Les séries TV

[Ialda]

Le mix entre réalisme documentaire à la HBO et grosse déconne du film original à l'air cocasse

Dans un autre genre :

[Aer]

Tu ne le sais pas encore, mais c'est ta série préférée.

Becky, Ian, Grant, Wilson et Bejan sont membres d'un forum de discussion regroupant des personnes en possession d'une bande dessinée intitulée Utopia, partie 1 ; Quand Bejan annonce qu'il possède la partie 2 d’Utopia « jamais publiée », leurs vies basculent. Ils sont alors pourchassés par une organisation secrète : Le Réseau qui semble prête à tout pour remettre la main sur cette seconde partie, qui renfermerait non pas de la science fiction écrite par un fou, mais des secrets bien véritables ; ils devront alors fuir pour survivre.

Série britannique en deux saisons de 6 épisodes, créée et écrite pas Dennis Kelly.

Maintenant que j'ai terminé la série, parlons en un peu.
La série est un thriller, donc si ce n'est pas trop votre came, il faudra faire un petit effort (vous devez la regarder, suis je clair ?). La première chose qui frappe, c'est l'ambiance. Ambiance musicale tout d'abord, avec une BO complètement barrée de Cristobal Tapia de Veer (qui a obtenu un prix pour celle-ci), elle vous happe et vous met en trance, deux qualités nécessaires à la bonne marche des opérations. Ambiance visuelle ensuite. La série possède une identité incroyable à ce niveau, avec une énorme recherche sur les couleurs, offrant un effet surréaliste magnifique. La direction est également de haute volée en général, avec de parcimonieux moments confinant au génie pur.
Cette dernière est aussi particulière dans sa représentation de la violence : la série parait ultra stérilisée, presque neutre et en même temps dérangeante, malgré l’extrême violence qui peut s'y dérouler (je ne plaisante pas, c'est pas pour les enfants). Tout cela mit ensemble offre une capacité à surprendre le spectateur et le maintenir tout le temps en éveil devant la foultitude d'évènements qui s'y passent. Ceci malgré des moments qu'on ne peut qualifier autrement que de contemplatif, dans les beaux décors anglo-saxons qui nous sont offerts. Non vraiment.

Mais de quoi ça parle me direz vous ? Eh bien, sans vouloir trop spoiler, le synopsis en haut donne déjà une bonne idée. Nous allons suivre un cast, au départ restreint, de personnages qui se retrouvent embarqués dans une aventure aux portées cataclysmiques, pourchassés de partout, par tout le monde, par tout les moyens possibles (et il y en a). Malgré une fin prématurée - pas si dérangeante que ça, ceci dit - la série arrive à développer ces personnages de manière solide et intéressante au milieu du chaos. Les effets de manche sont très nombreux, mais très bien préparés et exécutés, comme tout le reste. A cela, rajoutons que tout le propos de la série s'appuie sur énormément de sujets actuels (mondialisation, pollution, surpopulation, problèmes sociaux) et d'évènements existants pour offrir un coté très (trop ?) réaliste.

Je pourrais me répandre en éloges pendant des heures, mais je terminerais simplement en disant que c'est assurément la série télé britannique la plus importante et incroyable depuis Le Prisonnier. Rien que ça ouais.

So, where is Jessica Hyde ?

[Zêta Amrith]

Je pourrais me répandre en éloges pendant des heures, mais je terminerais simplement en disant que c'est assurément la série télé britannique la plus importante et incroyable depuis Le Prisonnier. Rien que ça ouais.

Tu réalises que tu vas devoir assumer cette analogie devant l'Histoire ?

[Tetho]

je terminerais simplement en disant que c'est assurément la série télé britannique la plus importante et incroyable depuis Le Prisonnier. Rien que ça ouais.

Tu m'as donné envie. Donc je vais aller regarder et je reviendrais te dire pourquoi tu bluff, Martoni.

[Ialda]

De toute façon ça ne peut pas être plus soporifique que Broadchurch.

[Aer]

Donc je vais aller regarder

Tu réalises que tu vas devoir assumer cette analogie devant l'Histoire ?

No problemo ~~.

Ialda > C'est très loin d'être soporifique .

[Zêta Amrith]

Bon après trois épisodes, je dirais que c'est sympa de m'avoir fait découvrir cette série de qualité, c'est bien tout sauf une perte de temps, mais que j'avais en effet toutes les raisons d'être sceptique quant à l'invocation Prisoner. Là où McGoohan avait quarante ans d'avance, cette Utopia est juste une série conspi de son temps, ayant digéré X-Files - nul besoin de développer, c'est presque revendiqué - puis LOST - le personnage (crispant) de JH est un ersatz de l'insupportable Rousseau, avec la touche HBO en plus pour les coups de gueule des protagonistes et la violence ponctuelle.

