Avis sur les derniers animes vus

[question]

Je me suis enfilé medarot. Pour un anime pour gosses fin 90, medarot est sacrément de bonne facture, à l'aide d'un staff plutôt cool et de personnages bien déjantés.

Si la série ne propose pas un contenu très intelligent (à part le monologue du méchant qui remets à sa place ce bourgeois de héros) la série ne manque pas de me faire bien rire et de m'amuser.

J'ai entendu que la seconde saison était bien en dessous de la première, donc j'hésite à la voir.

Quelqu'un a vu cette série ? connaîtrait le contexte ?

[Rhyvia]

Je sais pas si y'a un contexte particulier, juste Okamura Tensai qui est un bro' ? Mais elle surpasse tellement le reste de son créneau pour son époque, c'est choquant. C'est douloureux de voir à quel Digimon Adventure est à la rue à côté.

Mais comment dire, t'as vu la série dans quelle condition ?

[question]

En version originale sous-titrés.

[Darkge999]

Hina Logic from Luck & Logic - 1 à 4: Pour l'instant, c'est le néant, il ne s'y passe rien... Peut-être par la suite, mais pour l'instant, c'est vide sauf si on aime assister à l'organisation de soirée Pyjama par des filles sensé être capable de ce lier à des esprits d'autres mondes... Autant le premier anime de Luck & Logic proposait un peu de contenu, là, c'est le contraire flagrant...

Jusqu'à la fin, le néant reste maître... Il y a quelques passages sympas qui relève par moment le niveau, ainsi que l'opening, mais ça reste bas...

Katsugeki Touken Ranbu - 1 à 3: Un bon divertissement, sans plus. A voir où cela mènera, mais j'aime bien le concept de lutter pour empêcher que l'Histoire soit altérer. Classique, mais efficace.

S'il n'y a rien à dire sur la technique et l'esthétique, pour le scénario, c'est pas ça... Il y a un gros vide à ce niveau-là que la parure ne parviens pas à faire disparaître... Au final, il se passe pas grand chose, on est juste un peu moins ignare sur l'Histoire du Japon...
Peut-être que le film annoncer fera bouger les choses...

Knight's & magic - 1 à 3: Un mélange de mécha, d'isekai, de résurrection et de fantasy, bref, un melty-pot de trucs populaires. Un peu trop rapide par moment (il semblerait que des morceaux ont été enlever par rapport aux matériel d'origine), mais on ne s'ennuie pas devant. Par contre, j'aime pas la 3D pour les créatures organiques. Si cela passe pour les méchas, sur le vivant, ça le fait pas tellement.

Distrayant jusqu'au bout.

Princess Principal - 1&2 : Un des titres sur lequel je mise le plus avec Made in Abyss. Je trouve l'ambiance sympa avec son mélange de rétrofutur et d'espionnage dans une Grande-Bretagne alternative scindé en deux. Je suis curieux de savoir où cela vas mener, surtout que les personnages semblent assez intéressant après deux épisodes.

Un de mes chouchous de la saison avec Made in Abyss, Saiyuki Reload Burst et Jigoku Shoujo.
Si la fin est un petit peu précipité et reste assez ouverte pour une éventuelle suite, ce fut un réel plaisir de suivre les pérégrinations des espionnes-moe. Les enquêtes sont assez variés, non-manichéennes, et les personnages bien développés avec de réelles évolutions dans leurs relations. La manière dont l'histoire est raconter de manière non chronologique à la manière d'un puzzle, ajoute beaucoup de charmes à ce titre qui n'en manque pas.

[Aer]

Shôjo Shûmatsu Ryokô.

Du post apoc avec des jeunes filles moe kawai, on en avait (pas) rêvé, le Japon l'a fait.
Et en fait pas grand chose à en dire de plus, c'est conforme à ce que la présentation donne à entendre : simple, graphiquement sympathique, tout dans l'ambiance et rien ailleurs, 20 minutes de discussions qui tournent entre la survie dans le monde présent et les vagues souvenirs de l'ancien. Notons aussi la germanie gratuite à tout les étages.

