Captain Earth

[Fisico]

Episode 7.
Sauf que maintenant, je ne pige pas pourquoi les gens du Kiltgang viennent des institutions Machbeth. Z'étaient pas des extraterrestres qui veulent violer tout le monde, à la base ? Ils se sont fait convertir comme Teppei ? Ils ont infiltré la terre depuis une dizaine d'années ? Mais qu'est-ce qui s'passe dans ma têêêêêêête !

Dans l'épisode 6 il me semble qu'il est dit clairement que les gens du Kiltgang ont trompé le CEO de Macbeth avec la complicité de l'IA "hey va niquer ta secrétaire", celui-ci n'est pas au courant que les deux gamins "cromignon" (what the hell ?) veulent détruire la Terre.

[Ileca]

Pour ce qui est des liens familiaux, si je suis d'accord pour Teppei et Picard, autant je vois pas le souci pour le commandant et Akari.

Le duo mahô shôjo-commandant a certes la relation père-fille la plus solide mais ne raconte que trois fois rien au-delà du manzai. C'est l'accumulation qu'on force sur nous qui est pathétique. A quoi peut bien servir Kube qui annonce le plus faussement du monde qu'il considère force bleue et force rose comme ses enfants en appuyant à fond sur le terme de père adoptif comme si cela revêtait une signification particulière, comme si le mec venait de nous dire 42 ? Simplement, ENOKIDO croit qu'en empilant ce genre de liens sans se donner la peine de les construire, son show acquerra la maturité qui va avec. Tout cela est bien lourdingue et se réduit au commandant portant sur ses épaules d'adulte la responsabilité de la génération suivante, ce qui est pompé à fond sur Eureka Seven.
C'est comme la présence des deux power rangers enfants, l'explication est sans doute très simple (les extraterrestres convertissent des humains pour leur plan libidineux ou que sais-je, pas envie de chercher) mais en faisant cent détours inutiles, ENOKIDO pense obtenir profondeur et complexité alors que ce n'est que mystification. Je me rappelle d'un roman de GIBSON où ils parlent d'un concept (comme si on parlait d'une tablette dans un roman de 1960) dont on ne connaît pas la définition. Ce n'est que plus tard qu'on obtient la clarification et que tout s'explique rétroactivement. Malheureusement, ce n'est que la création d'un insight artificiel et inutile qui n'excuse pas la souffrance d'avoir été perdu au milieu des inférences. Ca marche seulement si tout le récit est construit là-dessus, destiné, par exemple, à nous perdre sur des pistes comme dans un polar, ce qui n'est pas le cas ici. Il n'y a pas de message, pas d'univers à creuser comme dans Evangelion ou Serial Experiments Lain que tu reregardes infiniment parce que le casse-tête te nourrie, juste un tas de conneries juxtaposées qui prie pour que de l'amas la chance en fasse sortir quelque chose. (La chance=les spectateurs.)

(what the hell ?)

C'est justement ça qu'il fallait que tu m'expliques.

[George Isaac Newton]

Un épisode 7 un peu moins ennuyeux que les précédents, même si l'on est encore obligé de subir un feu nourri de termes abscons et de personnages bidons (Tant que nos Ego Blocks existent on est zinvincible ! Niark !) Au moins la hackeuse nous aura épargné son délire Maso Shojo hors de propos.

Je me demande si la série va réussir à se relever avec des fondations aussi précaires... Bon au moins la chanson était sympa...

Comme dans Star Driver *frisonne*

[Sch@dows]

Cette séquence de l'épisode 8 ... Just WOW !!

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[Zêta Amrith]

Episode 08.
C'est nul hein. Tantôt insipide, tantôt bouffé par le nawak "singularity" généralisé et l'ennui.
Et ce n'est pas une séquence mécanique aussi économe que bien animée qui peut faire la différence.

"Je ne peux rien tenir dans ma main.
Je peux tenir ce que je veux dans ma main.
Je ne peux rien tenir dans ma main.
Je peux tenir ce que je veux dans ma main.
Je ne peux rien tenir dans ma main.
Je peux tenir ce que je veux dans ma main."

