Le topic cinéma

[Xanatos]

Pas le choix de le voir en 4DX, Godzilla minus one.
Il avait eu une diffusion honteuse de seulement 1 week-end en France.
Devant le succès aux Etats-Unis, le distributeur fr s'est ravisé 1 mois + tard, pour le diffuser les 2 dernières semaine de ce mois de Janvier.
Vu le film tout à l'heure, et c'était une première pour moi de tester la 4DX, et aussi une première pour moi de voir un Godzilla venant de la mère patrie.
Car jusqu'ici, j'en avais vu que 3 films Godzilla ( versions 1998, 2014 et 2019 ) + le crossover vs Kong, donc des versions hollywoodiennes.

Cela fait longtemps que j'avais l'intention de voir Shin Godzilla mais avoir Godzilla minus one près de chez moi, m'a donc orienté vers celui-ci pour une première nippone.
Il s'agit donc d'un bon film de monstre qui prend le temps de s'attarder à hauteur d'homme sur la destinée difficile des civils japonais au lendemain de la guerre 39-45. Malgré le côté surjoué de certains acteurs nippons, on se laisse prendre au jeu tant les émotions arrivent à être biens retranscrites à l'écran.

[Montrer] Spoiler

Certains peuvent se dire que l'occasion est ratée d'aller au bout d'une certaine destinée tragique. Mais c'est en accord avec le message du film qui est de se détacher de certaines valeurs ancestrales ( sens de l'honneur ) poussant à des gestes extrêmes ( sacrifice des kamikazes ) pour ainsi laisser une place à l'avenir et la nécessité d'y vivre + paisiblement. Mais bon, un détail en rapport avec la radioactivité de godzilla nous faire dire qu'un tout autre destin attend Noriko.

On a du mal à croire que le film n'ait couté que 15 millions de dollars tant les effets speciaux sont au point et paraissent dans l'air du temps.
Il vous reste encore une semaine pour le voir, cela vaut le coup de le voir sur un grand écran en 4DX ( ça secoue lors des grosses explosions ) , c'est un film qui permet de se dire que le cinéma nippon est encore capable de se rappeler à notre bon souvenir.

Merci pour ton retour Guwange .

Godzilla, j'ai vu à ce jour deux films japonais du célèbre monstre nucléaire : le superbe chef d'oeuvre original de Inoshiro Honda de 1954 ainsi que l'excellent et jouissif Mothra contre Godzilla .

En plus, j'ai vu que c'est le talentueux Takashi Yamazaki qui l'a réalisé et qui a également réalisé l'excellent Lupin III the First un des meilleurs films d'animation cinématographique du héros de Monkey Punch que je suis allé voir en compagnie de l'ami Ialda !

Si il a traité avec le même respect ce monstre iconique que le roi de la Cambriole, cela me donne d'autant plus envie de le voir !

J'irai d'abord voir dimanche City Hunter Nicky Larson Angel Dust et ensuite j'irai voir Godzilla Minus One lundi soir car il passe dans un cinéma à 5 minutes à pied de chez moi .

[guwange]

Le même programme que moi à une semaine d'intervalle.
J'avais vu city hunter dimanche et lundi, godzilla.

[Darkge999]

Après le précédent opus qui ravivait la flamme d'excellente manière, on repart sur ce qui semble être de bonne base:

[Xanatos]

Godzilla Minus One

Réalisation : Takashi Yamazaki

Absolument formidable .

On peine à croire que le film a bénéficié uniquement d'un budget de 15 millions de dollars, tant Godzilla s'y révèle véritablement impressionnant et colossal et ne s'avère jamais cheap. De plus, chacune de ses apparitions m'ont fait frémir, tant Yamazaki parvient à la perfection à le rendre iconique et le rendre véritablement terrifiant, le légendaire monstre atomique se révélant dans ce long métrage plus effrayant et redoutable que jamais.

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De plus, le fait qu'il ait un pouvoir auto guérisseur et soit capable de se régénérer comme Wolverine et Hulk le rend d'autant plus dangereux !

Toutefois, je pense que l'atout maitre du film, c'est que Yamazaki sait rendre ses protagonistes très humains.

