il se vend à 4 millions d'exemplaires par semaine, et tu peux au moins doubler ce résultat pour connaître le nombre réel de lecteurs ; comparé à ça, l'étranger est négligeable.

[Tetho]

(ça fait un moment que le tirage du Shûkan Shônen Jump est passé sous la barre des 3 millions d'exemplaires)

L'importance des votes est à relativiser selon le magazine. Le Shûkan Shônen Jump en est très dépendant, oui, au point parfois d'atteindre la caricature sur ses titres à succès qui continuent plus que raison. Le Shûkan Shônen Magazine largement moins, on y trouve des titres comme Zetsubô Sensei qui sont toujours à la fin des sondages de popularité, mais dont les ventes sont telles que le manga continue sans problème. Enfin dans l'Afternoon les avis des lecteurs ont très peu d'influence sur les mangas prépubliés.

Les ventes en occident ne peuvent avoir un grand impact pour de multiples raison, les volumes de vente déjà (chez nous 50 000ex c'est un énorme succès, au Japon c'est bien plus modeste), les royalties moins élevées, le décalage entre le début au Japon et à l'étranger qui se compte souvent en années et qui donc fausse la perception du succès... Et puis les japonais ont pour habitude de créer pour leur marché, ensuite si ça marche à l'étranger tant mieux, sinon pas grave. Les échecs des tentatives de prendre en compte les gouts des étrangers dans la création des manga ou anime les ont toujours refroidit.
Ensuite y a les exceptions comme Shirow ou Taniguchi qui rencontrent des succès plus francs en occident, mais ce sont des exceptions, très loin de la règle générale.

[MimS]

Bon, désolé de continuer sur le HS mais ça me titille.
Même si c'est plus de l'initiative des éditeurs fr que japs pour lutter contre le dl illégal, il n'empêche que tout est fait pour réduire le temps de publication entre nos 2 contrées, alors certes on atteint pas et on atteindra sûrement jamais les ventes du Japon mais j'ai du mal à concevoir qu'avec de telles démarches, dont aussi, par exemple, le rachat de Kaze par je sais plus quelle boîte jap, le public occidental les importe peu.
'Fin bon...

[Rukawa]

oui c'est la seule solution qu'ils ont trouvé, faire une politique agressive au niveau des sortis, les derniers manga à succès, au moins les premiers tomes, sortent très vite.
Même si je pense que ce n'est pas LA solution miracle, personnellement, mon porte monnaie ne suit pas. J'achète que 500 € de mangasse en moyenne sur l'année. C'est pas en multipliant la sorties des licences intéressantes que je vais acheter plus de tome.

@Drig : c'est alchimiste blindé !

et pour gurren lagann, c'est Cramoisi Lotus - Roche Spiral

[Merlin]

Bon, désolé de continuer sur le HS mais ça me titille.
Même si c'est plus de l'initiative des éditeurs fr que japs pour lutter contre le dl illégal, il n'empêche que tout est fait pour réduire le temps de publication entre nos 2 contrées, alors certes on atteint pas et on atteindra sûrement jamais les ventes du Japon mais j'ai du mal à concevoir qu'avec de telles démarches, dont aussi, par exemple, le rachat de Kaze par je sais plus quelle boîte jap, le public occidental les importe peu.
'Fin bon...

Ils sont intéressé par les marchés occidentaux pour vendre telle quelle des séries qu'ils produisent et non pas adapter leurs séries pour vendre aux occidentaux.
Leur coeur de cible est, et restera principalement le marché national. Le reste c'est du bonus.

[Natth]

Petite question technique...
Est-ce que vous connaissez un site proposant les titres sortis ces dix dernières années par date ? Je garde de bons souvenirs de certains animes, mais j'ai parfois du mal à me rappeler du titre. Alors l'année...

[Ialda]

Une bonne petite fonction de tri sur l'encyclo de ANN (c'est ce que j'avais utilisé) :
http://www.animenewsnetwork.com/encyclo ... &sort=date

[Natth]

Y avait déjà des animes en 1917 ?
Moi qui croyais que Sabu to Ichi Torimono Hikae était un des plus vieux... En tout cas, merci pour la fonction ^^

[Ialda]

Tu as forcément entendu parler au moins des aventures de Momotaro contre les yankees durant la WWII ^^

Sur les pionniers de l'animation japonaise, Midnight Eye avait proposé un article sur le sujet il y a quelques années. Très intérressant à lire. Si je ne me gourre pas de lien (ça date), ça devrait être celui-là :
http://www.midnighteye.com/features/pio ... nime.shtml
http://www.midnighteye.com/features/pio ... ime2.shtml

[Natth]

Tu as forcément entendu parler au moins des aventures de Momotaro contre les yankees durant la WWII ^^

Euh... Non. Momotaro me dit quelque chose, mais je ne connais que de nom. Je lirai l'article, sans faute.

