de Rhyvia le Ven 21 Fév 2020, 06:54
Non seulement il y a bien des gens pour discuter des nouvelles sorties mais en plus il y a bien des tendances très claires. Ca a juste lieu dans d'autre lieu de discussion publique, les forum ont toujours été des coins pour gardien du temple, et à défaut de pouvoir accéder à la grande culture ils sont juste allé voir ailleurs. Je passe sur des forums plus par habitude et par pulsion de nerd primaire qu'autre chose.
Tu peux te plaindre de la génération twitter ou je sais pas trop quoi, mais sincèrement est-ce que t'aurais vraiment envie d'entendre ce qu'ils auraient à dire sur quelque chose dont je ne t'ai vu jusqu'à qu'exprimer du mépris ? J'ai déjà vu le type de discours que tu tiens des milliers de fois et jamais une seule fois j'ai eu l'impression d'avoir réellement un échange dans ce type de dialogue. C'est juste épuisant d'avoir à justifier sans cesse aux hautes-autorités de l'animation japonaise pourquoi je pense du bien de
Zombi Land Saga,
Boogiepop Phantom ou
My Hero Academia.
Eizoken est certainement le sujet le plus essentiel de l'animation japonaise, soit le procédé même de l'animation. On est pas dans le commentaire nombriliste, on touche au domaine de la poétique. Il n'y a effectivement rien à argumenter là-dedans, mais il n'y a certainement pas rien à dire. C'est cette volonté de tout vouloir argumenter et tout confronter qui n'a pas d'intérêt.
Même la plus raté des œuvre n'a pas rien à raconter, l'absence de bon commentaire est plutôt le signal de l'absence de bons commentateurs.
Je n'ai pas encore vu son Devilman, il paraît qu'il y avait un peu plus de grain à moudre.
Il ne s'est pas dit grand chose sur la série en dehors du fait que "c'était mieux que ce qu'il se fait autours", donc le même commentaire que tout le reste. Ce qui se comprends facilement vu que 95% des intervenants sur le sujet n'en avait encore rien à foutre de
Devilman la veille et n'en avaient plus rien à foutre deux semaines plus tard.
La fin de
Devilman qui devait changer à jamais la face du monde, ça fait exactement deux ans que j'en entends plus parler et on déjà retourner au point de départ, soit que "tout le reste est nul alors c'est bien".