Le topic cinéma

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Messagede Ramior le Ven 11 Mar 2016, 00:37

Très honnêtement in aurait bien plus pertinent de voir les Vengeurs se confronter à une version cinéma des Maitre du Mal ou la Legion léthal et prendre une sacrée défaite qui les obligerais à se remettre en question que de faire un Civil War avec moins de douze glandu.

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Messagede Merlin le Ven 11 Mar 2016, 01:40

Ramior a écrit:Marvel rush sont univers cinématique en voulant adapter un comics surestimer trop populaire pour ça vrai valeur.

Kékidi?!

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Messagede Ramior le Ven 11 Mar 2016, 01:41

Il dit que le comics "Civil War" est très surestimer.

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Messagede Merlin le Ven 11 Mar 2016, 02:14

Alors ne met pas "trop populaire" après "surestimé" (au participe passé stp) parce que ta phrase est juste pas compréhensible. :?

Sinon un petit truc hyper simple à appliquer et qui facilite grandement la lecture pour nous autres.

Sa ou ça?

Petit Rappel :

'Sa' , déterminant possessif, est placé devant un nom ou un adjectif.
Exemple :
sa chambre a été rénovée
sa petite chambre a été rénovée

'ça' peut-être placé devant un verbe.
Exemple :
ça m'énerve de ne pas pouvoir y aller !

On écrit sa quand on peut le remplacer par son suivi d'un nom masculin.
Exemple :
Il a cassé sa montre --> il a cassé son bracelet

On écrit ça quand on peut le remplacer par ceci ou cela.
Exemple :
ça fait dix ans que je n'ai pas revu mon grand-père. --> cela fait dix ans que je n'ai pas revu mon grand-père.

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Messagede Ramior le Ven 11 Mar 2016, 02:19

J'avoue que je savais pas comment tourner cette phrase.

En gros ce que je voulais dire c’est que Marvel est trop empresser d'adapter ce comics qui ets par la même occasion très surestimer.

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Messagede Merlin le Ven 11 Mar 2016, 02:25

Ok. ;)

Mais utilise le participe passé quand tu as un auxiliaire juste avant ton verbe stp. :01:

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Messagede Aer le Sam 12 Mar 2016, 00:10

J'avoue avoir fait un peu une overdose de bandes annonces Civil War avec mes cinoches récents et voir trois gusses se taper dessus ça fait vraiment, mais vraiment, pitié. On sait qu'il n'y aura ni les X-keums ni les 4 fantastiques, sans parler des gros thons genre Sentry, Fatalis, Danvers...

(moi j'aime bien "Fatalis" comme nom ~~)
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Messagede Tetho le Lun 14 Mar 2016, 18:37

Pacific Rim en Japonais

Ce week-end avec des potes on s'est mis en tête de revoir Pacific Rim, et quitte à le faire en japonais (langue absente de notre blu-ray quand le chinois et le goddamn thai y sont). Après avoir galéré à trouver un service de VOD qui le propose (il est pas sur netflix japon) on a trouvé une version sans DRM.

