Pour rappel, je n'ai pas vu Man of Steel. Ceci étant dit, il ne me semble pas que Luthor sache que Bruce Wayne est Batman, seul le fait qu'il soit humain l'intéresse. Quant à l'identité de Superman, comme cela survient juste après que Luthor ait pris le contrôle de la base de données des Kryptoniens, je dirai qu'un lien de cause à effet peut aisément s'entrevoir.
Il sait que Wayne est Batman, vu qu'il le provoque en ayant son ancien employé lui renvoyer ses chèques de pension avec des phrases comme "tu as trahis ta propre famille" en rouge dessus. Et que c'est un des éléments qui a poussé Batman à aller affronter l'extra-terrestre.
Pour la BDD des kryptoniens, pas faux. Mais il manque quand même une scène pivot.
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.
Chose promise, chose due. Mais ce sera des versions courtes, désolé
Man of Steel : Je n'avais pas encore vu ce film - ça se saura - mais j'ai tenu à le regarder malgré mes appréhensions, pour vérifier s'il répondait à certaines de mes questions concernant Batman V Superman. Réponse : non. A aucun moment nous ne saurons comment Superman a gagné l'approbation de la population terrienne, comment il a réussi à redorer son blason après la destruction de Metropolis, et pourquoi il n'a pas été mis dans le même sac que tous les autres Kryptoniens, tel un mutant de base. Ce qui signifie que, d'un film à l'autre, nous ne le voyons pas devenir Superman auprès du public, et nous sommes censés accepter le fait que celui l'admire de façon inconditionnelle (malgré les voix dissonantes de quelques inadaptés sociaux). A part ça, j'ai apprécié. Du moins pendant les premiers actes. Je me moque que le personnage ne soit pas conforme à la vision couramment admise : celle-ci fait parfaitement sens, malgré une ou deux fausses notes (comme la façon très personnelle qu'a le protagoniste d'évacuer sa colère sur les engins motorisés). Les auteurs vont au bout de leur logique, et j'ai trouvé que cela fonctionnait. Les thèmes abordés, avec un Superman destiné à choisir entre la survie des Kryptoniens et celle des Terriens - Jor-El fait figure d'antagoniste, malgré ses airs de ne pas y toucher - m'ont paru pertinents. Je suis beaucoup moins fan de l'imagerie christique très appuyée, et de la bêtise de militaires incapables de déduire son identité secrète malgré la tonne d'indices qu'il laisse derrière lui. Alors que Lois Lane règle le problème en quelques jours et avec moins d'informations à sa disposition ! Puis vient le dernier acte, et à ce moment-là, je m'aperçois qu'il reste près d'une heure de film. Une heure ! Bordel, qu'est-ce que c'est long, qu'est-ce que c'est laborieux. Les auteurs de ces films de super-héros ne devraient jamais faire autre chose que de l'exposition, car la plupart du temps, ils se viandent. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai préféré Batman V Superman : le combat final ne dure pas trop longtemps, cela reste digeste. Ici, du moment que les nazis de l'espace débarquent, c'est mort. Tout ce beau développement du héros et tout, pour aboutir à un carnage durant lequel Superman renie tout ce pour quoi il s'est mentalement préparé toute sa vie, détruisant tout sur son passage et tuant des milliers d'innocents sans même sans rendre compte. C'est choquant. Et je ne parle pas par rapport au comics : c'est choquant par rapport à la propre logique interne du film ! La majorité de Man of Steel est réussie, mais l'ensemble se termine par une dernière heure catastrophique qui, forcément, laisse un mauvais goût en bouche. Dommage, car j'ai trouvé l'acteur principal convaincant, ne serait-ce que physiquement, alors je crois qu'il s'agit d'un des rôles les plus difficiles à incarner de manière crédible à l'écran.
