
En l'an 2019 au Japon, les ouvrages susceptibles de choquer les jeunes sont systématiquement retirés de la vente et une nouvelle forme de censure insidieuse fraichement votée menace la pérennité de la littérature, du manga, de la liberté d'expression. Face à cette mainmise grandissante du contrôle social dans la sphère culturelle, des militants et de simples lecteurs se constituent en groupes armés pour protéger les librairies cheville au corps...
D'après la série de romans à succès de Hiro Arikawa, déjà déclinée en manga.
Un premier épisode laborieux, sans moment de grâce, qui m'a laissé circonspect. La réalisation de Takayuki Hamana - Prince Of Tennis - et Production IG est très bonne, et le chara-design est extrêmement soigné, mais hormis ces deux compliments d'ordre technique il n'y a pas grand-chose à dire d'élogieux sur cette introduction inodore au possible. L'idée initiale a un potentiel politique évident, puisqu'il s'agit de parler de censure, mais si l'on en croit ce premier segment et au grand malheur de pas mal de spectateurs, c'est plutôt vers une comédie romantique sans relief particulier que s'oriente l'anime. En somme, l'ombre d'un gâchis s'avance peu à peu et souhaitons qu'elle soit aussitôt dissipée. La série ne disposant que de douze épisodes pour convaincre, c'est dès le second épisode qu'il faudra décoller et tirer tout simplement parti du concept de base. Au terme du premier... ben l'attente bienveillante de ces derniers mois vis-à-vis de Toshokan Senso est retombée illico.