Edit : Comme pour les autres (je suppose), la sélection fut très difficile à faire. Je n'ai pas essayé de garder les animes de qualité, mais uniquement ceux m'ayant laissé le souvenir le plus marquant au cours de leur année de diffusion.

2001 - X : Est-il vraiment besoin de le présenter ? X est une de ces série où j'ai eu l'impression de tout trouver : des personnages charismatiques et bien développés, une histoire passionnante et variée (certains épisodes étant spécialement dédiés à un personnage), une vraie conclusion (on en espère autant pour le manga >_>), un beau graphisme, une bande-son très plaisante... Tout quoi.

2002 - .Hack//SIGN : Mon premier contact avec .Hack. Un anime particulièrement envoûtant, à tel point que sa lenteur ne m'a jamais dérangée. Je l'ai trouvé très palpitant, d'autant plus que je l'ai découvert tardivement et que j'ai eu beaucoup de mal à me procurer les DVD. Jusqu'à la fin, il reste des doutes sur le dénouement... Mais vu comme est faite la série, il en reste aussi après.

2003 - Papuwa : L'incarnation de l'anime portnawak. Il m'a fallu plusieurs épisodes avant de savoir si je le regardais parce que je l'adorais ou que je commençais à perdre une partie de ma santé mentale. Sur une histoire plutôt simple, l’auteur a réussi à incruster une foultitude de détails inattendus, comme une île peuplée d’animaux gays, dont un escargot à grande langue et un poisson en bas résille, un homme de ménage victime, à l’occasion, de pratiques SM, un gamin amnésique capable de faire sauter n’importe quoi s’il se laisse aller, une femme à barbe, un humanoïde ressemblant à un champignon hallucinogène… Et pourtant, l’histoire garde toute sa logique.

2004 - Tactics : Cet anime nous raconte l’histoire de Kantarou, un jeune écrivain-exorciste vivant dans le Japon du début du siècle. Capable de voir des yôkai depuis son plus jeune âge, il décide de libérer l’un des plus puissants d’entre eux, le mangeur de démons qu’il nomme Haruka. J’ai surtout apprécié les nombreux personnages, tous plus différents les uns des autres, l’humour, les petites histoires à connotation fantastique et le développement (parfois un peu lent) de l’intrigue principale. Mention spéciale pour Suzu, une enfant très réussie, dont l’attitude et les réactions sonnent particulièrement justes.

2005 - Black Cat : Je n’attendais pas grand-chose de cet anime avant de le regarder, mais je l’ai trouvé très captivant. Cela vient sans doute de l’histoire, qui évolue sans temps mort, de l’action jamais en reste, de l’humour souvent présent et des personnages, attachants grâce à leurs réactions naturelles, à la façon dont les différents événement parviennent à les changer.

2006 : La seule année où je suis incapable de choisir entre deux titres.
.Hack//ROOTS : Actuellement, c’est l’un de mes animes préférés et le .Hack que j’ai le plus apprécié. Niveau maturité, les personnages et l’intrigue m’ont semblé un cran au-dessus, par leur profondeur ou leur complexité. Autre mention spéciale pour l’épisode 19, regardé des dizaines de fois sans lassitude, peut-être pour son côté plus réaliste. Cependant, ce titre n’a pas non plus vraiment de fin, ce qui m’a poussée à acheter les romans, parus aux Etats-Unis, pour comprendre la suite.
Bakumatsu Kikansetsu Irohanihoheto : Le mélange entre le fantastique, l’évolution historique du Japon à la fin du 19è, les combats de sabre et l’univers du théâtre développe la richesse de cet anime. Ce dernier bénéficie notamment d’une intrigue prenante, de personnages charismatiques et plutôt originaux, ainsi que d’une bande-son très plaisante.

2007 - Toward the Terra : Cette série de 26 épisodes est l’adaptation d’une série futuriste en trois parties de Moto Hagio. Contrairement à de nombreuses séries longues adaptant un manga court (ou vice-versa), cet anime a réussi à éviter les longueurs. Son développement permet d’approfondir une multitude de personnages, parmi laquelle je n’en ai trouvé aucun qui soit raté. L’intrigue, qui s’étend sur plusieurs dizaines d’années, permet de créer un univers en évolution constante.

