Les séries TV

[Zêta Amrith]

Si Warner Bros n'a pas encore donné son feu vert à l'indésirable reboot de Babylon 5, le groupe offre néanmoins à Joseph Michael Strackzynski l'opportunité de ramener la licence sous la forme d'un film d'animation 3D.

Malgré le format peu engageant, le créateur de la série promet que ce sera "du pur B5".
Et un ballon d'essai pour davantage de matériel.

[Zêta Amrith]

Star Trek Pour Les Nuls se lance dans un commentaire scène par scène de chaque épisode de la Saison 3 de ST Enterprise. Ca débute par le final introductif de la Saison 2 et ça se poursuivra sur des mois voire plus.

https://www.youtube.com/watch?v=xb08iPnBRcc

[Zêta Amrith]

Bon sans surprise Star Trek Strange New Worlds S2 ça craint comme de passer au WC juste après Alex Kurtzman. Gravitant à une moyenne d'un épisode décent sur neuf ou dix, le sort en est jeté sur la "pépite" des maquereaux de Secret Hideout. Heureusement, parallèlement à ce plongeon dans les limbes sucrées du soap opera, existent des fictions qui essaient, non sans une part de réussite, de proposer de la vraie SF. A ce titre là, on mentionnera les débuts assez prometteurs de la nouvelle saison de Foundation, semble-t-il galvanisée par l'arrivée dans la production de Jane Espenson - ancienne collaboratrice de Joss Whedon, mais surtout, co-supervisatrice de BSG et de Caprica. On est bien loin de l'adaptation promise du corpus isamovien, plusieurs concessions sont faites à l'époque et aux djeun's en manque de Mandalo-RIEN, mais c'est actuellement la série la plus rigoureuse de son genre - du moins depuis l'annulation de The Expanse, de Raised By Wolves et de For All Mankind, qui pètent les rotules de Fake Trek en levant l'auriculaire.

Mais la série qui me distrait le plus en ce moment c'est Justified - Primeval City. Cette "suite" tardive de Justified n'entretient aucun lien avec sa prédécesseur en dehors de son personnage principal, et beaucoup de spectateurs lui reprochent de ne pas avoir conservé le même état d'esprit que l'originale - il faut dire que Detroit n'est pas le Kentucky. Alors oui c'est différent, et Raylan Givens n'est plus tout à fait le "mâle alpha" qu'il était naguère, mais la qualité d'écriture de la série de 2010 ne crèche pas très loin. A la moitié du run, JPC semble être en mesure de rejoindre le club très très select des revivals qui se montrent à la hauteur de la marque dont ils ont hérité.

> trailer du téléfilm animé Babylon 5 : The Road Home supposé relancer l'intérêt autour de la licence.
> chez FX on contourne la grève en prenant des acteurs UK, pour ne pas ralentir la production de la série Alien.

[Zêta Amrith]

Russell T Davies a de la ressource mais il aura besoin de se surpasser pour remettre Doctor Who sur de bons rails. En tous cas, le partenariat avec Disney semble avoir dopé le budget dévolu aux effets spéciaux.




Après l'extraordinaire deuxième fournée de Foundation, qui a balayé d'un revers de main tout ce qui laissait à désirer dans la première saison, c'est au tour de For All Humankind de repointer le bout de son nez chez Apple Tv. L'uchronie spatiale de Ronald D. Moore (DS9, BSG 2003) entamera sa quatrième étape le 10 Novembre, et le spot d'annonce revêt astucieusement la forme d'une mise en abyme, en l'occurrence d'une publicité diégétique.

[Zêta Amrith]

Don't believe the hype, les meilleures séries sont celles dont on ne parle pas.
Spoiler : cet aphorisme s'applique à presque toutes les choses de l'esprit humain.

[VpV]

Don't believe the hype, les meilleures séries sont celles dont on ne parle pas.
Spoiler : cet aphorisme s'applique à presque toutes les choses de l'esprit humain.

