Avis sur nos derniers manga

[Gemini]

[Montrer] Spoiler

Oui, l'identité du prince est devinable dès le premier interrogatoire, c'est pour cela que je ne considère pas la révélation de son identité comme un twist. Par contre, pour Belka, je ne l'avais pas vu venir.

[Tetho]

Lectures en vrac :

-Sing "Yesterday" for me vols. 8 à 11 :
J'avais décroché du manga durant la looooongue pause de 3 ans qu'à connu le manga, aidé par mon déménagement, du coup j'ai tout rattrapé d'un coup. Et comme je n'avais pas les 7 volumes précédants sous la main je n'ai pas pu me relire tout pour me remettre à la page après 4 ans sans lire le manga. Mais pas grave comme il ne se passe pas grand chose dans chaque volume on a le temps de se remettre à la page.
Et c'est un peu ce que je reproche à ce long arc final, ça tire en longueur sans fin puis vers la fin gros coup d'accélérateur pour finir.

[Montrer] Spoiler

La relation entre Rikuo et Shinako ne va nul part pendant 3 volumes car Toume attend de faire avancer celles des autres pour préparer son final, ça m'a un peu frustré tout du long car je savais que c'était pour que Rikuo finisse avec Haru. surtout pour voir tout le monde au final se tourner vers son coup de foudre d'enfance. J'ai bien aimé la relation un peu marginale entre Rui et Rio, mais au final il la plaque pour continuer de poursuivre Shinako orz

Et cette pauvre Shinako (vous avez deviné que j'étais Shinako crew) qui fini forever alone...

Le vrai problème du manga c'est un peu que maintenant qu'on arrive à la fin ce qui fait son charme, ce coté romances-prise-de-tête-tranche-de-vies sans gros enjeux qu'il a su maintenir jusqu'au bout, se retourne contre lui quand on regarde en arrière et qu'on se dit un peu "tout ça pour ça". 15 ans au Japon, 12 pour moi, et au final c'est une fin mi-figues, mi-raisins.

Le saviez-tu ? Le titre du manga n'est pas tiré de l'immortelle chanson des Beatles, mais de cette horreur d'un groupe de rock jap des années 80.

Il y a des vérités que j'aurais préféré ignorer


-Boku ha Mari no Naka vols.4 à 6 :
Du bon et du moins bon.
Le volume 4 était super, avec l'intrigue qui progresse bien et ce climax vraiment bien pensé autour de la prise de contact tant attendue avec Mari marque un tournant. La suite jusqu'à la moitié du vol 5 continue sur cette lancée, puis il y a cette scène incompréhensible qui ne semble là que pour la shock value. Et là ça commence à partir en sucette. La révélation du vol 6 m'a un peu tué...

[Montrer] Spoiler

Avec ça c'est pas loin de deux volumes d'avancée d'intrigue qui prennent l'eau...
Du coup je commence à croire que Isao ne s'est jamais réelement intéressé à Mari et qu'il n'a jamais fini dans le corps de cette dernière. Mais par contre que cette dernière pour fuir un traumatisme encore inconnu et la pression qu'elle recevait de devoir être parfaite malgré ça a fini par s'identifier à ce looser, à le stalker et a se convaincre qu'elle était lui. Ça n'explique pas tout, notamment tous les détails intimes de sa vie qu'elle conaissait, mais pour le moment c'est la théorie qui arrive le mieux à expliquer la situation actuelle.

A suivre, mais je suis pas mal refroidis là.


-Kasane, la voleuse de visage vols.1&2 :
Manga pris un peu comme ça parce qu'il me fallait 2 mangas ki-oon pour chopper leur boite à thé Otoyomegatari et que l'extrait que j'avais eu avec un achat précédant avait su m'intriguer.
Et c'est plutôt pas mal. Quelque part entre Cyrano de Bergerac pour le motif du théâtre et du duo dont l'un est le visage et l'autre le talent, et Cendrillon pour la composante conte de fées. L'histoire d'une fille laide comme un pou mais douée d'un talent inné pour le théâtre qui va devoir s'associer à une comédienne resplendissante mais sans talent et qui souffre d'une forme poussée de narcolepsie pour la remplacer sur scène en utilisant un rouge à lèvres magique qui lui permet d'échanger son visage avec celui de la personne qu'elle embrasse.
Assez vite le manga montre que son héroïne, loin d'être une victime, est prête à abuser de son pouvoir pour arriver à ses fins. Et le clash des personnalité avec sa partenaire promet pour la suite.
Encore une bonne pioche pour Ki-oon.