Je finirai au moins la première saison car certaines thématiques abordées en creux m'intéressent et que la réalisation est fort réussie, mais aucun chef-d'oeuvre à l'horizon, a priori.

[Aer]

En même temps, c'était le but .
(ceci dit, j'ai bien précisé série télé britannique ~~)

Si tu te passionnes pour les thématiques, je ne pourrais que te pousser à regarder la seconde saison, c'est la qu'elles prennent le plus d'ampleur. La première saison sert surtout de mise en place.

[Zêta Amrith]

Saison 1 de Utopia finie. C'était plutôt bien.
De très bonnes thématiques actuelles – évidente hypocrisie (ou instinct de conservation médiatique) du scénariste qui prétend ne "rien croire du tout dans les théories de la conspiration", comme si l’on pouvait écrire ce genre d'histoires sans être au minimum suspicieux vis-à-vis de certaines choses – et une réalisation légèrement atypique font de la série un produit intéressant. De ceux qui se fabriquent un petit culte tranquillement sur la durée. Suffisamment notable pour que David Fincher en prépare un remake pour HBO. Il faut souhaiter en revanche que la version américaine puisse se payer de vrais acteurs, car à quelques exceptions près, notamment Paul Higgins (lequel a de très loin la meilleure storyline) et deux gosses relativement doués, l’interprétation laisse un peu à désirer ; de plus les dialogues étant eux-mêmes assez inégaux, les personnages principaux peinent à susciter empathie ou aversion du spectateur une fois le cap du premier épisode franchi. Leurs disputes, leurs insultes deviennent parfois lassantes, et une certaine trivialisation de la violence – ardemment voulue par le scénariste – tend à nous les déconnecter. On ne comprend pas trop aussi l’option qui a consisté à en faire des geeks, puisque cela ne sert à rien sinon à justifier qu’untel est hacker et que c’est bien commode. Bref, plein de maladresses d’exécution, certains ressorts trop éculés, mais déposés sur une infrastructure référentielle riche qui mérite l’attention, en l'occurrence inspirée des théories de la conspiration en vogue chez certains mouvements panafricains radicaux. Et très impressionnants dessins de la pseudo-BD éponyme.

[asakura]

Terminé Breaking Bad.

Ba mon avis est hyper positif. J'ai adoré la série.
Clairement l'objectif de la série n'est pas de montrer comment on monte un réseau de drogue ou autre. Mais bien comment un père aimant avec une morale va prendre goût au danger et se métamorphoser petit à petit en être impitoyable. Le tout sur l'excuse de mettre sa famille à l'abris du besoin alors que paradoxalement son ascension l'éloigne progressivement de celle-ci.
C'est à ce titre que les épisodes plus calmes centrés sur les membres de cette famille me semblent importants. Il est nécessaire de les connaitre et de s'attacher à eux. Skyler n'a pas une position évidente au début de la série. Elle ne travail pas, est enceinte et son fils handicapé lui en fait voir de toutes les couleurs en la considérant comme la "méchante" de la maison. De même, Marie, présentée comme absolument insupportable se révèlera avec Hank être un couple des plus réussis. Même dans les moments difficiles où Marie se montre totalement démunis quand

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Hank se fait opérer et se défoule sur elle.

Quand à Jesse, il est LE personnage attachant. Malgré sa mauvaise humeur et toutes les bourdes qu'il a pu faire. Il est LA conscience de la série. Le seul qui essaie de temporiser en tout instant. Il est aussi le seul qui n'acceptera pas

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son geste d'avoir oté la vie, surtout à quelqu'un de gentil comme Gale

. Victime du scénario qui se fait défigurer à chaque saison Il entretient une pseudo relation Père/fils conflictuelle avec Walt. On voit rapidement qu'une forte estime est tissée entre eux même si Walt le rabroue souvent.

Scénaristiquement, la série se tient de plus extrêmement bien. D'un bout à l'autre. Peu de choses sont laissées au hasard. Même si effectivement certains actes semblent un peu téléphonés ou faciles.

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Le premier qui m'ait le plus marqué est d'avoir fait de la mort de l'homme de main de Tuco le point de départ de la saison 2. Présenté comme un grand ponte de la drogue et complètement fou. Sa réaction me semble assez difficile à croire.

Ajoutons une belle fin à cette série avec la saison 5 qui se pose comme la conclusion de l'histoire.

Au niveau de la réalisation, j'ai aussi trouvé que c'était superbe. Les réalisateurs ont tout du long cherché à faire preuve d'originalité quand à la manière de tournée, bien qu'il faille s'habituer à la caméra à l'épaule. Couplée à la musique, certaines scènes sont vraiment d'anthologies. Je pense bien entendu en tête à

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l'attaque des cousins sur le parking, ou Walt pris d'un rire hystérique dans son sous-sol.