(Quelle prestance, ce Joel Kouign-Amann.)

Quand Guigui l'avait mentionnée au détour d'une conversation sur Star Trek Enterprise, j'y avais jeté un rapide coup d'œil. Désormais, j'attaque la saison 3 et son épisode d'ouverture catastrophe assez spectaculaire.
Pour l'instant, je ne saurai dire si on est en présence d'une série TV qui fera date. Cependant, une chose est sûre : c'est une bonne série. Elle reste simple à tous les niveaux et c'est à mon avis sa plus grande force. Ça ne part pas dans tous les sens, on suit un fil scénaristique simple, avec un semblant d'unité pas tout à fait de lieu, mais de point de vue. Le petit point uchronie à travers la décennie à chaque début de saison, façon revue de presse, est assez savoureux, bien que plutôt isolé. Les personnages principaux sont cools, reste à savoir si au fur et à mesure des décennies, leurs successeurs feront autant l'affaire. La distribution est vraiment à la hauteur, qui plus est pour une série de ce genre. Pour l'instant, mon détecteur de tringles à rideaux est resté silencieux.


Et puis oui, en tant que (néo-)fan de Star Trek, on est forcément content de retrouver Ronald D. Moore à l'origine de cette série (même si j'avoue avoir hurlé de désespoir en voyant son buddy Naren "Technobabillage" Shankar crédité au scénario et à la production de plusieurs épisodes de la saison 1).

[Zêta Amrith]

C'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens donc on ne découvrira pas avant le dernier générique si la série est un incontournable. Ce qu'on peut dire pour le moment, c'est que la première moitié de la quatrième saison tient le cap qualitatif. A voir si Apple validera le plan septennal de l'équipe, étant donné que c'est la très médiocre Silo qui jouit de la propagande des canaux mainstream.

Naren Shankar a confirmé qu'il avait l'étoffe en produisant The Expanse.
Depuis l'éviction par Amazon du showrunner légitime Brad Wright pour la prochaine série Stargate, il est devenu l'unique chance de sauver au moins une franchise commençant par star-.

[VpV]

Ah ben, je ne savais pas qu'il était derrière The Expanse. Même s'il a indéniablement aidé Star Trek à s'éloigner du soap en se munissant d'un bagage scientifique plus consistant lors de TNG, je n'ai pas véritablement le souvenir d'épisodes inoubliables dès lors qu'il a enfilé la casquette de scénariste sur cette même série. Peut-être était-il encore un peu vert à cette époque. Hâte de possiblement changer d'avis à son sujet et mesurer ses progrès sur une franchise plus récente et sur laquelle il semble avoir davantage la main.

P.-S. : Je n'ai toujours pas fini DS9, bloqué à l'épisode 8 de la saison 6. Le final tonitruant et subtilement amené de la saison 5 couplé à la sixaine d'épisodes de reconquête lui faisant suite ont rallumé un peu la flamme. Malgré tout, ces derniers mois, on essaie de changer d'air pour ne pas devenir dingo (même si avec For All Mankind, on reste en famille ).

[VpV]

Petit point troll/évaluation d'acting sur For All Mankind
Première fausse note pour Cinthy Wu, l'interprète de Kelly Baldwin, irréprochable jusque-là : lors d'une scène déchirante liée à la perte d'un membre d'équipage, madame loupe complètement sa scène de pleurs. Je n'avais pas vu si peu de crédibilité dans l'exercice depuis Virginie de Premiers Baisers.
Pour le reste, la série poursuit son passage full SF, et c'est assez grisant. On peut déjà verser un accompte aux flûtistes de la fanfare.

[Zêta Amrith]

For All Mankind Saison 4 > la production était déjà digne d'éloges, cette année elle atteint les sommets. On se demande d'ailleurs comment ils pourront maintenir pareil niveau pour la suite. La conjonction de l'immense et de l'humain, la recherche constante d'un équilibre entre transcendance et naturalisme dans un écrin formel de mesure et d'élégance. L'une des toutes meilleures séries du moment. Pas encore renouvelée, ça presse !

