Avis sur nos derniers manga

[Tetho]

Méfiez-vous de Prunus Girl : à l'instar de son héroïne, c'est un shônen vendu dans une collection shôjo. Or, les shônen romantique, c'est quand même souvent de la merde. Et, en l'occurrence... ben c'en est.

Ce qui explique malheureusement le traitement de la lesbienne qui passe son temps à crier sur tous les toits qu'elle AIME LES FEMMES et dont la présence ne sert qu'à alimenter l'ambiguïté autour du travesti. La profondeur psychologique n'est pas le fort de son auteur. On est complètement dans le fantasme cheap balisé par les codes totalement fadasses de la romance.

Plutôt que de parler de fantasme, les séances teasings de machin-truc dont j'ai déjà oublié le nom finissant toujours par être tournées en dérision, je dirais qu'on est dans la comédie romantique pour garçon dans tout ce qu'elle a de plus cliché. Le travestissement n'est que le gimmick pour faire la différence avec les autres mangas à coté et produire du gag facile.
En soit la lesbienne ici n'est qu'une hétéro qui s'ignore, et le héros saura lui rappeler le bon chemin quand le manga aura désespérément besoin d'un triangle amoureux.

[Ileca]

C'est ce que je disais par :

On dirait une romance hétéro soporifique de base avec un long running gag sur le fait que "c'est un mec" et qui pourrait donc être remplacé par n'importe quoi d'autre.

D'un autre côté, je crois aussi que le succès de ce genre de titre repose aussi sur l'ambiguïté sexuelle où le lecteur est émoustillé à l'idée de franchir les limites de la virilité qu'il s'est imposé. C'est tellement tiède que ça passe auprès du tout public qui doit y voir une nouvelle forme de fanservice aussi tordue qu'un panchira. On est pas dans l'homosexuel caricatural dénigré, plus dans la romance moderne qui veut t'apprendre la tolérance.
Onnanoko Tokidoki Otokonoko se finit sur

[Montrer] Spoiler

un baiser

or, on était dans le même style d'approche.
Le fétiche étant bien reconnu, je pense qu'on peut envisager ce genre de fin pour Prunus Girl. Elle est ouverte, à peu près unilatérale et permet de ne pas trop bousculer les conventions du mec hétéro.

[Ramior]

Euh Ileca c'est des titres porno tes deux premiers manga ou c'est disponible pour un large publique ?

Comme je l'ai dit, ils ne sont pas bordeline donc pas une once de porno à l'intérieur. Tu peux y aller même si je ne conseille pas. Ce sera le moyen de comparer.

Surement pas ce genre de bouquin fait pour les gens qui on du mal à s'assumer ou les ados en pleine découverte sexuelle, c'est pas pour moi!

Hôrô Musuko dont parle Tetho me fait bien plus envie.

En soit la lesbienne ici n'est qu'une hétéro qui s'ignore, et le héros saura lui rappeler le bon chemin quand le manga aura désespérément besoin d'un triangle amoureux.

J'ai vraiment l'impression que les japonnais ne sont pas très sensible quand à la représentations des "minorité".

[Tetho]

C'est tellement tiède que ça passe auprès du tout public qui doit y voir une nouvelle forme de fanservice aussi tordue qu'un panchira.

Je te rejoins là dessus. Quand Sedeto m'a vendue le manga elle a attaqué à coup de "y a un trap, ça va plaire à ton coté otaku". Le travelo c'est rien, juste un élément fanserv comme un autre...

En soit la lesbienne ici n'est qu'une hétéro qui s'ignore, et le héros saura lui rappeler le bon chemin quand le manga aura désespérément besoin d'un triangle amoureux.

J'ai vraiment l'impression que les japonnais ne sont pas très sensible quand à la représentations des "minorité".

Et toi tu y es probablement trop. C'est pas que les japonais, nous aussi on a la cage aux folles ou Magloire pour se moquer ouvertement des payday.

[Aer]

Quand Sedeto m'a vendue le manga elle a attaqué à coup de "y a un trap, ça va plaire à ton coté otaku". Le travelo c'est rien, juste un élément fanserv comme un autre...

This explain that.

(mouais enfin La cage aux folles c'est quand même plus pertinent que pas mal de choses, surtout à l'époque ou c'est sortit)

[Ramior]

Et toi tu y es probablement trop. C'est pas que les japonais, nous aussi on a la cage aux folles ou Magloire pour se moquer ouvertement des payday.

Mouais pour tout le Magloire,(je suis d'accord avec Aer "La cage au folles" ça joue tout autant sur les cliché des hommes que de la façon dont les gens se les représentes.) ont à des œuvres qui parle, ou du moins essaie, d’homosexualité sans versé dans le cliché et les représentais comme des gens normaux, je me souviens même que dans les aventures de Kérubim , Akhama avait du personnages féminin principale une Lesbienne (bon c'était jamais nommé, mais c'était clairement sous-entendu.) et c'est un dessin animé qui passer sur FR3 le matin.

