Le topic cinéma

[Ialda]

Ou pas.
https://twitter.com/kamuirobotics/statu ... 78/photo/1
Isabelle Giraud est bien sa seconde épouse ?

[Tetho]

Puisque Ialda a dégainé une de ses chroniques le premier, le Fossoyeur est sur Canal :


Joli performance pour un mec qui s'est lancé sur le net il y a un an et demi. Et ça explique mieux pourquoi il n'a rien sorti depuis un moment alors qu'il a fait la quête dans le métro s'est lancé sur tipee.


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Sinon, pour être plus sérieux

Godzilla (2014)



Surprise, les américains n'ont pas foiré le relaunch de Godzilla.

Gareth Edwards, dont c'est le premier film que je vois (faut que je me procure Monsters), réussit un film catastrophe qui trouve un échos à la fois dans les traumatismes collectifs que sont le 11 septembre 2001 et le 11 mars 2011. Et donc un film qui a un sens, en partie au moins.

Le film est bien pensé, bien que centré sur des personnage américains et que tout le 3e acte se déroule aux USA, le coté japonais n'est pas mis de coté (le prologue du film s'y déroule) et si le personnage de Ken Watanabe ne fait pas grand chose (comme tous les personnages du film), il est très présent et assure le rôle du sage.

L'héritage de la franchise est respecté, avec un Godzilla numérique qui n'a jamais été aussi impressionnant lorsqu'il sème la destruction, le budget à l'américaine aide. Il a une vraie présence et une vrai masse (et même un gros bide si vous voulez mon avis, il devrais se lancer dans un régime), à défaut d'être menaçant dans ses formes, sa présence en impose.
Il y a même quelques scènes qui vont devenir culte, comme la superbe séquence en HALO, malheureusement spoilée par la première bande-annonce depuis des mois.
Le film est aussi vraiment chargé en références aux vieux films, même le Godzilla de 98 (si si), et Mothra fait un cameo pour ceux qui seront assez sagaces pour le voir.

Niveau acteur c'est du tout bon, les fans de Breaking Bad vont un peu rager en voyant la vitesse à laquelle Bryan Cranston se fait éjecter du film, Aaron Taylor-Johnson campe un bon héros, je m'attendais à ne pas m'accrocher à lui mais non en fait il est vraiment réussi. Watanabe est nickel dans son rôle, même si son statu de japonais officiel d'Hollywood me fait dire qu'il a été un choix de casting par défaut. Et Juliette Binoche n'apparait tellement peu que son rôle est plus un caméo qu'un vrai rôle (pensez Sean Connery dans Robin des Bois, c'est dire).

Le film manque quand même d'un vrai enjeu humain, un aussi dramatique et déchirant que le sort du professeur Serizawa dans le tout premier Godzilla, quelque chose de marquant. Le sort de la famille du héros alors qu'il part combattre le monstre est pas inintéressant, mais on se doute bien de ce qu'il va leur arriver.
Dans l'ensemble c'est l'ensemble du cast humain qui est assez passif dans ce film, spectateur face à la puissance de Godzilla. Dommage.

Toujours dans les reproches, le prologue au Japon est ridicule au possible, les mecs de Everything Wrong in this movie vont se lâcher dessus. La représentation de la radioactivité aussi confine au crétinisme complet, on devrait payer des cours de physique nucléaire a tous les scénaristes de films catastrophe américains, ça m'éviterais de rager sur mon fauteuil parce que ce qui est dit n'a pas de sens.