Et c'est plutôt bon pour un doublage japonais de film live. J'ai pas une expérience monstrueuse avec ce genre de chose, mais celui là se place aisément dans le top de ceux que j'ai vu. Le doublage rend la chose un bon millier de fois plus anime-like que la VO, pas de doutes possibles. Sugita, dans le rôle de Raleigh, est parfait. Ayashibara aussi fait le taf en jouant Mako de façon posée et clairement reconnaissable mais sans trop donner dans le non-jeu à la Rei Ayanami. Pareil pour Furuya, sur qui on souris durant les premières secondes de Newton à l'écran "hé mais c'est Amuro", mais qui fini par se faire oublier en le jouant de façon geek comme Amuro ne l'a jamais été. Le problème c'est surtout Ikeda dans le rôle du paternel du duo australien qui ne fait aucun effort, il est Shûichi Ikeda qui joue du Shûichi Ikeda et refuse de calmer son Char. Impossible d'oublier le comédien, et surtout son rôle majeur. Kenda Tesshô est un bon choix dans le rôle de Pentecoast, il lâche ses one liners avec la force et l'assurance nécessaire, même si j'aurais préféré Ôtsuka Akio pour le rôle du militaire serious buisness de service. Je suis convaincu que la voix de l'IA des jaegers c'est Kotono Mitsuishi, les intonations sont caractéristiques, mais impossible de trouver une source qui confirme ou infirme sur le net.
La traduction corrige le Elbow Rocket en un fan-tas-ti-que Rocket Punch qu'il aurait tout le temps du être. Par contre le one liner ultime du film, "Aujourd'hui nous annulons l'apocalypse !", est traduit par un très décevant "Aujourd'hui nous sauvons l'humanité de l'apocalypse !". Déception généralisée dans la salle. A noter aussi qu'elle ne se soucie pas des passage en japonais, redoublés, ni même de ceux en cantonnais.


Sinon le film n'a pas bougé, ça reste le film de nerds ultime. Le pied absolu de bout en bout. Direction artistique en adamantium massif, mise en scène de gouf. C'est généreux et ça n'essaye pas d'être autre chose que ce que c'est.

Et puis le thème principal du film reste un des thèmes les plus badass du cinéma ces 10 dernières années.



Moonwalkers
J'ai été attiré par l'idée d'une comédie anglaise sur le truquage des images de l'alunissage par Kubrick. En fait c'est un stoner movie français ( :!: :?:) et réalisé par des mecs qui n'ont jamais probablement essayé autre chose que la beuh. Du coup c'est une comédie pas trop drôle et un stoner movie pas très stone.
il y avait pourtant à faire avec cette histoire d'un agent de la CIA envoyé au Royaume-Uni en 69 pour convaincre Kubrick de tourner de fausses images pour les Étas-Unis mais qui se retrouve obligé de bosser avec un producteur minable pour fausser les fausses images afin d'avoir quelque chose à diffuser. Sauf qu'au lieu de partir dans un délire psychédélique où ils finissent par tourner un film de SF fauché et halluciné qui aurait rendu Jodowrovsky jaloux et que ledit film malgré sa médiocrité fini par devenir culte via le cinéma de minuit, à la place on suit des péripéties assez bateaux qui finissent sur la production de vraies images que la NASA n'utilisera pas. On peine à comprendre pourquoi le tueur à gage incarné par Ron Perlman s'attache au looser Ron Weasley et fini par l'aider et on pleure intérieurement devant la bande de hippie qui débarque dans la seconde moitié.
Médiocre, j'ai pas d'autre mot.
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Messagede Geoff34 le Lun 14 Mar 2016, 21:55

CB4 : Une bande de pote décide de fonder un groupe de rap, le leader décide de prendre le surnom d'un gangster qu'il a rencontré dans une boîte de nuit, mais tout dérape quand ce gangster sort de prison...
Pas grand chose à dire sur ce film, on pourra apprécier les clin d'œil à NWA mais j'ai trouvé ce film assez daté.

Symbol : Hitoshi Matsumoto est un réalisateur japonais complètement fou. On a affaire à une espèce de huit-clos chelou où il est enfermé dans une pièce entouré de micro-pénis. en même temps, on suit la vie d'un catcheur mexicain, l'idée de voir 2 films en même temps est assez déroutant mais c'est assez logique car à l'image du film, surréaliste et décalé.
Circle : encore un huit-clos, sur une trentaine de personne piégé dans un cercle, tout les défauts de l'être humain y passe : racisme, mysoginie, haine envers les homosexuels et les personnes âgé...par contre, je n'ai pas aimé la fin.
Panic sur Florida Beach : un film assez méconnu de Joe Dante et plutôt bon, il rends hommage aux films de série B et Z des années 50/60, il est intéressant de voir que la peur généré par la guerre froide fut profitable pour les auteurs de films.