A voir si la série tiendra la distance, mais pour l'instant c'est relativement ok.

Le réalisateur est Ozaki Takaharu, qui semble donc suivre les traces de son senpaï Satô Junichi.

[Aer]

Hôseki no Kuni.

Pas de surprise non plus ici, c'est très intéressant comme prévu, et la physique des personnages est à chier par terre comme prévu.
J'ai mis un moment à comprendre pourquoi il y avait un espèce de halo sur les épaules de l'héroine.

Du coup je ne sais pas si je continue ou shift sur le manga direct.

[Deluxe]

Inuyashiki Last Hero, épisode 1 : Très convaincu par ce premier épisode. C'est ce genre de concept complètement surréaliste que j'aime voir en anime, cette juxtaposition d'un naturalisme cynique avec la vie de ce vieil homme en fin de parcours, avec la SF high-concept débile des extraterrestres qui débarquent littéralement de nulle part pour transformer le vioque en demi-dieu robotique. Je suis simplement intrigué de savoir où on va aller.

Niveau technique on est forcément déçu par la 3D, d'autant qu'elle est parfois utilisée sans justification, ou alors de manière criarde comme cette explosion dégueulasse au milieu de l'épisode. Cela dit avec le planning chargé de MAPPA qui sauve chaque saison d'anime de la noyade depuis deux ou trois ans on peut comprendre le recours à certains raccourcis.

Sinon ça doit le deuxième ou troisième opening que je vois qui copie True Detective, ça va finir par se voir.

[Zêta Amrith]

Last Hero Inuyashiki 01
La rencontre sous neuroleptiques de Roujin Z et Kamen Rider.
C'est assez laid, la 3D fait déjà très dépassée et je n'ai pas trop tranché si c'était bien ou non, mais ça a l'air suffisamment singulier pour mériter d'être remarqué - après tout l'anime le plus digne du printemps (extrêmement pauvre alors que cet automne semble un peu plus correct) était à 90% CG. On retrouve le caractère noir et cette décomposition sociale propres à Oku. La démarche de Satou d'élargir l'animation japonaise au-delà des fétiches et des tropes otaku se manifeste encore dans ce choix de série-ci.

[Aer]

je n'ai pas trop tranché si c'était bien ou non

Si ça peut te rassurer, c'est pareil pour le manga. Il fait bien plus construit et réfléchis que Gantz, mais impossible de vraiment se prononcer pour le moment, ce qui est assez étrange.
D'ailleurs actuellement le Inuyashiki du titre est beaucoup plus en retrait.

[Fisico]

Last Hero Inuyashiki 01

Lecteur depuis un passage au rayon manga ou dès la sortie du tome 1 la couverture m'avait attiré.
Adaptation à la lettre (à par peut-être des détails mineurs, mais ma mémoire du tome 1 est assez flou en même temps) donc pas grand chose à mentionner, le postulat est intéressant, le seiyuu du protagoniste est un peu étrange.

Revoir la scène du tabassage du clochard me refait tilter sur le côté très opportuniste de l'évènement, mais bon cela sert au démarrage du récit alors passe encore.

[Aer]

Pas trop mal en effet. Le générique est assez sympathique en tout cas (hors musique).
Mais l'épisode est quand même franchement mou, et en même temps très rapide dans ce qu'il décrit (on a quasiment tout le tome 1 cramé).

[Darkge999]

Jigoku Shoujo Yoinotogi - 1 & 2: Huit ans après la saison 3, la Fille des Enfers et sa bande sont de retour comme si la série ne c'était pas arrêtée. Après deux épisodes, j'ai l'impression de faire un retour dans le Passé tant cela parait identique aux précédentes itérations. C'est comme préparer un plat en usant toujours de la même recette, cela fonctionne toujours, mais la surprise n'est plus là...

Finalement, une semi-déception. Si la première partie (les 6 premiers épisodes) propose de la nouveauté en restant dans le ton des trois saisons précédentes, la seconde n'est qu'une sélection d'anciens épisodes présentée par de courtes scénettes... Dommage...