Batman V Superman : Le film de tous les paradoxes, avec du bon, et du moins bon. Une fois n'est pas coutume, commençons par le moins bon : le film échoue à maintenir sa logique interne, et souffre de fait d'incohérences, consécutives à un scénario qui se veut trop riche. Là encore, je ne parle pas d'incohérences par rapport aux comics - car ce n'est pas comme si les comics eux-mêmes, y compris dans les continuités principales, ne se montraient pas incohérents - mais bien par rapport à son propre univers. J'ai déjà évoqué dans un précédent message un de mes principaux griefs en la matière, mais ce n'est pas le seul. Le film regorge de petits défauts, de fausses notes - une caméra de sécurité qui fait du montage, un scénario qui nous laisse remplir certains trous, un Batman qui n'apparait pas aussi perturbé que son décorum et ses réactions ne le laissent supposer, un Superman qui a perdu beaucoup de son humanité de Man of Steel, un Lex Luthor trop hystérique pour son propre bien - mais avec aussi plein de qualités. J'ai beaucoup apprécié le traitement global, tout comme dans Man of Steel : alors que les producteurs du MCU semblent considérer qu'ils adaptent un tissu d'inepties, et qu'ils s'adressent à des spectateurs qui savent qu'il s'agit d'un tissu d'inepties - d'où l'humour omniprésent et la distanciation ironique de mes deux tentacules - ici ils paraissent respecter le matériau d'origine et l'aborder avec sérieux. Alors certes, Lex Luthor partage des traits de caractères communs avec l'antagoniste de Iron Man 3, mais à part ça, les personnages sont traités de manière à paraitre crédibles, voire réalistes. C'est agréable. Le point fort du film, c'est Batman. Je ne me faisais pas trop de souci concernant Ben Affleck ; même si je le préfère en tant que réalisateur, je ne fais pas partie de ceux qui le conspue juste pour le principe (et pour Daredevil). C'est surtout son environnement que j'ai trouvé très intéressant. Il prétend avoir derrière lui 20 ans de combat contre le crime, et effectivement, nous sentons qu'il existait déjà bien avant les événements de Batman V Superman : Manoir Wayne en ruine (pas forcément cohérent avec l'image de playboy milliardaire qu'il essaye de maintenir), cave remplie de souvenirs, plusieurs allusions au Joker, et surtout une armure qui a beaucoup de kilomètres au compteur, peu soignée, avec d'innombrables traces de griffures (miaou) et autres stigmates. C'est très travaillé et pensé, cela crédibilise énormément le personnage, et en même temps, nous sentons qu'il se trouve au bout du rouleau, qu'il a tourné le dos à une certaine hygiène de vie (d'où la nécessité d'une scène d'entrainement), et qu'il suffirait d'une étincelle pour qu'il bascule définitivement dans la folie ; ce qui explique non seulement son obsession pour Superman, mais aussi pourquoi son affrontement contre l'homme d'acier se termine d'une façon qui aura fait à ce point jaser nombre de spectateurs. Pour ma part, elle ne m'a dérangé, tant toute la construction du chevalier noir permet de légitimer ce dénouement. Je regrette que Superman n'ait pas bénéficié d'un traitement aussi réussi. J'ignore si les auteurs ont considéré avoir déjà effectué le travail sur Man of Steel, mais si c'est le cas, ils se trompent : à la fin du précédent film, il ne possède de Superman que le nom, et doit tout prouver. Deux ans plus tard, nous ne savons pas ce qu'il a fait pour gagner une telle ferveur, hormis sauver des Mexicains et Lois Lane, et recevoir des éloges du Daily Planet. Pire, il a régressé, puisqu'il parait même avoir quelques difficultés à contrôler l'ampleur de ses pouvoirs et à comprendre les humains. Le combat entre les deux héros fonctionne à la fois car le scénario prend son temps pour le rendre inévitable, et car contrairement à celui de Batman DKR - auquel il est immanquablement comparé - Batman bénéficie d'un atout auquel Superman ne pouvait pas s'attendre, ce qui rééquilibre énormément les forces. Quant à la conclusion, elle était évidente depuis l'annonce même du projet... De son côté, le combat final dure juste ce qu'il faut, et propose son lot de moments épiques et de poses grandioses, dont quelques-unes tirées de 300. Et pour cause : l'énorme satisfaction de ce long-métrage, c'est Wonder Woman ! L'actrice est parfaite dans son rôle, son thème musical déchire, et surtout, elle est trop badass, trop puissante, avec une volonté inébranlable, une force prodigieuse,... Et il s'agit du seul personnage du film réellement iconique (je ne parle pas l'imagerie christique une nouvelle fois omniprésente), ce qui est limite paradoxal car il s'agit de la marque de fabrique des héros DC Comics par rapport à leurs concurrents de chez Marvel Comics. Je ne suis pas fan du style de Zack Snyder dans son intégralité - lequel se ressent plus ici que dans Man of Steel - et les scènes de rêve des deux personnages principaux sont clairement de trop, mais force est de constater que, malgré les 2h30 de film et par opposition à Man of Steel, je n'ai absolument pas vu le temps passer. L'ensemble n'est pas parfait, il n'empêche que j'ai passé un bon moment, et même un très bon moment lors de certains passages, notamment lors du combat final avec Wonder Woman. Et le film baigne moins dans le numérique que la bande-annonce ne le laissait penser. J'en ressors rassuré quant à la suite de l'aventure DC Comics sur grand écran, et si je me tâte encore concernant un Suicide Squad qui m'a quand même l'air très inspiré par le MCU, je ne manquerai certainement pas Wonder Woman en 2017 (même s'il aurait dû sortir en 2018).