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Messagede Gemini le Mar 15 Mar 2016, 21:31


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Messagede Darkge999 le Mer 16 Mar 2016, 11:10

Cela faisait un moment qu'il y avait des rumeurs, mais c'est désormais confirmer: Indiana Jones revient.

J'espère que Disney évitera de casser une seconde fois Harrison Ford lors d'un tournage après SW7. :mrgreen: Et que le film arrivera à faire à la franchise ce que le Réveil de la Force fut pour Star Wars, un bon revival.

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Messagede Gemini le Mer 16 Mar 2016, 12:46

L'Aventurier du déambulateur perdu :roll:

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Messagede Aer le Mer 16 Mar 2016, 15:11

Allegiant.

Cette dégringolade.

J'étais déjà pas très chaud quand j'ai vu que ce gros naze de Schwentke rempilait pour le troisième (a moins que Flight Plan fasse partit de vos films fétiches), mais le film est complètement à la ramasse, à commencer par ces acteurs qui n'y croient plus vraiment. A ça on rajoute un script boursouflé d'évènements, ce qui paralyse le développement des personnages et donc fait qu'ils s'y déplacent comme des marionnettes, sans compter que ces évènements sont tellement capillotracté qu'on est bien en peine de comprendre le pourquoi du comment. Le fait que tout ne soit pas clair (y compris le macguffin du film sur les gènes) n'est au fond même pas le vrai problème du film.
Reste une ambiance assez baroque qui m'a bien plu, que ce soit dans la terre dévastée ou les éléments de SF fumés et chromés comme une Harley, et puis y'a toujours Triss qui a droit à son moment badass. Dommage que le "couple" parasite toujours tout comme depuis la fin du premier. Je sais que c'est écrit par et pour des ados, mais quand même :/. Et puis Miles Teller toujours, même si ces répliques ne fonctionnent qu'une fois sur deux, il reste marrant dans son rôle de pourris.

Bon maintenant ils ont scindé le dernier bouquin en deux pour faire deux films, mais les rares encore intéressés par la franchise se demandent bien ce qu'ils vont foutre dans le second vu qu'en dehors de deux lignes de texte, tout le reste a été adapté dans ce premier :lol: .
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Messagede Gemini le Mer 16 Mar 2016, 21:31


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Messagede Gemini le Jeu 17 Mar 2016, 19:24


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Messagede Gemini le Jeu 17 Mar 2016, 22:50

London Has Fallen : Vous avez aimé Olympus Has Fallen ? Vous avez aimé White House Down ? Vous aimerez London Has Fallen.
Aucune surprise : le film est exactement à l'intérieur ce qu'il promettait à l'extérieur, à savoir Gerard Butler qui sauve le président des USA en balançant des oneliners, pendant que les vilains terroristes méchants du Fuckistan font exploser Londres et les présidents français et Angela Merkel. Les CGI ne sont pas toujours très beaux, mais c'est le seul point noir ; car pour le reste, ça détruit le patrimoine historique londonien - je n'avais pas vu ça depuis que les Precures ont démoli le Mont Saint-Michel - ça éparpille les chefs d'état et les passants façon puzzle, ça canarde dans tous les sens au lance-roquette, avec Gerard Butler en mode Commando / Call of Duty / Nathan Drake / festival de vannes qui égorge du terroriste et du mercenaire au kilomètre. Rien que du bonheur.

And now for something completely different:


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Messagede Tetho le Ven 18 Mar 2016, 16:16