Koichi Shikishima le héros souffre clairement du "syndrome du survivant"

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étant donné que non seulement il se culpabilise de ne pas avoir piloté un avion kamikaze pour combattre les américains, mais qu'en plus, il était terrorisé par Godzilla et n'a pas osé tirer sur lui et estime que c'est par sa faute si tous les mécaniciens de l'île sont morts.

.

Le long métrage bénéficie aussi de plusieurs sous textes intéressants telles qu'une critique sans concessions de l'hypocrisie, l'incompétence et la lâcheté des politiques qui mentent à la population en prétendant que Godzilla n'existe pas, mettant par conséquent en péril des millions de civils innocents ne se doutant pas du danger qui plane sur eux. Le discours selon lequel les civils disent qu'ils ne peuvent compter que sur eux est éloquent à ce sujet.
De même, je te rejoins en tout point Guwange sur le fait que le long métrage a pour message

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le fait qu'il ne faut pas se sacrifier pour une cause, aussi noble soit-elle, et qu'il faut se battre certes, mais pour vivre et protéger sa famille, notamment sa fille adoptive Akiko.

J'aime beaucoup le fait que le récit développe la vie quotidienne de Shikishima et de Noriko, comment chacun ont pu reconstruire leurs vies après la fin de la seconde guerre mondiale, la volonté de Noriko d'avoir un travail et être autonome afin de ne pas être un boulet pour son compagnon, Shikishima qui est fier de lui d'avoir pu améliorer sa maison grâce à l'argent qu'il a gagné à la sueur de son front.

Un superbe film donc, à la fois spectaculaire et impressionnant, intimiste, touchant et très émouvant, totalement dépourvu d'humour cynique déplacé.

Le meilleur film de Godzilla que j'ai vu ces dix dernières années et haut la main. Je prévois cependant bien sûr de voir le film de ce monstre mythique réalisé par le grand Hideaki Anno .

Sinon pour les films japonais de ce personnage emblématique de la culture nippone, j'en ai vu deux pour ma part : le film original de Godzilla de 1954 de Inoshiro Honda que je considère comme un chef d'oeuvre et Mothra contre Godzilla (1964) du même réalisateur qui est excellent et vraiment jouissif !

Pour les films américains, j'ai vu les mêmes films que toi Guwange, excepté celui de Roland Emmerich, étant allergique à la plupart des films de ce réalisateur.

En tout cas, un grand merci à toi Guwange d'avoir parlé de Godzila Minus One : sans ta critique élogieuse, j'aurai pu passer complètement à côté de ce film qui a été un coup de coeur pour moi.

Je suis en tout cas content que Yamazaki ait traité avec autant de soin le monstre nucléaire de Inoshiro Honda que le roi de la Cambriole de Monkey Punch ! ^_^

Après le précédent opus qui ravivait la flamme d'excellente manière, on repart sur ce qui semble être de bonne base:

Je ne louperai pas non plus : j'ai moi aussi beaucoup aimé Ghostbusters afterlife et je suis un grand fan de la saga. Le film original, je l'adule au plus haut point et il fait partie de mon TOP 10 de mes films favoris.

[Darkge999]

C'est un vrai plaisir de revoir cette série de films de retour, surtout en arrivant à repartir de nouvelles bases tout en ne rejetant pas son passé contrairement au remake de 2016, qui s'il n'était pas mauvais, faisait table rase des opus précédents, ce que ne fit pas Afterlife avec brio. Malgré la disparition d'un membre du quatuor d'origine, la magie arrive encore à opérer et à se renouveler.

J'espère aussi que le projet de série-préquelle se situant au début des années 70 et racontant la rencontre du quatuor originel, ainsi que la découverte des fantômes, se fera.

Bande-annonce US avec des morceaux différentes de la notre:

[guwange]

Content que ma critique t'ait convaincu de franchir le pas en allant le voir au ciné.
Et tu as passé un bon momment, du tout bon Xanatos.

Je te conseille de regarder cette interview intéressante de Yamazaki ( sous-titre anglais ) sur la génèse du projet.
Quid des FX, comment ils ont réussi à impliquer la petite Akiko âgée de 2 ans etc...




Le film a droit une diffusion en noir et blanc depuis ce week-end, et cela lui a valu un bon coup de boost au box-office US, le nombre de salles le projetant ayant augmentés drastiquement pour cette version spécifique.