Babylon 5 : The Road Home > le hors-d'oeuvre animé que Strackzynski utilise comme prétexte à une balade nostalgique au coeur de la série culte, et surtout comme un hommage à son casting de comédiens/personnages en grande partie décimé par le temps. Si la toute fin tease la possibilité du reboot tant redouté sur The CW, le contenu effectif n'apporte pas de réel développement à la franchise - au plus une ou deux précisions laissées dans l'ombre à l'époque. L'animation 3D est on ne peut plus classique, on a aussi connu l'écriture plus ciselée, mais c'est un honnête coda pour les fans où transparaît le rapport émotionnel de l'auteur à son magnum opus.

Doctor Who Specials > les trois épisodes du 60ème anniversaire et le spécial consacrant les vrais débuts de Ncuti Gatwa dans le rôle titre. L'annonce du retour aux affaires de Davies avait généré un certain enthousiasme, après des années de dégringolade de la série entre les mains de Chibnall. Eh bien il était trop tôt pour s'emballer : malgré un budget rehaussé par la participation de Mickey Mouse, c'est carrément médiocre ! L'ultime virée de Tennant, visage parmi les visages, n'apporte pas l'effet escompté, au point que la folie ludique de Neil Patrick Harris (très marrant dans le rôle du Fabricant de Jouets) lui vole aisément la vedette. Au-delà des polémiques sociétales épuisantes des uns ou des autres, l'écriture a pris un tour fantasy paresseux et aucun des quatre synopsis ne réussit à exploiter correctement le concept qu'il esquisse - même si le deuxième essaie vaguement. Cette 1ère saison (ou 14ème, ou 40ème selon l'angle considéré) du nouveau Doctor Who n'inspire pas confiance, et je pense qu'il est vraiment temps de laisser se reposer la franchise pendant une dizaine d'années.

Fargo Saison 5 > la série avait connu trois premières saisons assez remarquables puis s'était perdue dans une quatrième fournée inégale et mal rythmée. Cette nouvelle histoire se révèle donc un peu plus concluante, sans complètement remonter la pente ; les idées brillantes sont contrebalancées par une peinture aussi peu subtile que celle du Men d'Alex Garland (par ailleurs très intéressant), et la formidable interprétation de Judo Temple ne suffit pas à chasser cette idée que le showrunner a parfois du mal à trouver une utilité aux autres personnages. Ca reste un produit dans la bonne moyenne. Curieux de voir ce que Hawley parviendra à proposer avec sa série Alien, prévue l'an prochain.

[Zêta Amrith]

Apple TV a annoncé qu'elle renouvelait l'excellente For All Mankind pour une cinquième saison. La diffusion sera de plus accompagnée d'une série spin-off, Star City, "thriller paranoïaque" qui racontera la même histoire qu'aux débuts de FAM mais vécue du côté soviétique. Une fois n'est pas coutume, la qualité est récompensée.

[VpV]

Bonne nouvelle pour cette reconduite.
Je me demande si ce futur spin-off apportera un semblant de capital sympathie pour le camp soviétique ou s'il enfoncera le clou de la façon dont il a été dépeint jusque-là, à savoir un modèle totalitaire inepte et corrompu, sans la moindre once de nuance et d'humanité.

[guwange]

Début septembre, j'emprunte à la médiathèque le film ( blu-ray ) Impitoyable de Clint Eastwood.
Après l'avoir vu, je vais dans les bonus et je vois un épisode d'une série TV nommée Maverick où un jeune Clint Eastwood apparaît. C'était l'épisode 19 de la saison 2 qui est donc proposé dans les bonus Blu-ray.
Je regarde l'épisode sans savoir à quoi m'attendre. C'était ma première fois que j'entends parler de cette ancienne série tv de type western et ça a été une belle découverte tant l'épisode m'a séduit. Clint Eastwood fait le méchant et le héros qui campe le personnage de Bret Maverick, a plutôt la classe. Il est très rusé et sait user de stratagèmes pour s'en sortir.