Par contre, je ne trouve pas sur la toile la version de la bande-annonce de Lego Batman que j'ai vu avant Batman V Superman, durant laquelle le héros nous fait part des épisodes de déprime qu'il a eu en 2016, 2012, 2008, 2005, 1997, 1995, 1992, 1989, et surtout 1966 Pour compenser, je remets ça :
Et en bonus, l'introduction director's cut ma critique de Batman V Superman.
Connaissez-vous Earth-III ? Il s'agit d'une des premières Terres parallèles visitées par les héros de DC Comics, après la découverte de Earth-II dans Flash of Two Worlds de Gardner Fox. Officiellement, elle fut effacée de la continuité durant Crisis of Infinite Earths, mais officieusement, elle a depuis été réutilisée dans certaines adaptations, et comme de toute façon Earth-II est récemment réapparue, peut-être que Earth-III aussi. Sa particularité : il s'agit de la Terre des contraires, celle où Bruce Wayne, Clark Kent, Diana Prince, ou Barry Allen sont des criminels, et où les espoirs de l'Humanité résident en Alexander Luthor, et un mystérieux héros - défiguré par un bain d'acide - nommé Red Hood. Dans Flashpoint, Bruce Wayne a été tué par Joe Chill alors qu'il sortait du cinéma avec ses parents, poussant son père Thomas à prendre le masque pour combattre les malfaiteurs, et plongeant sa mère Martha dans les méandres de la folie psychopathe. Dans Planetary, les personnages voyagent à travers les dimensions, découvrant un Batman assassinant froidement ses adversaires avec une arme à feu. Où est-ce que je veux en venir ? C'est pourtant simple : arrêtez de pleurer que les adaptations de comics ne sont pas cohérentes vis-à-vis des comics, puisque les comics eux-mêmes ne sont pas cohérents vis-à-vis des comics ! Même en restant dans la continuité principale : ce n'est pas comme si Batman tuait le Joker lors de sa première apparition, ou qu'un livre dénonçant la violence dans les comics n'avait pas poussé les auteurs à supprimer les armes létales du justicier ; et à lui adjoindre des acolytes féminines en plus de Robin, parce que vivre dans un grand manoir avec comme seul compagnon un adolescent nommé "Dick", ça fait pédé. Si vraiment les incohérences vous défrisent : arrêtez de regarder ces films et contentez-vous des comics. Parce Peter Parker mordu par une araignée génétiquement modifiée, Tony Stark blessé pendant la seconde Guerre du Golfe, ou les parents de Clark Kent encore vivant lorsqu'il décide de devenir un super-héros, j'ai vérifié, cela diffère des premières apparitions de chacun de ces personnages.
Ce moment où il réalise qu'il a signé pour 5 films et qu'il lui en reste encore 4.
Gemini > Tu vas rire mais en sortant je me suis dit "Gemini va adorer, ça se prend beaucoup trop au sérieux pour son propre bien et ça n'a pas le moindre recule sur lui-même." (le reste,full spoil sinon je ne m'en sortirais pas)
Pour la popularité de Superman c'est dit et montré, non ? Il a sauvé des chatons et détruits des satellites militaires russes. Et il sauve sa copine 3 fois par semaine au bas mot. Il est un héros populaire qui s'oppose aux actions néfastes des gouvernements et il a des pouvoirs quasi-divins. Du coup la vénération dont il est l'objet me semble cohérente. Surtout dans des pays comme le Mexique, pauvre et pieux. Quand à la destruction de Metropolis le mémorial montre bien qu'il est traité comme un héros par la ville et que les citoyens dans leurs ensemble ont compris qu'il les a protégé de Zod.
