SEEBD en liquidation judiciaire

[Nemo]

On le sentait venir gros comme une maison, c'est effectif depuis le 22 juillet dernier :

http://societe.com/societe/soc-d-editio ... 17545.html

En espérant que ça ira mieux d'ici quelques mois, afin qu'on ne fasse pas une croix sur les titres en cours.

[Ialda]

Merci m'sieur Rody

Ajout d'une brève sur le site.

[Tetho]

Suis pas expert en droit du commerce, mais l liquidation judiciaire c'est pas la vente à tout prix des des actifs de la société pour éponger ses dettes ? Parceque si c'est bien ça c'est mal barré pour qu'on ait la suite de Patlabor ou Black Lagoon.
(par contre ça va créer du vide dans le marché)

[Ialda]

Un peu d'air frais ça peut lui faire du bien au marché...

Suis pas expert en droit du commerce, mais l liquidation judiciaire c'est pas la vente à tout prix des des actifs de la société pour éponger ses dettes ? Parceque si c'est bien ça c'est mal barré pour qu'on ait la suite de Patlabor ou Black Lagoon.

C'est ce que je pensais avoir compris moi aussi.
L'article est si mal écrit que ça ?

[Merlin]

Mouais. Ca fait plus d'un an que les sorties Seebd étaient assez rares donc niveau sorties ça risque pas de changer grand chose.

C'est con pour les séries en cours et Black Lagoon pour moi. Dommage aussi pour l'éditeur.

[Nemo]

Je viens de trouver ça :

---------------------------------

Un redressement judiciaire, dont la durée de la période d'observation sous l'égide du tribunal peut durer de 6 à 18 mois, se solde soit par :

* Une cession-redressement (l'entité poursuit son activité en remboursant tout ou partie de son passif, avec les mêmes actionnaires et dirigeants ou bien en changeant),

* Une cession-liquidation : l'activité économique de l'entité est cédée à un tiers et l'activité se poursuit dans une autre entité. Avec le fruit de la cession et la réalisation des actifs non repris (par exemple les créances et la trésorerie), le passif est remboursé selon l'ordre de priorité légal.

* Une liquidation judiciaire si l'activité n'est pas viable, au cours de laquelle l'objectif est de réaliser l'ensemble des actifs de l'entreprise (biens, etc ...), et de payer les créances dans l'ordre défini par la loi. Bien que cette procédure soit subsidiaire, elle est de loin la plus fréquente (environ 3/4 de liquidations).

Dans ces deux derniers cas, une fois tous les actifs recouvrés ou cédés et ensuite le passif réglé à hauteur des moyens disponibles, il est procédé à une clôture pour insuffisance d'actif et l'entité est définitivement radiée.

-------------------------------

Effectivement, SeeBD va cesser d'exister, puisqu'on est rentré dans la phase la plus critique. Finies donc toutes les BD de Akiko/Kabuto/Tokebi/Saphira.

Espérons que d'autres éditeurs plus sérieux reprendront quelques uns des titres laissés en suspens (perso, c'est Daigo et Heat que je suivais).

[Nemo]

Dommage aussi pour l'éditeur.

Je dirais plutôt dommage pour les employés, et non pour les dirigeants qui ont fait de la société le "truc" que c'est devenu au fil des ans.

[Merlin]

J'entendais bien.

Yureka aussi marche bien il me semble.

[Kuyon]

Ben moi, je lis et j'aime bien...
Zut !! fait ch... :/

[Gemini]

Yureka aussi marche bien il me semble.

Très, à en croire sa fiche sur MAZ, qui fait partie des plus lues.

[MC Alex]

Je viens de trouver ça :

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Un redressement judiciaire, dont la durée de la période d'observation sous l'égide du tribunal peut durer de 6 à 18 mois, se solde soit par :

* Une cession-redressement (l'entité poursuit son activité en remboursant tout ou partie de son passif, avec les mêmes actionnaires et dirigeants ou bien en changeant),

* Une cession-liquidation : l'activité économique de l'entité est cédée à un tiers et l'activité se poursuit dans une autre entité. Avec le fruit de la cession et la réalisation des actifs non repris (par exemple les créances et la trésorerie), le passif est remboursé selon l'ordre de priorité légal.

* Une liquidation judiciaire si l'activité n'est pas viable, au cours de laquelle l'objectif est de réaliser l'ensemble des actifs de l'entreprise (biens, etc ...), et de payer les créances dans l'ordre défini par la loi. Bien que cette procédure soit subsidiaire, elle est de loin la plus fréquente (environ 3/4 de liquidations).

Dans ces deux derniers cas, une fois tous les actifs recouvrés ou cédés et ensuite le passif réglé à hauteur des moyens disponibles, il est procédé à une clôture pour insuffisance d'actif et l'entité est définitivement radiée.