J'ai attrapé le virus Maverick, je fais des recherches sur internet.
Ce n'est jamais sorti dans les pays francophones, mais j'arrive à obtenir les épisodes de la saison 2 en vostfr qui est la seule saison proposée. Coup de chance, c'est la même saison où Clint Eastwood apparait dans un épisode.

Je regarde donc les 2 premiers épisodes, Bret a la classe et j'avais entendu que les épisodes narrent de façon séparé les aventures des frères Maverick Bret et Bart. Bien entendu, certains épisodes font intervenir les 2 frères en même temps. Les épisodes avec Bret ayant la réputation d'être meilleur, j'ai décidé de commencer ceux avec Bart pour le garder le meilleur pour la fin. James Garner ( acteur jouant Bret ) avait la primeur sur le choix des scénarios, il s'était réservé les épisodes au scénario qu'il estimait + intéressant. Jack Kelly ( acteur jouant Bart Maverick ) a des scénarios où on remarque parfois des situations répétitives d'un épisode à l'autre, mais avec un petit temps d'adaptation, je me suis fait à son personnage, il s'en sort plutôt bien. Il a tout de même quelques épisodes au scénario valant le coup d'oeil. James Garner ayant quitté la série par la suite, il a récupéré la primeur des scénarios par la suite. Il a même été épaulé par Roger Moore par la suite, dans le rôle de Beau Maverick.

Késako Maverick, une série TV de type western où les membres de la famille Maverick voyagent dans l'ouest en ayant principalement pour but de s'en mettre plein les poches à travers des parties de poker.
A chaque fin d'épisode visionné, j'allais lire les avis sur imdb et c'est comme cela que j'ai vu le nom de Douglas Heyes qui était derrière certains de mes épisodes préférés de cette saison 2.
Je regarde sa filmographie et là, je vois qu'il est aussi derrière certains épisodes de Twilight Zone parmi les + mémorables. ( the howling man, eye of the beholder, the invaders )

Il me reste encore 7 ou 8 épisodes à visionner pour terminer cette saison 2.

[Zêta Amrith]

Pas vu la série Maverick dans son entièreté, juste quelques épisodes épars, j'imagine qu'elle n'a pas de vraie fin.
C'est dans les premières saisons de Rawhide que Clint Eastwood était un personnage récurrent.

Un film de Maverick a été produit au début des années 90s, plutôt sympa, avec le bonhomme Mel Gibson, James Garner himself et une Jodie Foster à croquer. Il y avait aussi James Coburn en guest-star, et une brève apparition assez rigolote de Danny Glover. C'est très mineur mais c'est pas déplaisant.

[guwange]

Je ne comptais pas regarder le film avec Mel Gibson, mais après réflexion je me dis pourquoi pas reprendre avec le film, puis enchainer avec les 7-8 épisodes restants de la saison 2...
Et dire que quand j'étais en plein run de Maverick, je me disais qu'il fallait que j'enchaîne après, avec quelques épisodes de Night Gallery par Rod Serling.
Série dont j'ai vu aucun épisode.
Peut-être que lors du prochain Halloween, ça me mettra dans un mood gothique/horreur/fantastique et que je franchirai le pas à ce moment là...

Pour le moment, je suis sur du comestible, facile à suivre avec Tulsa King.
J'étais tombé dessus sur le premier épisode sur M6, il y a 2 semaines environ et ça m'a incité à poursuivre de mon côté.
Le genre de série reposante, car des épisodes de 35-40 minutes avec une intrigue linéaire tranquille à suivre.