Après avoir vu et revu Ghost Hound, je le placerais au même niveau que Toward the Terra, et peut-être même au-dessus.

[Montrer] Spoiler

Cette série m'a beaucoup plu, notamment grâce aux mystères qui entourent les jeunes héros. J'ai aussi apprécié les nombreuses références liées aux théories et aux travaux sur le cerveau. Je trouve que la lenteur de la narration est adaptée à ce type d'histoire, en permettant au spectateur d'avancer au même rythme que les personnages. En apprendre beaucoup soudainement me paraîtrait peu crédible, vu les secrets et les non-dits qui bloquent les trois garçons et leur entourage. Il n'y a pas vraiment de solution miracle à leurs problèmes, du moins pas sans évolution de leur part. A ce sujet, cette série me rappelle Astral Project, mais pas seulement pour la raison la plus évidente. Les personnages de ce manga sont aussi confrontés à un certain nombre de mystères, mais ils ne parviennent à surmonter leurs difficultés que le jour où ils commencent à changer. Finalement, on passe du drame insupportable ou du danger terrifiant à des évènements certes tragiques, mais qu'il devient possible de dépasser.

2008 - Hatenkou Yugi : Objectivement, il ne s’agit pas d’un anime réussi, car l’intrigue est beaucoup trop désorganisée, surtout vis-à-vis du manga. Cependant, j’ai adoré suivre cette courte série de onze épisodes, aux personnages attachants et parfois surprenants. Pour le reste, je n’entrerai pas dans les détails, car je l’ai fait ailleurs.

[Montrer] Spoiler

J'ai appris son existence par hasard, en cliquant sur une playlist de Youtube. Cette image est apparue :


Comme l'image me plaisait, je me suis renseignée sur la série, ce qui m'a permis de trouver un topic plutôt favorable sur le forum Hyjoo. Je me suis donc lancée... Et je ne décroche plus depuis hier soir. Là, l'opening Heartbreaking Romance passe en boucle pendant que j'écris.

Cette série, réalisée en 2008 par le studio DEEN, est l'adaptation d'un manga shôjo publié dans le magazine Comic Zero Sum, de l'éditeur Ichijinsha. Il nous raconte la rencontre et les voyages de trois personnages : Rahzel Anadis, une jeune fille de 14 ans, Alzeid, un jeune homme albinos, et Baroqueheat, le brun qui complète le trio sur l'image. Au début de la série, Rahzel est mise à la porte par son père, qui l'oblige plus ou moins à partir à l'aventure pour découvrir le monde. Dans ses bagages, elle emporte un ours en peluche blanc dont les yeux sont cachés par un bandeau noir. Mais notre héroïne ne se laisse pas démonter ! Intelligente, pleine d'énergie et de confiance en elle, elle peut compter sur ses pouvoirs magiques pour se tirer des situations difficiles. Mais elle sait aussi se battre, son attaque "coup de pied sauté" étant particulièrement efficace.

Elle rencontre rapidement Alzeid, qu'elle décide d'emmener avec elle. Comme raison, elle lui dit que ses yeux sont remplis d'ennui et qu'elle va donc lui faire vivre une vie palpitante et pleine de surprises. Ce dernier ne semble pas spécialement convaincu (d'un autre côté, il est plutôt du genre inexpressif), mais il décide de la suivre. Lui aussi voyage, car il veut se venger de la personne qui a assassiné ses parents. Avant de rencontrer Rahzel, il vivait de racket sur les passants et de tricheries aux jeux de cartes. Cependant, sa nouvelle "amie" n'appréciant guère ces activités, ils commencent à chercher un petit boulot. Leur premier employeur leur demande d'exorciser un fantôme. C'est ce travail qui constitue la trame du premier épisode. Au cours de celui-ci, Baroqueheat rejoint notre duo pour les aider à se débarrasser du spectre. Le nouveau venu est pratiquement le contraire d'Alzeid : souriant, farceur, un peu charmeur sur les bords, il joue plus ou moins le rôle du clown de service.

L'un des éléments importants de cet anime est l'humour qui s'en dégage. Certains combats tournent au n'importe quoi, surtout quand une combattante aussi efficace et teigneuse que Rahzel est aux prises avec des boulets XD. De même, les personnages partent souvent dans des délires, tout en restant parfaitement sérieux... Sauf Baroqueheat qui préfère le mode loufoque. Je ne rentrerai pas dans le détail de ses déguisements débiles ou de ses réactions à côté de la plaque, car il y en a vraiment trop. Cependant, il ne faut pas trop se fier aux apparences, car ce personnage n'est pas aussi stupide qu'il n'y paraît. A cela s'ajoute l'aspect relationnel entre les membres du groupe. Je crois que c'est le lien entre Rahzel et Alzeid qui se renforce le plus au cours de la série. Je n'ai pas trop envie d'insister sur Baroqueheat, car son cas est un peu particulier (je préfère ne pas spoiler à ce sujet).

