Vous jouez à quoi en ce moment ?

[Ialda]

Si tu veux.

13 Sentinels platiné, mon deuxième sur PS4 avec Bloodborne. J'ai bien aimé.
Il m'a fallu bosser un peu plus pour S-rank le 3-10 mais ça m'aura permis d'apprécier toute l'utilité des écrans anti-aériens - et les tourelles sont toujours aussi pétées, ça rattrape le coup des gen 2 qui à part ça ne servent pas à grand chose. Sinon effectivement le mode campagne en difficulté moyenne est une promenade de santé, surtout que la meta-monnaie pleut à foison dès qu'on pige que réinitialiser le compteur de batailles ne sert à rien (par contre finir le jeu le réinitialise automatiquement, quelle arnaque).

Pas mal de petits détails utiles à glâner dans le codex, et finir le jeu déverrouille une scène finale optionnelle qu'on peut facilement louper si on ne fait pas gaffe.

Apparemment George Kamitani avait lâché la liste de ses inspis pour le jeu l'année dernière et on retrouve pas mal de trucs assez évidents. Spoiler, par contre.

[Montrer] Spoiler

Super Dimension Fortress Macross
Megazone 23
Please Save My Earth
The Girl Who Leapt Through Time
Tokimeki Tonight
Majokko Megu-chan
Tottemo Hijikata-kun
Igano Kabamaru
Stop!! Hibari-kun
The Drifting Classroom
To Terra… (Toward the Terra)
Chuugakusei Nikki
Tonda Couple (movie version)
Sukeban Deka
The Voices
Shutter Island
Source Code
Total Recall
Solaris (1972)
The Outer Limits “Demon with a Glass Hand”
This Island Earth
The Terminator
The War of the Worlds
Two Years’ Vacation
E.T. the Extra-Terrestrial
Short Circuit
Gunparade March
Fantavision
Alien
Robot Jox

https://www.frontlinejp.net/2020/09/18/ ... sentinels/

Andromeda Stories aurait pu marcher aussi avec ou à la place de Terra e. Pareil pour PSME et Ils étaient onze voir même le chapitre de l'espace dans Hi no tori ?

[Tetho]

Genshin > OK, donc les performances n'ont pas été amélioré depuis la beta de cet été. J'avais bien aimé le jeu en soit, mais le framerate qui était constamment entre 20 et 25 fps c'était insupportable
Je suis moins chaud pour me relancer dans le jeu du coup.



13 Sentinels > Je pense avoir pété le jeu en visant très vite le niveau 10 de metasystem, vital pour débloquer toutes les améliorations, et le bonus x2 pour l'argent. Après ça l'argent pleut. Je ne suis pas certain que le score et l'argent gagné sont liés par contre, j'ai l'impression que les gains sont assez constants.
Après ça, à défaut d'améliorer tout à fond, on peut se faire des builds efficaces avec des gen. 1 qui encaissent et envoient des patates de forains, les gen. 2 aux batteries boostées qui spament les tourelles à chaque tour et les gen. 4 qui abusent des missiles multicibles pour éradiquer les vagues à peines apparues (+ les doubles pointes pour les boss). Reste les gen.3 qui au final sont mes préférées à jouer de par leur versatilité, des missiles longue portée aux bombardements aériens au contact en passant par le canon électromagnétique, elles savent s'adapter à toutes les situations.

J'arrive à la fin là, je pense avoir grillé le twist depuis un moment. Si j'ai raison je serais doublement content, c'est un twist assez malin.

[Ialda]

Railgun is life, railgun is love <3

L'arme EMP est un chouette bonus sur les gen 1 aussi, ça leur donne un peu plus de polyvalence en leur offrant une capacité anti-air et qui annule les boucliers. Et si Yakushiji aura été la reine des missiles de ma partie, les drones des gen 4 auront également vu de l'usage : moins puissants que les tourelles peut-être, mais c'est tellement mignon de les voir tournicoter sur le champs de bataille à la rechercher de chair à dogfights

En parlant de builds, petit regret quand même que certains personnages aient moins de souplesse pour s'adapter aux forces ennemies en présence que les autres; le jeu avait peut-être un peu trop tendance à suggérer une *utilisation conseillée* pour la majorité des persos via les skills et la spécialisation (même s'il y a toujours moyen de customiser). Mais en même temps c'est un bon moyen d'assurer à chaque perso d'avoir une personnalité propre sur le champs de bataille : j'adore le fait que le côté reine de la castagne de Yuki (celle qui regrettait de pas avoir de gen 1) se retrouve dans ses skills de pilotage, lesquelles font de son unité un gen 4 un peu plus orienté cac que les autres (et c'est pas la seule dans ce cas, voir Sekigahara avec "Marksman" )

J'arrive à la fin là, je pense avoir grillé le twist depuis un moment. Si j'ai raison je serais doublement content, c'est un twist assez malin.

Ah, curieux de savoir si t'es tombé juste.
Assez tôt dans ma partie j'ai fait une hypothèse qui s'est avéré être bonne par la suite... ou du moins jusqu'au moment où le jeu entre dans son sprint final et je comprends qu'en fait il me manquait la moitié de la vérité.