[Tetho]

Je vous ai déjà parlé d'AKB49, le manga officiel des zakabé, un shônen manga de propagande envers le meta-groupe d'Akimoto Yasushi et qui est probablement accidentellement un des meilleur shônen mangas de ces dernières années. C'est un manga qui utilise tous les codes du genre, l'objectif d'être le meilleur,l'énergie magique, les rivales, le nekketsu... Mais qui au lieu de se passer dans le monde des idoles où toutes les jeunes filles se battent pour être la reine des idols lors du grand tournois inter-idoles, se passe dans notre monde, au sein d'un groupe qui existe vraiment avec des personnes qui existent vraiment et des chansons qui existent vraiment. Ça recontextualise l'ensemble et le décalage entre le fond et la forme est dément et fait de ce manga une lecture complètement folle.

Ha oui aussi l'héroïne est un mec qui se travesti.

Ho et c'est aussi une Mary Sue. L'impossible n'est pas un problème pour elle quand elle est poussée dans ses derniers retranchements.


Si le manga n'était pas terminé au Japon je vous dirais que c'est le meilleur shônen manga du moment, mais il est terminé au Japon alors je vous dit que c'est le meilleur shônen manga encore en cours de publication pirate en ligne. C'est pas rien non plus.


Après deux arcs assez moyen le manga a repris du poil de la bête pour ce qui devrait être son avant-dernier arc et lors des derniers chapitres en anglais le mangaka a craqué et représente les membres des AKB en train de se battre en armure en attendant les résultats des élections générales du groupe. A chaque fois qu'une fille est appelée, elle tombe littéralement au combat. C'est génial.









Lisez ce manga, vous ne réalisez pas ce que vous manquez en vous arrêtant à son titre ou son synopsis. Une fois accepté que c'est un manga de propagande et le recule nécessaire pris, ça devient incroyable. Ce manga a échappé à ses commanditaire et le mangaka réalise, probablement sans le réaliser complètement, un titre complètement maboule.

[Aer]

Ha oui aussi l'héroïne est un mec qui se travesti.

Ok, on a comprit pourquoi tu le lisais.

[Tetho]

Tu me confond avec le président de l'amical de la viande de poney bouillie et servie avec de la sauce à la menthe.

C'est paradoxalement un aspect très mineur du récit. C'est là au début pour lancer l'histoire puis le manga l'oublis presque complètement pendant genre 130-140 chapitre. Au point que par moment tu te dis que l'auteur à oublié que son héroïne est un héros. Là c'est revenu dans le récit parce qu'on se dirige vers la fin et qu'il faut conclure ça aussi.

[Aer]

Orly ?

[Gemini]

Du poney fringant, je te prie.

[Rhyvia]

Mais non voyons, le meilleur shônen actuel c'est One Punch Man. Tout le monde le sait.

[Tetho]

Non mais Wanpanman fini par vite sauter le requin en invalidant son concept en faisant affronter à Saitama des adversaires qui demandent plus d'un coup de poing a être vaincu. AKB49 est immunisé contre ça, il saute le requin dès son premier chapitre quand le héros décide de se travestir pour encourager la fille qu'il aime en secret à rentrer chez les AKB alors que si elle est prise elle sera alors contractuellement interdite d'avoir une relation amoureuse avec quiconque.
(ou alors dès la première page avec cette citation "Cette année là les AKB49 dépassèrent les Beatles" qui propulse immédiatement le manga dans les sphères de la SF)
Ils ne jouent pas dans la même cour. Stou.


Gemini > j0r t'as quitté ton fan club de gateaux au chocolat et aux noix pour rejoindre le cercle d'étude du Silmarilion, des Enfants d'Húrin et des chroniques de la Terre du Milieu.


Aer > Ouais mais non, c'est Sedeto qui disait ça, pas moi. Hein. Mes mangas de travelos de référence c'est plus Hôrô Musuko que ça.

[Rhyvia]

Argument valide, perte de la volonté de poster.

