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L'équipe MATA-web

Le 18ème Festival International des Cinémas d'Asie à Vesoul a lieu du 14 au 21 Février 2012 avec notamment un hommage à Kore-eda Hirokazuqui fête cette année ses 50 ans. Du coté Japanime, on pourra notamment compter sur la projection de One Piece Strong World et Colorful.

18ème Festival International des Cinémas d'Asie à Vesoul

Les 28 327 spectateurs de la dernière édition placent le FICA - Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul, dans les festivals de cinéma majeurs en France. Le FICA est en outre le plus ancien festival de cinéma asiatique d’Europe. La 18ème édition du FICA - Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul aura lieu du 14 au 21 février 2012 .

90 films de toute l’Asie, du Proche à l'Extrême-Orient seront proposés au public dont un maximum de films inédits ou rares conformément à la vocation artistique du festival d'être un vrai festival de recherche et de défense du patrimoine cinématographique.

Ces 90 films s’articuleront autour des sections suivantes :

* Thématique : Les brûlures de l’Histoire

*Visages des Cinémas d'Asie contemporain : Compétition fiction longs métrages inédits en France + Compétition documentaires inédits en France

* Regard sur le cinéma du Kazakhstan : 1939 - 2011

* Hommage à Kore-eda Hirokazu : l’intégrale

* Francophonie d’Asie : Tran Anh Hung

* Jeune public

* Japanimation

Le président du Jury International sera le cinéaste – écrivain Afghan, Atiq Rahimi, prix Goncourt pour « Pierre de patience ». Le réalisateur japonais Kore-eda Hirokazu, primé à Cannes, Venise, … recevra un Cyclo d’or d’Honneur pour l’ensemble de son œuvre dont l’intégrale sera présentée. Il sera rendu hommage au réalisateur franco-vietnamien Tran Anh Hung (caméra d’or à Cannes pour « l’Odeur de la papaye verte » et Lion d’or à Venise pour « Cyclo »). Le réalisateur kazakh, Ermek Shinarbaev, Léopard d’or à Locarno, sera le fil conducteur de la rétrospective consacrée au cinéma du Kazakhstan : 1939 – 2011.

Projection non stop de 9h à Minuit ; Débats – rencontres ; Tables rondes ; Animations : contes, danses, littérature, arbre à voeux, intermèdes musicaux, photographies ; Soirées : Japon, Kazakhstan, Diversité Culturelle, 60ème anniversaire de Positif ; Expositions ; Journée professionnelle ; Journées pédagogiques d’immersion ; Actions de sensibilisation : Quartiers, AAMI, Après-midi famille; Culture du Coeur ; Repas cinéphilique ; Publications ; Décentralisation ; Reprises : Auditorium du Musée Guimet de Paris et INALCO.

Le FICA c’est la qualité à la portée de tous pour le plus grand plaisir du plus grand nombre !

Lieux :

Théâtre Edwige Feuillère (Place Pierre Renet) :

Ouverture le mardi 14 février 2012 à 20h et clôture le mardi 21 février 2012 à 20h30

Cinéma Majestic-Espace des Lumières (Parc des Haberges) :

du mercredi 15 au mardi 21 février 2012, projections non stop 9h – minuit au cinéma Majestic Espace des Lumières, dans des conditions idéales de projection (salles 3, 4, 5 et 10)

Espace festif du festival : La Bambouseraie :

La Bambouseraie, espace festif et convivial attenant au cinéma propose de 11h30 à 14h et de 18h30 à 20h30, plats chauds, sandwichs, boissons. Soirées à thèmes.

Lieu de rencontre, la Bambouseraie permet aux festivaliers et intervenants du festival de partager des instants privilégiés.
Dimanche 19 février 2012, aura lieu le traditionnel déjeuner cinématographique en l’honneur des invités du festival.