So, so deep.

Puis évidemment, la prochaine d-children de la série est une idol... Inévitable, statistiquement.
Enokidaube peut bien se faire dévorer par un calamar géant, je m'en balance.

[Tetho]

L'animation de cet épisode, comme si l'équipe s'était souvenue qu'elle est à la tête d'un robot anime, rappelle ce que la série aurait pu être si elle avait marché dans les pas de Star Driver. Le prochain épisode, qui visiblement suivra le même déroulement, semble aussi mettre le paquet sur l'action robotique, toujours ça de pris. Parce que entre leur teenage drama à deux balles et les concepts constamment redéfinis toutes les 5 minutes ("sans son ego bloc il va mouri !" "il a sacrifié son ego bloc, il..." ben non il a pas...), et encore quand ils sont définis, le contenu est véritablement insupportable.

(toujours pas compris l'intérêt de faire un arc-en-ciel miniature avec ses doigts)

L'émerveillement. C'est le sentiment qui est, ou plutôt qu'Enokido aimerait qu'on voit, au cœur de la série. Cohérent avec le thème de l'espace et ce récit de type "le dernier été de mon enfance" où les héros se transmettent un totem à chaque fois que l'un épate l'autre.
Pas que dans les faits la série arrive à accomplir tout ça, mais c'est clairement un des propos du récit.

[Zêta Amrith]

Les concepts constamment redéfinis toutes les 5 minutes (...), et encore quand ils sont définis, le contenu est véritablement insupportable.

Pour le coup ça ressemble beaucoup à Star Driver et son concept de "régénération" - le truc que Head veut pas faire car trop risqué alors que même les figurants s'en donnent à coeur joie off-screen. Mais dans l'ensemble, c'est toute la série qui a la même écriture pourrie à base de règles du jeu qui changent tout le temps, et dont on se fout par conséquent totalement.

[George Isaac Newton]

Beuh entre ennui et escapade culinaire, l'épisode 8 décide de nous gratifier d'un nouvel antagoniste particulièrement horripilant.
Et si j'en crois le cercle lumineux qu'ils aiment faire apparaitre via la paume de leurs mains, on doit s'attendre à en voir débarquer au moins cinq de plus... Mais bon je ne voudrais pas devenir oiseaux de mauvais augure.

Ils ont un quota de têtes à claque à remplir ? Pour sur ce sont les dignes héritiers des Croix Scintillantes de Star Driver.

[Tetho]

Amrith > Dans Star Driver j'ai vu ça comme une sorte d'expérience interdite, le truc super dangereux que quelqu'un va forcément tenté, et que comme c'est des méchants qui le faisaient allait forcément réussir d'une façon ou d'une autre. Alors que dans Captain Earth 7 c'était vraiment poser un enjeu artificiel pour le démonter (ou du moins limiter ses conséquence) immédiatement après.


Isaac (je peux t'appeler Issac, dis, entre nous, et toi tu peux m'apeller Tetho, ça sera moins formel) > Ça été clairement dit, il y a 8 designer's children.

[George Isaac Newton]

Ah ! Merci pour la piqûre de rappel. L'info était complétement passé en dessous de mon radar. Il m'arrive d'avoir des baisses d'attention dans les moments un peu trop gratiné en matière de blabla crypto-libidineux.


Puis pour voir le bon côté des choses, Teppei est lui aussi un Enfant Concepteur. Donc il n'en manque plus que quatre. Par contre je ne vois pas trop pourquoi il pouvait faire des arcs-en-ciel, alors que les autres ont le droit à un joli logo. Sans doute un Bisounours qui s'ignore...
(Sinon pas de soucis tu peux m'appeler Isaac, je t'appellerais Tetho)

[Ileca]

'Tain, ça fait quatre épisodes (08-11) qu'on est en mode Sailor Moon et les cristaux arc-en-ciel à se battre sur Terre après s'être battu dans l'espace pour pouvoir se rebattre dans l'espace tout en se tapant des rencontres inopinées avec la Team Rocket à tous les coins de rue. ENOKIDO temporise son bullshit par un retour aux sources.
On notera que lorsque l'on remplace une idole par une bikeuse, le thème porte mieux le schéma. Ca a plus de gueule pendant trois secondes. Encore une cloche à trouver après la loli nano desu. Et on en est même pas à la moitié de la série qu'on se demande comment on va encore pouvoir se faire chier encore plus profond que ça.

