[Anime/Manga] Rumiko Takahashi (UY, Ranma...)

[chevkraken]

j'adore aussi Ryoga (mon perso favori en fait), mais ça mon à quel point la fanbase anime US actuelle peut juste pas apprecier du Rumiko Takahashi.

Ryoga y est vu comme un connard malsain profitant d'akane et limite un violeur.

Sinon, foncièrement je trouve ce nouvel anime bon, mais je reste très très dubitatif sur son utilité.

La saison 1, la série de 89, l'animation est quasi aussi bonne et la musique mieux et il y avait très peu de filler (21 ep contre 13). Foncièrement la nouvelle série fait juste doublon. sur cette saison.

Sur la 2, oui, on se tape pas de filler (contrairement à la première série), oui, l'animation est mieux (enfin la série de 89 sur sa saison 2 ça restait très regardable, bien plus qu'une prod Toei de l'époque), mais la série zappe carrement 2 volumes au total.

Et surtout, je vois juste pas comment avec 12/13 episodes par an, ils vont réussir à rattraper l'anime de 89. Malgré ses filler, le viel anime adaptait tout de meme 24 volume du manga sur les 38.

même en zappant 2 volume à chaque saison comme là, il faudra encore 3 saisons pour que cette nouvelle adaptation rattrappe la première et vu la chute immense de popularité de la saison 2 comparé à la 1, je doute que ça dure plus de 4 saisons.

Au final, on va juste avoir un nouvel anime encore moins complet que le premier...

Serieusement, il aurait mieux fallut faire un remaster à la DBKai pour la série de 89 pendant 2 ans et enchainer sur un nouvel anime qui aurait reprit à la suite pour une dernière année pour finir l'adaptation.

[Cyril]

Pour moi, l'intérêt principal d'une version kaï, ça n'est pas le remaster, ni de supprimer les épisodes filers (il suffit de les zapper) : c'est de supprimer tous les micro-filers du type Bulma qui panique sur Namek ou Tortue géniale qui regarde des combats sur la boule de cristal de sa soeur et qui commente, tous ces passages qui parasitaient et ralentissaient horriblement l'action. Le problème ne se pose pas pour Ranma.

[Cyril]

Un artbook consacré aux différentes séries publiées par Rumiko Takahashi entre 1978 et 2004. Ou plutôt à ses séries longues puisqu'on n'y trouvera ni ses histoires indépendantes, ni ses séries plus courtes (comme Mermaid forest). Avec Uruseï Yatsura, Maison Ikkoku, Ranma 1/2, Inu Yasha, Rinne et Mao, il reste cependant de quoi faire et cet artbook de 400 pages est un beau pavé (d'où un prix conséquent de 45 €, mais je ne me suis pas senti volé après l'avoir lu).

Chaque partie commene avec des pages couleurs du manga, parfois accompagnées de commentaires de l'auteur :


On a aussi un nombre conséquents d'illustrations, également acompagnées dans certains cas de commentaires de Rumiko Takahashi :


Ainsi que quelques scènes en noir et blanc, sélectionnées et systématiquement commentées par l'auteur.

Il y a quand même un important défaut pour les pages couleurs, comme on peut le voir sur la première image que j'ai postée. Les dialogues restent en japonais, ce qui est vraiment dommage. S'il s'agissait de garder l'image originale, les textes auraient pu au moins être mis en note de bas de page. Après, ça reste un défaut notable mais minime et l'essentiel est de pouvoir admirer les beaux dessins de Rumiko Takahashi dans un format qui leur fait honneur (bon, il y a quand même 2 planches de Maison Ikkoku qui, en grand format et prises isolément, ne sont pas forcément du meilleur goût, alors que ça passait plus facilement dans le manga : p. 87 et 90).

L'artbook se finit avec une intéressante interview de 10 pages dans laquelle elle nous explique comment elle est devenue mangaka, quelles étaient ses influences et quel est son (impressionnant, après une quarantaine d'années) rythme de travail. Il y a des informations vraiment intéressantes, par exemple quand elle fait le lien entre le contre croisé de Joe Yabuki et celui de Ryunosuke et de son père dans Uruseï Yatsura. Je n'y avais jamais fait attention mais, quand elle en a parlé, c'est devenu évident.