Ça part à nouveau dans tous les sens, et dommage qu'ils passent autant de temps sur des à-cotés inégaux et ne finissent pas leur analyse sur la diégèse et le canon sans parler de Highlander III, avec ses combats contre des moitiés de chinois dans des centrales nucléaires, qui invalide le II. Puis la série TV, avec un autre Sky... Highlander et dont le décors principal était une péniche à Paris, qui invalide le III. Puis le IV : la fin des temps qui réuni pour de bon la série TV et le film avec la mort de Lambert à l'écran. Puis le dessin-animé avec Conor mort (dans d'autres conditions), Ramirez en vie et pas de Duncan dans un futur post-apo plusieurs millénaires après notre ère. Puis du 5e film dont je ne peux parler, j'avais décroché de la franchise depuis trop de temps déjà quand il est sorti mais il a le droit à sa page sur nanarland ce qui en dit long.
Bref dire tout ça pour arriver à une conclusion sur le canon des œuvres de fiction et le zèle quasi-religieux de ceux qui les suivent et compilent la chose. Ha et aussi dire que si Highlander s'était arrêté au premier film, ça aurait été mieux pour tout le monde et pour la carrière de Christophe Lambert. Et tant pis pour les premières saisons de la série TV et Michel de Bourgogne.
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Messagede Gemini le Ven 18 Mar 2016, 16:33

Et le film Madhouse avec encore un autre MacLeod :mrgreen:

Un peu déçu de leur sélection de films jusque-là. Même s'ils s'en servent pour ouvrir des pistes de réflexion, ces dernières se résument souvent à "pourquoi c'est mauvais". Il semble y avoir une volonté de faire dans le nanar (ou en tout cas considéré comme tel par le "bon goût") parce que c'est populaire, mais sans pour autant se la jouer JdG en se contentant de se moquer. Mais en se moquant quand même un peu, hein ! Faut pas déconner.

Prochaines étapes : Waterworld ? T-Rex ? Power Rangers Turbo ? Le Batman de 1966 ?

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Messagede Tetho le Ven 18 Mar 2016, 16:48

Il y aurait quelque chose à faire sur le Batman de 66 et la série qui l'a précédé. De rappeler que les comics Batman à l'époque partageaient cette légerté et que donc c'était une adaptation fidèle. Mais que depuis Gwen Stracy et Le Comédien sont morts et que ça a changé la face du comics book et que nous regardons un film vieux d'un demi-siècle avec un regard qui n'était pas celui de l'époque. Et de là parler de la façon dont un film peut vieillir et se retrouver complètement en décalage avec ses intentions d'origines des années plus tard, que ça lui profite ou pas.


Mais je n'ai pas l'impression que Kamel Debbich et ses potes choisissent ces films parce que c'est de bon ton de se moquer des nanars sur le net. Il avait dit dans un épisode de Crossed, je crois, que parce qu'il savait à quel point c'est difficile de réussir à finir un film il fallait voir chaque film achevé comme un miracle en soit et qu'il avait du respect même pour les mauvais films tant que les intentions à l'origine étaient bonnes.
Souvent les mauvais films sont le meilleur moyen de comprendre ce qui fait un bon film. C'est facile de sortir 2001 et de se toucher la nouille devant en répétant que Kubrick c'est le plus grand, le plus fort et le plus beau avant de ressortir Barry Lyndon puis Shining. Mais c'est souvent plus intéressant de chercher à comprendre pourquoi un mauvais film a fini ainsi.

Mais il est vrai que passé l'ouverture du premier épisode l'analyse cinématographique dans Chroma est un peu légère. Reproche que je partage au Film Wars du fossoyeur qui se contente de lister les galère de production, souvent toutes déjà sur les fiches wikipedia, sans chercher à aller plus loin que le "oulala, faire un film ça devient vite la guerre".
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Messagede Gemini le Ven 18 Mar 2016, 16:50

Expliquer pourquoi le Batman de 1966 n'est pas super sombre et sérieux ? Mais il est fou ! C'est bien plus drôle de se moquer du bat-spray anti-requins lol prout prout on fait tourner les serviettes.