Note : Terrible la menace d'Akari de stériliser la planète.

[Natth]

Je crois que je vais m'arrêter à l'épisode 1. J'ai trouvé les personnages clichés, vides et peu attachants. D'un autre côté, les auteurs n'ont guère pris le temps de les construire avec tout ce qui s'accumule dans cet épisode. Mais les différents événements ne m'ont pas donné envie de voir la suite. Ce patchwork de petits mystères manque trop de cohérence. Je ne peux pas dire que le suspense qu'on cherche à mettre en place ait quoi que ce soit d'excitant. D'un point de vue graphique, je n'ai vraiment rien vu de marquant non plus.

En revanche, le topic de Mata était marrant à lire

[Aer]

Vu l'enflammement des sakuga grotaku sur les animateurs du 25, j'imagine que quelqu'un viendra bien nous assurer que "ça valait le coup juste pour cet épisode 25 full mechaphile comme on en avait pas vu depuis longtemps".

(bon, ok, y'a de quoi aussi)

[Tetho]

Ouais mais non.

Malgré la présence de gros animateurs au staff de l'épisode (Nakamura, Kim, Tanaka, Amemiya...), on est loin du dernier épisode de Star Driver à ce niveau. Et le plus gros des cuts de folie est contenue le long d'une scène sur fond du premier générique de la série, donc pas super longue.
En soit pas vraiment de quoi mériter de s'infliger toute cette indigence que fut la série.

Par contre pour ceux qui ont lâché cet été autour de la mi-série, ça peut être une bonne idée de reprendre, la série redresse un peu la barre et a su offrir de bons épisodes dans sa seconde moitié. Notamment un très bon diptyque en Australie lors des épisodes 18-19.
Et si le scénar fut une purge complète, Igarashi a livré des boards avec pleins de plans supers. Si il y en a bien un qui avait compris le potentiel de sa série c'est lui, j'en veut pour preuve les tous derniers instants, tout ce qu'est le robot anime résumé en un plan.

[Montrer] Spoiler

Qu'il quitte Enokido et se trouve un scénariste à la hauteur de son talent et plus en phase avec sa sensibilité.

[Darkge999]

Avec un peu de retard, je me suis enfin fait la série. J'avais envie de me faire une série de mécha et comme les trailers m'avais bien plus et qu j'e n'avais pas trop lu d'avis négatif dessus, j'ai donc décider de me lancer en espérant pas me tromper...

Ce que je retiendrais de la série, c'est que ce fut un bon divertissement. Elle ne changera pas la face de l'anime robot et encore moins la japanimation, mais elle remplit bien son rôle qui est de divertir. Je me suis pas ennuyer devant, même lors du passage adversaire du jour. C'était joli, bien animé, les personnages pas trop chiant (en tout cas pas assez pour avoir envie de les gifler sans arrêt) et les design des méchas étaient plutôt sympa. J'ai aussi bien aimer le principe pour lancer les robots dans l'espace, certainement un des plus coûteux jamais imaginer (un lancement = une fusée, bonjour la facture ).

Par contre, j'aurai de gros bémol sur l'utilisation des deus ex machina qui arrivent souvent à point nommé... Et sur de nombreuses zones obscures du scénario: d'où sortent les pistolets sauveurs de l'Humanité? C'est quoi exactement la fillette à la flûte? Les écureuils? Comment les Kill-T-Gang ont infiltrer la Terre? Comment fonctionne les nombreuses factions terriennes plus ou moins secrète qui se livrent une guerre de l'ombre?... Un ou deux épisodes là-dessus, n'auraient pas fait de mal...

Bref, c'est pas mauvais, il y a bien pire et il y aura certainement mieux (enfin, je l'espère), mais ça remplit bien son rôle de divertissement. En tout cas, pour moi.