Après y avoir un peu réfléchis je crois que le problème central du film est qu'il y a 3 films qui méritaient leurs propres films en un. -Le premier c'est la suite de Man of Steel, avec Superman qui essaye de comprendre et d'assumer comment faire le bien sans tout déséquilibrer. Alors qu'en parallèle Lex Luthor essaye de le discréditer publiquement. C'est aussi la partie avec tous les débats TV et ce très bons moments "Pensez-vous que le Surhomme doive exister ?" "La question ne se pose plus : il existe !" -Le second c'est l'adaptation libre de The Dark Knight Returns, avec un Batman fatigué, aigri et radicalisé qui va passer ses nerfs sur Superman. -Le troisième c'est le prologue à la Justice League, sous forme d'adaptation de The Death of Superman et avec Wonder Woman en guest star. Et non seulement c'est trois films ont un mal fou à s'imbriquer pour ne faire qu'une seule histoire de façon organique, mais surtout des trois il n'y en a qu'un seul dont les enjeux sont réellement traité jusqu'au bout. La suite de Man of Steel est littéralement dynamité lors de l'attentat au Capitol et l'adaptation de The Dark Knight Returns fait pshit quand Batman découvre que Superman a une môman qui a le même prénom que la sienne et que donc il faut qu'ils soient copains ! Du coup le spectateur ne peut ressentir que de la frustration pour ces deux arcs narratifs qui n'aboutissent à rien. Au delà des intention, de vouloir faire un film complet et riche, c'est déjà un échec rien que pour ça.
Et tu trouves que seul Wonder Woman est correctement iconisée ? Je pense que les 3 héros le sont comme il faut. Sil il faut reconnaitre un talent à Snyder c'est bien de savoir construire des plans forts chargés de sens. Entre le Superman-Jésus, on aime ou on aime pas mais force est de constater que ce film montre que cette imagerie un peu gratuite dans Man of Steel avait bien un sens au final. Le doute, la tentation, la passion, la mort et la résurrection, tout est là. Même la lance de Longin. Ça me passe un peu au dessus de la tête, pour moi Superman est le surhomme Nietzschen, pas space-Jesus, mais la vision de Snyder fait sens. Batman aussi a son lot de plan ou de scènes fortes. Ne serait-ce que parce que c'est le meilleur Batman en combat qu'on a vu au cinéma. Loin des scènes à rayons-X gerbantes de Nolan ou des coups téléphonés du Batman de Burton, coincé dans un costume trop raide pour lui. Et même sans ça on a des plans forts, comme celui où il attend à coté du Bat-Signal. Même son costume à lui tout seul arrive à nous dire plein de chose sur lui sans avoir à les préciser. Cinématographiquement c'est du bon travail.
(sinon c'est quoi l'atout de Batman dont tu parles et qu'il n'a pas dans TDKR ? J'avoue sécher là dessus.)
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Totalement d'accord sur le fait qu'il y aurait dû avoir une suite à Man of Steel avant Batman V Superman.
Quant à l'atout, c'est la Kryptonite. Dans TDKR, Superman s'y attend forcément, il connait sa faiblesse et sait Batman suffisamment roublard pour en avoir en stock. Tandis que dans Batman V Superman, la seule faiblesse connue du surhomme, c'est l'atmosphère de Krypton ; il n'a jamais été exposé à la Kryptonique, ignore tout de son existence et de ses effets, et aborde Batman comme s'il ne craignait rien et devait se contenter de l'immobiliser. En dévoilant un tel atout, Batman frappe donc à la fois le corps et l'esprit de Superman, car il ne s'y attendait absolument pas. Le choc psychologique est visiblement beaucoup plus fort que les coups eux-mêmes. Et cela change complètement le rapport de force, offrant à Batman une réelle chance de victoire.