Mais plus que le twist, c'est surtout l'écheveau de relations entre les persos qui aura demandé du boulot

[Aer]

Vous me faites baver les gars, stop.
Vivement la PS5.

[Yo-Dan]

Je suis loin d’en avoir fini, mais après déjà 30 heures passées sur CrossCode, je me sens légitime à restituer mes premières impressions, qui en font selon moi un jeu qui ne s’adresse pas à tous ceux qu’il a pourtant ouvertement dragués.

Sur la forme, c’est un A-RPG solo tout ce qu’il y a de plus classique, à ce ceci près qu’il inscrit son récit dans une sorte de MMO qu’il simule jusqu’à faire vivoter de faux autres joueurs, qui se baladent sans incidence dans les zones qu’on est amené à traverser, donjons exceptés. N’ayant pas le moindre début d’affect pour le genre Meuporg, que je n’ai jamais vraiment approché, non seulement je passe certainement à côté d’une foule de références plus ou moins subtiles, mais surtout ça inclut pour mon cas une barrière à l’immersion liée à l’artificialité revendiquée de son univers : concrètement, vous êtes un avatar projeté dans un vrai-faux JV pour résoudre un mystère d’autant plus épais que votre avatar, Léa, est amnésique. Bardé d’inclusions méta, ce jeu dans le jeu, aussi bien écrit soit-il, n’a donc rien de très organique. Il est pensé en ce sens et il le fait plutôt très bien, mais pour y voir un rejeton tardif de Secret of Mana, faut quand même le regarder de loin. Je ne m’attarde pas sur l’enfilade de quêtes Fedex (facultatives) que le jeu accumule dans son premier tiers – j’espère que ça se calmera par la suite – mais j’ai toujours l’impression que c’est comme la liqueur dans les assortiments de chocolats : personne n’aime tomber dessus et pourtant ils en mettent de partout.

J’ajoute que sur le plan esthétique, si le pixel-art du titre est soigné et détaillé, ça reste sagement fonctionnel, parfois mignon, mais le charme opère rarement au-delà de ça. Plus globalement, le jeu est allemand et ça se voit : les quelques-uns qui y ont vu une réplique bluffante des productions japonaises devraient quand même changer de lunettes.
Dernier bémol, et malheureusement non des moindres : je ne sais pas comment le jeu, qui est une relative bizarrerie développée en HTML5 (et ayant occasionné pour cette raison de sérieuses difficultés à être porté sur consoles), tourne sur PC, mais sur Switch, il n’est pas rare que ça se mette à ramer méchamment dans des zones un peu chargées. Sur un titre d’ambition technique aussi modeste, ça fait franchement tâche, même si je mentirais si je disais que ça m’a gâché l’expérience.

Cela étant, j’ai mordu à l’hameçon. D’abord parce que le système de combat, à la fois pêchu, plutôt dense pour le genre et pourtant assez instinctif, fonctionne très bien. Ils ont trouvé un équilibre permettant d’alterner les approches (corps-à-corps, de loin en balançant des boules d’énergie, en débloquant des attaques spéciales via l’arbre de compétences etc.) avec une souplesse et un dynamisme appréciables et les Boss – pour ce que j’en ai vu – sont solides, tendus et intéressants à affronter.
Les donjons, qui piochent ouvertement dans ce que Zelda a construit (il faut trouver des clés pour avancer, débloquer une nouvelle compétence à mettre à profit et en terminer par la grosse clé jaune qui ouvre la porte du Boss. Classic shit absolu) sont des plaisirs un peu faciles qui ne se refusent pas, même si c’est parfois très long et perclus de puzzles qui ont par moment tendance à transformer certaines salles en grilles de Sudoku. Vous allez devoir faire des coups de billard à dix bandes avec vos boules d’énergie un sacré paquet de fois pour viser des interrupteurs calés dans des dédales a priori hors d’atteinte, sachant qu’au-delà du puzzle lui-même, il faudra en sus soigner l’exécution puisque la difficulté réside souvent dans cette double exigence : une fois le puzzle résolu en théorie, il faudra dégager le passage de manière très timée pour que le mécanisme fonctionne, faute de quoi vous devrez recommencer. Il y en a qui vont rager, je préfère prévenir. Le problème étant surtout que parfois, on en vient à douter de faire ce qu’il faut, tant c’est moins "comprendre" que "faire" qui peut poser problème. Au point d’ailleurs qu’une option (activable et désactivable à volonté) permettant de rendre les timing de puzzles et/ou les combats plus confortables a été ajoutée sur le tard, signe probable qu’une proportion importante de joueurs finissait par se décourager.

Je serai peut-être plus convaincu encore quand je l’aurai terminé, mais la réputation du jeu étant plutôt très bonne, j’incline pour ma part plutôt à mettre en garde : ce n’est pas un jeu pour tout le monde ou qui s’apprivoise sans effort, même si ses qualités ne font pas de doute.