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Messagede Gemini le Sam 19 Mar 2016, 15:03

10 Cloverfield Lane : Avant de commencer, j'ai un énorme reproche à faire ce film. J'utiliserai pour cela les balises spoil, mais j'encourage toute personne souhaitant aller le voir au cinéma à lire ce qui suit.
[Montrer] Spoiler
10 Cloverfield Lane n'a aucun rapport avec Cloverfield ! Enfin si, deux : leur titre et leur boite de production. Clairement, le producteur a souhaité jouer sur la popularité du premier long-métrage pour attirer le public, mais dans les faits, les deux ne se déroulent absolument pas en parallèle, ce que pouvait d'ailleurs laisser deviner la bande-annonce. En soi, cela ne me dérange pas de ne pas regarder un film se déroulant dans l'univers de Cloverfield, je n'ai pas l'impression de m'être fait trahir. Le problème, c'est que cela conditionne notre vision de l'histoire, que nous évitons de nous poser certaines questions, et que nous avons l'impression d'en savoir plus que les personnages, en particulier l'héroïne. Alors qu'en réalité, ce n'est pas le cas. J'ignore si les créateurs de 10 Cloverfield Lane ont sciemment voulu jouer sur cette ambiguïté pour des raisons narratives, mais si c'est le cas, je trouve le procédé contestable. Toujours est-il que si vous voulez voir ce film, oubliez tout ce que vous savez sur Cloverfield, et essayez plutôt de vous mettre à la place de l'héroïne.

A part ça, il s'agit d'un bon long-métrage sur le thème du survivalisme, avec un John Goodman impérial qui porte l'ensemble sur ses larges épaules, une réalisation soignée qui sait rendre les environnements claustrophobes lorsque besoin est - j'aurais plus de reproches à faire sur certains angles de caméra sur la fin, même si je saisis le but recherché - et un rythme maitrisé qui permet de ne jamais s'ennuyer pendant ses 1h45, une gageure compte-tenu du sujet. Et c'est tout, je refuse d'en dire plus sur le déroulement de l'histoire et préfère vous laisser la surprise. Il y a de vrais moments de tension, j'ai passé un bon moment.

EDIT : Plus j'y pense, et plus je trouve que
[Montrer] Spoiler
imposer ce lien avec Cloverfield est une erreur. A moins qu'il ne s'agisse d'une tentative des créateurs pour aiguiller le raisonnement des spectateurs là où ils voulaient, mais de manière totalement artificielle.
Un exemple qui me parait représentatif.
[Révéler] Spoiler
A un moment, les personnages entendent un bruit venant de l'extérieur, et l'un d'eux propose une hypothèse quant à son origine. John Goodman répond alors que, d'après son expérience militaire, ils se trompent. Si nous nous en tenons aux informations fournies par Cloverfield, alors nous pouvons en déduire sur l'instant qu'il leur ment. Alors que les événements de 10 Cloverfield Lane viendront plus tard confirmer ce qu'il vient de raconter.
Si aucun lien n'avait été affiché entre les deux productions, nous n'aurions pu que douter de ses propos, comme les autres personnages, tandis que ce lien nous induit sciemment en erreur dans le cas présent. Résultat, cela fausse totalement notre impression sur le personnage, alors que le film joue essentiellement sur la personnalité des protagonistes, et surtout sur celle de John Goodman.
Cela n'enlève rien au fait que j'ai passé un bon moment, mais plus j'y pense, plus je trouve que ce film souffre de défauts à cause de cela.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 22 Mar 2016, 06:06

Je me place en porte-à-faux, ne lisez pas le spoil de Gemini si vous comptez aller voir le film.

Je suis allé voir 10 Cloverfield Lane en ne sachant presque rien à son sujet. Quel était le synopsis, qui jouait dedans, qui réalisait et surtout si il y avait une connexion tangible avec la meilleure moitié de film de monstre des années 2000. Je n'ai pas regardé les bandes-annonces et encore moins les analyses de la police scientifique de ces derniers qui se les passaient à l'envers et au ralentis voir si il n'y avait pas des messages secrets cachés dedans.
Et je pense que c'était la meilleure chose à faire. Du coup je passe en mode full spoil à partir de là.

[Montrer] Spoiler
Je suis donc allé voir le film sans attendre une vraie connexion avec Cloverfield, ça me paraissait absurde, mais ouvert à n'importe quoi quand même. Et ça a payé, c'était l'état d'esprit nécessaire pour voir le film pour ce qu'il est et ne pas être déçu à a fin lorsque ça part dans une toute autre direction.

