Animé : Gundam ikimasu !!!!!

[Saga]

Je suis vraiment fan de ce qu'on voit du charadesign là.

Quelqu'un sur le FB de l'AEUG se demandait si Kawamoto était pas aux manettes...
On a donc bien l'anti-IBO.

[Aer]

J'allais dire qu'entre le design et la musique dévoilé ça faisait très Bebop.

[Tetho]

J'y crois pas à Kawamoto, le seul moyen que ça soit lui c'est en coprod avec Bones-A dont il est le patron. C'est pas impossible, juste très improbable. Et si on regarde la version plus large sur le site officiel, ça ne ressmeble pas vraiment à son trait. Rien que les ombres déjà...

[Zêta Amrith]

Les gars, un teaser c'est censé montrer une logique crescendo, pas trois images choisies au hasard.
Ces jap' qui savent pas faire de bande-annonce.

[Tetho]

Ça a l'air cool, hein. Le taf d'Hirotoshi Takaya sur les persos à l'air si bien. Sauf qu'il y a un piège : ça sera 4 web-épisodes de 18 minutes, pas des films-OVA à la Unicorn. We can't have nice things...
Premier épisode à temps sous le sapin (ou pour la veillée de Noël chez nous)

Le modèle de diffusion au Japon sera VOD, j'espère que Wakanim les diffusera chez nous.

[Zêta Amrith]

- 4 web-épisodes de 18 minutes.
- par le réalisateur de Valvrave.

[Tetho]

Le second point n'est pas vraiment un problème. Bien qu'il y ait des gamins en age d'être au lycée ou au collège dans la série, le matériel d'origine les empêchera de se la jouer High-school musical avec des robots ou d'avoir des sous-entendus homoérotiques freudiens entre les deux rivaux.

Par contre tenter de faire tenir environ 3 volumes de manga dans, au mieux, 70 minutes d'anime, ça me fait un peu peur.

[George Isaac Newton]

- 4 web-épisodes de 18 minutes.
- par le réalisateur de Valvrave.

Trop choqué et déçu.

[Adnae]

Le second point n'est pas vraiment un problème.

C’est surtout que c’est le réalisateur et non le scénariste, donc il n'y a tout simplement pas de problème.

Quand il a touché à du Gundam, ça a fait ça:

[Tetho]

Ha tiens j'avais jamais vu ce court. Vraiment sympa pour ce que c'est. Il était inclus dans le jeu ?

Le second point n'est pas vraiment un problème.

C’est surtout que c’est le réalisateur et non le scénariste, donc il n'y a tout simplement pas de problème.

En fait si. Il a la double casquette réalisateur et scénariste (ou plutôt dans ce cas, d'écriture du script). Mais encore une fois à part si il fait une adaptation libre du niveau de Futakoi Alternative, aucune crainte à avoir vu la gueule du manga.

[Adnae]

Ha tiens j'avais jamais vu ce court. Vraiment sympa pour ce que c'est. Il était inclus dans le jeu ?

Je ne sais pas si c’est un disque bonus ou sur le disque du jeu, mais dans tous les cas c'était vendu avec oui.

En fait si. Il a la double casquette réalisateur et scénariste (ou plutôt dans ce cas, d'écriture du script). Mais encore une fois à part si il fait une adaptation libre du niveau de Futakoi Alternative, aucune crainte à avoir vu la gueule du manga.

J'aurais dû employer le passé, my bad, je parlais de son travail sur Valvrave

[Aer]

Mobil Suit Gundam Thunderbolt.

J'avais déjà zappé que c'était prévu pour le 25 ahah.

Solide à tout les niveaux. L'ambiance est la, les personnages plutôt cool (bien qu'un peu forcés sur certains points), la musique itou, et l'animation dépote comme prévue. Il y a beaucoup de passages statiques, contrebalancé par des moments assez glorieux (cette intro dans le hangar avec tellement de mouvements...). Full 2D (sauf un petit truc mais vu ce que c'est ça parait presque normal, les fans de Macross comprendront) avec des robots qui dépotent et une character animation assez soignée. Sans ces effets un peu étrange de simili gravité ça serait exceptionnel, mais la voir des mouvements soudainement coupés ou des cheveux totalement statiques à des moments inopportuns c'est étrange. En fait ça serait tout aussi génial si ça se passait pas spécialement dans l'UC. C'est complètement du duel entre deux hommes et leurs gros pén... robots mais c'est tellement assumé que c'est cool.
Mention spéciale à la scène d'attaque finale, excellente.

A priori le second est prévu pour février donc on aura les quatre en juin s'ils suivent un planning précis.

[Zêta Amrith]

Mobile Suit Gundam Thunderbolt 01

Sur le fond ça vaut ce que ça vaut, c'est-à-dire pas grand-chose.
Mais sur la forme c'est du lourd puisque au-delà des bonnes idées ponctuelles - le Zaku dézingué en vue subjective - c'est littéralement l'une des premières fois qu'un anime Gundam hérite d'un chara-design "adulte" à la Macross Plus. C'est aussi la première fois depuis longtemps que les Feddies sont présentés comme bien plus kewl que les soldats de Zeon, ces derniers écoutant de la musique de baltringue japonais dans l'apathie générale pendant que Io balance du jazz en cockpit en frimant comme le macho d'anime eighties qu'il est. Le scénario ? Juste de la pub de luxe.