[Montrer] Spoiler

Mon plus gros regret reste quand même que Godzilla soit un "gentil". OK l'écriture tend de le faire passer pour un élément neutre, l'incarnation de la colère de la nature, mais il est quand même cool avec les humains, ne détruit pas tant que ça San Frencisco et nage tranquillement avec les portes-avions américains comme si de rien était.
J'aurais aimé qu'il soit le seul monstre, qu'il ravage la californie et que ce soit lui l'incarnation de Fukushima, pas le MUTO. Ou au moins que dans le 3eme act, après avoir détruit les MUTO, il continue le carnage. J'aurais aimé que le feu nucléaire (qui débarque tardivement quand même) soit le résultat à son exposition à la bombe qui sert de mac guffin (ou bien qu'il l'ingère et qu'elle réveille ce pouvoir), bref que les humains fasse de Godzilla ce qu'il est et en paye le prix, pas qu'il soit cet sorte de gardien de la planête bienveillant.
Surtout qu'il est assez faiblard ce Godzilla, en plus d'avoir du bide il se fait quand même dominer pat les deux MUTO assez facilement avant l'intervention des militaires dans leur nid. Et, je me répète, il met du temps à cracher le feu nucléaire.
Mais bon au moins il ne joue pas au foot ou ne fait pas de signe "peace" avec les pattes en partant.

Mais franche réussite pour autant. Le film, sans égaler l'original de Honda, est un nouveau départ qui augure du bon si la franchise continue là dessus. On peut espérer que les suites prendront un peu plus de risques, sauront faire preuve d'originalité et éviteront de renvoyer Gojira au rang de clown amuseur d'enfants comme les japonais l'ont trop souvent fait.

[Jetblack]

L'aube Rouge

http://carnetdepopculture.blogspot.fr/2 ... -1984.html

Quand John Milius, scénariste d'Apocalypse Now et réalisateur de Conan le barbare, illustre la guerre et en fait le cadre d'un passage de l'âge adolescent à celui d'adulte, cela donne L'aube rouge. Ainsi le metteur-en-scène crie haut et fort, sa pensée du communisme et sa conception de ce qui fait un homme véritable.

[Ialda]

Puisque Ialda a dégainé une de ses chroniques le premier, le Fossoyeur est sur Canal :


Joli performance pour un mec qui s'est lancé sur le net il y a un an et demi. Et ça explique mieux pourquoi il n'a rien sorti depuis un moment alors qu'il a fait la quête dans le métro s'est lancé sur tipee.

Jolie et mérité, que ce soit pour son traitement des sujets ou à un niveau plus basique par ses choix de films dont parler

Sinon, pour être plus sérieux

Godzilla (2014)



Surprise, les américains n'ont pas foiré le relaunch de Godzilla.

Gareth Edwards, dont c'est le premier film que je vois (faut que je me procure Monsters), réussit un film catastrophe qui trouve un échos à la fois dans les traumatismes collectifs que sont le 11 septembre 2001 et le 11 mars 2011. Et donc un film qui a un sens, en partie au moins.

Le film est bien pensé, bien que centré sur des personnage américains et que tout le 3e acte se déroule aux USA, le coté japonais n'est pas mis de coté (le prologue du film s'y déroule) et si le personnage de Ken Watanabe ne fait pas grand chose (comme tous les personnages du film), il est très présent et assure le rôle du sage.

L'héritage de la franchise est respecté, avec un Godzilla numérique qui n'a jamais été aussi impressionnant lorsqu'il sème la destruction, le budget à l'américaine aide. Il a une vraie présence et une vrai masse (et même un gros bide si vous voulez mon avis, il devrais se lancer dans un régime), à défaut d'être menaçant dans ses formes, sa présence en impose.
Il y a même quelques scènes qui vont devenir culte, comme la superbe séquence en HALO, malheureusement spoilée par la première bande-annonce depuis des mois.
Le film est aussi vraiment chargé en références aux vieux films, même le Godzilla de 98 (si si), et Mothra fait un cameo pour ceux qui seront assez sagaces pour le voir.

Niveau acteur c'est du tout bon, les fans de Breaking Bad vont un peu rager en voyant la vitesse à laquelle Bryan Cranston se fait éjecter du film, Aaron Taylor-Johnson campe un bon héros, je m'attendais à ne pas m'accrocher à lui mais non en fait il est vraiment réussi. Watanabe est nickel dans son rôle, même si son statu de japonais officiel d'Hollywood me fait dire qu'il a été un choix de casting par défaut. Et Juliette Binoche n'apparait tellement peu que son rôle est plus un caméo qu'un vrai rôle (pensez Sean Connery dans Robin des Bois, c'est dire).

