de Aer le Mar 13 Jan 2015, 20:33
Parlons des séries live, maintenant que j'en ai vu pas mal.
Makai Kishi Garo.
La première série est massivement du monster of the week, avec un léger plot sur la fin pour conclure.
Ca a donc tout les avantages et inconvénients du genre, et la série s'en tire bien sur ses deux points principaux : les épisodes d'ambiance/mise en place de l'univers (7-12-16) et la variété des monstres. Ceux-ci ont des méthodes et des manières toujours renouvellées d'attaquer et de se nourrir, ce qui maintient l'intérêt vu qu'une bonne partie de chaque épisode se retrouve dévolue à (re) présenter l'adversité, avec en général quelques minutes dédiées aux interactions entre les personnages.
A ce titre, l'épisode 21 est certainement l'un des meilleurs de tout ceux que j'ai vu, prenant du début à la fin avec des fights de malade et une problématique très intéressante, une construction logique et une mise en scène à la hauteur.
Les personnages sont pas mal dans l'ensemble, même si les acteurs ne sont pas des lumières. J'imagine que les acteurs de toku sont rarement des dieux vivants mais il faut le temps de s'habituer. Ca progresse durant la série. Pareil pour la qualité général (décors, costumes, mise en scène, 3D) qui va en crescendo tout du long.
La série a ce défaut amusant inhérant à toute production du genre à l'écriture un peu à la truelle, ce qui fait que de nouveaux trucs semblent être rajoutés un peu n'importe comment et introduits comme ça sans mise en place préalable. Ce n'est pas particulièrement dérangeant mais ça se ressent surtout sur la fin ou ils sont obligés de tout lier pour fournir l'intrigue de la saison.
Makai Senki Garo.
Seconde saison qui fait suite à la première ou l'on retrouve la plupart des personnages principaux, avec l'adjonction de quelques nouvelles têtes histoire de dire (qui sont présentes dans le spécial et le film entre deux pour la majorité). Celle ci est beaucoup plus story drivée, les épisodes monster of the week sont donc surtout concentrés au début et pas mal de (faux) indices sont disséminés un peu partout dans les épisodes.
On va pas se leurrer, c'est clairement superior à la S1, les ennemis sont toujours plus inventifs et excellents, les personnages toujours plus appréciables, la qualité global a monté d'un cran, la 3D aussi. Le défaut, c'est qu'en étant beaucoup plus story-drivé, plein d'épisodes deviennent dépendant des autres et la qualité globale s'en ressent, faut croire que l'équipe est pas non plus une foudre quand il s'agit de poser un scénario hâletant. Ce qui fait que la fin devient un peu longue, pour ne pas dire franchement indigeste, avec ces combats qui s'éternisent.
Ceci dit, les épisodes stand-alone sont vraiment, vraiment très bons en général, avec deux trois qui explosent tout, notamment le 8 (qui était un épisode spécial pour les 50 ans de la Tohokushinsha) et le 10 (épisode d'ambiance supremement sympathique).
Yami ô Terasu Mono.
Troisième saison, avec effectivement aucun lien avec les précédentes (à par quelques éléments récurrents : l'armure, l'anneau, les horrors etc). C'est censé être "dans le futur" à une date indéterminée mais ça fait pas non plus méga futuriste, un peu étrange.
Toujours est il que la série est très sympathique. Après deux saisons de Serious Kôga, ça change d'avoir un Garo plus détendu du slip, péteux à souhait et qui hésite pas à foutre des gnons. Ceci dit, c'est pas pour ça que le cast est forcément incroyable. Les deux acolytes de Ryûga sont imbuvables (surtout Takeru et sa gueule de babouin), la petite prêtresse est sacrément chiante même si elle a ces moments... Mais Burai (Kohei Otomo, que l'on peut déjà voir dans l'épisode 8 de la S2) à la classe et les personnages secondaires sont généralement bons.
La série est surement la plus story-drivée du coup, vu qu'elle doit introduire plein de nouvelles choses en plus de ces personnages. Il y a très peu d'épisodes vraiment stand-alone (quelques uns au début) et la plupart ne sont qu'une continuation logique les uns des autres (même s'il peut se passer du temps entre). Ca a ces avantages, donnant notamment une consistance importante à certains ennemis récurrents, et c'est bien mieux gêré que la S2, bien dilué.
Apparemment, Amemiya Kenji n'a pas du tout participé à cette série, c'est peut être pour ça qu'elle a un feeling si différent du reste. On retrouve beaucoup Itaru Era à l'écriture (qui a signé les meilleurs épisodes de la S2) et évidemment Makoto Yokoyama vu qu'il en est le réalisateur.
Maintenant, plus qu'à voir le spin-off sur ce poseur de Michel Rei Fujita et la saison 4 ~~.
When you dont afraid any sunshine, come on baby !
行けよ饒舌の 影よ来て導け