Soirées festives à la Bambouseraie :

*Soirée de la diversité culturelle : vendredi 17 février 2012, 22h30

*Soirée Kazkahstan : samedi 18 février 2012, 22h30

*Soirée Positif : lundi 20 février 2012, 22h30

cp2012

Tarifs :

Tarif normal : 7 €,

Tarif réduit : 5 € (Associations cinéphiles, Carte Cézam, demandeurs d’emploi, adhérents MGEN)

Moins de 26 ans : 2 € 50 - Carte cinq films : 25 € - Passeport pour  tous les films : 65 €

Billetterie : Passeports et cartes cinq films en vente, depuis le 3 janvier 2012, à l’Office de Tourisme du Pays de Vesoul : 2, rue Gevrey - BP : 90117 - 70002 Vesoul cedex – Tel : 03 84 97 10 85

Durant le festival auprès de l'équipe d'accueil du FICA dans le hall du cinéma Majestic-Espace des Lumières. Il est possible de réserver sa place à l’accueil du festival jusqu’à 48h à l’avance pour les détenteurs de passeport et de cartes cinq films.

FOCUS KORE-EDA HIROKAZU

2012 sera l'année des 50 ans du réalisateur japonais Kore-eda Hirokazu. Pour fêter cet anniversaire le FICA souhaite rendre hommage à ce cinéaste dont l'œuvre est tout en sensibilité.

Le réalisateur japonais Kore-eda Hirokazu, primé à Cannes, Venise, … recevra un Cyclo d’or d’Honneur pour l’ensemble de son œuvre dont l’intégrale sera présentée. L'ensemble de sa filmographie (tous ses longs, documentaires TV et son téléfilm "After days") sera diffusé en VOSTF durant le festival et introduit en sa présence.

Son dernier opus, I Wish (2011), sur le thème du rapprochement des familles grâce au train à très grande vitesse sera présenté en première française lors de l’ouverture au 18ème Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul, le mardi 14 février 2012.

(c) DR


Révélé en France avec la sélection en compétition officielle du Festival de Cannes 2001 de son troisième long-métrage "Distance", il est surtout connu du grand public suite au succès de son 4e, "NOBODY KNOWS", qui vaudra d'ailleurs à son interprète principal, alors âgé de 14 ans, de remporter le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes en 2004. Depuis, on a également pu le retrouver avec plaisir avec son magnifique "STILL WALKING" (2008) ou sa comédie éthérée "AIR DOLL" (2009).

C'est dans le genre documentaire, que Kore-eda né en 1962 à Tokyo, fait ses premières armes. Diplômé de littérature de l'Université de Waseda, il rejoint la compagnie société indépendante de production télévisuelle TV MAN UNION, qui finira par lui confier la réalisation de plusieurs sujets, qui seront tous projetés durant le festival.

En pensant "documentaire", certains piqueront peut-être de suite du nez en se rappelant des longues séances de torture audiovisuelle endurées durant certains cours ou lors de longues soirées d'insomnie passées sur ARTE…OR ce serait

a) passer à côté du crû d'EXCEPTION de nos documentaires en COMPETITION (infos à venir très prochainement) et

b) manquer un complément ESSENTIEL quant à la parfaite assimilation de l'œuvre d'un vrai artiste, tant ses documentaires sont intimement liés avec les longs réalisés par la suite de sa carrière.

Les premiers documentaires posent ainsi les FONDEMENTS de son œuvre à venir, à travers la maîtrise progressive de l'image et du déroulement des histoires, des préoccupations et thématiques abordées et de son rapport avec les hommes – et plus particulièrement les enfants.

"HOWEVER" est le premier documentaire de Kore-eda. En s'intéressant au suicide de deux personnes différentes atteintes de la maladie de Minamata (ou hydrargyrisme, maladie générée par une intoxication au mercure), le réalisateur dénonce surtout le défaillant système japonais de la santé; un sujet reconnu, mais largement tabou et qui sera également au cœur de son édifiant 5e documentaire, "Without memory". Dans ce dernier, un homme est incapable d'imprimer la moindre information depuis qu'un hôpital ait décidé de rogner sur leurs frais en interne et l'ait privé d'un complément de vitamines au cours d'une simple hospitalisation. Jour après jour, ce père de famille de 2 enfants va donc régulièrement réapprendre son état et tenter de trouver des astuces pour vivre une vie à peu près normale.