[Zêta Amrith]

Le remake de 2016, qui s'il n'était pas mauvais...

[Darkge999]

Le remake de 2016, qui s'il n'était pas mauvais...

En lui-même, le film n'est pas mauvais, le soucis c'est de lui avoir coller un skin Ghostbuster plutôt que d'en faire une œuvre originelle, tout en faisant que les deux précédents n'existent pas. Si les producteurs auraient été malins, il aurait dû faire en faire un spin-off se déroulant dans une autre ville sans effacer l'historique des films précédents, contant la création d'une autre équipe de chasseurs de fantômes...

[Zêta Amrith]

Non mais ça rien à voir, hein. On ne fait pas un film d’une succession de saynètes, ou d’une collection de vannes (merdiques) de stand-up californien. Il est de notoriété publique que le métrage n’a pas de scénario, c’est même la méthode pédante qui fut revendiquée par l’équipe aux commandes : les actrices ne suivaient pas de script et improvisaient les 3/4 de leurs répliques, ce qui explique aussi que le rythme des gags joue contre eux de façon systématique et que les personnages passent leur temps à danser (sans raison) pour meubler les vides. C’est pas seulement une question d'étiquette Ghostbusters, bien que tout converge pour démontrer que Paul Feig n’a rien compris des ressorts de l’original - sur ce plan on pourrait même parler de vrai tour de force, puisque le réalisateur parvient simultanément à copier la plupart des situations du film de 1984 tout en passant à côté du sujet. Les personnages du quatuor ne pèsent rien individuellement et ne semblent pas posséder d'existence en-dehors de leurs scènes de joutes verbales sans lien avec l'action. La mise en scène est au diapason, sans cachet, sans espace, se rapprochant parfois de la sitcom exiguë malgré un budget délirant. Quant aux motivations du méchant, elles transpirent du soin et du respect qui ont été apportés à l'aspect surnaturel : "Je suis un loser, personne me respecte donc je vais me venger en cassant tout". Bidon de A jusqu'à Z.

Cet étron n’est pas un film tout court, c’est un cirque, un centre aéré. Qu’il saccage une balise de la popculture n’est que la cerise sur le gâteau.

[Darkge999]

C'est un genre de film comme un autre... Personnellement, malgré mon amour pour les films d'origines, je m'étais bien amusé devant. Par contre, je reconnais que la version longue est moins bien, le rythme étant cassé par des bouts qui auraient dû rester couper...

Après, je suis bien plus content que la continuité d'origine soit de retour. Et si la solution trouvée pour Afterlife était la meilleure, je continue de penser que le remake aurait du être un spin-off se déroulant ailleurs montrant une autre équipe.

[Yo-Dan]

Afterlife est un film-hommage qui n'a de sens que si on l'accepte comme tel. J'en ai dit du bien ici-même et je ne vais pas me renier. Mais nous refaire le même coup, comme le trailer le laisse supposer, ça s'annonce beaucoup plus compliqué : enquiller du fan-service n'a rien d'une formule réplicable à l'identique et si ça pouvait apparaître touchant et sincère une fois, là ça commence déjà à ressembler à un filon paresseux.

Sinon, vu Godzilla Minus One et je suis partagé. Le film est solide, a le mérite de cadrer suffisamment son sujet pour ne pas s'éparpiller et s'en tenir à l'essentiel. Sa relative modestie est effectivement d'autant moins problématique que non seulement le film est techniquement/visuellement impeccable - voire bluffant par séquences - tout en s'obligeant à être parcimonieux dans ses effets, pour le mieux. Dommage simplement que l'on ne s'épargne pas quelques caricatures malvenues, que ce soit dans des dialogues manquant parfois singulièrement de subtilité, ou dans des situations absurdes en soi.

[Montrer] Spoiler

Le protagoniste principal, sorti de nulle-part, qui retrouve sa dulcinée au beau milieu d'une foule en panique pour l'attraper par le bras et lui commander de fuir le monstre en pleine scène de destruction urbaine, c'est au mieux drôle. Au pire, gênant.

Je lui pardonne ses gros sabots parce que le film a d'autres atouts. Mais ça n'a pas le quart du style et de la profondeur de Shin Godzilla, qui pourtant à sa façon est tout aussi imparfait.