Pour Death of Superman, au moins le film règle un des principaux problèmes du comics : dans ce-dernier, Superman n'est aidé que par des seconds couteaux, composant une des Justice League les plus faibles de l'histoire ; j'aime bien Booster Gold, mais Guy Gardner, Fire, et Ice, quoi... Avec Wonder Woman, il avait déjà plus de chance de s'en sortir
(et pourtant c'est pas faute de les avoir partagé ici )
Gemini > Tiens tant qu'on est dans les trucs raté lors de la transition depuis Man of Steel il y a la conclusion de ce dernier avec Clark qui rentre directement au Daily. A l'époque déjà je regrettait qu'ils aient expédié ce passage-clef comme ça alors que ça aurait pu servir de fantastique scène d'exposition à une suite, avec le surhomme qui découvre la vie de bureau et tout ce qui va avec. Et Snyder, si il avait un tant soit peu le sens de l'humours, aurait pu nous réinterpréter la scène classique de Clarke qui se précipite passer un appel dans une cabine publique en entendant une femme crier "Au secours Superman !" alors qu'elle tombe d'un gratte-ciel
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Rentré de la projection du Batou v Supaman, salle remplie au 1/3 un samedi soir? ça sent pas très bon tout ça.
Globalement vous avez tout dis les mecs, juste un truc, le passage avec le mec qui vient du futur parler de Loïs, c'est casé là pour un prochain film je suppose?
je n'ai pas suivi l'actu des films DC mais Affleck va jouer Batman dans encore 4 film? mais genre en rôle principal ou des cameo?
Les deux. Il a un rôle mineur dans Suicide Squad, visiblement au début du film il arrêtera le Joker et Harley si on en croit ce qui a été vu à Vancouver l'année dernière pendant le tournage. Il aura un rôle central dans les deux films Justice League et il lui reste un film non-annoncé, probablement un film Batman solo.
Pour le mec dans le rêve, c'est ça. Visiblement ça serait Flash du futur, la question c'est qui est le "lui" dont il parle...
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Tu pourrais mettre l'upload officiel, il se fera pas retirer lui :
Le thème de Wonder Woman est cool, mais au sein d'une BO assez anecdotique (passé le thème de Man of Steel rien ne m'est resté en tête, pas même le thème de Batman alors que Hans Zimmer est celui qui avait composé les fantastiques musiques de la saga Nolan) il fait tache tant il est dissonant. Le moment où elle débarque et la gratte électrique rentre en jeu j'étais un peu "Quoi ? Hein ? Il se passe quelque chose ?".
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Tout le monde est au courant : Ben Affleck est le nouveau Batman ! Depuis jeudi dernier, on sait qu'il affrontera Superman en 2015 dans Man of Steel 2 / Superman vs. Batman. Mais aujourd'hui, le site spécialisé The Hollywood Reporter annonce que le contrat signé par l'acteur avec la Warner. porterait non pas sur ce seul et unique film, mais sur une série de plusieurs longs métrages. Pas franchement une surprise, mais au moins une confirmation que la présence de Ben Affleck dans la costume de l'homme chauve-souris s'inscrit dans le temps. A noter que le nombre précis de films n'a pas été précisé (Justice League, que la Warner voulait un temps voir réalisé par Affleck, pourrait être un de ceux-là), alors qu'une folle rumeur distillée par le site CosmicBookNews annonce un deal portant sur... 13 apparitions !
ça a été confirmé depuis par Warner, Affleck à un deal a la Michael Bay. Tu fais le batman et on finance a coté tes films persos.
Tout ce qui touche de près ou de loin à la culture populaire : Cinémas, Animations, Mangas, Comics, Jeux-vidéo ...