A première vue, le contexte et les personnages peuvent paraître un peu trop prévisibles. Cependant, Rahzel allie une forte personnalité et une certaine finesse d'esprit à pas mal de puissance (physique ou magique), ce qui la différencie de nombreuses héroïnes de shôjo. De plus, on découvre des évènements plutôt glauques et des zones d'ombre dans le passé de cette jeune fille. On se rend compte que c'est aussi le cas pour Alzeid. Je suis restée perplexe devant certains flash-backs, si bien que je ne savais plus très bien, à la fin de la série, de qui ou de quoi il comptait se venger. Pour finir, Baroqueheat est beaucoup moins "transparent" qu'il n'y paraît au premier abord. En résumé, je dirais que les personnages sont progressivement approfondis au cours de la série. Même si la plupart des épisodes n'ont que peu de liens entre eux, il y a plusieurs énigmes qui tournent autour de chacun, on a envie d'en savoir plus... Mais ce n'est pas l'anime qui répondra à toutes ces questions.

Comme je l'ai dit, ce dernier ne compte que dix épisodes, ce qui a un effet négatif sur la cohésion de l'ensemble. Beaucoup d'informations sont lâchées en même temps, au point qu'il est parfois difficile de tout suivre. Il y a des raccourcis trop rapides (on ne voit pas comment Rahzel convainc Alzeid de la suivre, la première rencontre avec Baroqueheat est occultée...). Mais surtout, j'ai eu la désagréable impression que l'anime se finissait au moment où l'on allait apprendre des éléments importants sur le passé et les motivations de certains personnages. C'est une fin frustrante et plutôt incompréhensible, sachant qu'il n'y aura sans doute jamais de saison 2. Selon le forum Hyjoo, l'anime a été diffusé à une case horaire peu favorable (au cours de la nuit), il n'était pas suffisamment à la mode pour plaire, surtout auprès du public nocturne, il n'a donc pas eu suffisamment de succès pour qu'une suite soit envisagée.

Heureusement, il y a le manga ! D'ailleurs, il est possible que l'anime soit principalement une super-pub pour le manga, ce qui expliquerait pas mal de choses. La série est encore au cours au Japon, où elle compte déjà 11 volumes. Je ne pourrai pas en parler pour l'instant, car je n'ai pas commencé à la lire. Cependant, elle a été licenciée aux Etats-Unis sous le titre de Dazzle par l'éditeur Tokyopop, qui a déjà publié les dix premiers tomes. J'espère sincèrement qu'elle arrivera en France, même si je n'y crois pas trop. Dans la mesure où elle se positionne sur le créneau "shôjo fantastique", il y a de fortes chances pour que les éditeurs hésitent, par crainte de mauvaises ventes.

Pour finir, je dirais que j'ai adoré cette série, en dépit des défauts que j'ai constaté. Depuis un moment, je me demandais si j'étais encore capable de me passionner à ce point pour un anime, sachant que cela m'arrivait toujours pour les mangas. Il faut croire que j'avais tort de m'inquiéter.

2009 - Sengoku Basara : Il ne m’a pas autant marqué que les autres, mais il s’agit d’un anime baston aux personnages hauts en couleur, à l’action débordante, qualités bien suffisantes pour excuser un scénario qu’on ne suit pas toujours facilement. Cependant, les personnages ne se battent pas continuellement. L’histoire et leurs confrontations leur permettent d’évoluer un minimum.

2010 - Mazinkaiser SKL : Je ne vois pas trop quoi rajouter à ce que j'ai dit il y a une semaine.

[Montrer] Spoiler

Un anime très plaisant à suivre, des scènes d'action impressionnantes, des personnages charismatiques, une animation qui m'a paru plutôt réussie et un opening que j'écoute en boucle. Cette OAV m'a aussi rappelé Getter Robo, notamment au niveau des personnages (dont le côté psychopathe est encore plus assumé, mais est-ce vraiment un problème ?). Par contre, j'ai bien peur qu'il reste un certain nombre de questions en suspens à la fin des OAV. Je me suis demandée s'il y avait une chance pour que le succès des trois épisodes prévus pouvait ouvrir sur une série plus longue. Mais ça me paraît difficile de répondre à cette question, surtout positivement.