[VpV]

Petit hommage posthume sympa de Tim Russ (le Vulcain Tuvok dans Star Trek Voyager) à Gene Roddenberry, le créateur de Star Trek, le temps d'un court-métrage de 16 minutes, produit en 2003 :

Désolé, je ne le trouve qu'en VO.
Roddenberry on Patrol propose une version parodique, bourrée de fanservice, de la genèse de Star Trek. À l'époque, Gene Roddenberry était encore policier au LAPD et écrivait déjà en parallèle pour la télévision. Malgré la modestie du court-métrage, on retrouve la participation d'une pléiade d'acteurs de Star Trek : Nichelle Nichols, Walter Koenig, Robert Beltran, Robert O'Reilly, Bob Picardo, Ethan Phillips, George Takei...

J'ai eu vent de ce petit bonbon dans les bonus de la saison de Voyager. L'occasion de s'apercevoir que Tim Russ est sûrement l'un des gars les plus cool de l'univers.

Sinon, guwange, ça vaut quoi Night Gallery par rapport à La Quatrième Dimension ?

[guwange]

Depuis mon dernier message juste au-dessus, j'ai regardé le film Maverick, et c'est de la consommation correct sur le moment mais oubliable dans le temps contrairement à la série Maverick sur laquelle j'ai emmagasiné un capital sympathie rien que d'y penser même à l'instant.
Le charme du noir et blanc...

Night Gallery , je n'ai regardé qu'un épisode, l'épisode 22 qui était le mieux noté sur IMDB.

https://www.imdb.com/title/tt0065327/ep ... eps_rhs_sm

C'était correct sur le moment mais l'ombre de twilight zone planait trop au dessus de ma tête, comme point de comparaison.
De toute façon, la magie de la première série de Twilight Zone, c'est intestable.
Le charme du noir et blanc.

Donc, je n'ai quasi rien vu de Night Gallery, sûrement que certains épisodes vont mieux me correspondre par rapport à mes goûts. Il faudrait que je retente sur mes envies du moment en me renseignant sur les résumés d'épisode.
Du genre, j'ai une envie d'ovni, je regarde s'il y a un épisode sur ce thème dans Night Gallery.

De mon côté, j'ai juste regardé la première histoire de Creepshow ( premier film de 1982 par George Romero ) vers la période de Halloween, il faudrait que je termine le reste du film...

Puis, plaisir coupable à venir ce week-end avec les nouveaux épisodes de Cobra Kai.

[VpV]

Cobra Kai, je me souviens avoir englouti les deux premières saisons en deux jours avant que ça ne commence à devenir trop alambiqué à mon goût. Ce n'etait certes pas la série du siècle, mais elle fourmillait de bonnes idées et avait deux, trois trucs à dire. Le passage où Daniel fait une pub pour sa concession auto et où le tout internet le taxe d'appropriation culturelle parce qu'il propose, sur fond de musique trad japonaise et affublé de son traditionnel bandeau, d'offrir un bonsaï à ses clients Un tacle appréciable à la société actuelle et aux jugements à l'emporte-pièce.

Sinon, l'épisode 1 de la série Dune Prophecy est sorti il y a quelques jours sur HBO Max. Ça a paru très regardable au profane que je suis. Comme lors de la découverte des films de Villeneuve, pas évident de se fader un lexique d'une telle ampleur, mais en restant très concentré, ça passe. D'ailleurs, j'ai l'impression que la série a été pensée surtout pour ceux qui auraient vu ces films. On sent une vraie continuité dans le ton et dans la direction artistique.

[Zêta Amrith]

Sinon, l'épisode 1 de la série Dune Prophecy est sorti il y a quelques jours sur HBO Max. Ça a paru très regardable au profane que je suis.

J'ai trouvé ça honnête aussi, mais conventionnel, tourné vers le besoin de faire un Game Of Thrones au féminin sans le côté faussement scandaleux. C'est propre mais rien ne ressort vraiment, difficile de donner un avis à ce stade. Il faut dire que le livre est très diversement apprécié parmi les dévotieux de Frank Herbert.

Croustillant de revoir Travis Fimmel dans un rôle similaire à celui qu'il a tenu dans la série (injustement) annulée Raised By Wolves, toujours pour HBO.

A suivre de toutes façons, en attendant le retour des poids lourds.