Battleship : Adapter en film un jeu de société ? Pourquoi pas, ce n'est pas l'idée la plus saugrenue que j'ai pu voir (comme adapter un pachinko en série TV). Évidemment, à chaque scène essayant d'assumer ce lien avec la bataille navale version Hasbro, cela donne un résultat potentiellement débile Heureusement, dans l'ensemble, il s'agit avant tout d'une histoire d'extra-terrestres confrontés à la Navy - que je soupçonne d'avoir investi massivement dans le projet, je m'attendais presque à voir débarquer les Village People - avec en prime une kiné, un infirme, et un nerd, dans un style que ne renieraient pas Roland Emmerich et Michael Bay. Autant dire que les aliens n'ont aucune chance. Même si le scénario arrive à justifier certaines de ses idées les plus discutables, cela reste un tissu d'incohérences, avec un héros anti-charismatique dont nous nous moquons éperdument malgré une exposition beaucoup trop longue. D'ailleurs, les personnages sont globalement sans intérêt. Les extra-terrestres débarquent de l'autre bout de l'univers mais ne sont même pas capables de détecter un navire de guerre s'il n'a pas ses tourelles braquées sur eux ! Mais il y a de l'action et des Japonais qui attaquent Pearl Harbor avec la bénédiction des Américains, donc cela passe, c'est divertissant. Le film prend une toute autre ampleur à partir du moment où le réalisateur décide de faire des plans au ralenti façon Armageddon sur des vétérans de la Navy venus en renfort. Il se lâche et plonge la tête la première dans un délire absolument jouissif. Plus rien à foutre de la crédibilité ! Ce qui était le cas depuis le début, mais désormais, il assume. Et c'est typiquement le genre de conneries que j'adore.
Notre Petite Sœur : Adaptation du manga Kamakura Diary de Akimi Yoshida, que j'attendais impatiemment mais qui n'est comme de bien entendu pas sortie chez moi. Justement, en parlant d'adaptation, si celle de Batman V Superman vous a défrisé pour cause "d'incohérences vis-à-vis l’œuvre d'origine", vous allez adorer celle-ci, d'une fidélité exemplaire. Ou, du moins, le réalisateur a été obligé de faire des choix, comme il ne peut transposer tel quel un manga de plusieurs tomes, toujours en cours, en un long-métrage de deux heures. Il a donc décidé de se focaliser sur plusieurs histoires et d'en laisser d'autres de côté, ce qui lui permet de les traiter sur la longueur. Ainsi, outre les sœurs Koda, la patronne est le seul personnage réellement exploité, et ce sont l'entourage de Suzu et les compagnons de ses sœurs qui en font les frais. En résumé : les protagonistes masculins. De fait, Hirokazu Koreeda nous livre un film profondément féminin, une chronique familiale d'une cellule décomposée puis recomposée, focalisée sur les relations entre les quatre sœurs et avec leur mère. Certains détails, comme les raisons pour lesquelles Sachi décide d'adopter Suzu, passent forcément mieux dans le manga, qui peut plus aisément s'arrêter sur des détails, mais pour le reste, il s'agit d'une adaptation très fidèle, notamment car elle arrive à capter le ton et l'ambiance si particuliers, doux et amers, du manga de Yoshida. Vous n'avez pas lu le manga ? Pas grave, ce film vous est destiné. Il raconte l'histoire de Sachi, Yoshino, et Chika, trois sœurs élevées par leur grand-mère (aujourd'hui décédée) après que leur père soit partie avec une autre femme, et que leur mère ait abandonné le domicile familial faute de pouvoir assumer la situation. A la mort de leur père, dont elles avaient perdu la trace depuis des années, elles se découvrent une petite sœur, Suzu, fille qu'il a eu avec sa seconde épouse, qu'elles décident d'adopter. Et c'est tout. A partir de là, nous allons suivre le quotidien de chacune des sœurs, leurs interactions, et leurs relations avec le monde extérieur et leur famille. Il s'agit donc avant tout d'une collection de petits instants de vie, suivant les parcours de chacune d'entre elles, filmés avec délicatesse par le réalisateur et incroyablement touchants. Hirokazu Koreeda met en place une atmosphère cotonneuse, une cellule familiale conçue pour résister aux tourments du monde qui entoure les héroïnes, entre déceptions amoureuses et dure réalité du quotidien, mais sans jamais sombrer dans le pathos ou le misérabilisme : les sœurs Koda sont des héroïnes imparfaites mais fondamentalement positives, qui ont connu les difficultés de la vie mais préfèrent aller de l'avant, toutes ensemble. Le réalisateur traite la maison des Koda, bâtisse ancienne et hors du temps, ainsi que de l'ancienne capitale impériale, comme s'il s'agissait de personnages à part entière ; la nature foisonne comme dans un film de Hayao Miyazaki, les environnements paraissent usés, ce que souligne une photographie légèrement délavée. Mais à l'instar du manga, nous nous trouvons là face à une œuvre profondément japonaise, emprunte de traditions et de réflexions qui ne diront sans doute rien à une bonne partie du public occidental, donc j'estime qu'il vaut mieux avoir quelques notions sur le sujet avant de s'y lancer - ce dont je ne doute pas concernant les habitués des lieux - ce que je vous recommande chaudement. Et il faut lire le manga.