Saiyuki Reload Burst: Le retour de Sanzo et sa bande. Même si c'est pour une courte durée, cela fait plaisir de découvrir la suite inédite de Saiyuki vu que Panini à jeter l'éponge sur le manga. On repart sur des bases connues et le voyage avance un peu avec une adaptation complète du "garden" inclus dedans (les anciennes adaptations l'avaient déjà faite, mais partiellement). J'aime toujours autant cet univers et j'enrage de ne pas avoir la suite sur papier...

Heavy Object: Acheter sur un coup de tête lors de la Japan Expo car il y avait une promo chez Kazé, c'était mon anniversaire, j'étais de bonne humeur et j'avais envie de regarder la série depuis un moment (bref, pleins de raisons plus ou moins justifiable...). Comme je m'y attendais, c'est de l'anime pop-corn sans prise de tête, pas dégueu à regarder (sauf l'eau en 3D ) et divertissant s'y on accroche au produit. Aucun regret sur mon investissement, ni sur le temps perdu à visionner.

[Zêta Amrith]

Last Hero Inuyashiki 02
Ce type de caractérisations...
Bref, c'est déjà devenu gratuit et antipathique comme du Oku.

[Deluxe]

Inuyashiki - épisode 2 : honnêtement soufflé par cet épisode. Je ne me souviens pas avoir été pris aux tripes comme ça par un anime depuis quelques temps. La manière avec laquelle la tension s'installe puis augmente au cours de l'épisode est parfaitement gérée, et ce genre de slasher intimiste sied bien mieux à la réalisation que les explosions 3D dégueu du premier épisode.

Mais ce qui m'a le plus pris par surprise c'est la quantité de name-dropping dans les dialogues (Jump, Gantz, One Piece, Shingeki no Kyojin, Amazon, Twitter, 2chan...) C'est probablement un signe des temps mais je suis pas habitué.

[Aer]

Ils forcent un poil le trait dans l'épisode, mais il y en a aussi dans le manga, la chambre de Chokko a des posters de Gantz ; ils citent One Piece et SnK en "discutant" avec la jeune fille.
Ceci dit, Gantz était aussi relativement ancré dans la réalité par ce genre de mots utilisés.

[Fisico]

J'étais un peu mal à l'aise devant l'épisode 2.
Honnêtement j'apprécie les mangas, mais je ne me souvenais plus d'une telle violence gratuite et soudaine, j'ai envie de défendre la série mais honnêtement un tel déferlement rend la chose compliquée

Je ne sais pas si c'est le format animé qui donne cette impression, le choix des doubleurs principaux (les deux protagonistes ne sont pas des seiyuu et cela se sent), ou le fait que ce passage du manga était vite passé en tournant les pages alors qu'ici on a littéralement toutes les horreurs du monde condensées en un épisode et une semaine à laisser mariner ça avant d'éventuellement pouvoir passer à autre chose.

Rétrospectivement il y avait déjà des signes avec le tabassage (jusqu'à la mort ?) d'un clochard par des lycéens, ce n'était donc pas un détail au final mais qu'un prélude au côté edgy surfait de cette semaine.

En essayant d'être objectif envers moi-même (sacré challenge ), si je n'avais pas lu le manga j'aurais potentiellement pu drop sur le champ.

[Zêta Amrith]

Ce type de profil (lycéen à l'ultra-violence paisible) est tellement galvaudé dans le format animuh qu'il en est très agaçant lorsqu'il ne s'appuie sur aucun effort de caractérisation. Le fait que tout cela prenne un épisode entier, le second de surcroît, offre le sentiment d'une certaine gratuité. C'aurait eu un tout autre impact (et une toute autre qualité narrative) si l'on avait suivi le personnage pendant plusieurs semaines, s'enfonçant progressivement dans l'impunité pour culminer à cette séquence disons vers l'Episode 07-08.

[Aer]

En même temps gratuité et Oku quoi. Mais le focus, d'aussi loin qu'on peut en parler, n'est pas sur "le lycéen ultra-violent paisible".