En revanche, il y a des passages où je n'ai pas bien compris ses remarques et où j'ai l'impression de n'avoir pas lu le même manga que celui qu'elle avait dessiné et scénarisé.
Sur Uruseï Yatsura : "J'ai fait de gros efforts pour éviter de reproduire en permannece les mêmes schémas narratifs" : heu, s'il y a une de ses séries où les mêmes schémas se répètent régulièrement, c'est bien UY...
"Dans un manga shônen, le héros doit être un exemple, un modèle qui nous fait dire : "j'ai envie de devenir comme lui."" J'aurais compris pour Ranma ou Inu Yasha. Mais pour Ataru ? Même s'il a quelques qualités (ténacité, compassion envers les faibles), qui aurait envie de devenir comme lui ?
"Je m'attache beaucoup à mes personnages et je pense avoir donné une fin heureuse à tous ceux de la série Urusei Yatsura" : alors, OK pour Shinobu. Mais Ataru n'a pas avoué son amour à Lum (même si c'est devenu évident), Ryonosuke n'a toujours pas pu s'habiller en fille, Mendo n'a pas de copine (alors que l'auteur avait créé un personnage avec lequel ça aurait pu arriver), Ran ne tient toujours Reï que par son estomac... En fait, il y a très peu de changements entre le début et la fin.
Et c'est à peu près la même chose pour Ranma, en un peu moins marqué quand même : Ranma et Akane n'assument pas clairement qu'ils sont amoureux mais c'est évident. Ryoga et Ukyo ont trouvé quelqu'un. Mais Shampoo, Kuno, Kodachi, Mousse... restent sur le carreau sans avoir pour autant renoncé.
Sur le père de Rinne, qualifié d'"homme au coeur d'artichaut" : je n'ai vu que la première saison de l'animé donc peut-être que les choses changent ensuite (mais ça m'étonnerait, ce n'est pas le genre de la maison) mais, dans mes souvenirs, non, pas du tout ! C'est un connard qui arnaque les femmes qu'il séduit grâce à son joli visage et qui n'hésite pas à faire assumer les conséquences de ses actes par son fils qui n'a rien demandé.


Bref, j'ai trouvé ces commentaires parfois assez étranges. Ce qui n'empêche pas d'apprécier le livre pour ses superbes dessins et d'espérer que d'autres artbooks suivront.

[Xanatos]

Merci pour ton retour Cyril .

Cet art book me faisait déjà de l'oeil, tu m'as convaincu de l'acheter ! ^_^

Ce sera intéressant pour admirer les magnifiques illustrations grand format de Rumiko Takahashi en couleurs et en noir et blanc.

C'est super aussi que certaines d'entre elles bénéficient de commentaires de l'auteure.

Et évidemment son interview sera à n'en pas douter des plus captivantes.

Sinon au sujet des propos de la mangaka t'ayant laissé perplexe, je te comprends.

Pour Ataru, si il a de réelles qualités comme sa gentillesse (j'ai adoré l'histoire où il a pris soin d'une petite plante qu'il chouchoutait et dont il prenait soin, ce qui enchanta Lamu de voir cette belle facette de la personnalité de son bien aimé), il a aussi des montagnes de défauts : il est menteur, de très mauvaise foi, c'est un véritable obsédé sexuel qui se jette sur toutes les jolies filles qu'il croise et "cerise sur le gâteau", il est incroyablement malchanceux ! Tantôt il se fait électrocuter par Lamu qui le châtie (à juste titre !) pour son mauvais comportement, soit il se fait rôtir par Ten... Sans oublier la poisse qui lui colle aux basques !