Au japons à par pour un publique visée j'ai toujours impression que les gays sont là que pour le fantasme.

[Ileca]

Faites venir Chaika.

[Eltreum]

Voilà HG qui débarque

[KARAFACTORY]

Ne me remerciez pas pour le coup de vieux, ça me fait plaisir ^0^
Ah et l'année prochaine, ce sera les 20 ans du premier film.

[Aer]

Pas vraiment un dernier manga, mais avec l'annonce de l'anime Terra Formars j'ai feuilleté le premier tome à ma librairie habituelle l'autre jour. Ca a l'air très cool : des monstres très moches, des héros badass au possible, des morts partout, des super pouvoirs qui ressemblent à rien. Tout ce que j'aime quoi.
J'ai eu un petit feeling Gantz pas déplaisant, en plus burné peut être.

Reste toujours la variable inconnue Liden Films, évidemment.

[Aer]

Je double post parce que j'ai la classe.

Déjà pour dire que j'avais lu les tomes 2 et 3 de Gangsta. Ca reste bon, très bon même. Un tome 2 qui fait décoller l'histoire tout en amenant en douceur les multiples personnages influents de la ville et la suite qui éclaire un peu plus sur le passé des deux héros. J'aime toujours autant le trait et Kohske n'oublie pas de foutre de vrais moments d'humour, parfois bien cyniques. J'ai quand même toujours un peu de mal avec l'idée de relier ça à Gungrave, même si évidemment y'a l'ambiance baston et mafia qui plane, c'est quand même assez éloigné dans le fond.
Je ne demande que la suite maintenant, encore et encore ~~.

A par ça je suis tombé sur quelques images d'un manga appelé Levius, réalisé par Nakata Haruhisa pour la Shogakukan depuis 2012. Et pour le peu que j'en ai vu, ça a l'air juste excellent, peut être une personne suivant les traces de Nihei... En espérant que des infos arrivent ou qu'un éditeur le choppe par hasard.

[Aer]

Eater de Usune Masatoshi.

Manga en 4 tomes sortit il y a quelques années chez Glénat du génial auteur de Desert Punk. L'histoire ne serait pas autant un copié collé de Devilman que ça serait une petite tuerie : Benimaru est un "enfant de démon", fruit de l'union entre un démon possédant une apparence humaine et une personne humaine. Aoko est une jeune medium qui peut voir des esprits. Par la force du destin, ils vont se croiser et se recroiser, Aoko appréciant la compagnie de ce jeune homme pourtant remplit de tristesse et Benimaru cherchant à se venger de tout les démons existants sur terre.
La ou ça dévie grandement de Devilman, c'est peut être dans quelques gimmicks spécifiques (notamment le fait que les "démons" peuvent fusionner avec n'importe quoi, pas seulement un corps humain) et un background finalement assez étoffé malgré le peu de tomes et la part belle à l'action.
Le trait d'Usune est peut être légèrement en deçà que sur Desert Punk, mais la mise en page est toujours aussi terrible, malgré des débuts peut être un peu fouillis lorsque des démons se battent avec moult excroissances tentaculaires, certains passages sont juste grandioses (comme cette page dans le métro tokyoïte qui fait vibrer). L'histoire se conclue proprement même si pas mal de choses sont laissées en plan, le manga a du probablement se trouver arrêter pour une quelconque raison. Mais au moins nous ne restons pas sur notre faim ni ne nous trouvons devant des mystères irrésolus.
Une très agréable lecture que je recommande chaudement aux amoureux de tripes à l'air et de baston d'entités surpuissantes.

[Natth]

Kaze no Shô :
D'un point de vue matériel, il s'agit d'un très bel ouvrage. C'est presque perturbant quand on sait qu'il s'agit d'un Panini, mais il faut bien reconnaître qu'ils ont su mettre cette licence en valeur. On a droit à une couverture solide, qui ne va pas craquer ou se salir au premier usage, du beau papier blanc et suffisamment épais, une belle jaquette et quelques pages de documentation, notamment sur les écoles liées au combat ou sur la succession des différents types de pouvoir au Japon. On découvre aussi la vie de plusieurs personnages historiques impliqués dans ce manga.

Le contenu est particulièrement marquant, mais ce n'est pas forcément l'intrigue principale qui laissera le plus grand souvenir. A mon avis, les quelques pages d'introduction et de conclusion sont vitales pour comprendre la richesse de l'ouvrage. On assiste à un duel entre deux hommes, une lutte tant mentale que physique. C'est un affrontement impressionnant et d'une grande richesse graphique. Mais l'histoire est loin de s'arrêter là.