Des enfants, qui seront au cœur de son second documentaire "Lessons from a calf", dans lequel le réalisateur va suivre un an durant la classe d'une école primaire, dont les élèves devront apprendre à gérer le veau, "Laura". Un film, qui aura immanquablement inculqué au cinéaste son acuité extraordinaire à filmer des enfants, présents dans la plupart de ses long-métrages. Un document attachant, à la fois drôle et tragique.

Tragique comme ses deux autres documentaires, l'émouvant "August without him", les derniers mois du premier japonais à avoir publiquement avoué son homosexualité ET sa maladie du sida et "I wanted to be japanese", la terrible histoire d'un coréen enrôlé de force par l'armée japonaise durant la Seconde Guerre Mondiale et qui va connaître des sacrées ennuis, quand il sera obligé d'user des faux papiers pour rentrer dans son pays natal à la fin du conflit.

Une série de documentaires magnifiques, aux sujets extrêmement forts et magnifiés par l'exceptionnelle maîtrise d'un réalisateur – déjà – en pleine capacité de ses moyens avant d'exploser sur la scène mondiale avec ses longs, que nous aborderons brièvement au cours des jours suivants avant de vous convier à venir les voir au cours de notre Festival.

Parallèlement au tournage du documentaire "Without memory" ("Sans mémoire"), qui l'occupera pendant des longs mois, Kore-eda réalise son premier long-métrage, "Marobosi", dont le mystérieux titre sera expliqué au cours du film.

L'histoire est un condensé de toutes les thématiques exploitées au cours de ses documentaires, qui traitent des souvenirs, de la mort et…du souvenir des morts avec le lent processus d'une jeune femme obligée de faire le deuil de son mari. Un premier long magistral, qui (d)étonne autant sur le fond, que sur la forme, Kore-eda rendant hommage – sans avoir à rougir de la comparaison – aux magnifiques compositions de plans du maître du classique japonais, OZU Yasujiro.

Son second, "Afterlife" est à la fois la parfaite prolongation et l'exact contraire de son précédent, "Marobosi". Moins on en sait de ce petit bijou ensorcelant, mieux on sera emporté dans son maelstrom des sensations et d'émotion; disons juste, que l'histoire raconte le quotidien du "personnel des limbes", qui aide à des personnes fraîchement décédés à reconstituer le plus beau souvenir de leur vie sur terre. Dans ce second, Kore-eda affine encore l'attention portée à ses personnages, en fouillant les tréfonds de l'âme humaine, tout en conservant une certaine distanciation respectueuse. Un autre chef-d'œuvre à ne manquer sous aucun prétexte sur un grand écran.

Trois ans après la sortie de "After Life", Kore-eda renoue une nouvelle fois avec ses thématiques obsessionnelles de la mort, du souvenir et du souvenir de la mort.

Relançant le débat de l'omniprésence renforcée des sectes au Japon, notamment relevé par le terrible attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo le 20 mars 1995, Kore-eda raconte le touchant pèlerinage de quatre amis sur le lieu du massacre des disciples d'"une secte religieuse trois ans plus tôt. A travers leurs doutes et interrogations, ils tentent à la fois de ressusciter le souvenir des proches morts au cours de la tragédie, mais également de tenter de comprendre leur propre place dans la société, autant dans le passé, qu'au présent et en laissant entrevoir leurs craintes d'un futur incertain. Nouvelle introspection humaine passionnante du réalisateur, elle relève le défi de rendre les morts plus vivants, que des êtres humains étrangement éteints.

Si Kore-eda se retrouve une première fois invité au prodigieux Festival de Cannes en 2001 avec "Distance", c'est pourtant avec son second film en compétition officielle, "Nobody Knows", qu'il sera mondialement reconnu. Tout comme son précédent "Distance", "Nobody…" s'inspire d'une histoire vraie, relayée dans les médias japonais en 1988, d'une mère, qui avait subitement abandonné plusieurs mois durant ses quatre enfants mineurs; un fait loin d'être isolé, comme s'en est rendu compte le réalisateur en menant des recherches pour les besoins du film.