Je suis assez partagé sur Kamakua Diary. En terme d'écriture Koreeda a fait les bons choix en centrant son récit sur les histoires de familles décomposées et recomposées, quitte à supprimer des parties vraiment intéressantes du récit comme le cancer de Tada et ses conséquences. De l'autre c'est un film dramatiquement statique où 90% des scènes se résument à des persos qui s'assoient, le plus souvent autour d'une table pour manger, et discutent. En manga ça passe bien, mais en film c'est assez pénible. Le film a une ou deux fulgurances ici ou là, comme la scène sous le tunnel de cerisiers, mais elles sont trop rares. Et si la maison des sœurs Kôda est vraiment mise en scène de façon a avoir une personalité, c'est moins le cas pour Kamakura. Tu trouvais que la nature foisonne ? Une fois le film à Kamakura je me suis surtout trouvé à l'étroit dans tous ces intérieurs.
Pas un mauvais film en soit, mais un film assez paresseux et peu cinématographique. Je recommanderait directement la lecture du manga. Bien plus complet dans son aspect tranches de vies croisées et qui va, forcément, plus loin dans l'histoire. Et on échappe au jeu typiquement japonais d'une partie des actrices principales.
Ho et histoire de, Kamakura était une capitale shôgunale pas impériale.
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J'ai été mort de rire durant cette bande annonce, thank you Gemini ! Je comprends que Ialda et toi vous ayez hâte de le découvrir. Dès que ce film Lego Batman sortira au cinéma, je foncerai le voir ! Au fait, vous vous rendez compte ? Le dernier film d'animation dont Batman était le héros et qui fut diffusé au cinéma ce fut... Batman vs The Mask of The Phantasm/Batman contre le Fantôme Masqué sorti en 1993, il y a déjà presque un quart de siècle !
En revanche, Batman V Superman, je n'irai pas le voir au cinéma, c'est décidé.
Jetblack a écrit: Le Multivers D.C est le nom de l'ensemble des Terres parallèles de l'univers de D.C Comics. À l'issue de Crisis on Infinite Earths, de Marv Wolfman & George Pérez, le multivers est censé avoir été détruit, les cinq dernières Terres ayant été fusionnées en une seule et unique planète. Par exemple connaissez-vous Terre-III ? Il s'agit d'une des premières Terres parallèles visitées par nos héros, après la découverte de Terre-II dans Flash de Deux Mondes de Gardner Fox. Officiellement, elle fut effacée de la continuité durant Crisis of Infinite Earths, mais officieusement, cette planète a depuis été réutilisée dans certaines adaptations, et comme de toute façon Terre-II est récemment réapparue, peut-être que Terre-III aussi. Sa particularité : Il s'agit de la Terre des contraires, celle où Bruce Wayne, Clark Kent, Diana Prince, ou Barry Allen sont des criminels, et où les espoirs de l'Humanité résident en Lex Luthor, et un mystérieux héros - défiguré par un bain d'acide - nommé Red Hood. Dans Flashpoint, Bruce Wayne a été tué par Joe Chill alors qu'il sortait du cinéma avec ses parents, poussant son père Thomas à prendre le masque pour combattre les criminels, et plongeant sa mère Martha dans les méandres de la folie psychopathe. Dans Planetary, les personnages voyagent à travers les dimensions, découvrant un Batman assassinant froidement ses adversaires avec une arme à feu.
Où est-ce que je veux en venir ? C'est pourtant simple : Les adaptations cinématographique de comics-book ne sont pas cohérentes vis-à-vis de ses fameuses bandes-dessinées… Puisque les comics-book eux-mêmes ne sont pas cohérents vis-à-vis des comics-book.
de Gemini le Ven 25 Mar 2016, 19:12 
Pour compenser, je remets ça :