[Deluxe]

Mes dernières semaines de jeu :

Days Gone : un jeu d'action en monde ouvert dans lequel un ancien motard affronte des hordes de zombies tout en recherchant son épouse disparue. Le synopsis ne paie pas de mine, tout comme le pedigree douteux du studio, mais il s'avère que la narration est en réalité le meilleur aspect du jeu. Le scénario est long, les personnages sont intéressants et ils ont beaucoup de choses à dire même si c'est du dialogue à l'américaine avec des "putain" et autres "fils de pute" en guise de ponctuation. L'histoire se suit néanmoins très aisément avec pas mal de péripéties et de twists et à la fin on a vraiment l'impression d'avoir suivi un bon Netflix quoi.

En revanche le gameplay est très passable, ça se donne des airs de jeu de survie mais plutôt que de rendre l'expérience plus tendue ça ne la rend que plus laborieuse. Il faut attendre la fin et s'attaquer aux hordes de zombies pour avoir droit aux séquences les plus mémorables mais à ce moment-là le titre a déjà épuisé l'essentiel de son intérêt.

Hollow Knight (Voidheart edition) : un jeu d'action-exploration en 2D où l'on parcourt les ruines souterraines d'une civilisation d’insectes et leurs mystérieuses divinités. Là pour le coup on est en face d'un petit chef-d'oeuvre, tout est réussi que ce soit la direction artistique comme la narration et surtout le gameplay évidemment inspiré de Super Metroid. C'est beau, c'est grand, c'est bourré de secrets et de contenu que l'on a envie de découvrir. Toutefois, je trouve que le jeu est un peu trop difficile pour son propre bien, mais une fois que l'on atteint les deux-tiers du jeu il y a exploit qui rend les choses beaucoup plus simples.

En tout cas c'est sans doute le meilleur jeu Metroid auquel j'ai joué et un des meilleurs jeux indés de cette génération avec Cuphead et The Witness.

Vampyr : un action-RPG signé Dontnod dans lequel on suit le parcours d'un vampire à Londres durant l'épidémie de grippe espagnole de 1918. Le jeu propose un système intéressant où pour évoluer rapidement et faire face aux ennemis de plus en plus difficiles, il est nécessaire de tuer les PNJ qui donnent les quêtes et influencent le scénario. Celui qui souhaiterait jouer de manière complètement pacifiste (ce que j'ai fait) va au devant de grandes difficultés où le moindre clochard armé d'un bâton de bois peut défoncer notre Dracula de service, ce qui oblige à aborder les combats de manière patiente et stratégique.

Tout cela est malheureusement alourdi par des problèmes techniques intolérables sur console, j'ai eu plus de freezes et de crashes sur ce titre que durant mes cinq dernières années de jeu et j'ai pourtant beaucoup joué.

13 Sentinels Aegis Rim : un jeu d'aventure mâtiné de RTS signé Vanillaware qui propose son premier nouveau jeu depuis un génération. Il s'agit de suivre treize adolescents japonais dans une histoire qui mélange à peut près tous les genres de la science-fiction, et du manga en général. C'est impressionnant de voir à quel point les auteurs sont parvenus à incorporer tant de styles et de références tout en retombant sur leurs pattes avec cette intrigue rythmée par des révélations incessantes et passionnantes.

Toutefois, le surprise pour moi vient du mode RTS qui est à la fois simple et addictif, on ne peut pas faire plus jouissif que de balancer une salve de missiles sur une horde d'ennemis pour les pulvériser en petits morceaux. Ajoutez-y les OST de Sakimoto et c'est vous avez quelques-uns des meilleurs instants de gaming de ces derniers temps.

[Ialda]

Shantae et les sept sirènes

On se souvient que Half-Genie Hero, rompant avec la tradition de la série, proposait une structure plus classique divisée en niveaux qui finalement dynamisait plutôt bien sa proposition; TSS lui revient à un mix aventure/action plus classique et à un monde qui va en s'ouvrant progressivement au fur et à mesure avec les artefacts débloqués par le joueur.

Donc là je suis rendu à deux halfus sauvées sur cinq et je commence sérieusement à me demander si je vais aller jusqu'au bout de l'aventure ou non. Hormis les loadings plus que sensibles entre chaque zone (et limite inacceptable dans un platformer indé), pas de réel gros défaut à reprocher au jeu pourtant : juste une impression générale de morosité et d'ennui devant l'absence de renouvellement dans les idées de la série, de la structure et les ennemis aux les décors ou encore le ton de l'univers en général - et je ne me souvenais pas que Shantae avait une voix aussi typée valley girl dans le dernier, au secours.

Au rayon des bons points, les séquences animées sont cool et le système de cartes rappelant vaguement je sais plus trop quel Castlevania GBA offre une petite touche bienvenue de nouveauté.

Dans le fond, le gros problème de Shantae, c'est d'avoir atteint son pic quelque part entre Risky's Revenge et Pirate's Curse; mais depuis, dans un genre entre plateforme, exploration et action où la franchise régnait à peu près seule en maitre il y a encore cinq ans, on a vu se multiplier les chef-d'oeuvres primés et salués par la critique, de Hollow Knight à Monster Boy and the Cursed Kingdom et Shovel Knight en passant par Ori ou même Céleste; le résultat est sans appel et aujourd'hui, après vingt ans de bons et loyaux services, la formule Shantae a fini par prendre un sérieux coup de vieux.

