de Saga le Mar 27 Jan 2009, 16:21
Paul a écrit:Je n'ai pas besoin de connaitre avec précision les méthodes de travail des éditeurs pour comparer un résultat final avec celui d'autres sources.
Si je regarde un site web et que je trouve que les pages ont trop de popup, peu m'importe le codage.
Tout le monde peu donner son avis.
Mais la méthode de travail impacte et influe sur le résultat final. C'est tout simplement une question de possibilité.
Et un comparatif n'est objectivement valable que lorsque les deux objets comparés obéissent à des conditions similaires.
Ce n'est manifestement pas le cas entre teams de fansub et éditeurs ayant pignon sur rue.
Nous parlons du "style fansub" par opposition aux sous-titres classiques Arial, rien d'autre.
Définis ce "style fansub". Ton propos témoigne d'une lacune manifeste : tu balances des idées sans jamais les expliquer, les définir, les détailler. C'est encore pire quand on a recours à des signifiants creux comme "style".
Pas la peine de penser aux multiples exagérations auxquelles le documentaire fait allusion.
Le principe de la caricature, c'est d'exagérer un caractère pour rendre visible un "défaut" ou une tendance bel et bien existante.
Le problème n'est pas tant que le fansub, dans sa majeure partie, en arrive à ces extrémités, mais tende vers elles.
Soyez un peu plus intelligents et comprenez que je parle de rendre les sous-titres plus attrayants.
Que sont, pour toi, des sous-titres attrayants ?
Voit-on des livres utilisant des polices de caractères attrayantes ? A part ceux destinés au plus jeune âge, rarement. Nous ne somme pas dans la situation du logo ou d'autres pratiques où le but est d'être identifié graphiquement. Le sous-titre n'a pas à être identifié graphiquement (auquel cas il empiète sur l'image, mais j'en reparlerai) mais seulement à véhiculer un sens et, pour cela, on ne lui demande que d'être lisible.
Vous me dites que les éditeurs respectent de nombreuses règles. Eh bien peut-être que certaines ne sont plus bonne à respecter ou devraient simplement être assouplies.
Merlin l'a dit, c'est question de possibilité, avant même d'être un question de goût ou de choix.
Vous répondez que le support DVD est trés contraignant. Mais ces points techniques ne concernent que les éditeurs.
Comment veux-tu prétendre discuter autour d'une table avec des éditeurs si éludes totalement leurs contraintes ? Surtout qu'ils n'ont pas choisi ni voulu ces contraintes, ils les subissent.
L'avis opposé est celui de la conservation de l'oeuvre à l'état le plus proche de son origine : le moins d'écriture, le plus discret possible...
C'est une autre façon de voir, point.
Vous aurez compris que je ne suis pas de cette idée.
C'est le respect de l'intégrité de l'œuvre, oui. Conception philosophique validée par le droit positif, même au Japon (qui ne consacre pourtant pas l'intouchable propriété intellectuelle et la vision de l'artiste comme c'est le cas en France).
Le sous-titrage seul est déjà une forme d'atteinte à l'œuvre (graphiquement) de même que la traduction (sémantique) et le doublage (sonore et pour le jeu des comédiens originaux). Mais ce sont des nécessités pour exporter l'œuvre.
Les notes de traduction et autres fioritures à l'écran
ne sont pas des nécessités.
Il faut aussi que les fansubbers recommandent activement la sortie des animes : grâce à des annonces, des campagnes de promotion des coffrets, des sondages, des liens vers les sites des éditeurs etc... Faire le maximum pour rendre à César ce qu'il mérite.
Il est également crucial qu'un dialogue se fasse entre fansubbers et éditeurs pour que des limites soient convenues, notamment que les sites arrêtent et retirent leurs traductions quelques temps avant que les animes soient disponibles à la vente.
Les débordements doivent être sanctionnés autant par les fans que les professionnels.
Ce serait idéal. Et ça le restera.
Premièrement, je veux des exemples de teams de fansub qui, plus que d'afficher un simple "achetez les DVD quand ils sortiront" en guise de décharge, suivent l'actualité en France de la série qu'ils ont sous-titrée. Ne serait-ce que cela.