J'ai été assez déçu par le film. Dans la forme c'est un long exercice de tension soigneusement montée, complètement claustrophobe et parano. Peu de chose à redire là dessus, c'est sans fulgurance ou vraie génie mais c'est solidement filmé et monté.
Mon seul vrai reproche toucherait à la sous-intrigue de la fille de Goodman. Si on relie les points laissés, on devine que sa fille et sa femme sont parties à Chicago (si il ne les as pas tuées, vu qu'il n'est pas une source très fiable) et ont rompues le contact avec lui. Désespéré par la perte de sa fille adorée, il a pété un câble, élevé une lycéenne locale et tenté de vivre avec elle son fantasme conspirationiste dans son bunker. Mais comment as-t-il pu la convaincre de la chose avant qu'elle ne décide de s'évader ? Et comment n'a-t-il pu mieux sécuriser les conduits de ventilation si elle s'était déjà évadée par là ?

Mais le vrai problème du film c'est son propos. Durant la plupart du film Goodman représente l'autorité qui a annoncé qu'une attaque a eu lieu, sans qu'on en ait de preuve concrète, et tire son autorité de ce fait. Il dicte sa loi et ses conditions pour le bien du groupe sans pour autant jouer la transparence. Les deux autres personnages doutent de lui et veulent fuir, mais la fille fini par réaliser qu'il avait raison. Et qu'elle aurait été plus en sécurité dans le bunker.
Donc l'idée c'est qu'on devrait laisser les gouvernement voter les Patriot Acts et autres État d'urgence pour aussi longtemps qu'ils l'estiment nécessaire, ils savent ce qu'ils font ? Goodman a une réplique assez peu équivoque là dessus, du genre "pourquoi les gens ne voient-ils pas que la sécurité est ce qui compte vraiment ?". Ho et qu'on devrait aussi s'engager pour aller combattre en Afghanistan, en Irak et en Syrie ? Ça pue sérieusement la merde ça, non ? Du coup je ne peux vraiment apprécier le film. Son propos est trop douteux pour que j'accroche vraiment.


Il y a un potentiel pour que la marque Cloverfield devienne une série d'anthologie de SF-fantastique contemporain au cinéma. Chaque film est une œuvre à part, ne partageant qu'une vague base commune et un marketing viral. Mais après deux films aussi bancals, peut-être vaudrait-il mieux que Bad Robot tire les conséquences de ses échecs et en assume les conséquences en la retirant définitivement de la vie cinématographique.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 22 Mar 2016, 10:05

Tetho >>
[Montrer] Spoiler
Bravo si tu es allé voir le film sans espérer un lien avec Cloverfield, alors qu'il y avait "Cloverfield" dans le titre. Par contre, je crois que Batman VS Superman a effectivement un lien avec Batman et Superman :mrgreen:

Pour Britanny, rien n'indique qu'il lui ait fait le coup de la fin du monde, c'est sans doute un bon vieux kidnapping bien glauque. Par contre, pour un survivaliste, il n'a pas bien pensé la configuration de son bunker, puisqu'il faut passer par les conduits d'aération, ce dont il est visiblement incapable, afin d'aller faire fonctionner le système de filtration de l'air.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 22 Mar 2016, 10:29

[Montrer] Spoiler
Image

'sup, biatches. :43:


Et j'ai vérifié pour Batman v Superman (sans S à VS btw), aucun rapport. Julien Lepers ne joue pas dedans.


Pour le système d'aération c'est la trappe d'accès à la ventilation qui est bloquée. Bon, je n'ai pas compris pourquoi il ne la démonte pas à la place (j'espérais qu'on réalise ensuite qu'elle avait été bloquée par quelque chose laissée par la fille kidnappée), mais j'imagine que sans ça pas de film.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 22 Mar 2016, 12:13

Tetho >> Je serais preneur :D

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