[Aer]

Lectures diverses.

Dragons Rioting.



Petit manga débuté il y a quelques années dans le Dragon Age (ça surprendra qui que je lise Dragon Age, franchement), je dois dire que j'ai trouvé ça assez sympa. C'est un espèce de mix entre Kenichi et Ikki Tôsen, sans jamais vraiment atteindre l'excellence de chacun des deux.

Rintarô, c'est le héros, a contracté le terrible virus Hentai qui lui provoque des arrêts cardiaques en cas d'excitations sexuelles. Du coup son papa le prend avec lui et ils vont vivre dans la montagne pendant dix ans afin qu'il entraine fiston aux arts martiaux, pour développer son esprit et son corps afin d'éviter des accidents.
Dix ans plus tard, Rintarô arrive au lycée mais se trompe en se retrouvant dans un lycée pour filles qui est devenu mixte récemment (personne l'avait vu venir). Sauf que dans ce lycée pour nana, elles se foutent toutes sur la tronche pour le pouvoir.

(vrai synopsis de la série, ne posez pas de questions please)

Bon, oui, y'a rien de surprenant dans son développement, mais c'est franchement fendard avec un perso qui, évidemment, se retrouve dans plein de situations délicates et essaye par tout les moyens d'éviter de voir des panty shots et des poitrines rebondissantes, avec des techniques d'arts martiaux toutes plus farfelues les unes que les autres, et des nanas qui se maravent la tronche. Du coup c'est débile en plein, donc j'approuve.

Let's Lagoon.



Commencé y'a des années mais le rythme doit être uber chelou, parce qu'entre les chapitres de dix pages et l'histoire toujours bloquée, je n'y comprends goutte.
Au début c'était assez fun, l'histoire d'un mec et d'une nana qui se retrouvent perdu sur une ile déserte et temporellement pas très clair (c'était le truc de l'époque avec Eden no Hori), puis plus ça va et plus ça part en sucette dans le nawak.

[Montrer] Spoiler

La de voir le protag arriver avec une troisième incarnation de lui même ça faisait vraiment trop.

Du coup j'ai fini par laisser tomber pasque bon ça suffit les conneries.

Billy Bat.



Moui.
Bon oui c'est Urasawa blablabla, et bien sur que fondamentalement c'est bien.
Mais mais mais, ça me déplait un peu le coté trop marqué du croisement entre ces histoires et la réalité. Le manga a failli me tomber des mains quand il a introduit Oswald. Aussi, sa manière ici de sauter d'un point à un autre de son histoire est un peu déstabilisant. Pas que ça soit inintéressant, mais c'est souvent très rageant.
En tout cas il a l'air d'avoir un peu plus de maitrise que pour son précédent manga (peut être l'adjonction d'un co-scénariste).

Hare-kon.



Après avoir fait un festival de blagues pas drôles avec le titre, je vous conseille quand même d'aller jeter un oeil. Sortit depuis quelques années dans le Young, écrit et illustré par NON. Ca parle de romance et de harem à la japonaise, donc y'a une raison bidon pour impliquer les personnages ensemble et certains se connaissent forcément. Y'a de la grosse caricature au milieu histoire de faire passer la pilule.
La ou c'est plutôt sympa c'est sur deux points importants. En premier lieu, Young oblige on est pas dans du shônen mou de la bite donc les personnages sont "adultes" avec ce que ça implique niveau relationnel. Il y a même des passages assez crus, et surtout ça fait que la relation évolue et ne reste pas dans un status-quo éternel pendant 20 tomes + (salut Aa Megami-sama ~). Le second point c'est que malgré son ambiance burlesque, son héroine assez conne et son synopsis surréaliste, le récit arrive à poser de vraies questions comme le rôle d'un mari et d'une femme, qu'est ce qu'on doit savoir de l'autre, que peut on accepter, ou poser la limite.
Au final je suis pas tout à fait sur de savoir pourquoi j'ai accroché, surtout que certains trucs me déplaisent vraiment (comme les raisons de la relation entre l'héroine et bogoss-san), mais y'a un coté intriguant et parfois très juste.

Kekkon Yubiwa Monogatari.



Si le Seigneur des Anneaux avait été écrit par un japonais, ça ressemblerait surement à ça.