[Ialda]

Dune 2, parce que je n'apprends jamais de mes erreurs.

Esthétiquement c'est toujours aussi chatoyant avec ses astronautes à la dernière mode médiévale, malgré quelques fausses notes - les Harkonens un peu trop monochrome, les Corrino à qui il manque quelques plans plus larges pour leur donner un cachet esthétique particulier, des décors toujours aussi brutalisme-friendly. Il y a un net progrès en matière de beaux plans de paysages désertiques. Les voyages à dos de ver de sable sont dynamiques en diable, même si j'ai été très déçu qu'on ne nous explique pas comment les voyageurs négocient la descente une fois arrivé à destination, surtout quand ils sont chargé avec le panier à salade d'une révérende mère.

Là où ça pêche, c'est côté scénar : les coupes dans le premier volet m'avaient semblé justifiées pour qu'on ait un film accessible et digeste par le plus grand nombre, là dans le second volet ça devient juste débile. Exit notamment le rôle de la guilde et du landsraad dans la fin du conflit, on a juste les grandes maisons qui se pointent un peu en mode expectative et Paul peut embrayer direct sur le Jihad comme ça... et quand il demande juste avant à Shaddam pourquoi celui-ci a participé au complot contre son père et que celui-ci lui réponds quelque chose dans le goût de "Leto croyait au pouvoir de l'amour pour gouverner", j'ai failli rendre mon diner.

Bref. A force de couper dans tous les sens, ça donne un film narrativement creux, lourd, devant lequel je me suis ennuyé, et qui essaye péniblement de combler le vide avec de belles images.

Denis Villeneuve aussi. C'est ma faute d'avoir été naïf, je l'ai bien cherché.

[guwange]

J'ai plutôt bien apprécié ma séance de Dune 2, je n'ai même pas regardé l'heure, une seule fois.
C'est dire que malgré la longue durée du film, le rythme m'a paru confortable à suivre.
Contrairement à toi, je n'ai jamais lu le roman, et je n'avais pas d'attente particulière.
Au vu de ta mention du landsraad, j'ai bien conscience qu'il doit manquer certains éléménts du roman.
Tout comme toi, j'ai tilté sur la phrase de l'empereur qui est assez grossière dans le genre.
Oui, narrativement tu as pu mesurer l'écart avec le roman.

Tu n'as pas à regretter ta séance Ialda, tu avais le choix entre Madame Web et Dune 2...
Le choix est vite fait...

[Ialda]

(j'ai vu que pour sa critique twitter de Mme Toile, Kojima s'était contenté de poster des images de l'affiche, en général c'est mauvais signe )

[Xanatos]

Pourtant, quoi de plus naturel que de se payer une toile pour aller voir "Madame Toile" ?

Après autant ce film là ne m'intéresse pas, autant je trouve assez fatigant et soûlant que les réseaux sociaux et Youtube s'acharnent autant sur ce long métrage...

J'ai l'impression qu'une bonne partie du grand public perd la notion de nuances : à les entendre, il n'y a que des chefs d'oeuvres ultimes ou des daubes intersidérales... Et les excellents films, les très bons films, les films corrects, moyens ou médiocres, ça n'existe pas à leurs yeux ?

Dune 2, j'irai le voir, ayant plutôt bien aimé le film de 2021, mais pas dans l'immédiat : le week end prochain, j'irai voir Le Royaume des Abysses, un film d'animation qui semble très original !

Et puis bon Dune 2 va sûrement rester très longtemps à l'affiche ce qui ne sera pas nécessairement le cas du Royaume des Abysses.

Mais depuis le début de cette année, je n'ai pas vu beaucoup de films au cinéma pour le moment : je n'ai vu que City Hunter Nicky Larson Angel Dust et Godzilla Minus One (et j'ai adoré les deux ).

Après Denis Villeneuve je l'aime bien ce cinéaste : j'avais trouvé son Blade Renner 2049 très bon et faire une suite réussie de Blade Runner chef d'oeuvre magistral de Ridley Scott et qui est l'un des plus grands films de science fiction de tous les temps, c'était déjà inespéré.

[guwange]

Tu peux même attendre tranquillement la fête du cinéma du 24 au 26 mars pour voir Dune 2 à prix réduit.