Un mot sur l'édition Blu-Ray Collector. Superbe. Farcie de bonus. Quelques coquilles sur les sous-titres mais rien de grave. En revanche le système anti-copie pose de sérieux soucis de lecture. Obligé de passé par un logiciel pour le faire sauter pour pouvoir les lire. La VF est quant à elle d'un excellent niveau. On retrouve avec joie notamment Jean-Louis Faure sur Bryan Cranston.

Pour ma part, Breaking Bad est une excellente série qui vaut la réputation qui l'entoure. Elle a des personnages attachants, un scénario toujours crescendo et une superbe réalisation.

[Afloplouf]

Du coup, tu peux maintenant attaquer le spin-off Better Call Saul qui s'annonce tout aussi bon et arrive même à se démarquer.

[asakura]

D'après ce que j'ai lu c'est beaucoup plus léger comme série oui.

[Xanatos]

Tiens, en parlant de Breaking Bad, je me suis vu aujourd'hui le 17ème épisode de la nouvelle série live de The Flash où Mark Hamill reprenait son rôle du Trickster (Le Charlatan en VF) qu'il avait déjà interprété dans la série originale de The Flash de 1990 ainsi que dans un épisode de la série animée Justice League Unlimited. Il dévoilait son plan machiavélique auprès de son disciple et il déclara "Ce sera mon triomphe, mon apothéose, ma saison 5 de Breaking Bad !"
Je terminerai mon visionnage de cette série récente de Flash cette semaine et j'essaierai d'en faire une critique détaillée le weekend prochain, car elle vaut vraiment le coup !

Quoi qu'il en soit, merci pour ta critique développée de Breaking Bad Asakura.
Elle fait partie des séries prioritaires que je veux découvrir et ta critique me donne encore plus envie de la voir.
Je sais en tout cas qu'elle est considerée comme une des séries majeures de ces 10 dernières années et le scénario me semble vraiment très intéressant.

[Aer]

Le retour de la stachemou de l'enfer ?

[Ialda]

Expect un festival de blagues meta. On va tous en ressortir avec la nausée.

[Zêta Amrith]

Breaking Bad fait partie des séries prioritaires que je veux découvrir et ta critique me donne encore plus envie de la voir. Je sais en tout cas qu'elle est considerée comme une des séries majeures de ces 10 dernières années et le scénario me semble vraiment très intéressant.

Et quand tu en auras terminé avec la Ligue 2, tu pourras au besoin regarder The Shield qui a tout réalisé avant elle en bien mieux et qui laisse le quadruple de scènes fortes dans l'esprit des téléspectateurs. Sept années à tutoyer la perfection, que l'intérêt tardif ($) de la presse générale pour les séries a contribué à éclipser.

Attention au spoil s'agissant de cette production.
En chercher le moins possible sur le net, éviter les trailers qui renvoient vers d'autres vidéos etc.

[Cyrano]

The Americans (2013) Saison 1

Excellente surprise que cette série à côté de laquelle j'étais passé. Le pitch est assez simple, en 1980 deux espions russes vivent au quotidien leur mission secrète aux USA et doivent concilier leur idéal, leur vie de famille (ils jouent le rôle d'un couple et ont deux enfants) et leur tentation de passer de l'autre côté.

Autant le dire directement la série ne se veut pas politique et n'est pas une analyse profonde de la guerre froide. D'un point de vue moral on est même dans le non-manichéisme le plus total. Les espions russes comme les agents du FBI sont tous présentés comme des personnes qui font leur job à fond sans remettre en cause le système pour lequel ils travaillent. L'exception étant le héros qui est fortement attiré par le mode de vie américain, mais davantage pour les avantages matériels que pour la politique en elle-même. L'idéal vraiment très marqué de l'héroïne pour le système communiste par exemple n'est pas vraiment expliqué, la lobotomisation soviétique étant mise de côté et certains hauts dignitaires de l'état étant bien trop intègres pour être crédibles. C'est probablement là le seul défaut à mon sens.

D'un point de vue psychologique, la série est proprement géniale. On aborde de multiples thèmes, l'amour qui se développe au sein de ce couple factice au fil des missions, la culpabilité (les espions sont régulièrement obligés de manipuler les sentiments d'autres personnes, de les blesser voire de les tuer), la parentalité (surtout quand on est obligé d'élever ses enfants dans une société que l'on méprise), le devoir envers sa patrie, la trahison, etc ... La densité narrative est vraiment travaillée à l'extrême, il n'y a pas une scène qui n'a pas un intérêt primordial dans le développement psychologique des différents protagonistes. Et si leur personnalité profonde ne change pas, leurs sentiments bien sur évoluent sans cesse et donnent lieu à de multiples situations très tendues. C'est là l'un des autres intérêts (peut-être plus superficiel) de la série, la sensation permanente que les héros sont sur un fil. Il y a comme une espèce de tension permanente, de suspense "vont-ils se faire attraper", sans compter la guerre froide qui monte d'un cran très régulièrement.