Bien que la mère ne sont pas "morte", son départ permet une nouvelle fois au réalisateur de traiter de "l'absence" d'un être cher, mais en se posant du point de vue d'un enfant. Une fois de plus, son précédent travail de documentariste a énormément contribué au succès du film. Son travail au quotidien dans un collège durant un an dans "Lessons from a calf" lui aura enseigné comment approcher les enfants, leur faire oublier la présence de la camera et leur soutirer l'attitude la plus naturelle que possible. Une direction d'acteurs exceptionnelle, justement récompensé par le prix de la meilleure interprétation masculine décernée au jeune Yagira Yuya au festival de Cannes en 2004.

Alors que "Nobody Knows" révèle le réalisateur japonais Kore-eda Hirokazu au monde entier, son film suivant, "Hana" est resté inédit dans les salles françaises.

"Hana" s'avère à la fois un changement de direction complet et à la fois une parfaite prolongation de l'œuvre du cinéaste. Changement, parce qu'il s'agit de sa première fiction à ne pas se passer dans un monde contemporain, mais carrément plusieurs siècles en arrière, au début du XVIIIe; changement d'époque, mais également changement de genre, puisque le côté dramatique des précédents films du réalisateur et également présent en début de ce métrage est rapidement désamorcé pour laisser place à de la…comédie. Si des nombreuses touches drôles et légères avaient déjà laissé entrapercevoir la capacité du cinéaste à faire rire son public, il le prouve définitivement avec l'histoire de ce samouraï, qui – au lieu de venger l'assassinat de son père choisit finalement de profiter pleinement de la vie. L'absence d'un être cher est donc une nouvelle fois frontalement abordée par le cinéaste, mais au lieu d'aspirer à la mort, le personnage principal va davantage observer une certaine joie de vivre et célébrer l'existence sur terre.

L'expérience de la comédie servira une première fois au cinéaste pour les besoin de son film suivant, "Still walking". Renouant avec un cinéma fortement empreint du classicisme des plus grands réalisateurs japonais, comme Ozu ou Mizoguchi en relatant la commémoration du quinzième anniversaire de la mort du frère aîné d'une famille, Kore-eda aborde donc une nouvelle fois le souvenir d'un mort, mais le fait avec beaucoup de légèreté et d'humour, notamment par la présence de petits-enfants trublions, qui amènent moins une agitation que de la vie dans un climat pesant. "Still walking" est certainement le film le plus abouti dans l'exploration du souvenir des morts, justement récompensé par un très joli succès lors de sa sortie en salles françaises.

Une célébration de la vie perpétuée dans "Air Doll", adaptation d'un manga, qui raconte comment une poupée gonflable prend vie et tombe amoureuse à la fois de la vie et d'un vendeur dans un vidéoclub. Tranchant singulièrement avec le sérieux de ses précédentes réalisations, "Air Doll" constitue un bol d'air frais et une véritable ode jubilatoire à la vie dans la filmographie du réalisateur.

"The days after" et "I wish" sont tous deux des inédits présentés pour la première fois au public français.

"The days after" est en fait un téléfilm, segment d'une série de contes fantastiques à l'initiative de la chaîne japonaise NHK, qui a demandé à plusieurs réalisateurs nippons de renommée internationale d'imaginer des histories de fantômes. Kore-eda accepte sous la seule condition d'avoir entière carte blanche et de pouvoir tourner ce qu'il souhaite. Alors que la plupart des autres réalisateurs choisissent d'adapter des contes et légendes propres à terroriser les spectateurs, Kore-eda poursuit une nouvelle fois ses habituelles interrogations des vivants face à l'absence d'un être cher, en l'occurrence d'un jeune couple face à celle de leurs fils. Moins on en sait, mieux ça vaudra dans ce nouvel exemple stupéfiant de beauté et de simplicité, qui soutient facilement plusieurs visionnages pour tenter de démêler l'ensemble des questions posées sans forcément en connaître les réponses – du moins de la bouche de leur auteur.

