Le topic cinéma

[Ialda]

Je propose la création d'un kickstarter pour financer une cérémonie d'exorcisme sumérien complète sur la personne de Del Toro afin de le débarrasser de sa malédiction.

Si y a l'option pour un stage hallucinant en montagnes, je back; il faudrait être fou pour loupé ça

[Gemini]

Pacific Rim 2 reporté indéfiniment.

Je prends cela comme une bonne nouvelle ^^

[Aer]

Plussun. *envoie les sous par pigeon voyageur*

[Tetho]

Je propose la création d'un kickstarter pour financer une cérémonie d'exorcisme sumérien complète sur la personne de Del Toro afin de le débarrasser de sa malédiction.

Si y a l'option pour un stage hallucinant en montagnes, je back; il faudrait être fou pour loupé ça

Stretch Goal à 150 millions de dollars : Del Toro réalise Les Montagnes Hallucinées et le film sera classé R.

[Ialda]

Cthulhu fhtagn !

[Tetho]

Question au cinéphiles du forums. En sortant d'un film avec un pote on s'est demandé combien d'enfant stars avaient réussis à conserver ce statu adulte.
On a un peu passé en revu les ancienne gloire de ce milieu, de Macaulay Culkin, leur empereur à tous, à Haley Joel Osment, en passant par les jumelles Olsens, Mara Wilson ou Edward Furlong et à chaque fois ils n'ont jamais réussis à rester des acteurs majeurs une fois adultes. Alors c'est aisément explicable par le jeu stéréotypé et insupportable des enfants-acteurs américains (et pas que américains) qui ne peut pas fonctionner passé la puberté et la parte de leur coté mignon.
En fait les seuls qu'on a trouvé c'est Natalie Portman, avec Leon, et le trio d'Harry Potter, aidé par une série de 8 films qui les à maintenus à l'affiche pendant 10 ans. Et encore pour ces trois là. La chance d'Emma Watson est d'avoir été sur-sexualisée à l'age de 11 ans par les pédophiles de tous poils, les choix de carrière récents de Radcliffe sont pas forcément ce qu'il y a de plus judicieux (il n'est pas aidé par sa gueule d'ancien alcoolique repenti) quand au type qui jouait Ron (il avait un nom ?), je serait incapable de citer un film dans lequel il a joué à part du Harry Potter. On verra ce qu'ils restent d'eux dans 5 ans, une fois l'effet Harry Potter dissipé.


Bref, qui as-t-on oublié comme enfant star qui a réussi à se maintenir au top une fois passé ses 15-16 ans et est généralement reconnu comme un bon acteur ?

[Milvus]

Premier exemple qui me vient à l'esprit, parce que j'ai vu Taxi Driver il y a quelque temps : Jodie Foster.

En remontant dans l'histoire du ciné, il doit y avoir moyen d'en trouver d'autres.

[Ialda]

Jodie Foster est l'exemple par excellence de l'enfant-star ayant réussi sa reconversion, je crois. Il y a en sûrement d'autres, que je n'ai pas en tête : j'ai l'impression que la constante dans ces cas c'est que justement leur carrière adulte éclipse celle d'enfant.

Edit : 'nuff.

Un peu de musique pour compenser

[Gemini]

Mickey Rooney, Leonardo Di Caprio, Shia Laboeuf, Elijah Wood, Dakota Fanning, Emma Watson, Jodie Foster, Natalie Portman, Drew Barrymore, Kirsten Dunst,... Il existe quelques exemples. Shirley Temple a spontanée arrêté sa carrière à 21 ans, mais j'estime qu'elle aurait pu continuer, car elle était parfaite dans Fort Apache. Dans une moindre mesure, Alyssa Milano, les acteurs de Stand by Me, certaines héroïnes Walt Disney (ce que fût aussi Jodie Foster) ou encore Mayim Bialik. Je suis particulièrement impressionné par Portman et Bialik, qui ont réussi à mener de front une carrière d'actrices dès un jeune âge et des études brillantes jusqu'au doctorat.