Le film manque quand même d'un vrai enjeu humain, un aussi dramatique et déchirant que le sort du professeur Serizawa dans le tout premier Godzilla, quelque chose de marquant. Le sort de la famille du héros alors qu'il part combattre le monstre est pas inintéressant, mais on se doute bien de ce qu'il va leur arriver.
Dans l'ensemble c'est l'ensemble du cast humain qui est assez passif dans ce film, spectateur face à la puissance de Godzilla. Dommage.

Toujours dans les reproches, le prologue au Japon est ridicule au possible, les mecs de Everything Wrong in this movie vont se lâcher dessus. La représentation de la radioactivité aussi confine au crétinisme complet, on devrait payer des cours de physique nucléaire a tous les scénaristes de films catastrophe américains, ça m'éviterais de rager sur mon fauteuil parce que ce qui est dit n'a pas de sens.

[Montrer] Spoiler

Mon plus gros regret reste quand même que Godzilla soit un "gentil". OK l'écriture tend de le faire passer pour un élément neutre, l'incarnation de la colère de la nature, mais il est quand même cool avec les humains, ne détruit pas tant que ça San Frencisco et nage tranquillement avec les portes-avions américains comme si de rien était.
J'aurais aimé qu'il soit le seul monstre, qu'il ravage la californie et que ce soit lui l'incarnation de Fukushima, pas le MUTO. Ou au moins que dans le 3eme act, après avoir détruit les MUTO, il continue le carnage. J'aurais aimé que le feu nucléaire (qui débarque tardivement quand même) soit le résultat à son exposition à la bombe qui sert de mac guffin (ou bien qu'il l'ingère et qu'elle réveille ce pouvoir), bref que les humains fasse de Godzilla ce qu'il est et en paye le prix, pas qu'il soit cet sorte de gardien de la planête bienveillant.
Surtout qu'il est assez faiblard ce Godzilla, en plus d'avoir du bide il se fait quand même dominer pat les deux MUTO assez facilement avant l'intervention des militaires dans leur nid. Et, je me répète, il met du temps à cracher le feu nucléaire.
Mais bon au moins il ne joue pas au foot ou ne fait pas de signe "peace" avec les pattes en partant.

Mais franche réussite pour autant. Le film, sans égaler l'original de Honda, est un nouveau départ qui augure du bon si la franchise continue là dessus. On peut espérer que les suites prendront un peu plus de risques, sauront faire preuve d'originalité et éviteront de renvoyer Gojira au rang de clown amuseur d'enfants comme les japonais l'ont trop souvent fait.

Tu me donnes presque envie de le voir

[Gemini]

La critique de Yannick Dahan sur Godzilla a sérieusement cassé mon enthousiasme.

L'héritage de la franchise est respecté, avec un Godzilla numérique.

Oxymore

[Tetho]

J'aurais rien eu contre un Godzilla avec un acteur dans le costume aussi, mais genre un plan pendant les scènes à Las Vegas dans un Casino quoi. Parce que bon déjà en 2014, mais surtout entre les mains des américains, no fuckin' way.


Sinon, t'as un lien vers la critique de Dahan ?

[Ileca]

Si vous voulez vous sentir souillé à jamais, regardez Kinatay.
Le travail d'identification est remarquable. On suit, on est Peping la peau poisseuse à ne pas savoir que faire. L'image dégueulasse et le décor philippin où l'on fête son mariage dans une cantine entassent le désespoir sur la pauvreté, l'obscène culminant dans le traitement des médias et de la police. Le fait divers dans toute sa matière, à l'image de cette suite de véhicules qui roule vaille que vaille sans vouloir s'arrêter, Peping le pneu crevé au bord de la route, Peping et son t-shirt d'étudiant en criminologie à la citation qui lui brûle le bas du dos.
Plus rien ne sera comme avant et pourtant, cela a été et sera toujours ainsi.

Si vous pensez que le dernier bon film d'horreur date de 2007, hollywood, tout ça, c'est aussi une bonne occasion de se détromper.