Edit du 2 juin 2015 : Mieux vaut tard que jamais. Finalement, ce sera Senkou no Night Raid ma série préférée de 2010.

[Montrer] Spoiler

C'est la série passionnante et addictive que je n'avais pas trouvée en 2010. D'un autre côté, il n'est pas possible de sortir tous les ans un anime qui me fascine à ce point. Même si cette série ne devient pas une de mes préférées, j'aurais du mal à penser à autre chose ces prochains jours.
Parmi ses qualités, je noterais l'équilibre entre la richesse de l'univers, la profondeur des personnages et l'évolution de l'intrigue. Ces trois points sont présents dans chaque épisode, ce qui permet de se passionner rapidement pour l'ensemble du tableau. Une fois le contexte historique bien planté, on se tourne vers la mission des quatre héros, qui sera l'occasion de découvrir un pan de leur passé ou de leur personnalité. On évite à la fois le cours didactique et le pathos, c'est vraiment bien dosé. En revanche, si vous êtes allergique à l'Histoire en général ou à celle de la Chine de 1931 en particulier, certains passages risquent de coincer un peu.
Ce n'est pas une série basée sur l'action, mais certains épisodes sont très dynamiques, notamment vers la fin. Les derniers épisodes sont remplis de bouleversements passionnants, si bien qu'il sera difficile de ne pas les regarder d'affilée. En tout cas, j'en ai été incapable en dépit de l'heure avancée ^^"
J'ai trouvé le chara-design plutôt beau et réaliste. Le style graphique et l'animation ne paraîtront sans doute pas exceptionnels, mais ils m'ont paru soignés et agréables à regarder.

Vivement la suite donc.

[Mattosai]

En dehors des classiques sus cités (bouh la fégnasse :b ) , je rajouterai Vandread & second stage pour 2000/2001 , avec Scry-ed , Kiddy Grade pour 2002 , et Ga-rei zero pour 2008 en ce qui me concerne.

Sinon les titres les plus marquants de la décennie en ce qui me concerne sont chez IG , Motoko alone complex et Balsa no moribito

[Natth]

Balsa no moribito

Encore un titre intéressant que je n'ai pas vu. Peut-être l'aurait-il emporté contre Toward the Terra... En fait, j'espérais (naïvement) une sortie française, au vu de son thème. Malheureusement, cette possibilité s'éloigne au fil des années qui passent :/

A moins que quelqu'un n'ait des infos allant dans ce sens, même si je n'y crois pas trop

[Merlin]

Tourne toi ailleurs pour voir cette excellente série qu'est Seirei no Moribito.

[Gemini]

2007 - Toward the Terra : Cette série de 26 épisodes est l’adaptation d’une série futuriste en trois parties de Moto Hagio.

C'est de Keiko Takemiya.

[Natth]

Houlàààààààààààààààà !!! Je suis désolée Gemini, je le sais en plus
J'ai même failli acheter les mangas, mais j'espérais une sortie en France. Vu que "Très Cher Frère" est sorti, pourquoi pas celui-là... Mais je pense que je vais plutôt me tourner vers l'édition américaine.

[Battou]

Aurait pu arrêter le compte à Deux Mille Sept... parceque bon, pour ce que l'Anime est devenu depuis. Lawl (et vlan, troll gratuit).

2001 : Le gamin qui entre dans la boutique de chocolats :
Noir : Parceque ça a été la giga-claque qui m'a remis sur les rails de la japoniaiserie, ambiance, musique, personnages, histoire. Même si avec le recul j'avoue quand même quelques déchets, la série reste quand pour moi un mega-must ever.
Mention spéciale : Metropolis made in Rintaro et Jin Roh (je sais, ça date d'avant mais ne l'ai vu qu'en 2001).

2002 : l'orgie commence :
Saint Seiya Hades partie 1 : Parcequ'en plus d'être une sorte de very best of de Saint Seiya, ça reste quand même la grande suite que tout le monde attendait. Son défaut, avec eu un succès tel que Toei est allé se perdre avec un film certes réussi mais qui a quand même un peu foutu le bordel dans l'équilibre de la force Saint Seiyesque.
Mention spéciale : Fruits Basket, Azumanga Daioh, Excell Saga, Kenshin Seisô hen.

2003 : L'année des Gens bien.
Wolf's Rain : Aventure épique et émouvante véritable ôde à la chaleur humaine à quatre pattes dans un monde enneigé qui sombre dans le chaos.
Mention spéciale : 12 Royaumes (ok produit en 2K2), Last Exile, Gungrave, Maria sama ga miteru (hey ouais !), Sugar Baby love Waffou (là aussi ça date d'avant mais j'ai connu la série par l'épisode spécial produit en 2003), Technolyze, Twin Spica, Tokyo Godfathers, Full Metal Alchemist, Rahxephon.