[Koga]

Je déterre un peu le topic mais j'étais curieux de savoir : est-ce que certains apprécient la Dexter et ont vu la dernière saison "Origin Sins"

Je suis curieux d'avoir des retours

[Zêta Amrith]

Retour aux sources SF/anticipation pour la septième fournée de Black Mirror, après des incursions controversées dans le fantastique la saison précédente. Pour la première fois dans la série, certains chapitres feront suite à des histoires antérieures. Encore de gros moments de déprime en perspective.

[Xanatos]

The Last of Us saison 2

Episode 1

Voici donc la deuxième saison adaptant le second volet vidéoludique de la saga culte de Neil Druckmann.

Le premier épisode débute là où le dernier épisode de la saison 1 s’était conclu : quand Ellie demandait à Joël si ce dernier lui a déclaré la stricte vérité, et celui-ci lui affirmant que oui.

Nous enchaînons ensuite avec quelques membres survivants du groupe des Lucioles se recueillant sur les tombes de leurs compagnons massacrés par Joël venu à la rescousse de Ellie.

L’une d’entre elle, Abby est la plus éplorée d’entre toutes. Elle est la fille du médecin qui devait opérer Ellie afin de trouver un vaccin contre le virus s’étant propagé sur toute la planète mais qui aurait conduit à la mort de la jeune fille. Or ce docteur a été tué par Joël.

Abby se jure de remuer ciel et terre pour retrouver l’assassin de son père pour lui faire payer mais veut avant tout le tuer très longtemps afin qu’il souffre le plus longtemps possible avant qu’il rende son dernier soupir.

5 ans plus tard.

Ellie et Joël vivent dans un village protégé des assauts des infectés. La jeune adolescente s’est brouillé avec son père adoptif ce qui n’est pas sans intriguer Dina la petite amie de notre héroïne ainsi que d’autres membres de la communauté.

Ellie est devenue depuis lors une tireuse hors pair et parvient à abattre des infectés à de longue distance à l’aide de son fusil.

Joël quant à lui confectionne des protections censés consolider les murs entourant le village.

Certaines personnes estiment qu’il devrait aider les gens à l’extérieur recherchant de l’aide mais celui-ci estime qu’il faut d’abord solidifier le village car selon lui il faut d’abord qu’il vienne en aide aux villageois avant de secourir les personnes de l’extérieur.

Pendant ce temps, Ellie et Dina partent en éclaireuses au sein d’un groupe pour déterminer si il n’y a pas d’autres infectés menaçant le village.

Excellent premier épisode pour ma part .

Déjà visuellement parlant, le premier épisode est magnifique, la photo est superbe et les paysages sont d’une beauté à couper le souffle.

Il adapte très fidèlement le début du deuxième jeu vidéo avec quelques éléments inédits.

La scène où Ellie et Dina s’introduisent à l’intérieur d’une maison où se cachent des infectés et des claqueurs est extrêmement réussie car elle bénéficie d’une mise en scène soignée ainsi que d’une tension à couper au couteau sachant nous tenir en haleine.

Le moment où Ellie se retrouve face à un claqueur est déjà très bon car à l’instar des jeux et de la première saison, ces créatures sont certes aveugles mais néanmoins bien plus puissantes et résistantes que les coureurs et leur écho localisation leur permettant de repérer leurs proies les rendent très dangereuses (les claqueurs ayant une ouïe très développée).

J’ai apprécié aussi le fait que l’intrépide adolescente se soit retrouvée confronté à une rôdeuse, car, par rapport aux coureurs, ces monstres sont bien plus malins et demeurent tapis dans l’ombre, se cachent et attaquent leurs proies au moment où on s’y attend le moins.

Les scènes d’action sont percutantes et l’ambiance est réellement angoissante et glaçante à souhait.

Dans les moments inédits comparativement au jeu, nous découvrons que Joël suit une thérapie et consulte une psychothérapeute et déplore que Ellie soit si distante avec lui depuis un bon moment à son grand dam alors que la bien aimée de celle-ci se montre beaucoup plus chaleureuse et souriante avec lui.