D'autant plus surpris mon chère Fisico que c'est à peu de choses prêt la même chose dans le manga. C'est surtout moins long (en terme de pages cramées, on est à du deux fois moins cet épisode la), mais l'effet est le même.

[Fisico]

@Zêta : On est bien d'accord, le gore n'a de légitimité et ne choque pas par sa gratuité dans pareil récit que si il est amené par une construction logique qui nous amène à minima à l'anticiper et/ou le comprendre.

Made in Abyss très récemment était un assez bon exemple de gore servant le récit, et pourtant la représentation visuelle en était d'autant plus choquante car rentrant dans un niveau de détail malsain et jouant du contraste avec le character design enfantin des personnages.

Inuyashiki se présente directement avec une pose ultra clivante avec son gore pour le gore, en nous amenant un ado bishonen nihiliste d'emblée, l'histoire y aurait gagné à suivre ce dernier dans l'épisode 1 plutôt que Papy de 53 ans sur lequel on aurait pu revenir ultérieurement.

@Aer : Oui mais on le dit tous les deux, le manga tu peux littéralement "tourner la page" assez vite et l'impact visuel est sans doute moindre quand ce sont des "cases qui ne bougent pas", la chose ne m'avait vraiment pas marqué outre mesure à l'époque (c'était Ki-Oon, je m'attendais nécessairement à ce genre de chose) mais ici le choix d'en faire un segment complet et de terminer l'épisode dessus est assez perturbant.

[Tetho]

Si je vous suis bien ce second épisode donne carrément dans Gaspard Noe l'anime ?

[Aer]

Je ne savais pas que Ki-oon avait ce genre de réputation ahahah. Enfin osef, moi je prends le manga à l'auteur et comme j'ai déjà tout Gantz...

Tetho > Sans les effets de caméra merdique, ouais.

[Fisico]

Je ne savais pas que Ki-oon avait ce genre de réputation ahahah. Enfin osef, moi je prends le manga à l'auteur et comme j'ai déjà tout Gantz...

Constation 100% empirique faite en feuilletant des tomes 1 édités par Ki-Oon ces dernières années (rubrique Seinen maintenant?), les synopsis sont souvent pas dégoutants, le style visuel également, puis l'écriture est finalement incapable de suivre le rythme et on tombe dans de la facilité niveau violence/sexe.

[Darkge999]

Blend-S - 1 à 3: Un vide tête. On perd des neurones à chaque épisodes, mais cela fait bien fonctionner les zygomatiques. J'étais peu emballer à la lecture du synopsis, mais finalement, je suis conquis.

My girlfriend is too much to handle - 1 à 3: Une autre vide tête dans un autre genre de sujet. Tout aussi idiot que le premier, mais également bien drôle si on aime l'humour sous la ceinture.

Code: Realize ～Guardian of Rebirth～ - 1 à 3: Bien plus sérieux que les deux premiers. C'est plutôt beau à regarder, même si c'est un poil rigide. Je suis pas très fan de la réutilisation de personnages issus de différents romans comme Arsène Lupin, Van Helsing, etc..., mais j'attend de voir où cela vas mener même si cela fait un peu manque d'imagination... Quand à l'ambiance steampunk annoncer, elle reste assez légère pour l'instant même si il y a de nombreux éléments de décors qui l'a met en évidence (Princess Principal en mettait une plus grosse couche).

[Zêta Amrith]

Inuyashiki 03
La série tire son intérêt de l'alternance presque caricaturale entre scènes nihilistes/apathiques et scènes chaleureuses/empathiques, dans une dualité tellement binaire qu'elle en devient puissante. Le Mal absolu incarné par un fan de One Piece tandis que l'apôtre du Bien essaie de se donner du courage en chantant le générique d'Astro Boy montre que même Oku ne peut désacraliser la base de toutes les bases.

[question]

Personnellement, je me mate Mahoujin guru guru, et je me pose la question suivante :

-est-ce que la première saison est moins speed ? Parce que ça va vachement vite dans le remake de 2017. Je trouve dommage qu'on ne prenne pas le temps de s'intéresser au personnage.

Du reste, la série est vachement correcte, et surprenamment bien animés.