Dommage que le projet ait pris ce format totalement rushé et inadapté de quatre mini-ONAs, qui fait que les scènes se suivent sans créer l'immersion nécessaire à un vrai intérêt du spectateur.

[Tetho]

C'est cool, parce que c'est un Gundam jazzy à souhait avec des pilotes adultes et des morts à la pelle. Sans gérémiades ou ados en pleine crise.
Mais dans la forme ça reste une version digest du manga où malgré de vraies bonnes idées ici et là (la séquence en vue subjective dont parle amrith, la mort de Hoover), ça tranche ici et là dans ce que propose le manga. Scènes écourtées, dialogues raccourcis et résumés en quelques phrases. Et la première victime reste la posture de la série, l'anime est moins extrême et radical, tout l'aspect pornographie méchaphile qui se dégage de l'original n'est pas là. Je me demande ce que ça donnera par la suite quand le manga deviens complètement jusqu'au-boutiste.

Dommage que ce projet semble là pour occuper le Studio 1 en attendant quelque chose de plus ambitieux et se voit relégué à un format de seconde zone. Je vais rêver de ce qu'aurais pu donner le même épisode avec 6 minutes de plus histoire celui donner une durée standard et le volonté d'en faire de vraies OVA dignes de ce nom.

[Aphex]

Vu le premier épisode. Clairement cool pour toutes les raisons précitées par nos deux membres émérites de la Brigade Méchaphile et clairement dommage pour le format.

[Ialda]

Premier épisode vraiment bien cool ici aussi, un peu comme si en ce qui concerne la forme on avait fait un saut de vingt ans directement depuis Macross Plus et Cowboy Bebop.

[Tetho]

Le Asahi Shimbun a une interview de Yasuhiko au sujet de Gundam et la représentation de la guerre dan la série, c'est pas inintéressant.

Because “Gundam” begins against the backdrop of a war, it caused misunderstanding among fans who said things like “war is cool” or “war may be right as long as it is a form of resistance of the weak.”
[...]
Basically, everyone thinks “it is better to live in peace.” But war has some kind of magical power that makes people mentally excited and say, “Go to war, go for it.” As our history of repeated war shows, it is sort of human nature that cannot be deleted.

Ils osent poser aussi les question qui comptent.

Thirty-seven years after the “Mobile Suit Gundam” anime series premiered, fans are engaged in a heated online debate over whether the main protagonist Amuro Ray hails from Tottori Prefecture.

[Saga]

http://forums.animeuknews.net/viewtopic.php?p=487670#p487670

Zeta is lined up right now and will get similar treatment to S1, we've not announced a date yet because:
- We're adding French in likely for it as a test (so can't use the US master sadly).

[...]

So TL;DR - Same stuff in the year - but Zeta and ZZ are a bit special as we have to do separate masters, everything else will likely be shared with the USA ergo be day and date with the street one at least.

[Sch@dows]

Thunderbolt 02 :
Malgré le handicap du format, je dois avoué que c'est loin d'être déplaisant à suivre. C'est aussi crados qu'on pourrait s'imaginer un champ de bataille, c'est bien animé, c'est bien accompagner musicalement, et les scènes de fights poutre méchamment, avec une montée en puissance qui annonce de belle choses pour la suite.

[Zêta Amrith]

Mobile Suit Gundam Thunderbolt 02

Le format révèle pleinement son caractère éliminatoire.
Ca ne me ravit pas d’avoir à dire du mal de cette pièce d’animation mechaphile de choix, mais le fait est que ces seize minutes décousues sont un gâchis désincarné et superficiel. Sans le synopsis on ne saurait sûrement pas où l’on est, ce que l’on y fait, depuis combien de temps et pourquoi. En quasi zombies respectivement hyperactif et dépressif, les personnages ne nous en disent guère plus. Les combats n’ont pas plus de motifs que de poids effectif, et par conséquent pas de point d’orgue, faute de temps pour les introduire. Tout est montré en même temps que rien n'est vécu dans cet anime. Les drames humains immédiatement cernés d'explosions multicolores qui les éclipsent en un claquement de doigts. On ne comprend même pas par quel miracle ce super Gundam ultra-sophistiqué, encore un qui n’aurait rien à faire à ce moment de la chronologie, ce prototype à peu près cinq fois plus puissant et mobile que le Zaku obsolète de son adversaire cul-de-jattes, ne parvient pas à ses fins en trente secondes. La capacité de l'équipe rivale à customiser un MS avec une sorte de Psycomm ou assimilé en l'espace de quelques heures/jours défigure un peu plus les "logiques" internes de l'UC, qui n'en avait plus besoin. Ne parlons juste pas de l’inconstance esthétique qui veut que le soldat de Zeon soit passé en un mois de la j-pop de caniveau (pléonasme) à du rhythm’n’blues de troisième zone ; le sous-texte musical à peu près cohérent que l'on pouvait imaginer durant le premier épisode (l'ado japonais effacé [j-pop] de Zeon VS l'américain expansif [free jazz] de la Fédération) n'a dès lors plus de sens. Demeurent un vrai design et quelques séquences dignes de figurer dans des AMVs, mais c'est trop mince pour constituer une histoire, encore moins une oeuvre.