Un random péquin se retrouve dans un monde d'heroic fantasy et devient le Ring King qui doit se battre contre les ténèbres en choppant tout les anneaux des princesses de ah mon dieu mais qu'est ce que c'est que ce cliché infâme.

Ca ressemble tellement à des hentai que j'ai pu lire que ça devient ultra troublant.
La ou j'en suis il a réussit à se chopper l'humaine, l'elfe, la nekomimi (pour Tetho) et euh, une sorte de Zora en moins moche. Bon, c'est pas exceptionnel non plus mais la série à de gros arguments imparables en sa faveur, surtout Peridot l'elfe noir sexy qui heum OUI BON VOILA.
En vrai c'est très cliché mais ça passe assez bien, avec deux trois idées pas complètement dégueulasses. Mais je recommanderais pas tant que ça. Ou alors vous aimez vraiment les nekomimi ou les femmes badass.

Deathtopia.



Par l'auteur d'Eden no Hori (Cage of Eden par chez nous).
Du coup si vous connaissez pas, je peux dire que l'auteur est assez bon pour les rebondissements et les twists de twists, qu'il arrive en général à bien tenir en haleine et que ces histoires sont toujours bien fumées.
La ça parle d'humains ayant des problèmes génétiques qui les font devenir des tueurs sans pitié avec des pouvoirs (oui bon loljapon etc).
Le truc surprenant par contre c'est que son trait m'a l'air plus mauvais que dans son précédent titre, ce qui est un peu bizarre. Mais c'est globalement cool et si vous aimez ce qu'il a fait allez y, sinon essayez Eden no Hori, ça sort chez nous en plus.

[Aer]

C'est bon, y'a deux types qui viennent de casser le mur du Harem de manière définitive.



(si tu veux en savoir un poil plus)

[Mattosai]

Va mourir Aer

(m'obliger à lire un truc aussi beau mais que 5 chapitres. Démon ! )

[Darkge999]

Ex-Arm:

Année 2030, sur le port de Tokyo. Un groupe doté de l’« Ex-Arm » n°08, attaque la policière Minami Uezono et sa co-équipière androïde Alma, alors infiltrées dans la transaction de l’« Ex-Arm », arme inconnue. Jouant le tout pour le tout, nos deux compères vont-elles réussir à initialiser l’« Ex-Arm » n°00 qu’elles ont dérobé à leurs assaillants ?!

Il s'agit d'un "reboot" d'Ex-Vita sortit il y a un peu plus d'un an et que j'avais beaucoup apprécier.
Si je ne suis pas très fan de l'idée de relancer à zéro Ex-Vita qui ne possède que deux tomes plutôt que d'en faire une suite, c'est un plaisir de retrouver le duo Minami/Alma même dans un autre contexte. Un peu plus lent que son aîné dans sa narration, on se retrouve cette fois-ci dans une histoire de terrorisme à l'aide de technologies avancés, ce qui n'est pas le plus original des sujets, mais Ex-Vita ne l'était pas, recyclant plutôt bien des thèmes maintes fois réutiliser.
A voir sur la longueur, mais ce tome 1 met directement dans l'ambiance en posant des bases plutôt solide.

Quand aux dessins de Shin-Ya Komi, ils sont toujours aussi délicieux.

Par contre, comme pour Ex-Vita, j'ai un peu de mal avec le prix (9€35)... C'est quand même cher pour du manga (pour un euro de plus, on as les éditions "perfect" de Dragon Ball ou de Dr Slump chez la concurrence...)...

[Darkge999]

Dragon's Crown - intégrale:

Le « Dragon’s Crown » est une relique légendaire qui apportera la richesse et la gloire à celui qui l’obtiendra. Pour la récupérer et éviter qu’elle soit utilisée à des fins maléfiques, six valeureux aventuriers devront faire face aux plus terribles épreuves dans des labyrinthes peuplés de créatures fantastiques !

Adaptation du jeu vidéo éponyme d'Atlus (et développer par Vanillaware).

Graphiquement, c'est plutôt jolie même si certaines poitrines des demoiselles violent allègrement les Lois de la gravité, chose des plus courantes dans le monde du manga/anime/jeu vidéo.