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Effectivement, SeeBD va cesser d'exister, puisqu'on est rentré dans la phase la plus critique. Finies donc toutes les BD de Akiko/Kabuto/Tokebi/Saphira.

Espérons que d'autres éditeurs plus sérieux reprendront quelques uns des titres laissés en suspens (perso, c'est Daigo et Heat que je suivais).

Oui précisons que là pour la société dont s'agit, il est question d'une liquidation judiciaire simplifiée, procédure nouvelle prévue par une réforme applicable depuis janvier 2006.
Voici ce que j'ai pu trouver :

Cette nouvelle procédure de liquidation judiciaire simplifiée est applicable à tout débiteur qui remplit les trois conditions suivantes :

L’actif de l’entreprise ne comprend pas de bien immobilier ;
Le chiffre d’affaires de l’entreprise n’excède pas 750 000 € ;
Le nombre de salariés de l’entreprise est, au plus, de cinq (1).

Lorsque la procédure de liquidation judiciaire simplifiée est applicable, le tribunal détermine les biens du débiteur pouvant faire l’objet d’une vente de gré à gré (2). En pratique, le juge-commissaire examine les offres d’acquisition des biens de l’entreprise et autorise la vente. Le liquidateur procède à la vente dans les trois mois suivant la publication du jugement de liquidation judiciaire simplifiée.
A l’issue de cette période, les biens restants, sont vendus aux enchères publiques.
Le tribunal doit prononcer la clôture de la procédure de liquidation judiciaire simplifiée au plus tard un an après son ouverture. Il peut toutefois proroger cette procédure d’une durée de trois mois, par un jugement spécialement motivé. La procédure de liquidation judiciaire simplifiée devrait ainsi avoir une durée maximale de quinze mois (3).
Cette nouvelle procédure s’applique aux procédures ouvertes à compter du 1er janvier 2006, mais également aux procédures qui étaient en cours à cette date.

[Sead]

En espérant que ça ira mieux d'ici quelques mois, afin qu'on ne fasse pas une croix sur les titres en cours.

On le souhaite peut-être... Mais ce genre d'articles qui renseigne sur la situation financière des entreprises (ici des maisons d'édition) à tendance à créer des effets pervers.

L'éditeur vend mal ou n'arrive pas à financer sa propre entreprise > Les acheteurs ne vont plus acheter de titres car il y a un risque d"investissement inutile" > Faillite de l'entreprise et donc, arrêt des titres en cours...

[Nemo]

En espérant que ça ira mieux d'ici quelques mois, afin qu'on ne fasse pas une croix sur les titres en cours.

On le souhaite peut-être... Mais ce genre d'articles qui renseigne sur la situation financière des entreprises (ici des maisons d'édition) à tendance à créer des effets pervers.

Sauf que j'avais mal interprété le "liquidation judiciaire". Dans mon esprit c'était "redressement judiciaire", où il y a encore un peu d'espoir. Au stade de "liquidation", il n'y en a plus... la boîte n'existera plus d'ici peu.

[MC Alex]

Sauf que j'avais mal interprété le "liquidation judiciaire". Dans mon esprit c'était "redressement judiciaire", où il y a encore un peu d'espoir. Au stade de "liquidation", il n'y en a plus... la boîte n'existera plus d'ici peu.

C'est malheureusement exact ! L'activité de la société est donc terminée, du moins au sens qui nous intéresse nous consommateur. Le liquidateur procède sans doute à la cession des différents actifs de la société, afin de payer les différents créanciers, selon leur rang respectif, certains étant privilégiés par rapport à d'autres, même si les liquidateurs et mandataires judiciaires se paient en premier et dieu sait qu'ils crucifient bien des entreprises quant au montant pas toujours justifié de leurs honoraires.
[Deux professions qui ne servent à rien, selon moi, sauf à accroître très souvent les difficultés des entreprises, artisans, associations et professions libérales. Espérons aussi qu'elles soient supprimées un jour et qu'également les magistrats des Tribunaux de Commerce soient des professionnels du droit et non des commerçants, comme en l'état actuel. Cela évitera pas mal de cafouillages et copinages (doux euphémisme !) assez détestables.
C'est précisément là que notre Cher Président devrait apporter des réformes sûrement plus utiles que celle de la carte judiciaire et la suppression de la profession d'Avoué qui se prépare en douce, ou bien la refonte du Code du Travail d'inspiration MEDEF.]

Ensuite, la clôture sera prononcée et la société radiée du Registre du Commerce et des Sociétés.

De toute façon, s'agissant d'une liquidation judiciaire simplifiée en l'espèce, tout va être extrêmement rapide.

[Sead]

Merci pour ces informations.

Certaines licences vont donc être rachetées par d'autres éditeurs, je pense notamment à Black Lagoon.