J'ai une théorie quant au manque de succès des enfants acteurs une fois à l'âge adulte, en particulier des hommes (plus rares que les femmes dans la liste ci-dessous). Si vous regardez Rooney, Leboeuf, Wood, et Di Caprio, vous remarquerez qu'ils ont des visages enfantins, qu'ils sont restés juvéniles pendant longtemps, et Rooney avait d'ailleurs une petite taille. Pour cause : comme diriger des enfants s'avère compliqué, il devient plus avantageux, pour interpréter - disons - un enfant de 10 ans, d'en engager un de 12 ans qui donne l'impression d'en avoir 10 ; nous pouvons supposer qu'il sera plus mature, peut-être plus professionnel, qu'un effectivement ayant effectivement 10 ans. Selon moi, c'est ce qui a fait leur succès, en particulier à l'adolescence : leur capacité à paraitre plus jeunes qu'ils ne l'étaient réellement. Seulement, une fois à l'âge adulte, cela devient un handicap.

[Tetho]

On avait pensé aux Dicaprio et autres Laboeuf mais disqualifiés. Ils ont commencés jeunes mais sont devenus des stars à passé 16-18 ans. Donc une fois qu'ils ont acquis une certaine maturité et expérience. Ils n'ont pas été des stars à 8-12 ans comme un Macaulay Culkin ou les Olsens qui étaient de telles stars qu'on en était à construire des films entiers autour d'eux avant de disparaitre sans laisser de traces, ni de regrets dans l'esprit du public.

On aurait du penser à Foster et Dunst par contre, en effet.

[Gemini]

J'ai édité mon premier message pour rajouter Elijah Wood. Et je propose Judy Garland, Christian Bale, Brooke Shields (qui a aussi commencé Playboy très jeune), et Winona Ryder.

[Gemini]

Bon, ce n'est pas tout ça, revenons aux choses sérieuses.

L'Attentat : François Darien, activiste d'extrême-gauche, est contraint par les renseignements généraux à reprendre contact avec son ami Sadiel, populaire opposant politique dont l'influence croissante risque de déstabiliser son pays. Le but : le faire venir en France, où sera organisé son enlèvement.
Si je vous dis que les acteurs principaux de ce long-métrage se nomment Jean-Louis Trintignant, Gian Maria Volonte, Philippe Noiret, Nigel Davenport, Jean Seberg, Michel Bouquet, Bruno Crémer, Michel Piccoli, Jean Bouise, Jacques François, et Roy Scheider, avec en prime une musique de Ennio Morricone, vous me croyez ? Probablement pas : avec un tel casting, vous en auriez entendu parler. Pourtant, ce film existe bel et bien : c'est L'Attentat de Yes Boisset. Quant à savoir pourquoi il ne bénéficie pas d'une assise médiatique plus confortable, cela ne provient en rien de ses qualités, mais du nom de son réalisateur, pas aidé par son assistant Romain Goupil, un des dirigeants du Comité Action Lycéen. Il faut dire que Yves Boisset se spécialise dans les sujets qui font tâche : la torture pendant la Guerre d'Algérie, les ratonnades, l'assassinat (politique) du juge François Renaud,... Ici, il revient sur l'affaire Ben Barka, du nom de cet opposant marocain, situé à gauche de l'échiquier politique, et qui a tout simplement "disparu" lors d'un passage en France. Ce film nous en livre une possible version des faits, mais avec évidemment des noms modifiés pour l'occasion. Trahisons et complots sont au programme sur fond de Guerre Froide, avec des acteurs formidables - l'inverse eut été étonnant - ayant accepté de rogner sur leurs honoraires pour cette production, et une musique dérangeante de Morricone. L'ensemble brille moins par la fulgurance de sa mise-en-scène, avant tout fonctionnelle, que par la noirceur et la froideur de ce qu'il nous raconte. L'Attentat est à regarder pour ses acteurs, et à retenir pour son propos rare dans le cinéma français.