[Gemini]

Sinon, t'as un lien vers la critique de Dahan ?

http://www.lemouv.fr/diffusion-le-video ... ck-dahan-9

[Gemini]

Jodorowsky's Dune :

Je veux Giraud

Oh putain !

Je veux Dan O'Bannon

Oh putain !

Je veux Pink Floyd

Oh putain !

Je veux Dali

Oh putain !

Je veux H.R. Giger

Oh putain !

Je veux Mick Jagger

Oh putain !

Je veux Orson Welles

Oh putain !

Ce film, c'est ça : à chaque fois que tu crois que Jodo a une idée dingue, il en sort une pire l'instant d'après.

[Deathmes]

Ptain ça fait un an que le docu est bloqué pour sa sortie en France à cause de la veuve de Moebius

Pourtant il a été diffusé aux dernières Utopiales.

[Jetblack]

Ptain ça fait un an que le docu est bloqué pour sa sortie en France à cause de la veuve de Moebius

Pourtant il a été diffusé aux dernières Utopiales.

http://www.forgottensilver.net/jodorows ... n-extrait/

http://next.liberation.fr/cinema/2013/0 ... ues_925683

[Deathmes]

Mais l'article de Libé date de août et les Utop était en octobre/novembre. J'ai du louper un truc.^^'

[Gemini]

Puisque Ialda a dégainé une de ses chroniques le premier, le Fossoyeur est sur Canal :

Je confirme ce que dit le Monsieur : Irma Vep, c'est de la balle. Et du latex. Beaucoup de latex.

[Ialda]

Southland Tales : au moins, vu l'historique torturé de celui-là, j'ai une excuse pour l'avoir raté jusqu'à maintenant

En tant que pur film de cinéma, il est imbitable, indigeste, et bouffi de ses propres références et de la multitude de sous-intrigues qui le composent.

En tant qu'Apocalypse revue et corrigée par Saint Philip K. Dick, satire vulgaire, grinçante et outrancière d'une époque... qui ne s'est pas précisément terminée avec le second mandat de Bush mais qui par bien des aspects continue encore aujourd'hui, il est assez génial.



http://www.courte-focale.fr/cinema/anal ... and-tales/
Bon, une bourde sur USident dès le premier paragraphe, ça la fout mal. Mais le reste est pertinent à lire.

[Aer]

Ok, plan to watch.

[Ialda]

Après, il faut supporter l'esthétisme de B-movie/téléfilm californien fauché et un cast qui semble conçu sur mesure pour draguer le culte (mazette mais Christophe Lambert, quoi). J'espère que tu en tireras moins l'impression de t'emmerder que moi - même si arrivé vers la fin, quand les pièces du puzzle commencent à s'emboîter de plus en plus rapidement, il devient assez jouissif. Ce sont les trois premiers quarts du film qui sont assez punitifs

Sinon, pour être plus sérieux

Godzilla (2014)



Surprise, les américains n'ont pas foiré le relaunch de Godzilla.

Gareth Edwards, dont c'est le premier film que je vois (faut que je me procure Monsters), réussit un film catastrophe qui trouve un échos à la fois dans les traumatismes collectifs que sont le 11 septembre 2001 et le 11 mars 2011. Et donc un film qui a un sens, en partie au moins.

Le film est bien pensé, bien que centré sur des personnage américains et que tout le 3e acte se déroule aux USA, le coté japonais n'est pas mis de coté (le prologue du film s'y déroule) et si le personnage de Ken Watanabe ne fait pas grand chose (comme tous les personnages du film), il est très présent et assure le rôle du sage.

L'héritage de la franchise est respecté, avec un Godzilla numérique qui n'a jamais été aussi impressionnant lorsqu'il sème la destruction, le budget à l'américaine aide. Il a une vraie présence et une vrai masse (et même un gros bide si vous voulez mon avis, il devrais se lancer dans un régime), à défaut d'être menaçant dans ses formes, sa présence en impose.
Il y a même quelques scènes qui vont devenir culte, comme la superbe séquence en HALO, malheureusement spoilée par la première bande-annonce depuis des mois.
Le film est aussi vraiment chargé en références aux vieux films, même le Godzilla de 98 (si si), et Mothra fait un cameo pour ceux qui seront assez sagaces pour le voir.