Et comme dit plus haut, c'est assez triste mais aujourd'hui, il faut trouver la perle rare pour marcher dans le monde du Manga...

[MC Alex]

Merci pour ces informations.

Certaines licences vont donc être rachetées par d'autres éditeurs, je pense notamment à Black Lagoon.

Et comme dit plus haut, c'est assez triste mais aujourd'hui, il faut trouver la perle rare pour marcher dans le monde du Manga...

Je dirais que ça dépend du licensor qui doit donner son accord pour un transfert de licence à une société tierce. Pas si simple que ça et surtout pas très rapide généralement ...
Enfin si tu parles de rachat via la société liquidée et non les ayants-droits directement.

[Gemini]

La question qui va se poser, maintenant, c'est celle de la représentation du manwha en France ; certains éditeurs en possèdent un ou deux, mais cela restait marginal justement parce que Tokebi & co avaient la "suprématie" dans ce secteur.
C'est dommage, car il y a quelques titres que je souhaitais commencer chez eux ; je pense en particulier à Patlabor. Je vais surtout devoir me procurer Sanctuary avant qu'il soit introuvable, et j'espère que - comme pour J'ai Lu - certains de leurs manga seront repris par d'autres.

[Magical_Kuro]

C'est dommage que ça s'arrête.



Quelqu'un sait pour Patlabor, Bloodsucker, et Excel Saga ?

[Merlin]

Il est bien trop tôt pour savoir si les séries et lesquelles vont être reprises.

[Nemo]

C'est dommage que ça s'arrête.



Quelqu'un sait pour Patlabor, Bloodsucker, et Excel Saga ?

Je pense qu'il faut déjà attendre que la société soit liquidée définitivement avant que les droits puissent éventuellement aller à d'autres.

[Mattosai]

Black lagoon

[Gemini]

Après ça, les gens vont encore moins acheter chez les "petits" éditeurs les séries en cours, par peur qu'elles ne soient jamais terminées... Déjà que certaines s'arrêtent faute de succès, si même celles qui marchent mieux risquent d'être stoppées...

[Nemo]

S'il y a des lecteurs qui font ça, ce sont juste des idiots... Quand on aime vraiment, on achète. Sinon, c'est qu'on n'aime pas assez, et on ne vient pas se plaindre après si ça ne marche pas (parce qu'on est en partie responsable de ça avec une mentalité pareille).

Après, les clients/lecteurs ne sont pas responsables des mauvaises gestions des sociétés par leurs patrons et/ou actionnaires (SEEBD a sorti trop de titres et coule à cause de ça - on le sait depuis quelques années, et ça se vérifie une fois de plus - les problèmes de trésorerie sont le principal soucis des entreprises).
S'il faut prendre en compte ce paramètre, on reste chez soi, et on n'achète jamais rien...

[Gemini]

Quand on aime vraiment, on achète.

Sauf que si tu n'essayes pas, tu ne risques pas d'aimer ^^ A choisir entre deux titres, beaucoup risquent de se détourner encore plus des petits éditeurs.

Sinon, c'est qu'on n'aime pas assez, et on ne vient pas se plaindre après si ça ne marche pas (parce qu'on est en partie responsable de ça avec une mentalité pareille).

C'est très bête, ce que tu dis. Personnellement, j'adore les manga ; si je pouvais en acheter plus, je le ferai. Sauf que je n'ai pas les moyens. C'est con, hein ?

[Nemo]

Quand on aime vraiment, on achète.

Sauf que si tu n'essayes pas, tu ne risques pas d'aimer ^^ A choisir entre deux titres, beaucoup risquent de se détourner encore plus des petits éditeurs.

Sauf que beaucoup d'acheteurs n'ont strictement aucune idée de qui est l'éditeur, s'il est petit ou gros, s'il a (ou a eu) des soucis, etc.
C'est exactement comme avec les marques de yaourts que l'on achète tous les jours.

Ceux qui prônent une telle façon d'agir (boycotter une oeuvre parce que l'éditeur n'est soit-disant pas "fiable"), sont en partie responsables et ne devraient pas se plaindre (ils sont heureusement peu nombreux, mais c'est eux qu'on entend souvent un peu trop).

Personnellement, j'adore les manga ;i je pouvais en acheter plus, je le ferai. Sauf que je n'ai pas les moyens. C'est con, hein ?

Là, tu parles de ne pas acheter parce qu'on n'a pas les moyens, ce qui est totalement justfié (la BD étant un loisir de luxe, normal que plein d'autres choses passent avant). Ce n'est pas boycotter une œuvre (ce dont je parle), ou pire un éditeur car il est soit-disant fragile/trop petit/à soucis.
C'est en partie cette mentalité qui a tué le jeu de rôles il y a plus de 15 ans, parce que la niche était encore plus petite que celle de la BD (et avant que Magic assène le coup final qui l'a empêché à jamais de se relever).