[Ialda]

Control

C'est la première fois que je joue à jeu du studio Remedy. Il s'agit de parcourir un gigantesque bâtiment secret du gouvernement des USA afin de contenir une menace venue d'une autre dimension.

Le point fort de ce jeu c'est la direction artistique fabuleuse, inspirée notamment par l'architecture brutaliste des années 1970. Chaque nouvelle salle est à tomber par terre, l'environnement déborde de classe et de personnalité, c'est un des trucs les plus saisissants que j'ai vu dans jeu récent. La narration n'est pas en reste, avec une inspiration claire des séries américaines telles que The X-Files (en français ça s'appelle Aux Frontières du Réel, peut-être que certains d'entre vous connaissent ici) mais encore Fringe ou le plus méconnu The Lost Room. Des références que Remedy a digéré et restitué dans un ensemble très réussi sur le plan de l'ambiance et de la mise en scène inventive, mais moins au niveau de l'intrigue proprement dite qui souffre d'un personnage principal transparent et d'une résolution que l'on va qualifier gentiment de "rapide".

Niveau gameplay on est sur du jeu de tir à la troisième personne agrémenté de pouvoirs surnaturels très sympathiques, la télékinésie permet de balancer n'importe quel élément du décor à la gueule des ennemis ou de s'en servir comme protection, on peut léviter au-dessus du terrain pour arroser les adversaires par le dessus voire en manipuler certains pour les mettre de son côté. En revanche l'équilibrage est raté, déjà il n'y pas de mode de difficulté mais en plus il n'y a pas de régénération automatique de la santé ni même de médikits, le seul moyen de restaurer sa vie c'est d'aller chercher les petits cristaux de vie que les ennemis laissent sur le lieu de leur trépas. Un système complètement débile, puisque pour se soigner il faut se mettre à découvert et donc risquer de perdre la santé qu'on est justement allé chercher... C'est étrange qu'un jeu AAA de 2019 commette la même erreur de game design que le Tortues Ninja sorti sur NES en 1989.

Je recommande ce jeu à ceux qui recherchent des expériences avec une patte artistique et narrative forte, mais je préviens aussi que la performance technique sur PS4 est exécrable avec notamment un framerate aux fraises. Clairement c'est le jeu qui montre la limite technologique des consoles actuelles, et probablement de la plupart des PC milieu de gamme.

Pas grand chose de plus à rajouter à l'avis de Deluxe. La direction artistique est fabuleuse, je n'attendais vraiment pas le jeu à un tel niveau - il a presque réussi à me faire aimer le style brutaliste, et les petits effets de mise en scène avec ces apparitions qui viennent se surimposer sur le décor pour te briefer sont diablement efficaces. Même sans RT et sur PS4 phat avec la console qui toussote à chaque fois que j'allais dans le menu, ou qui tombe même à genoux en cas de bataille rangée intense avec un paquet de possédés et des éclats de décors qui volent en tout sens, le jeu est tellement beau et l'exploration est tellement gratifiante que je lui pardonne tout.

Je suis plus mitigé sur le gameplay. Les gunfights se jouent généralement bien et on enchaine utilisation du flingue et des pouvoirs psy de manière fluide; je n'ai pas fait Anthem ou The Avengers, mais j'imagine qu'un jeu où on joue des super-héros devrait ressembler à ça. L'utilisation des super-pouvoirs est même tellement simple que du coup les différentes formes que l'on peut débloquer pour le flingue (et l'obligation faite de devoir passer par le menu pour en équiper seulement deux sur les 5 ou 6 dispos) sont presque un peu inutiles, et il y a des formes que je n'ai pas utilisé (rotation) ou bien de manière très spécialisée (le snipe avec la forme perçante). Beaucoup plus frustrant par contre, la gestion des mods et le fait de devoir s'arrêter de jouer toutes les dix minutes pour faire le tri dans le loot ramassé parce que la place de l'inventaire est super limitée. Enfin l'équilibrage n'est effectivement pas toujours idéal, parce que certains affrontements ne sont pas correctement conçus (les Hiss Distorted, ma némésis, s'ils ne sont pas accompagnés par des mobs qui drop des sphère de vie, sont compliqués à gérer).

Sinon un presque sans faute, j'ai adoré le temps que j'ai passé sur ce X-Files Lynchien et super-héroique dans le monde d'Alan Wake, et l'édition ultime avec ses deux grosses expansions permet de passer un peu de temps en rhab dessus après une campagne principale peut-être un poil trop courte.

[Ialda]

Daemon x machina

J'avais gardé de mauvaises impressions des deux démos; je ne saurais pas mettre le doigt exactement sur ce que le jeu complet a corrigé, ou dire si ce sont mes impressions qui étaient à côté de la plaque, mais finalement le titre de Kenichiro Tsukuda s'avère plaisant à jouer et peut-être (chronologiquement) le meilleur Armored Core depuis Silent Line et Last Raven, et pas seulement parce que Kawamori a repris la planche à dessin et signe à nouveau les designs.