"I wish" est le tout dernier long-métrage cinématographique réalisé par Kore-eda. Sélectionné au prestigieux festival de Venise et récompensé par le "Prix du Jury du meilleur scénario" au récent Festival de San Sébastian, le film renoue avec l'esprit de "Nobody Knows" en contant la touchante histoire de deux frères, séparés après le divorce de leurs parents accueillant chacun l'un des deux garçons. Si l'absence est une nouvelle fois au cœur des interrogations du réalisateur, le film raconte avant tout l'histoire de deux adolescents en passe de devenir des jeunes adultes en étant à la fois confrontés aux problèmes du quotidien tout en gardant encore une âme d'enfant en croyant notamment à l'accomplissement d'un curieux miracle.

"I wish" passera en avant-première française lors de la cérémonie d'ouverture de la 18e édition du Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul, le mardi 14 février prochain. Qu'imaginer de mieux comme cadeau de la Saint-Valentin ?!!

 

Programmation 2012

Le film d’ouverture sera I Wish de Kore-eda Hirokazu présenté en première française, et en présence du réalisateur à qui sera remis un Cyclo d'or d’honneur pour l'ensemble de son œuvre. Le film de clôture sera Apart Together de Wang Quan'An, présenté en avant première.

Les films, des sections compétitions "longs métrages de fiction" et "documentaires", doivent être le reflet des toutes dernières nouvelles tendances qui se dégagent.  Rappelons que, pour être en compétition au FICA, il faut non seulement être inédit, c’est à dire ne pas avoir encore trouvé de distributeur en France, mais également être présenté au minimum en première française. Le président du Jury International est Atiq Rahimi, écrivain cinéaste, prix Goncourt 2008 pour « Pierre de patience ».

400 films visionnés produits en Asie en 2011 pour n’en sélectionner que 8, c’est dire toute la difficulté de trouver un film de qualité pour la compétition. C’est dire toute la responsabilité qui incombe aux sélectionneurs de ne pas se tromper dans leurs choix, l'objectif étant de faire découvrir un talent ou d'en confirmer un autre. Que de rencontres, que de contacts à établir, à entretenir, que d’heures à visionner, que de notes à établir, que de déplacements à effectuer pour aboutir à une sélection la plus juste, la plus équilibrée possible et qui satisfasse et le public et la critique.

Corée : Dance Town de Jeon Kyu-hwan - première française

Indonésie : Khalifah de Nurman Hakim – première européenne

Iran : Final Whistle de Niki Karimi – première européenne

Kazakhstan : Sunny Days de Nariman Turebayev  - première française

Philippines : Nino de Loy Arcenas - première française

Sri Lanka : August Drizzle d'Aruna Jayawardana – première européenne

Taiwan : Return Ticket de Teng Yung Shin – première européenne

Turquie : Le temps dure longtemps d’Özcan Alper – première française

Il est de tradition, pour les sélectionneurs du FICA, de concevoir cette compétition comme un dialogue Orient-Occident. Rien d’étonnant, donc, que certains films documentaires soient des regards d’occidentaux sur l’Asie ou l’œuvre de réalisateurs d’origine asiatique vivant en Occident.  Ils traitent de sujets divers et universels comme l’Amour, l’école, la création artistique, l’exil, le combat pour la démocratie, la production, la mode, la protection de la nature. Ces films  invitent à un voyage transcontinental. Ils sont une photographie du monde tel qu’il est, à un moment donné. Ils permettent aux spectateurs de faire le point et de se repérer dans ce monde en perpétuelle mutation.