Petit reportage d'époque : http://www.ina.fr/video/I04224983

[Gemini]

Evil Sect : Pour celui-ci, je vous ferai grâce du scénario, car je n'ai pas tout saisi ; les personnages sont nombreux, leurs liens pas toujours clairs, le récit ressemble parfois à un gloubi-boulga informe, et pour couronner le tout, le film n'est pas conclusif : il devait comporter deux parties, mais suite au manque de succès de la première, la seconde ne vit jamais le jour... De nombreux enjeux resteront donc irrésolus. Une fois tout cela assimilé, nous pouvons entrer dans le vif du sujet.
J'avais une bonne raison pour le regarder : Wong Jing, soit un de mes réalisateurs hongkongais fétiches, vulgaire en diable et responsable de quelques comédies loufoques complètement délirantes et outrancières, telles que la série des Royal Tramp, Tricky Brain, Future Cops, et dans une moindre mesure Niki Larson. Seulement, ici, si nous retrouvons sa patte à travers quelques protagonistes typiques de son cinéma - le Roi Chauve-Souris, ou deux maitres pervers et lâches - et la présence de l'incontournable Chingmy Yau, l'ensemble brille plus par ses combats dynamiques, proposant des styles variés, parfois brouillons mais toujours inventifs ; derrière les chorégraphies, le masque du débonnaire maître Fang, mais aussi la caméra - aux côtés de Wong Jing - nous retrouvons le virtuose, le génial Sammo Hung, et ça se sent. Sauf que, résultat des courses, nous avons sans doute plus un film de Sammo Hung qu'un film de Wong Jing ; j'apprécie les deux, mais il y aurait presque tromperie sur la marchandise.
Du côté des acteurs, Chingmy Yau minaude moins qu'à l'accoutumée, et Jet Li nous prouve une fois de plus qu'il maitrise non seulement les arts martiaux mais aussi un répertoire comique non négligeable.
Globalement, Evil Sect s'avère très inégal, enchainant retournements de situations indigestes, et affrontements parfois impressionnants et bourrés d'idées ; en particulier le dernier, qui sauve l'inutile dernier acte du naufrage artistique. Ni le meilleur Sammo Hung ni le meilleur Wong Jing, mais un long-métrage somme toute généreux et divertissant, avec de bons personnages. A voir en tentant de faire abstraction de son scénario.

[Gemini]

[Gemini]

A voir absolument :

[Milo]

Le Honest Trailer de Age of Ultron. Son intro sur les raisons de rassembler les Avengers durant la phase 2... bonne synthèse

[Gemini]

The Martian : J'avais très envie d'aller au cinéma, ce film m'apparaissait comme la nouveauté la plus intéressante. Certes, le réalisateur - jadis adulé - n'a plus les honneurs de la critique depuis quelques années ; ce alors que, paradoxalement, la réputation de son frère ne fait que se bonifier avec le temps (mais à titre posthume). D'un autre côté, je pouvais difficilement dire non à une proposition de Hard SF bénéficiant d'un budget somme toute confortable.
Le scénario, vous le connaissez sans doute : après plusieurs semaines d'exploration de la surface martienne, l'équipage de l'expédition Ares III doit quitter la planète en urgence en raison d'une violente tempête, laissant derrière lui un astronaute, Mark Watney (Matt Damon), présumé mort. Seulement, Watney a survécu, et compte bien continuer jusqu'à l'arrivée de la mission Ares IV, prévue dans plusieurs années. L'histoire est adaptée d'un livre, et nous pouvons noter que le sujet avait été partiellement traité à travers un des personnages du film Mission to Mars.
Pour vous la faire courte : c'était excellent, même si la première partie s'avère meilleure que la seconde. Pour cette-dernière, c'est dû essentiellement au besoin des studios de tomber dans le grand spectacle, même si j'avoue ignorer si cela diffère du livre. Au milieu du film, Jeff Daniels nous sort une phrase du genre "tout va bien, pourvu que ça dure", et évidemment, cela part en sucette la scène d'après (non pas que nous en doutions).
En attendant, et comme indiqué tantôt, la première partie est une franche réussite, fascinante de bout-en-bout. Passée une introduction forcément impressionnante, avec un Matt Damon obligé de se recoudre tout seul, nous découvrons le personnage obligé de trouver comment survivre - à la prévisible pénurie d'eau et de nourriture, à la raréfaction de l'oxygène, et aux goûts musicaux de la capitaine de l'expédition - et comment contacter la Terre, et un personnel de la NASA plutôt déstabilisé par la situation. Et il a des idées, ce con ! Nombre d'entre elles sont de petits miracles, parfois certes bien aidées par quelques facilitées dans le scénario.
La seconde partie, j'en ai déjà parlé, je ne m'étendrai pas dessus. Même si le personnage fait preuve d'une volonté de vivre à toute épreuve, et toujours d'astuce.
J'ai beaucoup aimé le mecha design, à la fois cohérent par rapport à ce dont nous disposons aujourd'hui et légèrement futuriste, et en particulier le vaisseau Hermes ; même si sa configuration pousse de temps à autre le réalisateur à se prendre pour Stanley Kubrick. La réalisation, justement, s'avère globalement avant tout fonctionnelle. Le récit est très fort, il lui suffit de l'accompagner sans faire de vague. Ridley serait-il devenu un faiseur de blockbuster parmi d'autres ? En tout cas, son travail m'a paru propre, et en dehors de quelques rares scènes, plutôt discret. Sauf si c'est lui qui a choisi la musique ; là encore, c'était peut-être mentionné dans le livre. Mention spéciale, toutefois, pour un passage bien vomitif dans l'espace illustrant parfaitement la perte de repères.
J'ai donc passé un très bon moment, même si la fin souffre de quelques longueurs, la faute à une volonté d'aller toujours plus loin dans le spectaculaire.