2004 : Il s'appelait Shinbo.
Le Portrait de Cossette : Parceque best anime ever.
Mention spéciale : Glass no Kamen 2004, Otogizoushi, Fumoffu!, Gankutsuou, Rozen Maiden, Paranoia Agent.

2005 : Elda Taluda.
Madlax. Je déconne beaucoup mais même si en terme de qualité ce ne fut vraiment pas un quart de chef d'oeuvre, j'avoue quand même que les moments épiques vécus par le biais de cette Mashimoserie méritait quand même sa mention.
Mention spéciale : Mushishi, Noein, Kumo no Muko, Basilisk , FMA movie, Kamichu, Honey and Clover - Emma - The Snow Queen.

La suite au prochain numéro...

2006 : Ippen shinde miru ?
Simoun : ça a été un peu l'année des "oui mais". Des séries qui commençaient bien et qui n'ont pas confirmé ou l'inverse. Simoun reste un peu le coup de coeur surprise, la série qui n'a pas payé mine mais qui a abattu ses cartes les unes après les autres. Fraiche visuellement, une belle bande son, pas mal de bonnes idées bien exploitées et des moments épiques.
Mention spéciale : Jyu Oh sei - La sorcière de l'ouest - Jigoku Shoujo - Chevalier d'Eon - Ouran Host club

2007 : Je suis désespoir !!
Pas que le niveau commençait à piquer du nez, mais ce fut les débuts de mon idole, de mon modèle : Itoshiki Nozomu. Pourtant ce qui m'a marqué dans l'an de grâce deux mille sept, c'est le retour en force de la masculinité assumée et débridé. Comme si il y'a eu une prise de conscience qu'il suffisait des nénettes en petite culotte, kawaiité, héroines vendeuses de figurines et autres mecs au chromosme attrophié (merci Sunrise). Deux mille sept c'est la révolte des mecs, des vrais. Les muscles, le sang, la sueur (Le retour de Ken le survivant), de la moustache (Masa-saaaaan), du torse bombé et du regard vers l'horizon (Gurren Lagann), des yeux qui ne prennent pas froid et des étreintes viriles façon fly me to the moon (Moonlith Mile).
2007, l'année du Mâle !
Mention spéciale : Zetsubo Sensei - 5cm à la seconde - Moribito - Seto no machin chouette - Nodame Cantabile - (bien mais pâle à côté de la version live).

2008 : C'est dans les vieux pots...
Par grand chose à retenir si ce n'est le sont les remakes - reboot - superior version. Donc on continue avec Hokuto no Ken, et on rajoute Evangelion et Hellsing.
Mais encore ? Rien...

2009 : Game over.
Bakemonogatari, Ippo le retour, Eden of the East, voila les deux productions 2009 qui ont suscité un minimum d'intérêt et que j'ai suivies. Sinon bof.

[asakura]

N'ayant vu que peu de séries, mon choix sera forcement bien plus sélectif et limité à ce qui est sortie en France.


2001 :
Noir : Superbe série, au scénario prenant et disposant d'une magnifique BO. C'est par son intermédiaire que j'ai connu Yuki Kajiura. L'avancement de la série est extrêmement lent et les flash back sont légions mais je suis complètement tombé sous le charme de l'atmosphère particulière et mélancolique de la série.
Alternatif : Saiyuki Requiem. Car le film rend un superbe hommage à la première série télévisée avec un scénario bien écrit, une belle animation et des compositions dans l'esprit des deux premières séries.

2002 :
Gundam Seed : A ce jour reste ma série préférée de l'univers Gundam. Malgré les épisodes de mi-série qui perdent beaucoup en intérêt, de grands moments d'émotions ponctuent l'histoire accompagnés par de superbes BGM. J'apprécie également le chara design même si inégal et le scénario qui repompe plusieurs autres oeuvres de la saga m'a parfaitement convaincu.
Alternatif : Captain Herlock Endless Odyssey

2003 :
Godannar : le retour aux sources des séries de mécha malgré un fan service très présent. L'histoire est intéressante et la réalisation est très bonne.
Alternatif : Rien de ce que j'ai vu d'autre ne ma particulièrement marqué. Uniquement Zatch bell que j'apprécie pas mal mais dont le secret de fabrication de Toei a poussé a rallonger l'histoire et dont la série a été abandonnée en France. Egalement .Hack//GIFT devant lequel je me suis pas mal marré.

