de Tetho le Jeu 29 Nov 2018, 10:44
A chaque fois qu'une de ces adaptation est annoncée, en occident ou au Japon, c'est le même refrain dans les déclarations officielles et autres communiqués de presse, il s'agit de rendre ces œuvres accessibles au plus grand nombre.
Dans les faits je suis plutôt pour ces adaptations, qu'elles se fassent, qu'elles sortent, qu'elles se plantent et qu'on en parle plus. C'est la jurisprudence
Dragon Ball Evolution, aujourd'hui plus personne à Hollywood n'aura l'idée de financer une version en prises de vues réelles de
Dragon Ball et tant mieux. Mais ça reste un gâchis sans nom de ressources juste pour réaliser ce qu'à peu près la totalité de la planète savait déjà excepté une poignée de cadres de studios trop avides pour s'en rendre compte*. Ressources qui auraient pu être consacrées à des projets plus intéressants.
C'est un peu comme ces versions prises de vues réelles des classiques Disney, sauf que ces derniers sont liés à des films que tout le monde connais et donc semblent ne pas pouvoir se planter quelle que soit leur médiocrité.
(ce qui en soit pose aussi la question de la véritable reconnaissance de titres comme Ghost in the Shell ou Dragon Ball)Et puis la question à se poser c'est est-ce que quelqu'un qui s'arrête à la nature de dessin-animé de
Cowboy Bebop (ou
GITS, ou
SAO...) et n'arrive à passer outre mérite d'en comprendre le génie ?
Deluxe a écrit:Les japonais eux-même sortent des tas de live-actions de leurs mangas/animes, de Fullmetal Alchemist à Parasite en passant par Bleach, et absolument tout le monde s'en fout et ces licences n'ont rien perdu de leur éventuel prestige ou popularité.
Les œuvres, non. Par contre la tendance actuelle du cinéma japonais de ne vivre que d'adaptations de mangas et romans populaires (en partie financés par les éditeurs de ces derniers) a ruiné ce qui était à une époque le cinéma le plus créatif et dynamique d'Asie. Culturellement c'est une tendance qui a été au moins aussi destructrice que si elle avait enterré toutes ces œuvres pour de bon. Mais comme les dégâts collatéraux ne se fonts pas coté éditeurs, ils continuent de financer ces adaptations qui à leur tour aggravent la dépendance du cinéma japonais à leur argent.
*: ainsi que James Cameron