[Gemini]

[hebiko]

Sauté dessus quand je l'ai vu apparaitre dans mes subscriptions. Analyse très interessante, je n'aurai pas pris PR comme une des oeuvres les plus personnelles de Del Toro (même si j'avais entendu parler de son kiff pour les robots géant).
Des films comme Pacific Rim me manquent

[Ramior]

Des films comme Pacific Rim me manquent

C'est certain, espéreront que les prochains film de legendary sur King Kong relancerons la chose, mais vu la mentalité du grand publique, ça risque de prendre du temps, rien que ce type que j'ai rencontrais qui ovationné le godzilla de 98 et disait que les film japonais avec des costumes en caoutchouc et des monstres qui se foutent sur la gueule c'était de la merde, montre bien à quel point les goûts de chiotte son un problème inhérent à la société moderne. -_-

[Tetho]

Le reboot du Roi Kong j'y crois pas trop. C'est un film façon marvel qui est là pour paver la route vers le nouveau King Kong vs Godzilla, hors vu la taille du Godzilla de Legendary (130 ou 150m, de tête), ça veut dire que King Kong, qui n'est rien d'autre qu'un très gros singe qui ne dépasse pas les 15 à 25m selon les films, va devoir devenir gigantesque. A partir de là toute la thématique La Belle et la Bête intrinsec à la créature va sauter pour en faire un monstre géant de plus.
Je suis un peu dégouté que Pacific Rim II se fasse annuler pour laisser la place à une nouvelle méta franchise qui s'annonce aussi inintéressante.


Bon et puis même si il fait 150m, King Kong se fait atomiser par le feu nucléaire de Godzilla à 20km quoi, faut pas déconner.

[Ramior]

Bon et puis même si il fait 150m, King Kong se fait atomiser par le feu nucléaire de Godzilla à 20km quoi, faut pas déconner.

Sauf si il est électrique comme celui des année 60.

[Down]

Je suis un peu dégouté que Pacific Rim II se fasse annuler pour laisser la place à une nouvelle méta franchise qui s'annonce aussi inintéressante.

A ce sujet, Del Toro n'abandonne pas et tout ne semble pas complètement perdu en fait.
Croisons les doigts :s

Oh et Re: les goûts personnels de Del Toro (robots géants etc), son Twitter où il parle beaucoup de bouquins et de films qu'il conseille est un bon indicateur!

[Tetho]

Moi ce que je veux surtout voir c'est la série TV d'animation par Obari.
Avec un budget et un planning de prod américain ça risquerait tellement de tout déchirer.

[Tetho]

Vous avez aimé Ford dans la bande-annonce de Star Wars 3.0+4.0 ? Vous allez l'adorer dans Indy V.


En soit la continuation de la série avec Shia Le Boeuf en nouvel Indy et le père qui prend le rôle qui était celui de Marcus Brody me semble une alternative préférable à celle du reboot pur et dur.