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Snack Bar chez Léon : Venez parler sur tout et rien voir surtout de rien
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Tetho a écrit:Scully en éternelle demoiselle en détresse que la série trainera jusqu'au film.
Zêta Amrith a écrit:par exemple, il est étrange compte tenu du niveau de détail de certains commentaires, que personne n'ait souligné que Nicholas Lea faisait sa première (brève) apparition dans Gender Bender, ou que la mini-série Intruders n'ait pas été mentionnée dans la parenthèse sur Glen Morgan.
On peut trouver bizarre d'avoir implémenté un chapitre sur la mythologie dans le podcast de la Saison 1, sachant que cela conduit forcément à des spoilers sur le canevas général.
Ma seule réserve résiderait dans cette tentative récurrente, déjà présente dans le podcast introductif, de vouloir "dé-complotiser" X-Files, une pudeur politique qui va jusqu'à prétendre à un moment donné qu'elle serait un antidote au conspirationnisme, que son délire Deep State à elle était innocent a contrario des méchants qui ont pris le relai etc...
oui j'ai dit huit parce que je garantis pas de plébisciter celui des S10/11, la loyauté a ses limites.
Encore un bon podcast, même si comme prévu, ça manque singulièrement de surprises : la Saison 2, année de référence, ne prête pas beaucoup à discussion puisqu'on n'y trouve rien de réellement mauvais.
C'est tout juste si les intervenants haussent les épaules en évoquant l'ennuyeux Dod Kalm, et même le jadis conspué 3 paraît avoir pris un peu de lustre au fil des hivers.
Le rythme est enlevé mais le commentaire consistant, bien que ça passe un peu vite sur Soft Light (qui comprend un de mes dialogues favoris de la série - celui entre Mulder et X vers la fin), empressement assez étonnant compte tenu de la place de choix accordée à Vince Gilligan en début d'audio.
J'imagine donc que les cas Frank Spotnitz et Steven Williams seront abordés la fois prochaine.
Ha et le fameux remix caché... sans oublier le mythique La Vérité est à 10mn13 sur le soundtrack du film.
Je pense par contre que l'exposé mythologique (en "strates") aurait gagné à faire l'objet d'une émission dédiée en fin de parcours ; par tranches de dix minutes, on perd quelque peu de vue l'ensemble de l'image. Ca reste distrayant, mais le format haché le rend moins démonstratif.
Et effectivement, "fan légiste" oblige, on peut se demander s'il est vraiment impérieux de conférer un grand plan caché à des Saisons 10 et 11 frappées du sceau de l'incompétence, quand leur créateur semble de toutes façons s'en foutre comme d'une guigne...
Rendez-vous est pris pour Teso Dos Bichos.
Guigui le gentil a écrit:Au vu de ses interviews de l'époque, pas sûr qu'il s'en foute vraiment. C'est simplement qu'il a clairement perdu son talent de raconteur d'histoire alors que James Wong a assuré à ce niveau (à sa place dirais-je).
Zêta Amrith a écrit:Les interviews de C. Carter n'ont déjà plus la même teneur entre la S10 et la S11. Autant celles qu'il tint durant 2016 étaient prometteuses, de même que les deux premiers My Struggle quoique très très maladroits (rien que le titre hitlérien...) laissaient augurer l'envie de raconter un truc, autant dans la S11 c'était fini, il n'y a plus rien.
Et puis il est un peu facile de vouloir coller à l'époque au lieu d'assumer la mythologie passée. Le moment est à l'écologie, l'antispécisme et tutti quanti ? Rebootons les aliens en gentils. C'est ce qu'il aurait fallu faire en 2000, mais là c'est vraiment une façon de virer sa cuti ni vu ni connu.
Qui peut croire qu'une civilisation capable de traverser les galaxies, qui a probablement orienté l'évolution biologique et politico-religieuse de l'humanité (S7), affublée de pouvoirs mentaux hors-du-commun comme la télépathie, qui conçoit des plans sur des dizaines voire centaines de milliers d'années, a pu ne pas voir venir le réchauffement climatique des siècles à l'avance ? On peut conjecturer que c'est un mensonge, mais de toutes manières ce type d'écriture là où l'on dit n'importe quoi pour se dédire quelques mois plus tard n'est plus défendable à la télé.
Mais j'apprécie la loyauté inébranlable de Duchovny vis-à-vis du patron. Sa dernière intervention était tout à fait intéressante : je crois que Chris Carter n'a jamais reçu les compliments qu'il méritait pour avoir aussi bien prédit l'avenir. Mettez de côté la question des hauts et des bas, de qui est enceinte et qui ne l'est pas, je veux dire, toutes les séries finissent par sombrer dans le soap opera car les options sont limitées. A un moment c'est la grossesse ou la prison pour les personnages. On pinaille sur ça alors que Chris Carter a créé en 1993 une série dont le sujet est 2022. Il y a des choses qui me déplaisent au sujet de mon personnage, mais c'est la nature des histoires qui durent très longtemps. Si l'on prend l'image d'ensemble, la longévité du show tient surtout aux thématiques qu'il a abordées.
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