Niveau contenu, comme souvent pour les produits publicitaires du même genre, c'est assez léger. On assiste à une succession de chapitres reprenant des missions du jeu jusqu'à une conclusion ouverte. C'est assez rapide, sans trop de développement de background ou de personnages (le strict minimum).
J'ai même trouver que c'était un peu indigeste à lire d'un coup, il faudra que je retente en faisant un chapitre par jour.

Pour l'édition française, Kurokawa à décider de réunir les deux tomes en un seul épais pour un prix des plus raisonnables avec l'ensemble des pages couleurs.

A réserver pour les fans du jeu vidéo.

[Gemini]

Pour ceux qui achètent des éditions US. J'ai demandé à la traductrice Matt Thorn ce qu'elle pensait des différents éditeurs américains en matière de soin apporté aux traductions. Ci-dessous sa réponse :

I don’t read a lot of translations. One reason is that I can read Japanese, but another reason is that tend to become irritated after reading a few pages. Tokyo Pop was the worst offender in terms of quality. Terrible translations and terrible production values. Unfortunately, they influenced other publishers, including Viz Media, in a bad way. Today, I get the impression that the quality of Viz Media’s translations is inconsistent. With some titles, they seem content with lower quality. Other titles are more carefully packaged. I think Yen Press, Vertical, and Dark Horse are generally good. The worst thing a publisher can do is commission a « translation company » to translate their manga. The translators in such companies have little experience doing « literary translation. » All day long they translate technical manuals and articles on the Internet. They are also underpaid and extremely busy. I was once hired to « fix » a translation by such a company. The translation was so bad, I just re-translated the entire thing.

[Tetho]

On parle de la nana qui a piétiné tout ce qu'elle a pu écrire sur ce qu'est "une bonne traduction" quand elle a traduit Hôrô Musuko. Je ne sais pas si il faut lui accorder beaucoup de crédit, elle fait aussi parti des mauvaises traductrices.


De mon point de vue de lecteur trèèèèèèèèès ponctuel d'éditions US, je remarque que les éditeurs arrivés après le crash du marché et la fermeture de Tokyopop portent beaucoup plus de soin à la chose que les éditeurs historiques, ancrés dans leurs habitudes. Probablement parce que leurs fondateurs ont connus ces traductions imbitables qui justifiaient tous les "mieux vaut lire les scans" qu'on pouvait lire en ligne.

[Aer]

Je cherchais à me procurer des mangas de Takizawa Seiho, j'ai vu qu'ils étaient distribués en France chez Paquet. J'aurais aimé avoir des avis, sur l'éditeur tout d'abord voir sur les mangas disponibles ensuite si certains les ont lu.

Merchi.

[Ialda]

Je ne vais pas vraiment faire avancer le schmilblick mais je ne savais pas que c'était édité en France. Merci pour la découverte du coup

[Aer]

Je m'auto réponds du coup vu que je m'en suis pris un en random, L'As de l'Aviation (Gekitsui-ô).
L'ouvrage est fort correcte, le format est assez grand (165 x 225, ou l'inverse, je sais jamais dans quel sens ça fonctionne), la couverture sobre et les logos pas trop gros.
Il n'y a pas de jaquette, et avec le format plus grand j'y vois une certaine volonté de se démarquer du mangos général (après tout on est chez un éditeur bédé-franco-belge), mais le sens de lecture japonais est conservé. La traduction est fort correcte avec trois personnes dessus ahah et je n'ai noté qu'une seule coquille qui traine. Le papier est d'assez bonne qualité, un peu fin peut être.

Le contenu en lui même, c'est 8 histoires courtes sans lien autre que la seconde guerre mondial que l'auteur aborde avec un point de vue chaque fois différent. Un coup une équipe en entrainement, un coup des soldats survivants, un coup une collaboration japano-américaine de fortune, ma préférée étant sans conteste celle avec l'ingénieur et le pilote baroudeur qui sait qu'il faut traiter les techos avec le respect dût . Le trait est clair et maitrisé, les avions bien rendus dans leurs spécificités et le contenu pas spécialement manichéen. Evidemment, ça parle plus du coté japonais de la guerre, mais c'est pas pour ça que tout est rose.

J'irais peut être voir les autres à l'occasion.

Edit : et il parle français O_O.

[Darkge999]

Deus Ex Machina:

Manga en seulement quatre tomes de Wataru Karasuma.

