Oeuvre : Yoshiaki Kawajiri

[Aer]

Depuis 2003, il doit se trouver pour une bouchée de pain je pense.

[guwange]

Hier soir, j'ai regardé The cockpit pour la première fois. (en 720p vostfr)
Le segment de Kawajiri est réussi, j'ai bien aimé l'atmosphère qui s'en dégage, il y a un réel savoir-faire derrière.
Cela aurait très bien pu être un épisode live d'histoires fantastiques ( amazing stories ) ou de la quatrième dimension ( twilight zone ) . Même si le style Kawajiri ne transparaît pas ( vu qu'il est au design , il a tout de même pris soin de reprendre les designs de Matsumoto qui se rapproche de son identité graphique et a viré les gueules cassées à la Toshiro ), il a su à merveille retranscrire toute la mélancolie et la poésie qui ressort de certaines oeuvres de Leiji Matsumoto...
Tout devait déjà être dans le recueil d'histoires courtes de Matsumoto ( Battlefield manga ), pas besoin d'injecter sa propre patte dedans.

[Sora334]

Bloodlust était un concentré de classe.
Cette vidéo rappelle sans ménagement la beauté plastique inouïe qu'il a été possible d'atteindre dans le cinéma d'animation japonais entre 1992 et 2002. On n'imagine même plus qu'un film tel que celui-ci, si minutieux et doté d'un pareil niveau de composition esthétique (capable de faire co-exister gothique et western) soit faisable. Madhouse à son zénith + multishading + celluloïd, c'était quelque chose.

Doit-on au celluloïd cette étalonage (?) colorimétrie (?) si particulière des animes d'avant 2000 ? Quand tu jettes un oeil à ghost in the shell (film), cowboy behop et evangelion, il y a une grosse différence par rapport à la palette de couleur d'eureka seven, samurai champloo, fma, lain ou princesse tutu et une autre grosse différence avec les couleurs d'un space dandy ou kill la kill, mawaru penguindrum etc...

J'ai l'impression que c'est une conséquence de l'évolution des techniques de production plutôt qu'un choix artistique, je me trompe ?

Ce qui me plait de plus en plus c'est de regarder ces anciens animes à l'esthétique si particulière, ces "vieilles" couleurs comme dans sailor moon et dragon ball et ces design travailler plein de détails... L'impression de mouvement est tellement plus belle et résulte d'un travaille plus conséquent que c'en est jouissif. (avis perso)

[Ialda]

Parmi ces techniques qui ont le plus évolué, la plus notable à mon goût est l'utilisation des couleurs utilisées pour la peau (couleur de base + variations plus claires et plus sombre), qui donnait une texture de la peau et un volume très particulier aux personnages d'anime des années 80 et 90; le style dominant des années 2010 préfère, je pense, les couleurs plus unies alors que techniquement, appliquer des filtres d'ombrage est probablement plus facile que jamais donc très probablement un choix artistique, en effet.

[guwange]

Je me suis rematé ce soir pour la troisième fois highlander search for vengeance en hd 720p.
La première fois, c'était en 2007 avec la vo en anglais et avec le doublage américain un peu bof et une impression que les deux antagonistes manquaient d'épaisseur.
Cela restait du bon anime mais on était très loin des chefs d'œuvres du maître.
Puis vers 2014, j'ai vu la version jap director's cut qui avait 11 minutes en plus. Et là, j'ai largement mieux apprécié cette version plus fidèle à sa vision même s'il a fallu que Kawajiri compose avec un entourage américain au niveau de la production et du scénario.
Rien que pour les voix jap et cette impression d'une histoire mieux racontée, ça valait le détour.

Ce soiŕ, immédiatement après avoir revu le film toujours en version jap director 's cut, j'ai comparé avec la version courte destinée au public occidentale .
Cela se résume à plusieurs plans additionnelles rendant les transitions plus naturelles mais aussi à des lignes de dialogue qui donne un peu plus d'épaisseur au méchant. Dans la version jap, l'accent est plus mis sur le côté borné du héros en contraste avec marcus le méchant, un ambitieux ayant un but dans la vie contrairement à colin mcleod aveuglé par la vengeance, et rien que par cela.

Un lien qui énumère les différences entre le director's cut et la vo occidentale. J'ai ainsi pu faire les vérifications plus rapidement.


https://www.animenation.net/blog/ask-jo ... polarized/



Ps : la mère de donald trump est une macleod. ( nom de jeune fille)

[Ikki]

AlltheAnime UK a lancé les précommandes pour un coffret Blu-ray Cyber City Oedo 808 issu d'un vrai master HD (contrairement à celui sorti en 2020).

Tarif préco de £25 au lieu de 40 jusqu'au 13 décembre.



Sinon, j'adore Kawajiri, surtout Vampire Hunter D: Bloodlust.

[VpV]

Sinon, j'adore Kawajiri, surtout Vampire Hunter D: Bloodlust

Ce qui fait de toi un homme de goût, un être d'exception pour qui l'amitié n'est pas un vain mot.

[Ikki]

@VpV Merci je te retourne le compliment.

Un jour j'étais chez un pote, on s'est maté un DVD (de mémoire Zombie/Dawn of the Dead) et avant le film il y avait cette bande-annonce :



La giga-baffe Le lendemain, je suis parti direct acheter le DVD ! Aujourd'hui encore, c'est mon film d'animation préféré (ex-aequo avec Princess Mononoke).

[chevkraken]

AlltheAnime UK a lancé les précommandes pour un coffret Blu-ray Cyber City Oedo 808 issu d'un vrai master HD (contrairement à celui sorti en 2020).

Tarif préco de £25 au lieu de 40 jusqu'au 13 décembre.



Sinon, j'adore Kawajiri, surtout Vampire Hunter D: Bloodlust.

Si ya la VF des VHS et l'OST de manga enterteinment (qui pour moi colle plus que la jap), je prend.

Cyber City, c'est mon premier anime hors Club Dorothée/la Cinq

[Ikki]

@chevkraken Il y a bien le choix entre l'OST originale ou celle de Manga Entertainment (voix anglaises dans ce cas), par contre il n'y a pas de VF ni de sous-titres français.

[chevkraken]

avoir l'OST de manga distribution, c'est déjà ça. j'espère que les bluray FR auront le doublage FR

[Ikki]

Yoshiaki Kawajiri et Yutaka Minowa commentent une statue de Ninja Scroll :

[guwange]

Séries de vidéos sur Madhouse , la première est sur Masao Maruyama.




La seconde avec Yoshiaki Kawajiri.




Les prochaines vidéos seront sur Sunao Katabuchi, Tetsuo Araki, Ryōsuke Nakamura et Atsuko Ishizuka.