Niveau acteur c'est du tout bon, les fans de Breaking Bad vont un peu rager en voyant la vitesse à laquelle Bryan Cranston se fait éjecter du film, Aaron Taylor-Johnson campe un bon héros, je m'attendais à ne pas m'accrocher à lui mais non en fait il est vraiment réussi. Watanabe est nickel dans son rôle, même si son statu de japonais officiel d'Hollywood me fait dire qu'il a été un choix de casting par défaut. Et Juliette Binoche n'apparait tellement peu que son rôle est plus un caméo qu'un vrai rôle (pensez Sean Connery dans Robin des Bois, c'est dire).

Le film manque quand même d'un vrai enjeu humain, un aussi dramatique et déchirant que le sort du professeur Serizawa dans le tout premier Godzilla, quelque chose de marquant. Le sort de la famille du héros alors qu'il part combattre le monstre est pas inintéressant, mais on se doute bien de ce qu'il va leur arriver.
Dans l'ensemble c'est l'ensemble du cast humain qui est assez passif dans ce film, spectateur face à la puissance de Godzilla. Dommage.

Toujours dans les reproches, le prologue au Japon est ridicule au possible, les mecs de Everything Wrong in this movie vont se lâcher dessus. La représentation de la radioactivité aussi confine au crétinisme complet, on devrait payer des cours de physique nucléaire a tous les scénaristes de films catastrophe américains, ça m'éviterais de rager sur mon fauteuil parce que ce qui est dit n'a pas de sens.

[Montrer] Spoiler

Mon plus gros regret reste quand même que Godzilla soit un "gentil". OK l'écriture tend de le faire passer pour un élément neutre, l'incarnation de la colère de la nature, mais il est quand même cool avec les humains, ne détruit pas tant que ça San Frencisco et nage tranquillement avec les portes-avions américains comme si de rien était.
J'aurais aimé qu'il soit le seul monstre, qu'il ravage la californie et que ce soit lui l'incarnation de Fukushima, pas le MUTO. Ou au moins que dans le 3eme act, après avoir détruit les MUTO, il continue le carnage. J'aurais aimé que le feu nucléaire (qui débarque tardivement quand même) soit le résultat à son exposition à la bombe qui sert de mac guffin (ou bien qu'il l'ingère et qu'elle réveille ce pouvoir), bref que les humains fasse de Godzilla ce qu'il est et en paye le prix, pas qu'il soit cet sorte de gardien de la planête bienveillant.
Surtout qu'il est assez faiblard ce Godzilla, en plus d'avoir du bide il se fait quand même dominer pat les deux MUTO assez facilement avant l'intervention des militaires dans leur nid. Et, je me répète, il met du temps à cracher le feu nucléaire.
Mais bon au moins il ne joue pas au foot ou ne fait pas de signe "peace" avec les pattes en partant.

Mais franche réussite pour autant. Le film, sans égaler l'original de Honda, est un nouveau départ qui augure du bon si la franchise continue là dessus. On peut espérer que les suites prendront un peu plus de risques, sauront faire preuve d'originalité et éviteront de renvoyer Gojira au rang de clown amuseur d'enfants comme les japonais l'ont trop souvent fait.

Bon, Jet a pas encore osé publier sa chronique - ou bien ce n'est pas encore fini d'être rédigé. Feignasse !

Finalement, j'ai bien aimé : Godzilla en tant que force de la nature amorale voir limite bénévolent, des petits jeux de mise en scène sur de la fumée colorée qui m'a rappelé le cinéma japonais des années 70 (peut-être mon imagination), l'équilibre entre calme et action et en particulier la manière dont ce calme est brisé, par l'introduction d'un détail incongru et anodin rapidement suivi d'un déchainement de violence.

[Montrer] Spoiler

Exemple : mais que fait ce parachutiste ici ? Paf, l'avion dans l'immeuble

Bon par contre le groupe aéronavale Godzilla + ses trois porte-avions d'escorte, hum vivement le caméo dans Expendables 4

Content de ne pas avoir été spoilé pour la scène HALO; rahh les couches nuageuses.

