Avec tout ces sujets compartimentés, je ne savais pas où en parler. RPG PC ? console ? Topic Sony car je l'ai fait sur Vita ? Donc ici ça sera bien.
Donc,
Child of Lightaka le faux RPG indé d'Ubi Montréal.

Cette illustration résume bien le jeu. Le sentiment de solitude, la sensation d'inconnu et l'ambiance éthérée du jeu. Si ce qu'elle dégage trouve un écho en vous, le jeu devrait vous plaire. Je la trouve bien plus réussie et représentatiive du jeu que
l'illus d'Amano pour l'édition jap, trop chargée, trop Amano.
Le jeu est un simili J-RPG très
light.
Light car jamais vraiment dur ou complexe ou quoi que ce soit qui pourrait perdre le joueur. Il y a un arbre des compétences à développer, mais il est constitué pour chaque personnage de 3 branches linéaires qui ne se séparent jamais. On avance donc dedans en progressant sans vraiment faire de choix si ce n'est "quelle compétence je veux développer le plus vite". Les combats ne sont pas trop nombreux, et les ennemis sont sur la carte donc on peut les éviter, mais on gagne un max d'XP et je n'ai jamais eu besoin de pexer pour passer un ennemi. Et de toute façon le systèmes d'affinité à différents éléments (Eau/Feu/éclair et Lumière/Ténèbres) est bien plus efficace que n'importe quelle séance de LVup. Enfin le chemin est toujours clair et même si il y a de la place pour de l'exploration, on est jamais perdu. Les créateurs voulaient raconter ça, donc on embarque le personnage, même si il ne sert pas trop.
Bref c'est un bon gros RPG de pantouflard où je ne suis mort que face à un boss dont j'avais mal compris les affinités élémentales. Je ne saurais dire si c'est une qualité ou un défaut, probablement un peu des deux.
Pour moi le principal problème du jeu est qu'on est sur-équipé. L'héroïne sera accompagnée vers la fin par 7 compagnons alors qu'en combat on a que deux places. et même si on peut changer à la volé sa sans pénalité c'est trop. J'ai du utiliser 4 personnage de façon régulière, deux de façon ocasionnelles et deux ont simplement été ignorés. C'est d'autant plus flagrant que jusqu'à l'avant dernier chapitre du jeu, on continue de recruter même si il n'y a plus de besoins. On a un bel exemple de jeu où l'écriture dicte ses conditions au jeu.
De la même façon le jeu propose un système de craft de gemmes que l'on peut équiper pour différents bonus. J'en ai crafté une poignée, avant tout pour le trophée lié, et je m'en suis à peine servi.
Le jeu aurait gagné à être plus sobre là dessus, avec un système épuré mais efficace et moins de personnages mais des personnages plus complets.
Graphiquement c'est magnifique, le Ubi Framework reste digne de toutes les louanges qui lui ont été faites (et Ubi toujours honteux de ne finalement pas le partager). Par contre je ne suis pas très fan de l'animation des persos. L'héroïne et quelques autres persos sont en 3D plygonée qui jure un peu avec les aquarelles des décors et le reste est animé en vectoriel avec ce coté "pantin de papier" inévitable :/
Reste l'histoire et l'aventure. La première est simple et efficace. C'et un conte de fées plutôt joli et bien écrit, malgré deux-trois détours un peu gratuits. Pa contre l'aventure est, elle, sublime. Le jeu baigne dans une ambiance éthérée, renforcée par le fait que l'héroïne gagne très vite la capacité de voler, et pleine de poésie, les personnages parlent en vers. Il y a une vraie beauté à cette histoire, et une fois le jeu fini il procure une vraie sensation d'accomplissement. Bien joué Ubi. Rien que pour ça je le recommande.