Décidément une très bonne saison 1 pour cette série. Je suis par contre dubitatif quand on nombre de saisons, c'est typiquement le genre d'histoire que je vois bien tenir en 2 saisons max mais pas plus. Espérons que la rallonge ne soit pas trop artificielle.

Ah et dernier point positif pour moi mais là c'est purement personnel. J'en avais un peu marre des séries qui se placent dans un contexte passé et veulent à tout prix nous montrer à chaque pixel que tout est bien vieux. Le grain de l'image plus vieux, les zooms permanents sur des vieux objets, etc ... Ici on a une série qui se passe dans les années 80 mais qui garde une couleur, une réalisation très moderne. Certes les voitures et les objets sont bien oldies mais la série ne cherche pas à insister ridiculement dessus et ça fait plaisir !

[Geoff34]

Tiens, en parlant de Breaking Bad, je me suis vu aujourd'hui le 17ème épisode de la nouvelle série live de The Flash où Mark Hamill reprenait son rôle du Trickster (Le Charlatan en VF) qu'il avait déjà interprété dans la série originale de The Flash de 1990 ainsi que dans un épisode de la série animée Justice League Unlimited. Il dévoilait son plan machiavélique auprès de son disciple et il déclara "Ce sera mon triomphe, mon apothéose, ma saison 5 de Breaking Bad !"
Je terminerai mon visionnage de cette série récente de Flash cette semaine et j'essaierai d'en faire une critique détaillée le weekend prochain, car elle vaut vraiment le coup !

Tient, pour l'anecdote, Bryan Cranston avait même joué le rôle d'un méchant dans un épisode de la série The Flash des années 90.

[Zêta Amrith]

Utopia Saison 2. Fin, a priori. Et cinq épisodes de trop dans une série déjà courte.
Faute de nouveau contenu à proposer, le soap-opéra prend l'ascendant.
Autant la première série était une très bonne surprise, autant celle-ci était un superfétatoire gâchis. A l'exception du premier épisode (un long flashback assez bien fait qui aurait gagné à être incorporé à la première saison), le reste est une redite sans imagination reconvoquant les mêmes situations, brodant, paraphrasant autour de la même substance et au cours de laquelle les personnages se montrent plus stupides qu'ils ne devraient - mention spéciale au môme, parce qu'il arrive fréquemment que cela arrange le scénariste. On ne croit plus à leurs relations oscillatoires d'affection et de haine tirées d'une mauvaise série B, pas plus qu'à leurs motivations. Certaines séquences plus inspirées et une poignée de dialogues caustiques (brillant pré-générique du dernier épisode) continuent de mettre du combustible dans le moteur mais le train s'arrêtant toujours aux mêmes stations, c'est un peu en vain.

[Aer]

Chuis pas sur de bien comprendre le délire en fait.

[Ialda]

Comprendre, si. Marrant par contre...

___

Il y a gens ici pour recommander Mr. Robot ?

[Tetho]

Freeman est swag avec sa moustache.


Par contre surpris de voir qu'ils ont payé la taxe du deerstalker et de la pipe au Conan Doyle Estate.

[Afloplouf]

Il y a gens ici pour recommander Mr. Robot ?

Chaudement. En plus le jargon informatique n'est pas inventé, la série est réaliste de ce point de vue là, ce qui l'ancre un peu plus dans le réel. Mais difficile d'en parler sans spoiler à mort.

[Ialda]

Okay tu donnes super envie, là. Merci !

[Ialda]

Et donc, Mr Robot : très bien, vraiment. Une série cyberpunk pour notre époque~

J'ai râlé sans discontinuer durant le premier épisode sur la somme de clichés que représente le personnage d'Elliot mais j'aime bien ce décalage, cette impression d'un protagoniste totalement en dehors de ses profondeurs habituelles et qui ne l'a pas encore compris : un perso Lain in her matrix (all's right with the world) qui se serait retrouvé sans trop le comprendre dans une série d'intrigues corporate, de MIB, et pas loin la troupe du major dans GITS; manipulateur manipulé (voir le thème de la dette comme argument de persuasion : du point de vue de la dramatique série télé ça fait sens, c'est l'un des premiers éléments cités lors de l'introduction de sa copine, mais également comme levier pour qui aurait pris le temps d'étudier le sujet en amont aussi...).

Mais sinon oui, la série est plutôt intelligente, et probablement la plus agréable parmi celles que j'ai pu découvrir cette année.