
J’ouvre un topic pas pour commencer à causer de la série animée (exceptionnelle en tout point) mais pour évoquer le premier film.

La chute fait mal au cul lorsqu’on connaît l’animé (ou le manga) et que l’on passe ensuite au long-métrage live de Shusuke Kaneko. Après avoir méchamment foiré le script de Yoshiaki Kawajiri pour Azumi 2, le réalisateur de la trilogie Gamera arrive à louper peut être une des meilleures histoires de thriller jamais écrite (mais pas la plus simple à mettre en image). Vu l’importance de l’histoire initiale, deux films ont été produits. Je ne sais pas si le second, The Last Name, fait office de conclusion mais en tout cas le premier s’arrête après l’arc tournant autour de l’agent Ray Penbar (qui ne s’appelle pas Penbar ici), ce qui représente 8 épisodes (sur 37) de la série animée. Si je précise cela, c’est parce qu’il est fortement conseillé de lire le manga (en cours de parution en France) ou de voir l’animé (au moins le nombre d’épisodes concerné) avant de voir le film, histoire de voir que ce dernier tient pas la route (et d’éviter de se faire spoiler l’intrigue). Le script de Tetsuya Oishi (Blood Heat) reprend la plupart de la trame du manga (ou plutôt de l’animé puisque je ne connais que ce dernier) en y rajoutant des éléments fortement dispensables...
Tout d’abord, c’est quoi ce personnage de merde de petite amie du héros ? Dans l’animé, Light se sert de Shiori juste pour avoir le nom de l’agent du FBI dans le bus (et accessoirement de montrer qu’il peut tout avoir). Ici, elle prend une importance considérable jusqu’au climax final dans le musée du plus mauvais effet. Le plan de Light est tellement tiré par les cheveux qu’on y croit plus du tout alors que les péripéties du scénario de Ooba, bien que toujours sur la corde raide, sont généralement cohérentes. Mais ce changement est anecdotique à côté d’une tension mal gérée (un comble alors que l’animé vous scotche au siège) et l’aspect résolument téléfilmesque de l’ensemble (on est plus proche du drama tv que du film de cinéma !). Sans oublier que Tatsuya Fujiwara (le héros des Battle Royale) campe un Light Yagami faible et bien loin ce génie diabolique et ambitieux qu’on connaît si bien (par contre Ken'ichi Matsuyama, l’interprète de L s’en sort un chouilla mieux). Je pense, que si remake US il y a, ils n’auront pas de mal à faire mieux (je verrai bien Seann William Scott en Light icon_mrgreen.gif).
A part ça l'ellipse de l'épisode 26 donne 'achement envie de voir la suite!