Je regrette l'approche film catastrophe et l'aspect "drame humain" mis en exergue par Brody et sa famille, j'ai trouvé que ça n'apportait rien au film, mais commercialement et au vu des résultats du films aux US et même si le public est majoritairement masculin c'était le bon choix pour tenter de s'adresser aussi à un public plus large et draguer la spectatrice.

Je suis le seul à voir de la Nerv derrière Monarch ? Après le Del Toro de l'année dernière, est-ce que l'on peut vraiment commencer à dire que ça y est, la génération qui a regardé Eva quant ils étaient ados est arrivée aux commandes à Hollywood et a commencé à recycler la pop-culture nippone dans les grosses productions US ?

Et je l'aime bien ce Godzilla pépère et son bidon, moi. Ça fait force tranquille, ça renforce son image de puissance physique, ça colle aux combats contre les deux parasites où il me faisait penser à un sumotori~

[Aer]

Après, il faut supporter l'esthétisme de B-movie/téléfilm californien fauché

Rappelle toi à qui tu parles :p.
Mais bon oui j'avais adoré Donnie Darko comme tout le monde donc voila (et pas trouvé ce dernier spécialement confus, comme ils disent dans l'article que tu as link - lu en diagonal évidemment).

[Ialda]

Manque un Love will tear us apart ce coup-ci, donc le film est automatiquement inférieur.
Donnie Darko était d'une limpidité folle

Rappelle toi à qui tu parles :p.

A un fan de Strange Days ? Ça peut coller...

[Jehros]

http://www.courte-focale.fr/cinema/anal ... and-tales/
Bon, une bourde sur USident dès le premier paragraphe, ça la fout mal. Mais le reste est pertinent à lire.

Hum, tu peux me préciser la bourde please ? Que j'aille lui démolir la gueule en faire part.

Sinon, Dahan exprime très clairement, en mode bourrin, ce que j'ai pensé de Godzilla. Pour autant, le peu de présence de Godzilla ne m'aurait pas ennuyé outre mesure si ce qui occupe les trois quarts du film avait eu le moindre intérêt. Passe encore sur les évidents soucis d'écriture (j'aime beaucoup ce gamin dont le héros doit s'occuper avant qu'il ne retrouve ses parents, dans un sauvetage mené en cinq minutes et qui ne sert strictement à rien dans l'évolution/le parcours de celui-ci), le problème prend sa source dès les premières minutes. Toute la première demi-heure en réalité, qui n'a tout simplement pas d'incidence sur le reste. C'est de l'exposition pour l'exposition, de la montée en crescendo pour de la montée en crescendo. Tout comme le reste n'est qu'explications lourdingues, hasardeuses ou qui débarquent par l'opération du saint esprit (la nature protectrice de Godzilla), dans un film sauvé par sa dernière demi-heure, où l'écriture visuelle des kaïjus se concrétise enfin dans le spectacle que j'attendais. Mais il faut se taper avant une bonne heure et demie de personnages ne servant à rien, et surtout pas à susciter la moindre émotion.
Bref, c'est déjà oublié en ce qui me concerne.

[Ialda]

Sûr

Face à la pénurie de carburant, la compagnie USIDent élabore un générateur d’énergie inépuisable

C'est Treer la société à l'origine de la nouvelle techno d'énergie qui a les conséquences malheureuses que l'on sait.
USIDent est la NSA.

Chapeau au rédacteur en tout cas pour sa critique en tout cas !

[Gemini]

Nom de Dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d'enculé de ta mère

[Ialda]

Pitié, dis-moi qu'ils ont essayé de monter les marches avec

[Aer]

Les marches ont perdues.

[Gemini]

Les marches ont perdues.

Pas dit. Je ne vois ni Chuck ni Zlatan

[Jetblack]

Bon, Jet a pas encore osé publier sa chronique - ou bien ce n'est pas encore fini d'être rédigé. Feignasse !

Elle est en ligne mais je mettrais pas le lien pour pas qu'on te fasse un caca nerveux en MP (comme d'hab)