2004 :
Gankutsuou : Le roman d'origine revu façon Gonzo. Un visuel déroutant au premier abord, une 3D pas toujours bien intégrée mais un scénario des plus palpitants qui prend son temps pour se mettre en place et où l'émotion se fait très présent d'autant que les personnages sont attachants.
Alternatif : Monster, par moment tire en longueur mais reste un triller haletant où plus la série avance moins on ne peut détacher son regard de l'écran.

2005 :
Je n'ai semble-t-il rien vu de 2005.

2006 :
Ergo Proxy : Monde apocalyptique où le héros se trouve pourchassé et cherche lui-même le mystère de son passé. Malgré la fin qui engendra une certaine polémique j'ai suivi avec grand plaisir cette série dont d'ailleurs certains épisodes traitant de manière comique certains sujets m'ont fait bien rire (l'épisode sur les jeux télévisée, ...).
Alternatif : Death Note, le parallèle entre Light et L est intéressant, tout deux pensant oeuvrer pour le bien de l'humanité. De même le personnage de Light a une psychologie elle aussi intéressante dont le pouvoir lui ait monté à la tête, sachant que lorsqu'il oublie qu'il est Kira sa manière de penser devient toute autre. Higurashi no naku koro ni : l'adaptation du jeu vidéo, bien réussi, avec une ambiance terriblement pesante, rien n'égalera le premier segment tant celui-ci est réussi mais cette première série vaut largement le coups dans son intégralité.

2007 :
Gurren Lagann : Superbe série prenante, et particulièrement soignée. Les différents personnages sont attachants et l'humour bien présent. La série est divisée en arc, chacun différents mais tous très bon.
Alternatif : J'aurai aimé pouvoir voir le film de Jojo's Bizarre Adventure "Phantom Blood" dont les teasers semblaient montrer du bon, bien qu'on puisse rester dubitatif devant la durée du programme et le nombre de tomes à adapter. Malheureusement, largement boudé par les japonais, le film fut interdit d'exploitation sur support à l'intérieur et à l'extérieur des frontières nippones...

2008 :
Pas vu grand chose de 2008 (Black Butler, ...) et rien ne m'a marqué outre mesure.

2009 à 2010 :
Rien vu de produit sur ces deux années.

[Mellorine]

Je ne suis pas formelle sur les années de sortie car j'ai vite fait cherché sur le net, mais voilà mes coups de coeur de la décennie (et là on voit tout de suite que j'ai regardé très peu d'animes par rapport à vous... ou alors que j'ai des goûts beaucoup plus restreints).

[Montrer] Spoiler

2002 :
- Ailes Grises : Autant je n'avais rien pigé à Lain quand je l'avais vu dans ma prime jeunesse, ce qui m'a laissé un souvenir plutôt amer, autant Ailes Grises a été un enchantement de tous les instants, avec son histoire simple, ses personnages attachants, son mystère envoûtant. Et pourtant il n'y a aucun mec viril et badass dans la série pour nourrir mes appétits fantasmatiques ! Une sacrée perf quand on me connait.
- Abenobashi : Je revois la série en ce moment et c'est un plaisir renouvelé. Des références à la pelle, l'accent d'Osaka que j'adore, des conneries toutes les 3 secondes... Très bon moment d'humour.
- Les 12 Royaumes : Même si la série est relativement massacrée par l'absence de fin et l'ajout de personnages par rapports aux bouquins (que j'ai vaguement essayé de lire), elle est quand même fort plaisante, grâce à son héroïc-fantasy originale mâtinée de culture asiatique. Certains personnages sont géniaux (je suis totalement zoophile pour Rakushun).

2003 :
- PlanetES : Impossible de mettre d'autres séries sur le même plan que celle-ci. C'est à ce jour la seule et unique série que je trouve complète, dans le sens où elle contient tous les éléments parfaitement dosés, de l'action à l'humour en passant par l'émotion, le suspens, et j'en passe. Aucune vulgarité, aucune complaisance, majesté de l'espace se conjugue avec beauté des sentiments. OST magique.