En revanche, dans le registre des schémas narratifs qui se répètent, sans nier qu'ils existent (Ataru qui fait le coureur de jupons, Lamu qui le foudroie), j'ai trouvé personnellement que l'humour était plus diversifié, plus inventif et créatif que celui de Ranma 1/2 (combien de fois on a vu Akané botter les fesses de Ranma ou Kunô qu'elle a envoyé 500 mètres dans les airs ?).

De plus certains récits s'avèrent être étonnamment poétiques et attendrissants comme les petites histoires où Shinobu se prend d'affection pour un adorable petit renard, qui, en témoignage de sa gratitude envers la jeune fille veut souvent lui rendre service ou lui donner des cadeaux pour la remercier de sa gentillesse envers lui.

Je dirai que dans le domaine où Ranma est meilleur que Urusei Yatsura, c'est la romance : je trouve qu'il y a davantage de moments sentimentaux fort touchants entre Ranma et Akané qu'entre Lamu et Ataru.

Après au sujet des personnages de Ranma tu as raison.

Mais franchement, quel garçon sain d'esprit voudrait sortir avec cette folle dingue manipulatrice qu'est Kodachi ?

En revanche, je me souviens que certains fans auraient voulu voir Kunô et Nabiki finir ensemble.
Cela n'aurait pas été impossible. Déjà d'un point de vue pécunier : Kunô est richissime et Nabiki adore l'argent et a toujours été très cupide.
Et puis à l'exception d'un épisode filer de l'animé, Nabiki n'a jamais frappé Kunô, et même si des fois ils se faisaient des petits marchés (Nabiki qui lui vend des photos coquines de Ranma fille, Kunô qui la paie), ils ne se sont jamais fait de coups fourrés.

Ceci dit, l'animé m'a davantage donné l'impression qu'il aurait pu y avoir quelque chose entre eux deux.
Je me souviens notamment du deuxième film où Kunô a volé au secours de Nabiki prise en otage par l'un des gardiens de Toma et s'est littéralement fait pulvériser. C'est finalement Nabiki qui lui vint en aide et qui se débarrassa du gardien, non en le frappant mais en faisant preuve de son intelligence.
Quand Kunô se réveilla, il se persuada d'avoir mis en déroute la brute et s'esclaffa, mais j'ai la sensation que Nabiki fut touchée par son acte héroïque et a voulu le laisser croire cela.

Mais pour moi parmi les séries longues de Rumiko Takahashi, les dénouements les plus satisfaisants sont ceux de Maison Ikkoku et Inu Yasha.

Pour Maison Ikkoku, Kyôko est tombé amoureuse de Yusaku, a surmonté le deuil de la mort de son premier époux Soichiro, ils se sont mariés et eurent une magnifique petite fille.
Idem pour Shun Mitaka le rival de Yusaku qui connut une fin heureuse : il s'est marié avec Asuna Kujo (même si à la base, il a accepté de se marier suite à un malencontreux quiproquo), est devenu heureux auprès d'elle et on eu des jumeaux.

Etonnamment, même cette peste de Akemi a connu une fin heureuse et a épousé son patron !

J'avais été étonné cependant pour la destinée de Kozue qui a épousé un homme dont elle n'était pas amoureuse à la base, mais j'espère pour elle qu'elle a coulé des jours heureux auprès de lui.

La seule qui n'a jamais surmonté son chagrin d'amour c'est Ibuki Yagami qui arrivé à l'université est restée célibataire.

Et pour Inu Yasha, j'ai été vraiment content que lui et Kagome aient avoué l'amour qu'ils éprouvent l'un envers l'autre.
Et leur relation a vraiment évolué au fil de la série, Inu Yasha est devenu peu à peu plus gentil et moins brusque avec Kagome.

Quant au père de Rinne, je n'ai pas lu ce manga mais on dirait qu'il ferait passer Genma Saotome pour un saint et l'homme le plus responsable qui soit !

Mais le père le plus détestable que j'ai vu dans ses manga c'est le père de Ryunosuke qui est d'une misogynie écoeurante le rendant vraiment insupportable.

A côté, même Soun Tendô et Genma Saotome qui ont d'énormes défauts paraissent plus sympathiques et ont des côtés comiques les rendant amusants.