(For Answer reste toujours mon épisode préféré mais le changement d'échelle sur la gen 4 impliquait pas mal de modifs dans le gameplay habituelle de la série)

Je suis en train de boucler la dernière ligne droite du rank A avec le même build agile/medium spécialisé pour le tir à moyenne distance (tête Durandal, corps et jambes Radiant Gleam et bras Otus) qui me porte depuis le milieu du rang C - j'ai juste remplacé les fusils d'assaut Grim Reaper 3 moddé en munitions par des silver raven 2 qui, effectivement, sont bien plus efficaces pour faire fondre la barre à points de vie de l'opposition (pour les mêmes raisons j'imagine que les gatling étaient pétées dans la version vanilla de ACV) + les fin funnels pardon le blitz en arme d'épaule parce que c'est quand même la classe et de toute façon le railgun ne tire pas quand on est en l'air. Idéalement je devrais changer la tête et les bras pour coller à ce changement d'armes principales, mais la flemme.

Curieux de voir en quoi consiste le post-game; j'ai vu les variantes des colosses que l'on peut affronter en coop, et le roguelite proposé par le mode expéditions, mais j'espère surtout un mode campagne en NG+1 pour justifier vraiment le farm des pièces les plus puissantes qu'a à proposer le jeu.

[Yo-Dan]

Si j'avais le temps, je l'aurais volontiers relancé, mais je n'ai même pas touché au post-game.
Le jeu est sorti début 2020 sur PC dans un état de propreté technique qui lui a fait un bien fou. Je continue de penser que la version Switch reste très jouable - après une première démo inquiétante de ce point de vue - mais j'imagine que l'expérience PC magnifie le jeu, au point que certains (dont JVC) l'auraient bien mieux noté s'il s'était présenté d'emblée sous ce jour-là.

En tout cas, pour celles et ceux qui hésitaient à y aller sur Switch et à qui la superior version PC tend les bras (et à la condition quand même de se foutre un peu du scénar', tant il est fumeux ici), c'est certainement le bon deal.

[Ialda]

(je crois que c'est toi qui m'avait rassuré sur l'état du jeu complet par rapport aux démos, si je me souviens bien ? Merci à toi )

Je le fais sur Switch également. Je n'ai pas d'abo Nintendo en ce moment donc pas moyen de vérifier l'état du jeu en ligne et c'est dommage car ça semble être l'un des axes principaux du post-game. Je suis tenté de le reprendre sur PC plus tard en tout cas, ne serait-ce que pour soutenir l'effort.

(et à la condition quand même de se foutre un peu du scénar', tant il est fumeux ici)

J'ai pas mal abusé du skip sur les derniers niveaux effectivement

Au début ça m'a malgré tout amusé de retrouver les tropes habituelles des univers AC (le monde post-apo, les mégacorpos qui s'affrontent par mercenaires interposés, l'IA qui se prends pour Dieu) avec cette grosse couche d'esthétisme weebo pour coller aux sensibilités plus modernes. Je ne pense pas que ça soit ça qui ai aidé le jeu à se vendre, mais qui sait ?

Mais quand même dommage de ne pas avoir eu en Occident les DLC Code Geass ou Eureka Seven mon Dieu la tronche de Renton


Edit : Et dernier boss battu, la strat consistant à lui jeter les tonneaux explosifs planqués dans l'arène au sol fonctionne comme un charme (pas très fairplay de ne pas donner d'indices dans le jeu à ce propos d'ailleurs). Sans trop de surprise ça débloque donc le replay des missions de campagne, et une free mission bonus : comme je le craignais, le gros du post game se déroule en ligne.

Il parait qu'il y a aussi des équipements planqués dans des éléments destructibles du décor à trouver (l'épée la plus puissante du jeu serait planquée dans l'une des gargouilles décoratives de la seconde mission du mode story), à tester.

[Yo-Dan]

(je crois que c'est toi qui m'avait rassuré sur l'état du jeu complet par rapport aux démos, si je me souviens bien ? Merci à toi )

C'est possiblement moi, oui. C'est un de mes jeux un peu "cassés" préférés de tous les temps. Et surtout, c'est mon premier jeu de mechas. Or, comme chacun sait, on garde toujours un affect particulier pour ses premières fois.



Maintenant, j'accueillerais à bras ouverts une suite mieux finie techniquement, mais qui s'appuierait surtout sur des missions plus palpitantes et mieux construites, parce que le défaut premier du jeu reste celui-là, de mon point de vue : les objectifs ne sont pas toujours clairs et il m'est arrivé de les atteindre sans vraiment savoir pourquoi et comment, littéralement en 5 minutes.
Par contre, bien ouéj pour le dernier Boss. Moi je n'ai pas trop insisté avec les tonneaux, n'étant pas très habile dans cet exercice. Non, j'avoue que j'ai pris un moment pour m'équiper d'une build de compétition, avec notamment un canon hyper pété (faut bien l'admettre), ce qui m'a permis de le bombarder avec à peu près zéro tactique. C'est certainement moins glorieux, mais en même temps c'est un vrai jeu de loot et de mécanos, pour le coup.