2004 :
- Samurai Champloo : Franchement, je n'ai même pas envie d'argumenter. Watanabe dans toute sa splendeur. Et puis bon, l'équation est imparable : un samurai + des cheveux longs + des lunettes = hémorragie nasale. En fait, pour ça et l'OST, je crois que Watanabe a fait cet anime rien que pour moi.
- Paranoia Agent : Il y a certaines oeuvres qui créent un "avant" et un "après" dans la vie. Dans la mienne, il y a eu le Cycle de Dune, et Paranoia Agent. J'ai du mal à en parler tellement ça me touche personnellement, intimement. Satoshi, tu me manques T_T
- Otogizoushi : Il y a aussi des oeuvres qui ne sortiront jamais en DVD, et qui nous donnent des envies violentes envers les gens du métier qui n'ont pas pu (su ?) découvrir des perles injustement passées à la trappe. C'est le cas de Otogizoushi : une première partie samurai (héhé Mansairaku *bave*), une seconde partie moins intéressante, avant un final de génie. Même les DVD américains ne sont plus édités ><

2005 :
- Mushishi : N'allez tout de même pas me faire croire qu'aucun d'entre vous n'a adoré cette série ! Que de moments magiques, bercés par une OST sereine au diapason des graphismes verdoyants. Que de beauté dans la nature vierge, dans les personnages hors du temps qui la peuple, dans la philosophie de Ginko. Là encore, j'attends un coffret DVD.

2007 :
- Bokurano : Si je m'attendais à ça ! Quelle surprise, aussi politiquement incorrecte que réjouissante, attend le spectateur qui va jusqu'au deuxième épisode et qui découvre qu'on ne lui épargnera rien ! Un scénario hyper intéressant, des personnages qui explorent les facettes de l'humanité jusqu'à leurs tréfonds les plus sombres. Et mon mechadesign préféré du monde : Zearth.
- Kaiji : J'attends la suite pour encenser la série, mais j'ai été pleinement comblée par cet anime iconoclaste aux tensions insoutenables. Qu'y a t-il de plus jouissif qu'un héros intelligent ET humain ? Cela me donne envie de goûter à Akagi.
- Mononoke : Graphiquement, j'aime ce qui est chelou. D'ailleurs, j'aurais bien mis Gankutsuou dans ma liste si j'avais adhéré aux abominations perpétrées sur le roman original de Dumas (dont je suis une très grande admiratrice, et, je peux le dire, une certaine connaisseuse). Mononoke, en tant qu'oeuvre originale, ne sombre pas dans cet écueil. Au contraire, la série s'élève dans le haut du panier de cette décennie, pour son parti pris esthétique mais aussi son personnage central charismatique à souhait.

2008 :
- Kaiba : Là encore, un pari graphique audacieux au service d'un scénario intelligent, qui donne à réfléchir sur la mémoire, les interactions entre individus, la valeur de la vie, de la mort ; bref, plein de sujets qui peuvent être bateau mais qui, dans Kaiba, sont traités avec grand art. Je crois que je n'ai jamais autant chialé que devant l'épisode 3.

Mouais, bon, ma sélection est classique, mais je trouvais que vous aviez injustement boudé PlanetES et Mushishi alors je tenais à rétablir la vérité !

[Tetho]

(Si ça peut te rassurer, les romans de Jûni Kokki ont pas de fin non plus. Ils s'arrêtent même quand l'histoire devient enfin vraiment intéressante en se débarrassant de l'aspect rébellion d'ado qui ont pas fini leur crise qui lui collait dès le début)

Chaque fois que quelqu'un écrit le titre de la série PlanetES, Dieu tue un robot et une nekomimi, merci de penser à eux.
Planetes est une série extrêmement bancale si on gratte un peu sous la surface. Makimura parlait de l'Homme, avec un H majuscule dans une œuvre humaniste au possible, Taniguchi a choisi de parles d'hommes, au pluriel, en ajoutant toute une partie sur la vie des salarymen et OL japonaises dramatiquement hors-sujet, en ajoutant des clowns à la série il en dilue l'efficacité et la force. On pourrait aussi dire qu'en donnant un port d'attache au DS-12, il fait perdre leur nature de vagabonds (en grec Planetes) aux héros. Y a des ajouts très pertinent, comme l'épisode avec l'ingénieur d'un pays du tiers monde, mais impossible de fermer l'œil sur
De la même manière, si la série est sur certains aspects encore plus hard-science que le manga (putain les HUD tactiles des casques, bandant à souhait), par d'autres elle est juste inexplicable, comme ce géofront sur la Lune où on laisse moisir des clodos et autres chomeurs, chose inconcevable dans un espace ou l'air respirable est des plus précieux.
La série réussit même à ne pas aller au bout, et ignore le fabuleux volume 4 du manga et sa conclusion si forte.
Pourtant c'est loin d'être un mauvaise série, très loin de là c'est même un véritable OVNI venant de la Sunrise, mais elle est tellement en dessous de ce qu'elle aurait pu/dû être... Taniguchi à choisi de réaliser une adaptation plus grand public, avec des thèmes plus terre à terre, ça se comprend, mais je le déplore.