Les "Mécanismes", des androïdes de combat crées par les hommes, sont devenus une menace depuis la fin de la guerre qu'ils ont eu à mener. Certains sont entre les mains d'opportunistes qui se servent d'eux comme gardes du corps ou assassins, d'autres errent sur les terres arides, attaquant tout voyageur.
Afin de remédier à ce chaos, une organisation, l'AMC, envoie différents agents sur le terrain pour éliminer les Mécanismes renégats. L'un d'entre eux, Machina, une jeune fille au caractère exécrable, s'aventure ainsi dans différents villages accompagnée de son Mécanisme, Deus.

Deus Ex Machina fait partit des séries que j'avais envie de lire depuis longtemps et toujours repousser. La sortie de l'inespérée dernier tome a été une bonne occasion pour me lancer dedans (après une quête sur le net pour me trouver l'introuvable tome 2...).

Au menu: un monde western, des armes à feu, des robots, des personnages pleins de vie, de l'ecchi et un bon coup de crayon. Pleins de bons ingrédients que l'auteur mélange bien entre eux, créant un récit s'imposant au fil des pages. Un titre qui reste quand même assez classique, mais très plaisant à lire et distrayant.
Malheureusement, son principale défaut est sa fin... Le tome 4 s'achevant sur un "Act 1 is completed..." alors que l'histoire était en pleine ascension... Ce qui gâche l'ensemble avec cette conclusion hâtive... Dommage...

[Ramior]

Dungoen Menshi:



Un histoire d'heroïc fantasy où un groupe composer:

Un paladin Humain Laius naif mais avec un bon cœur et fasciner par les monstres.

Une magicienne Elfe Marceline pragmatique du groupe, qui doit supporter l'immaturité de Laius et Senshi et est la premiers à rejeter l'idée de dévorer les monstres, mais n’est pas la dernières à ce régaler.

Un Hobbit voleur Chilchack qui est le second pragmatique du groupe, un expert dans le déverrouillage de pièges et est souvent pris pour un gamins à cause de son apparence (ce qu'il est de toute façon au yeux du nain et d'elfe.)

Un cuistot Nain Senshi, un vieux de la vielle qui est devenu un expert en chasse de monstre, là où d'autre cherche à survivre dans le donjon, lui y vit, loin d'être un ronchon contrairement au cliché habituelle des nains, il y est par contre anti-magie, trouvant ça pas naturelle et empêche les gens de se reposer sur leur capacité .

Tous explore un Donjon gigantesque, dans le but de sauver la petite sœur de Lauis dévorer par un dragon avant que celle si ce fasse digérer et pour éviter de perdre du temps à faire des aller retour, ils décident d'utiliser les monstres comme source de nourriture, non sans les mécontentement agacé de Marceline et Chilchack

Excellent petit manga d'aventure, avec un univers bien détailler au bestiaire fourni, des personnages fort sympathique, notamment Marceline exaspérer par l’envie de Laius de dévorer des monstres et de la façon de faire de Senshi qui est justement le second meilleur personnage avec son approche direct et sans concession.
L'humour est au top notamment avec les interactions de personnages et n’hésite pas à devenir très très sombre sur les derniers chapitres.

Si je n'avais pas si mauvais goût en nourriture j'aurais fin rien qu'avec les plats qu'ils font à partir de monstre.

Par contre il y a un point qui m'agace personnellement et c'est sans doute moi qui me prend la tête, mais j'avais quand même envie de le mentionner:

J'ai l’impression que l'auteur sous entend que Marcelinne à plus que sentiments d'amitié pour la sœur de Laius; si il avait dit qu'elle était amoureuse dès le début ça ne m'aurait pas gêner, au contraire cela aurait fait d'elle le meilleur personnage gay que j'ai lu dans un manga (voir de fiction "mainstream" en général.) vu que ce n'est pas un stéréotype dont la sexualité est le seul trait de caractère et n'est pas(trop) sexualiser.

Mais en mettant le doute, l'auteur donne juste des scènes assez gênante qui sortent du récit.

De plus si cela est confirmer on va avoir plein de gogols qui vont soit cracher sur cette série à cause de la présence d'une lesbienne, soit la mettre sur un piédestal, occultant le vrai intérêts de la série.

