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Tetho a écrit:Je ne remet pas en cause ce que tu dis, mais 2 secondes... Gakkô Gurashi a bien marché en dehors de la niche des brouteurs de moe-scolaire parce qu'il y avait des zombies et un twist pourris à la fin du premier épisode ? T'aurais dit Higurashi, ok, mais Gakkô Gurashi quoi...
Ialda a écrit:Quand on replace la production japonaise de 80-90s dans le contexte de l'animation mondiale de son époque, c'est plutôt juste.
Tetho a écrit:C’est une vision qui se tient si tu considère qu'être subversif ou à contre-courant est une finalité en soit, ce avec quoi je ne suis pas d'accord, et que ce fut une spécificité propre de l'animation japonaise à une époque, ce qui n'est pas le cas.
Je suis d'accord que dans les années 90 c'est ça qui nous (ou du moins une partie d'entre nous) a amené vers cette culture, ce qu'elle représentait de fondamentalement transgressive et cool. Mais ça n'était pas tout, parce que bon avec une telle définition tu rayes pas mal de titres majeurs des anales, dont presque toute l'œuvre animée de Miyazaki.
Tetho a écrit:Au delà de ses qualités visuelles certaines, qui ne sont pas pour rien dans son succès, c'est une tragédie d'une rare efficacité qui annonce discrètement la plupart de ses twists pour mieux frapper quand ces derniers ont lieu mais que leur conséquences vont bien plus loin que ce que le spectateur anticipait.
Trouver ça dans le 1er chapitre de la second série "Ogenki Clinic", un peux daté mais toujours d'actualité d'une certain manière:
Madoka Magica est loin d'être la première série de magical girl (ou moe) ou une héroïne souffre ou meurt ou je ne sais quoi. Ce n'est clairement pas pour ça que la série mérite son succès, pas plus que sa bête shock value "ho mon dieu il y a des personnages qui meeeuuureeent".
Au delà de ses qualités visuelles certaines, qui ne sont pas pour rien dans son succès, c'est une tragédie d'une rare efficacité qui annonce discrètement la plupart de ses twists pour mieux frapper quand ces derniers ont lieu mais que leur conséquences vont bien plus loin que ce que le spectateur anticipait. L'épisode 10 mérite tout le bien qu'on a pu dire de lui, c'est un très grand épisode d'anime qui a lui seul vaut le coup de voir la série. Madomagi est un drame qui va toucher les profondeurs absolues du nihilisme pour mieux en ressortir dans son final, et ce sans s'invalider pour autant (tu parlais de Sailor Moon, la mort des guerrières secondaires à l'avant dernier épisodes pour mieux les ressusciter au suivant est un superbe exemple de prise de risque invalidée instantanément).
La série n'est pas parfaite, elle souffre notamment de personnages très creux, mis à part ses deux héroïnes principales, qui ne sont là que pour jouer leur rôle de plot device (salut Sayaka et son arc relou qui prend presque un quart de la série).
Même en remplaçant les héroïnes par des héros classiques t'as pas beaucoup de séries qui bénéficient d'une construction aussi efficace. Si il y a bien un anime TV original de ces 5 dernières années (et demi) qui mérite son succès, c'est bien lui.
Aer a écrit:Chuis pas persuadé que les oka-san des petits weaboo soient choquées de voir des foules en 3D.
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