
Nadja, jeune orpheline élevée à l'orphelinat Applefield non loin de Londres, apprend à la veille de ses 13 ans que sa mère qu'elle croyait morte est encore en vie. Au même moments de mystérieux individus s'en prennent à elle et à sa broche, souvenir de sa mère et finissent par mettre le feu à l'orphelinat. Pour éviter d'impliquer ses amis et afin de partir à la recherche de sa mère elle décide d'intégrer la troupe de théâtre itinérant Dandelion et de voyager avec eux à travers l'Europe. Son chemin croisera et recroisera celui du Prince aux yeux pleins d'étoiles ainsi que celui du mystérieux voleur se faisant appeler La Rose Noire.
Ça faisait longtemps que je voulais voir cette série, vu que j'apprécie toutes ses séries de type neo-World Masterpiece Theatre comme Nadia ou Le secret du sable bleu, mais le fait qu'elle ne soit pas disponible dans son intégralité m'a freiné.
Réalisée par Igarashi après les 4 Doremi, la série tranche un peu dans cette case qui semble acquise aux magical girls de la Toei. Techniquement c'est dans la moyenne des séries Toei de l'époque, ça bouge bien mais pas trop, la 3D est un peu présente mais pas intrusive (on notera que le fait que la Broche de Nadja soit parfois représenté en 3D préfigure ce qui sera régulier sur Pretty Cure). Nadja est jouée par Koshimizu Ami dont c'était le 1er rôle, elle est encore bien loin de ce qu'elle a pu livrer pour Anemone ou Holo mais s'en sort bien.
J'ai fini le 1er arc, l'Angleterre, qui s'étend sur les 5 premiers épisodes et c'est un bon début. L'appel à l'aventure est là, on sent la volonté des scénaristes de ne pas perdre de vue l'aspect éducatif de la série en montrant des aspects variés de l'Angleterre du début du XXeme. Reste à voir où tout ça va mener les personnages (à travers l'Europe et le monde, ouais).
A noter que l'épisode 5, celui du bal, est réalisé et storyboardé par Mamoru Hosoda. C'est un épisode de qualité, mais qui ne se détache pas particulièrement des autres, il est bien loin de l'ambiance irréelle de son Digimon 21 ou du mélancolique de son Doremi Dokkan! 40. Il semble assez évident que sur une telle série il n'a pu s'approprier totalement l'épisode. Il a aussi réalisé les deux génériques, l'OP est très réussit, mais j'ai vraiment le coup de cœur pour le génial ED où la patte Hosoda se sent plus.