Où alors c'est moi qui me fait des idées ou me fait embobiner et ça montrerais que je suis comme tout ses gens incapable de ne voir autre chose qu'une forte amitié entre deux personne du même sexe.

Mais hormis ce légers détail, qui n'agaceras que moi, si vous voulez une exploration de donjon avec en plus un bestiaire fournis qui donne faim et un manga où pour une fois les nains on un représentant (parce que j'ai pas l’impression que l'on en croise souvent dans les œuvre d'heroic fantasy nippon.) foncer!

[Ialda]

aka Gloutons & Dragons en VF. Rien que le choix du titre français c'est du bonheur.

Le twist sur un thème aussi éculé que le dungeon crawling est plutôt réussi, avec d'un côté de l'exploration d'un megadonjon plutôt bien construit avec une tentative d'établir une écologie, des environnements et un background qui font sens, et de l'autre des bonnes petites recettes de cuisine réalisées dans un chaudron-bouclier en mithril +3. Et puis il y a les réactions des persos à la dégustation, un peu l'anti-Shokugeki no Soma

J'ai l’impression que l'auteur sous entend que Marcelinne à plus que sentiments d'amitié pour la sœur de Laius; si il avait dit qu'elle était amoureuse dès le début ça ne m'aurait pas gêner, au contraire cela aurait fait d'elle le meilleur personnage gay que j'ai lu dans un manga (voir de fiction "mainstream" en général.) vu que ce n'est pas un stéréotype dont la sexualité est le seul trait de caractère et n'est pas(trop) sexualiser.

Mais en mettant le doute, l'auteur donne juste des scènes assez gênante qui sortent du récit.

De plus si cela est confirmer on va avoir plein de gogols qui vont soit cracher sur cette série à cause de la présence d'une lesbienne, soit la mettre sur un piédestal, occultant le vrai intérêts de la série.

Où alors c'est moi qui me fait des idées ou me fait embobiner et ça montrerais que je suis comme tout ses gens incapable de ne voir autre chose qu'une forte amitié entre deux personne du même sexe.

Je pense qu'à part toi la plupart des gens n'en auront rien à carrer en fait. A priori personne n'est descendu dans la rue brûler ses DVD de Gate parce que son personnage elfe, mis à part son papounet adoptif, préfère les filles.

Par contre j'ai l'impression que l'artiste fait des efforts pour varier ses coiffures, tout en faisant en sorte qu'elles restent fonctionnelles, et je trouve ça plutôt à saluer.

[Ramior]

En même temps gate c'est une merde écrit par un auteur facho pro-militariste; les seul qui pourrait être intéressé sont les moe fag, les facho japonais qui veulent le retour du saint empire et les amateur de stratégies militaires moderne.

C’est loin de valoir Gloutons & Dragons, excellent titre par ailleurs, et pour avoir farfouiller sur internet, non beaucoup on également tiquer, négativement pur la plupart, mais comme je l'ait dit c'est surement moi qui me prend la tête.

Sinon ça sort quand en France?

[chevkraken]

Lectures en vrac :

-Sing "Yesterday" for me vols. 8 à 11 :
J'avais décroché du manga durant la looooongue pause de 3 ans qu'à connu le manga, aidé par mon déménagement, du coup j'ai tout rattrapé d'un coup. Et comme je n'avais pas les 7 volumes précédants sous la main je n'ai pas pu me relire tout pour me remettre à la page après 4 ans sans lire le manga. Mais pas grave comme il ne se passe pas grand chose dans chaque volume on a le temps de se remettre à la page.
Et c'est un peu ce que je reproche à ce long arc final, ça tire en longueur sans fin puis vers la fin gros coup d'accélérateur pour finir.

La vache, ça me fait penser que je n'ai jamais fini le manga non plus pour les même raisons.

Sinon, je venait pas sur ce topic pour ça, dernièrement j'ai lu Gunsmith cats burst et c'est franchement une mauvaise suite.

Non seulement le manga n'apporte rien au manga d'origine (vu que le manga d'origine avait fait le tour des persos), mais en plus il se tape une fin juste catastrophique qui pue la fin rushé car l'éditeur a dit stop.

Vaut mieux penser que le manga d'origine n'a pas de suite.