Ce projet ravagé par le format que Sunrise lui a octroyé n’a hélas pas de raison d’être.

[MSZ-006C1]

Tominologisme (nom masculin, du jap. Tomino Toshiyuki, et du grec logos : parole, raison), s'utilise comme "néologisme" : Tournure de phrase ou dialogue WTF qui ne veut strictement rien dire, à moins de se faire des noeuds au cerveau pour chercher les sous-entendu capillotractés qui s'y cachent, et tenter d'en dégager un sens quelconque.
Ex : "ces tominologismes me donnent mal au crâne".

Lobotomino (nom féminin, de "lobe" par ajout du suffixe médical "-tomie"(ablation, section) et fusion du nom Tomino, du jap. Tomino Yoshiyuki) :
1. : graves lésions cérébrales produites par une trop longue exposition aux tominologismes ;
2. : désigne également la maladie incurable qui en découle ;
Ex : "Jun a subi une lobotomino".
3., nom propre : désigne également le principal et unique foyer d'infection générateur de tominologismes, Yoshiyuki Tomino.
Ex : "Cet enculé de Lobotomino a encore fait n'importe quoi avec G no Très-con-guista".

**********************************
Notes :

Il existe plusieurs formes de tominologismes.
Les formes suivantes ont été répertoriées à ce jour :

Le tominologisme interrogatif :
Succession de questions ou de monologues à la forme interrogative, dissociées et totalement indépendantes qui sont censées former un dialogue entre deux personnes prétendument saines d'esprit.
Exemple :
A : "Est-ce que tu aimes les films de gladiateurs ?"
B : "Il est déjà neuf heures ?"
A : "As-tu déjà visité une prison turque ?"
B : "Moi, j'ai l'air has-been ?"

Le tominologisme inversé (ou négatif) :
Phrase fastidieusement longue, grammaticalement lourde et à la forme négative, qu'il faut convertir à la forme affirmative afin de la rendre plus fluide, si ce n'est intelligible.
Exemple :
"Peter n'a pas laissé les chiottes intactes"
A traduire plus simplement par :
"Peter a bouché les chiottes !".

Le tominologisme caché :
Réponse brève et incohérente qui possède en réalité un cortège phénoménal de sous-entendus, indispensables à la bonne compréhension du dialogue, mais qui ne peuvent être retrouvés qu'au terme d'un effort cérébral qui vous laissera vidé et pantelant, réduit à l'état de légume pendant six mois minimum.
Exemple :
A : "Tu me rappelles George, politiquement."
B : "Vrai démocrate !"
A : "C’est exact. Au temps pour moi."
Ici, le tominologisme caché est "Vrai démocrate !" qui est totalement obscur, dissocié de tous les éléments sous-entendus, absents du dialogue et qu'on ne peut retrouver qu'en déployant des trésors d'imagination.
Dans ce cas précis, le sous-entendu dissimulé est "George ? Qu’est-ce que j’ai à voir avec George ? Rien en fait ! Parce que si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate. George est un fasciste de merde. Un fasciste de merde !"

Le tominologisme cérébral :
Salade indigeste de borborygmes inintelligibles d'inspiration vaguement politique ou philosophie (ou les deux à la fois), bien plus destinée à embrouiller l'esprit du téléspectateur, qu'à déclencher en lui une véritable réflexion, tout en lui donnant l'illusion qu'il est témoin de quelque chose d'extraordinairement complexe et d'incroyablement profond. Alors qu'en fait, ce sont juste des mots sans queue ni tête qui sont passés dans le shaker d'un sociopathe..
Exemple : "le destin de l'homme quand la marée vote les cornichons, car l'angoisse archivait bleu qui la citerne démocratique, les individualistes toutefois porcelaine existentielle !".

[Tetho]

(y a quelqu'un qui va pouvoir demander une pension d'invalidité permanente quand il aura fini de corriger les sous-titres de Juliette G-reco)

[Rhyvia]

Avoir réussit à décoder à ce point le Tomino speak mérite déjà une médaille, je pense.

[Ialda]

J'ai hâte de voir l'épée au pommeau sculpté en forme de tête de RX-78 de Jun quand il sera reçu à l'académie française.

[Saga]

Il est temps qu'ils le poussent dans l'escalier, chez Sunrise.
Ils attendent peut-être le prochain format vidéo pour ressortir opportunément First et profiter du deuil national pour booster les ventes.