Pour Kojima, vu son partenariat avec Sony, il ne risque pas de critiquer publiquement Madame Web.

[Xanatos]

Merci pour le tuyau Guwange : j'attendrai peut être la fête du cinéma pour le découvrir à ce moment là .

A noter aussi pour les Mata Wabien(ne)s fans de Ghostbusters vivant à Paris où à proximité : le quatrième opus de nos chasseurs de fantômes préférés sera projeté au Grand Rex en avant première le 19 mars .

[Darkge999]

C'est vrai que l'opus 4 arrive bientôt. J'y pensais récemment avec le dernier trailer mit en ligne:

Pas grande chose de nouveaux de montré...

[guwange]

Cette phrase de Yannick Dahan ( un peu avant 22 min ) résume parfaitement la démonstration de son avis sur Dune 2.

"Autant il était probablement le robot parfait pour faire le premier Dune, autant il n'est pas l'humain qu'il fallait pour le deuxième ".




J'ai apprécié mon visionnage mais je ne l'ai tout de même pas porté aux nus et donc, Yannick Dahan a su quelque part mettre les mots pour expliquer sa réticence. Et du coup, je suis forcé d'être quelque part convaincu par sa démonstration.
N'ayant plus Netflix et ne perdant plus mon temps à essayer au petit bonheur la chance, des divertissements Netflix calibrés pour beaucoup d'entre eux, comme du consommable-oubliable vite fait.
Tout cela m'a poussé à me concentrer sur des classiques du cinéma que je n'avais jamais vu car oui, j'ai de grosses lacunes en cinéma live à propos d'incontournables.
J'ai vu ces derniers mois pour la première fois, Blow Out, Taxi Driver, Shutter island, les infiltrés, les autres etc...
La semaine dernière, j'ai vu Psychose et j'avais en ligne de mire Brazil de Terry Gilliam...
Je me suis mis à regarder d'abord Bandits, Bandits qui m'a déçu, ce qui a résulté en moi un petit doute sur ma capacité à apprécier son cinéma. En fin de semaine dernière, j'ai tout de même essayé un film dont je voyais souvent quelques bribes en période de Noel, le baron de Mundchausen. Et là oui, j'ai vraiment apprécié, son univers et sa touche WTF m'a convaincu. Je peux donc envisager sereinement Brazil plus tard dans la semaine...
Aujourd'hui, je viens de voir de Sueurs froides, ce qui me fait 3 Hitchcock de vu en comptant Rebecca et psychose.

Hier, j'ai vu Danse avec les loups en version longue, et sa réputation n'est pas usurpée.
Du coup, je suis intéressé de voir le film en 2 parties Horizon réalisé par Costner qui sort cette année.
Ayant vu hier (danse avec les loups), les relations humaines dépeintes entre Costner et la tribu indienne, cela m'est apparu comme une piqûre de rappel dans ce que Dahan reproche à Dune 2 sur le manque d'humanité, de spiritualité alors les fremen étaient l'occasion idéale pour développer cela.

[Ialda]

J'ai apprécié mon visionnage mais je ne l'ai tout de même pas porté aux nus et donc, Yannick Dahan a su quelque part mettre les mots pour expliquer sa réticence. Et du coup, je suis forcé d'être quelque part convaincu par sa démonstration.

Hé, mais elle est pas mal ta vidéo !
En tout cas elle met des mots sur le ressenti que j'ai eu par rapport au film, et plus largement, par rapport au cinéma de Villeneuve.

J'ai vu ces derniers mois pour la première fois, Blow Out, Taxi Driver, Shutter island, les infiltrés, les autres etc...

Tu me donnes presque envie de les revoir...
Dans le lot, Blow Out est peut-être presque le plus anecdotique, mais je reste fasciné par cette lignée de films paranoiaques, sur la société de surveillance (et qui croise donc en partie le cinéma politique US des 70s) allant de Blow Up et The Conversation à Ennemi d'État. Ou quand le cinéma US avait encore un certain mordant.