[Yo-Dan]

Ori & the Will of the Wisps
Et bien c’était ma foi fort sympathique. Je n’ai rien à en dire qui ne soit pas déjà une évidence pour quiconque a déjà approché la licence, mais je dois admettre que lorsque Microsoft avait mis la main sur le premier volet, je m’étais dit qu’ils s’offraient là leur caution indé/poétique avec un titre certes beau comme un camion, mais qui cochait à peu près une à une les cases du titre formaté à cette fin. A vrai dire, je continue de le penser un peu, l’univers n’étant ni très original, ni exempt de facilités mélancoliques. Mais c’est tellement bien exécuté et touchant plus d'une fois qu’on s’y plonge volontiers.
Sur Switch, le jeu est absolument magnifique en nomade. Il l’est un peu moins en docké (quoique toujours bluffant), sûrement parce que les coupes consenties sont plus visibles sur grand écran. C’est globalement fluide (un 60 fps correctement tenu la plupart du temps), même si j’ai observé quelques freezes très localisés probablement dus à des chargements de zones. En l’occurrence, ça ne m’est arrivé qu’en docké et je ne saurais dire si c’est une coïncidence, n’ayant que peu joué en nomade.
Pour les chipotages, disons que comme tant d’autres metroidvanias où les zones s’ouvrent à mesure que l’on débloque de nouvelles compétences, notre avatar finit par en cumuler beaucoup, jusqu’à rendre les maniements un poil laborieux : selon les situations, une même touche peut servir à faire différentes choses et on perd certainement en intuitivité ce qu’on gagne en richesse d’actions réalisables. Par ailleurs, le jeu paye parfois son niveau de détail graphique en termes de lisibilité : je pense notamment à ces foutues ronces dans lesquelles on s’encastre parfois sans les avoir vues.

Je ne suis pas sûr de prendre le temps de faire le premier, mais si un nouvel épisode devait arriver en faisant intelligemment évoluer sa formule, sûr que j’y jetterai un œil.

[Ialda]

Je t'aurais bien demandé tes impression du jeu par rapport à Ori and the Blind Forest, mais

Je ne suis pas sûr de prendre le temps de faire le premier, mais si un nouvel épisode devait arriver en faisant intelligemment évoluer sa formule, sûr que j’y jetterai un œil.

dommage
Après, tes impressions semblent rejoindre celles que j'avais eu du premier, donc j'imagine que les deux jeux sont très semblables.

A propos du port switch, digital foundry avait posté une vidéo sur la manière dont les équipe si étaient prises (résolution adaptative directement au niveau d'un plan et/ou d'une asset), je ne sais pas si tu l'avais vu ?

[VpV]

Après, tes impressions semblent rejoindre celles que j'avais eu du premier, donc j'imagine que les deux jeux sont très semblables.

La même.
Avec, dans le cas du premier épisode, peut-être davantage de réserves sur la profondeur du game design et, parfois, son cruel manque d'élégance.

Par exemple, on débloque des compétences ou des power-up vraiment cools, mais le level design, proposant des situations assez peu variées et banales, ne permet jamais vraiment d'en faire bon usage (dans des situations proportionnellement aussi kiffantes). Pas si grave, mais un peu frustrant.

Et parmi les détails qui m'ont agacé, sans pour autant me donner envie de bouder sa suite (quand elle sera soldée à 5 euros ) :
1- ce besoin très fréquent que ressent le jeu de donner des indications textuelles, au cas où le joueur bloquerait, est un aveu d'échec de game design ou alors le signe d'un jeu le cul entre deux chaises, entre accessibilité et exigence ;
2- des séquences mal peaufinées, comme ces fois où après une mort, on doit attendre une plateforme plusieurs secondes pour repartir, là où faire redémarrer son cycle de façon à ce qu'on puisse immédiatement enchaîner aurait été tellement plus limpide. Une faute de débutants pour des séquences de die and retry en 2015.

Je me demande si ces détails, assez importants à mes yeux, ont été gommés dans The Will of the Wisps.

[Yo-Dan]

Ialda > C'est cette vidéo de DF qui avait achevé de me convaincre d'en faire mon jeu de Noël (en l'occurrence, je l'avais même postée il y a quelques semaines). De ce que j'ai cru apercevoir, les combats du premier se gèrent avec des orbes qui fondent sur l'ennemi à condition de es lâcher à proximité, là où désormais, il faut cogner avec de vraies armes. C'est sûrement un peu bête, mais je me vois mal revenir au système de Blind Forest sur ce point, qui me semble un peu curieux. Mais ce qui me retient surtout, c'est l'envie de varier les plaisirs (pour l'instant en tout cas) plutôt en effet que de rejouer peu ou prou au même jeu.

VpV > Pour le coup, il y a très peu d'indications textuelles dans cette suite et je serais tenté de dire que lorsqu'il y en a, ça n'aide pas forcément plus que ça. Le jeu semble toutefois moins difficile que son aîné et perso', j'ai surtout perdu du temps en me demandant, quand j'étais bloqué, si c'était parce que je n'étais pas encore doté des bonnes compétences ou si c'était juste parce que je n'avais pas encore eu la bonne inspiration.