Birmanie/Danemark : Aung San Suu-Kyi, Lady of no Fear de Anne Gyrithe Bonne - inédit

Chine : Heavy Metal de Huaqing Jin – première française

Inde : Shantiniketan de Joy et Marie Banerjee - inédit

Iran : Parvaz, L'envol de Reza de Ali Badri - inédit

Kazakhstan/France : Les Origines de la pomme de Catherine Peix - inédit

Népal /France : A l'Ecole des bambous de Jean-Pierre Devorsine  - inédit

Taiwan : My Fancy High Heels de Ho Chao-ti - première française

Vietnam/France : Le Marché de l'amour de Philippe Rostan  - inédit

Hors compétition : France : WIP avec Jocelyne Saab

Ce documentaire « WIP avec Jocelyne Saab» (Work in progress avec Jocelyne Saab) est né de la volonté d’un professeur de Lettres, Pascal Truchet, et de la rencontre entre une classe de seconde du lycée Edouard Belin de Vesoul et de la réalisatrice libanaise Jocelyne Saab et bien sûr avec la collaboration du FICA.

 

Le FICA est toujours attentif à l’extraordinaire inventivité graphique des studios d’animation asiatiques. Les traditionnelles soirées « Japanimation » attendent les curieux et les inconditionnels du genre.

Japon : One Piece Strong World de Sakai Munehisa (le 17 Février 2012 à 20h15, le 18 Février 2012 à 22h30)

Japon : Colorful de Hara Keichi (le 17 Février 2012 à 22h30, le 18 Février 2012 à 20h15)

Le cinéma étant pour tous, les « Après-midi famille » du mercredi (au Cinéma Majestic et au Théâtre Edwige Feuillère) permettront d’assister ensemble à la programmation « Jeune Public » de 3 à 103 ans !

Corée : Mari Iyagy de Lee Seong-jang

Iran : Vent de folie à la ferme d’Abdollah Alimorad

Inde : Le Petit peintre du Rajasthan de Rajkumar Bhan

Japon : Cheburashka et ses amis de Nakamura Makoto

 

Evènements

Ouverture au Théâtre Edwige Feuillère : mardi 14 février 2012 à 20h : Un Cyclo d’or d’honneur sera remis à M. Kore-eda Hirokazu, réalisateur japonais pour l’ensemble de son œuvre dont l'intégrale sera présentée durant le 18ème FICA.

Débat « Pluralité des Cinémas d’Asie » : jeudi 16 février 2012 à 11h, dans le hall du cinéma Majestic, en collaboration avec RCF (émission enregistrée en direct).

Rencontre dédicace samedi 18 février 2012 à 14h dans le hall du cinéma Majestic, en partenariat avec la librairie Campo de Vesoul, avec l’écrivain cinéaste Atiq Rahimi et le photographe Reza.

Soirée Kazakhstan le samedi 18 février 2012 : en collaboration avec les services culturels de l’Ambassade du Kazakhstan, à partir de 22h30, le public et les professionnels du cinéma sont cordialement invités à venir fêter le cinéma kazakh en compagnie de l’importante délégation venue de ce géant du cinéma d’Asie Centrale (réalisateurs, acteurs, producteurs, représentants du Festival Eurasia d’Almaty et des studios de Kazakhfilm).

Soirée « les 60 ans de Positif » : lundi 20 février 2012 : La prestigieuse revue de cinéma Positif aura 60 ans d’existence en 2012. Le FICA, il y a 10 ans de cela, a fêté les 50 ans de la revue. Fidèle en amitié, le FICA est heureux de souffler les 60 bougies de Positif en compagnie des critiques de la revue Adrien Gombeaud et Pascal Binétruy, lors de la soirée Positif du lundi 20 février 2012. Cette soirée Positif sera  consacrée au rôle d’une revue de cinéma, après la projection du film La Terre abandonnée du réalisateur sri lankais Vimukthi Jayasundara, caméra d’or à Cannes 2005. Ce film fut défendu par la revue Positif lors de sa sortie sur les écrans.

Mardi 21 février 2012 à 20h30 au Théâtre Edwige Feuillère, l’annonce du palmarès sera suivi de la projection en avant-première d’Apart Together de Wang Quan’an et du traditionnel cocktail de clôture.

Voir la programmation


source : Cinémas d'Asie