On se demande toutefois si cette psychothérapeute est la personne idéale pour “guérir” Joël étant donné qu’on apprend

[Montrer] Spoiler

qu’il a tué son époux et qu’elle lui en veut de ce qu’il a fait. Or un bon psychothérapeute se doit d’être neutre avec son patient et de ne pas nouer des liens trop émotionnels avec son patient.

On saluera en tout cas la prestation de Pedro Pascal, remarquable et extrêmement touchant dans cette scène clé.


Le dénouement du premier épisode laisse augurer que l’épisode suivant sera prometteur étant donné que nous voyons non seulement Abby et son gang, plus déterminée que jamais à retrouver la trace du meurtrier de son père ainsi qu’une scène laissant subodorer que les spores responsables de la propagation du virus à travers le monde sont non loin du village où vivent nos deux héros.

[Xanatos]

The Last of Us saison 2



Episode 2

Ellie se confie à Jesse l'ex petit ami de Dina en lui déclarant qu'il souhaite se réconcilier avec Joël et partir en éclaireur avec lui, mais ce dernier l'informe qu'il a déjà quitté la ville de Jackson depuis une heure et qu'il ne voulait pas la réveiller car elle dormait paisiblement.

Qu'à cela ne tienne, Ellie part en patrouille avec Jesse.


De leur côté Abby et sa bande ont trouvé un chalet dans lequel ils sont à l'abri du froid et où ils sont stocké leur nourriture et leurs munitions.

Elle fait part de son plan de capturer un habitant de Jackson afin de lui demander où se trouve Joël mais les autres se montrent dubitatifs à ce sujet.

Nous la voyons ensuite sortir du chalet où elle est victime d'une chute à laquelle elle survit... et découvre avec horreur une multitude d'infectés ensevelis sous la neige qui ne tardent pas à la courser et la traquer sans relâche.

Elle se retrouve ensuite dans une base et au moment où elle était à deux doigts de se faire mordre par un infecté, elle est sauvé in extremis par... Joël.

Accompagné de Dina, ils parviennent tous les trois à s'enfuir de la base et semer leurs innombrables poursuivants.

Alors que Ellie et Jesse se reposaient tranquillement dans une petite maison, ils apprennent par radio via Tommy le frère de Joël que son frère et Dina sont portés disparus et ne répondent pas quand on cherche à les contacter.

Ils décident dès lors de partir à leur recherche.

Cependant la situation devient cauchemardesque à Jackson, étant donné qu'une horde d'infectés composé de coureurs, de rôdeurs, de claqueurs et d'un titanesque colosse prennent d'assaut la ville. Les habitants se barricadent afin de contrer les attaques de ces monstres du mieux qu'ils peuvent.

Ce deuxième épisode de la saison 2 de The Last of Us est tout bonnement exceptionnel.

D'une part il est visuellement splendide, les paysages enneigés de Jackson sont absolument somptueux et magnifiques.

D'autre part la mise en scène est soignée et le récit bénéficie d'une tension à couper au couteau nous tenant en haleine jusqu'au dénouement.

L'adaptation est très fidèle au jeu original sans être copié collé pour autant.

Ainsi dans le jeu d'origine, c'était Tommy qui accompagnait Joël et qui sauvèrent tous les deux la vie de Abby alors là que c'est Dina la bien aimée de Ellie.

L'attaque des infectés contre la ville de Jackson n'a en revanche pas eu lieu dans le jeu vidéo et c'est un bijou de mise en scène, ceux-ci ne faisant pas de quartier : si ceux-ci commettent un carnage, les habitants résistent de toutes leurs forces contre leurs attaques et se défendent vaillamment.

J'ai été marqué par la confrontation entre Tommy et l'abominable colosse qui a acculé ce dernier.

[Montrer] Spoiler

Fort heureusement à l'aide de son lance flammes, il arrive à occire le monstre même si ce n'est pas passé loin

.