[Ialda]

Yo-Dan : ah, autant pour moi. Je me disais aussi que cette vidéo avait déjà tourné sur le forum, mais sans me rappeler quand ou qui l'avait posté.

VpV : Merci pour les infos, effectivement j'avais un peu les mêmes réserves sur le premier. Du coup sa suite n'est absolument pas prioritaire, mais effectivement, en promo, ça peut se négocier.

(du coup c'est quoi les metroidvanias des années 2010s dont on pourrait dire qu'ils sont des sans-fautes, selon vous ? Monster Boy and the Cursed Kingdom vient automatiquement en tête, mais sinon ? j'adore Hollow Knight mais il ne révolutionne absolument pas le genre, Touhou Luna Nights ?)

[Yo-Dan]

En même temps, le genre est tellement codifié et déjà prêt à l’emploi qu’il me semble ne pas tant avoir vocation à changer en profondeur. C’est un peu l’intérêt de cette formule : c’est pratique, on sait que ça marche (moyennant le savoir-faire adéquat hein) et il ne reste guère plus qu’à y coller différentes esthétiques/ambiances/gameplay.
Je n’y ai pas joué, mais que Dead Cells soit à la fois considéré comme un Metroidvania et un Rogue-like en fait toutefois une relative bizarrerie.

Mais je ne vois pas trop qui pourrait contester son trône à Hollow Knight (auquel je n’ai pas joué non-plus) sur la décennie passée. Du moins, pour le petit prestige que j’en perçois, ça me semble sans équivalent.
D’ailleurs, si Silksong est aussi bon que souhaité, j’attraperai certainement le phénomène par ce bout-là. Comme Ori, en quelque sorte : par le deuxième volet.

[VpV]

Puisque tu en parles, ça vient peut-être de moi et de ma définition tacite du genre, mais j'ai du mal à considérer Dead Cells et Ori, premier du nom comme des metroidvania. Que ce soit la très forte dimension roguelite du premier (retour à la case départ en cas de mort et regénération des levels le cas échéant) ou l'extrême linéarité du second, les deux empêchent une véritable exploration et un véritable algorithme de progression géographique ("Avec tel pouvoir, je peux maintenant aller ici, là ou là-bas, et pour y aller, je peux passer par tel ou tel chemin. Je m'attends à récupérer soit un nouveau pouvoir, soit davantage de vie ou de puissance, soit affronter un boss, soit débloquer une nouvelle zone. J'aviserai et reverrai mon plan de route en fonction"). Et puis, y a même pas de boss dans le premier Ori. C'est pas vraiment un défaut, mais un metroidvania sans boss, j'ai du mal à le considérer.
Après, ça reste deux très bons jeux. Dead Cells, sur le peu que j'ai fait, est même tout simplement génial. Ce feeling de fou manette en mains et cette impression de pouvoir jouer de pléthores de façons différentes en étant toujours récompensé, ça tient du génie.

Pour l'avoir fait sans le saigner (fin du jeu obtenue avec 70 %), je rejoins l'avis de Yo-Dan : Hollow Knight est le metroidvania emblématique de la décennie. J'irai même jusqu'à dire que c'est le nouveau Super Metroid. Même si je le trouve inhumainement vaste et que je lui préfère Blasphemous (loin d'être sans failles pourtant), j'aurais bien du mal à lui trouver un véritable défaut. Je ne sais pas s'il était precurseur dans le genre, mais cette possibilité de créer des sortes de builds en combinant charmes ou en mettant l'accent sur la magie plutôt que le CaC par exemple, m'avait paru assez révolutionnaire. Je crois d'ailleurs que c'est toi, Ialda, qui avait évoqué cet aspect fondamental du jeu sur un autre topic. Depuis, j'ai l'impression que tous les autres copient la recette (Ori 2, Blasphemous).

Autre jeu du style, avec une très bonne réputation, mais que j'ai à peine commencé : Axiom Zizi Verge. Peut-être un peu trop old school pour glaner le titre.

Depuis le temps que j'en lis du bien ici, il va vraiment falloir se pencher sur Monster Boy un jour.

P. - S. : d'ailleurs, profitons-en pour en remettre une couche, mais si vous aimez Dark Souls et les metroidvania, foncez sur Blasphemous. Et si vous n'aimez que l'un des deux, ben foncez aussi.

[Tetho]

D’ailleurs, si Silksong est aussi bon que souhaité, j’attraperai certainement le phénomène par ce bout-là. Comme Ori, en quelque sorte : par le deuxième volet.

Tu peux sans doute aussi l'attaquer par le premier opus, le jeu est trop réussit pour passer à côté.

En même temps, le genre est tellement codifié et déjà prêt à l’emploi qu’il me semble ne pas tant avoir vocation à changer en profondeur.

