
En 2061, cela fait cinquante ans que le Réseau est en place. Mais ce qui devait être l'avènement d'une ère idéale où les consciences humaines seraient harmonieusement interconnectées n'a finalement consacré que la manipulation et la fuite de données toujours plus personnelles. Aujourd'hui un domaine mieux sécurisé du Réseau, le Meta Real Network, est établi pour faire revivre l'utopie originelle. Les données confidentielles de nos vies respectives y sont stockées et protégées dans des entités cybernétiques baptisées Bubble Shells...
D'après un scenario original de Masamune Shirow.
Je ne sais pas trop quoi en dire, pour la simple et bonne raison qu'on ne comprend pas grand-chose au terme du premier épisode. On est lâché dans une cinétique technologique dont on ne saisit pas vraiment de quoi elle est capable, et à quelles tâches elle s'attelle. Déjà plusieurs concepts se chevauchent, on est un peu perdu, mais a priori j'aime bien le profil de série qui se dessine, entre métaphysique GITSienne - une emphase sur la mer et ce qu'elle signifie pour l'Homme - et hard SF typique du mangaka. Reste à espérer que l'intrigue avancera à meilleure vitesse que celle de Ghost Hound qui trainait pas mal en longueur.
La réalisation de Kazuhiro Furuhashi - Le Chevalier D'Eon - est sobre mais plastiquement réussie, comme souvent avec Production IG. Il y a d'impressionnantes séquences sous-marines et deux courtes scènes d'action efficacement mises en scène, même si les dialogues accaparent le gros du récit. Le chara-design est assez étonnant, avec ses jeunes filles à grosses cuisses dodues et ses vieillards à poil, mais pas désagréable.
En tous les cas ça interpelle et ça vaut le coup de suivre comment ça évoluera.