Et évidemment, il y a LA scène clé ayant marqué les joueurs au fer rouge qui a été évidemment adapté dans la série :

[Montrer] Spoiler

La mort de Joël. Abby se retrouve confronté au meurtrier de son père et décide de prendre tout son temps pour le faire souffrir et le tuer à petit feu afin d'assouvir sa vengeance. Kaitlyn Dever livre une prestation remarquable dans le rôle de Abby se retrouvant en face de l'homme qui a ruiné sa vie passant de la joie délectable qu'elle va éprouver à punir cet homme pour ce qu'il a fait à son père, mêlé à des larmes de tristesse en se remémorant le décès de son père.

Pedro Pascal quant à lui est toujours aussi impérial et magistral dans le rôle de Joël et Bella Ramsey est bouleversante et déchirante dans le rôle de Ellie quand elle implore Abby d'épargner Joël qu'elle considérait comme son propre père.

En dépit du fait que je connaissais ce qui allait se passer , ce moment phare du jeu est tout aussi poignant, intense, dur et émouvant que dans le jeu. Bravo à l'ensemble de toute l'équipe de la série.

[Montrer] Spoiler

On a aussi une scène marquante au cours de la fin de l'épisode où un résistant a été mordu et confie son arme à l'un de ses amis qui l'abat sans sommation avant sa transformation. Et ce passage où Ellie, Dina et Jesse ramènent la dépouille de Joël à Jackson est d'une tristesse infinie

De plus,

[Montrer] Spoiler

un des habitants de la ville a repéré du cordyceps dans l'un des tuyaux de la ville : les habitants seront ils confrontés prochainement à une pandémie qui frappera la cité ?

En bref cette saison 2 de The Last of Us démarre sur les chapeaux de roue et tient pour le moment toutes ses promesses.

Vivement la suite !

[VpV]

The Studio



De qui ? Seth Rogen, Evan Goldberg, Peter Huyck
Avec qui ? Seth Rogen, Ike Barinholtz, Catherine O'Hara (madame McCallister dans Maman j'ai raté l'avion), Chase Sui Wonders, Kathryn Hahn
+ des guests qui jouent leurs propres rôles à chaque épisode (Martin Scorsese, Ron Howard, Olivia Wilde, Zach Efron, Charlize Theron et une kyrielle d'autres)
Visible où ? Apple TV +

Ça raconte quoi ?
Comédie un brin satyrique et nostalgique du grand Hollywood des années 80/90/2000. On suit Matt Remick (Seth Rogen) qui vient d'être nommé à la tête d'un grand studio hollywoodien en perte de vitesse. Le souci, c'est que Matt est un passionné de cinéma, voire un vrai nerd, et que pour exercer cette fonction dans l'industrie actuelle et sauver un studio de la banqueroute, il vaut mieux voir les choses en termes de tendances ou de capitaux.

En quoi c'est bien ?
- Réalisation au top (faux plan séquence intégral sur les premiers épisodes). L'épisode 2 est même un épisode sur un plan séquence, tourné en plan séquence.
- Dialogues qui fusent, avec des scènes survoltées lors des moments de panique.
- Respecte l'intelligence de son auditoire malgré un humour parfois "gros sabots" mais souvent jubilatoire avec moults références au cinéma mainstream.
- la prestation des guests, qui vire souvent progressivement à la caricature, mais pour le bien de tous.

En quoi ça pourrait se casser la gueule ?
- Risque d'être répétitif
- 3 premiers épisodes jouissifs puis petite baisse de régime par la suite

Appréciation à mi-parcours
Très gros coup de cœur. Une distraction de haute tenue.
Si le but initial de The Studio était de faire rire, non sans une pointe d'amertume, alors le contrat est plus que rempli.

Pardonnez ce style télégraphique. Le courage m'a manqué pour pondre une fiche plus structurée et l'envie de partager cette "trouvaille" était trop forte.