C'est la version paresseuse de la formule ça. T'as des jeux comme Tori Toki 2, où tu débutes avec toutes les capacités du jeu (il n'y en a que deux), et qui se présente plus comme un puzzle géant qu'un jeu d'action où le joueur doit apprendre et comprendre comment les utiliser.
Mais comme tu joues un poussin obèse, forcément c'est moins sexy qu'un Ori ou un Hollow Knight. On peut aussi citer Rogue Legacy qui lui aussi biclasseMetroidvania-rogue-lite avec un certain succès.
C'est comme la plateforme ou le FPS, le genre n'est qu'une matrice qui ne demande qu'à sortir des clous entre des mains suffisamment habiles. (Et inversement, c'est assez aisé de produire un metroidvania plan-plan quand on manque d'idées).

[Yo-Dan]

Et puis, y a même pas de boss dans le premier Ori.

J'avais raté ce détail.
Il y en a quelques-uns dans le deuxième opus, et ils sont tellement bons que je n’imagine plus le jeu tenir debout sans cela. Et du coup, tu viens de me convaincre de ne pas faire le premier.

Tu peux sans doute aussi l'attaquer par le premier opus, le jeu est trop réussit pour passer à côté.

J’avoue que l’aspect un peu monolithique d'Hollow Knight premier du nom, tout (ou pas ?) en teintes de bleu me rebute un peu.
J’ai conscience du caractère dérisoire de ce très mauvais argument, mais c’est le mien.

[Tetho]

C'est quand même dommage de passer à coté d'un tel jeu, dont tu sembles percevoir les qualités, pour cette raison quand il a en réalité bien plus de nuances que ça au fur et à mesure de sa progression. Si je ne peut pas entièrement te donner tord sur les teintes sombres, même les zones les plus chaudes ont ce voile sombre par dessus, je peut t'assurer que les environnements sont loin d'être aussi monolithiques que tu sembles le penser et que malgré l'étendue de la carte on fini par apprendre à s'y repérer assez aisément.
D'autant plus que, si je ne me trompes pas, tu n'a toujours pas joué à Dark Souls et que par conséquent toute la thématique et les motifs du jeu seront donc d'autant plus frais à tes yeux.

(non, sérieux, sur ce cas crois en moi qui crois en toi et prends-le malgré toutes les réserves que tu peux avoir, il est sorti en boite chez nous donc même pas d'excuses sur le démat', tu me remercieras plus tard)



En y repensant depuis tout à l'heure :

Je ne sais pas s'il était precurseur dans le genre, mais cette possibilité de créer des sortes de builds en combinant charmes ou en mettant l'accent sur la magie plutôt que le CaC par exemple, m'avait paru assez révolutionnaire. Je crois d'ailleurs que c'est toi, Ialda, qui avait évoqué cet aspect fondamental du jeu sur un autre topic. Depuis, j'ai l'impression que tous les autres copient la recette (Ori 2, Blasphemous).

Order of Ecclesia et son système de (wiki check) glyphes offrait déjà une expérience similaire en permettant au joueur de s'équiper de boosts divers et autres capacités supplémentaires. C'était loin d'être aussi poussé et souple que Hollow Knight, mais l'idée était là. Tout comme, d'ailleurs, le jeu préfigurait Dark Souls avec sa barre d’endurance qui se vidait à chaque attaque.

[Yo-Dan]

C'est quand même dommage de passer à coté d'un tel jeu.

Je me dis qu'en jetant mon dévolu (plus tard) sur Silksong - sauf à ce qu'il soit clairement reconnu comme inférieur à son aîné, auquel cas j'inverserai - je ne rate pas tout à fait le train non plus. Je me frotterai à la licence, c'est certain. Je ne suis juste pas encore sûr de vouloir faire les deux.

[Ialda]

Juste pour revenir sur un léger détail

J’avoue que l’aspect un peu monolithique d'Hollow Knight premier du nom, tout (ou pas ?) en teintes de bleu me rebute un peu.

La couleur bleue domine surtout le chemin critique des premières heures du jeu, et à condition de suivre le trajet qui est très fortement suggéré par l'environnement, mais ce n'est pas le cas du reste du jeu. Tu vas tomber rapidement sur une zone envahie par la végétation et tout en vert par exemple.

Grosso modo les zones "centrales" sont dans les teintes bleutées, mais ensuite quand tu t'en éloignes, tu vas tomber sur d'autre couleurs. J'imagine qu'il y a un choix de game design, derrière, pour communiquer l'éloignement : plus tu t'éloignes des chemins battus, plus l'environement change par rapport à celui auquel tu t'étais habitué les premières heures.

Pour avoir une idée des teintes dominantes de chaque zone, la carte du monde est un bon indicateur (spoil léger sur la position relative et le nom de chaque zone)

[Montrer] Spoiler

[Yo-Dan]

Le terme "monolithique" était certes un brin excessif (je te rassure, j'en avais bien conscience), mais c'est un reproche qui est suffisamment revenu - j'ai l'impression - pour que sa suite prenne apparemment le chemin d'un jeu plus contrasté. A tort ou à raison d'ailleurs, les joueurs jugeront.

De toute façon, je mesure tout à fait la superficialité de ma remarque. Et qu'importe l'épisode par lequel je débuterai, qui sait s'il ne me donnera pas l'irrémédiable envie de faire l'autre aussi ?