La semaine dernière, j'ai vu Psychose et j'avais en ligne de mire Brazil de Terry Gilliam...
Je me suis mis à regarder d'abord Bandits, Bandits qui m'a déçu, ce qui a résulté en moi un petit doute sur ma capacité à apprécier son cinéma. En fin de semaine dernière, j'ai tout de même essayé un film dont je voyais souvent quelques bribes en période de Noel, le baron de Mundchausen. Et là oui, j'ai vraiment apprécié, son univers et sa touche WTF m'a convaincu. Je peux donc envisager sereinement Brazil plus tard dans la semaine...
Aujourd'hui, je viens de voir de Sueurs froides, ce qui me fait 3 Hitchcock de vu en comptant Rebecca et psychose.

Time Bandit je dois m'accrocher aussi pour le revoir, il est foutraque. Mais il y a Sean Connery. Jabberwocky également n'était pas très agréable au visionnage, Brazil est vraiment son premier chef d'oeuvre (on est d'accord, Sacré Graal est avant tout un film des Pythons).
Mundchausen reste un de mes films de Noël préférés
Finalement, il a eu deux excellentes décennies dans sa filmo, 80s et 90s, et depuis le début des années 2000, il a fortement décliné, et ses derniers films sont encore moins regardable et plus anecdotiques que ses premiers...

Connaissais pas Horizon avant que tu le mentionnes, curieux du coup. Mais je reste persuadé que l'art occidental contemporain, bien trop coupé de sa source, est absolument incapable de traiter de spiritualité.

[Aer]

Dans le même style tu as Jeremiah Johnson de Pollack, qui est vraiment bon. Je l'ai vu y'a plus de 20 ans et j'en garde des souvenirs forts.

[Ialda]

Pas vu, je prends ! Merci !

Pourtant, quoi de plus naturel que de se payer une toile pour aller voir "Madame Toile" ?

Rooh Je ne vous félicites pas, monsieur Xanatos

[Zêta Amrith]

Kevin Costner est peut-être le dernier réalisateur à proposer des westerns qui en soient. Quand je dis westerns, je parle des "vrais" westerns, ceux qui possèdent, pour reprendre l'expression de Patrick Brion, une dimension romanesque. Ce n'est pas l'un de ces merdeux qui va faire du bang bang tarantinesque ou du spaghetti à gros budget et estimer avoir plié le débat parce que l'action se situe en 1850. L'ironie étant que lui-même n'aime pas le genre et ne s'est jamais plongé dans les classiques. Mais inconsciemment, ou par conformité à la diégèse de l'âge d'or hollywoodien, il a renoué dans ses Wyatt Earp ou Open Range avec une tradition qu'il n'a pas explorée. C'est d'ailleurs devenu typiquement un truc d'acteur : Tommy Lee Jones, Ed Harris ont aussi réalisé des westerns assez old school au cours de la décennie 2000. Aucun de ces films n'est véritablement mémorable, mais c'est du cinéma sérieux et sans esbrouffe.

Jeremiah Johnson est effectivement un chef-d'oeuvre, le meilleur film de Pollack, et l'un des meilleurs westerns des années 70, aux côtés de Josey Wales, L'Homme De La Loi, Le Reptile, Le Convoi Sauvage, Fureur Apache, ainsi que le fantastique Les Cowboys mais qu'on n'appréciera à sa juste valeur qu'après avoir fait le tour de la filmographie de John Wayne... Il faut connaître Jeremiah Johnson.

Après, la mine inépuisable ce sont les années 50. Rien que la pentalogie Anthony Mann + James Stewart, ou le Cycle Ranown de Budd Boetticher avec Randolph Scott, surclassent les décennies suivantes.

[guwange]

Ialda, Blow out m'a fait forte impression.
En parcourant le topic, je vois que j'ai fait le même enchainement que Gemini, à savoir regarder Last night in Soho suivi de blow out quelques jours plus tard...

Jeremiah Johnson, bon bah la liste n'arrête pas de s'allonger pour moi.

Pourvu que je trouve le temps demain de regarder Brazil. ( blu-ray emprunté à la médiathèque )

Niveau western, dernièrement j'ai lu un peu partout des bonnes vibes sur la série 1883.
Et en ce moment, c'est Shogun qui a l'air de tirer son épingle du jeu, ils ont l'air d'en parler dans le dernier sumimasen turbo sorti aujourd'hui.

[Darkge999]

Le retour des xenomorphes au cinéma:

Les mois prochains vont être sympa avec Ghostbuser 4, Furiosa et désormais Alien Romulus.