Cette conception de l'Histoire du Japon sonne très juste, surtout quand elle est servie par un dessin aussi travaillé que celui de Taniguchi. Il est expressif, mais il soigne aussi les décors, les éléments historiques, la mise en scène des combats, le jeu des regards... Même la répartition des cases est au service du scénario et fatalement à celui des personnages, même dans les pires moments.

[Aer]

Je vois que tu as craquée.

Bienvenue dans le club des adorateurs de Kaze no Shô .

Et oui, tout le passage d'ouverture et de fin avec Kaiû Kashû est juste giga important et puissant.

[Natth]

Même si j'ai craqué très vite, la profondeur de l'ouvrage n'apparaît vraiment que dans sa lecture complète. Ce doit être mon premier Panini depuis la fin de Brave 10. J'aime beaucoup le trait de Taniguchi, mais j'ai souvent du mal à adhérer aux récits qu'il illustre. En revanche, j'ai bien aimé Trouble is my business (ambiance vieux polar). Je pense que j'apprécierais aussi Au temps de Botchan et que je devrais en profiter vu qu'il a été réédité récemment.

J'avais aussi commencé Le Sommet des Dieux, que j'avais trouvé intéressant. Je le finirai un de ses jours (mes parents ont les cinq volumes), mais il y a tant de choses à lire encore.

[Darkge999]

Vas-y Julie (Hai! step Jun):

Très petite pour son âge et assez maladroite, Jun n'en est pas moins une inventrice de talent, qui a construit son propre robot. Ces derniers temps, Jun s'intéresse beaucoup à Zéro, un jeune homme qui l'à sauvée d'une bande de motards. Par contre, Zéro n'avait jamais remarquer Jun, qui est pourtant dans la même classe que lui. Jun fut pour le moins choqué de l'apprendre. Mais ce qui la dérange le plus, c'est qu'il semble très intime avec la jolie et brillante Yôko.
Jun va devoir développer tous ses talents afin de conquérir le garçon qu'elle aime désormais, mais lui va-t-il l'aimer en retour?

Me rappelant que de très peu de la série du même nom, je me suis laisser tenter par le manga (une des deux versions existantes, mais la seule édité chez nous). Le volume se suffit à lui-même, pas besoin d'avoir vu la série pour l'apprécier. Il est totalement autonome, s'agissant d'une version parallèle utilisant les mêmes personnages et le même synopsis.
Graphiquement, c'est assez éloigné de la version animé et un peu vieillot, mais pas désagréable à lire. D'ailleurs, je le préfère au design qu'offre la série.
J'ai plutôt bien aimé ce titre, ce qui m'étonne un peu vu que d'habitude ce n'est pas tellement mon genre de lecture. Un petit écart plutôt agréable, bien plus que je l'imaginais initialement. Je pense pas qu'il me fera investir dans la série lorsqu'elle ressortira (bientôt normalement), mais je regrette pas d'avoir céder à ma curiosité.

Côté édition, c'est du Black Box habituel: pas de jaquette amovible, format plus grand que la concurrence, pas de fondu sur les bords de pages et un bon papier. Je n'ai pas repéré de fautes, mais il y a quelques petits défauts de nettoyage de planches: on voit sur deux/trois cases des restes des autocollants sur lesquelles étaient écrits les dialogues en japonais. Rien de bien méchant, mais ça aurait put être un peu mieux...
Par contre, je n'ai pas trop compris l'intérêt de laisser les résumés sur ce qui correspond au second et dernier chapitre... Seuls eux en ont, pas les autres malgré que leurs espacements existent encore...

[Ialda]

Q.E.D. Shoumei Shuuryou

Je ne suis pas à la base grand fans des séries de type shounen detective où le lycéen débarque systématiquement à la fin pour pirater la démonstration à l'aide des conclusions tirées de l'enquête qu'il a mené en parallèle mais il y a plusieurs caractéristiques qui font que celle-là me plait plutôt bien : dessin simple et efficace, la recette éprouvée d'un duo de caractères que tout oppose (le gars brillant introverti - oui bah la série a commencé en 97 - et la nana hyperactive adorable qui arrive toujours à ses fins), et une diversité bienvenue dans les affaires - le sujet de l'enquête n'est pas toujours un meurtre - qui contraste avec un Conan Detective où au bout d'un moment j'avais l'impression de relire toujours la même chose. J'aime plutôt bien.



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Pendant ce temps, dans Stop Hibari-kun



Ranma 1/2 (avec des yak'), je vous dis !

[Tetho]

Je kiffe le titre. CQFD, démonstration terminée pour un manga de détective c'est excellent.

[Ialda]

J'aurais aimé voir une VF ne serait-ce que pour cette raison

[Aer]

C'est très 90s on va dire comme titre ^^.

[Ialda]

C'est aussi en grande partie la raison pour laquelle j'aime bien ce titre, oui

Pas toujours une bonne chose (le design pointu du protag), mais face au collage baroque d'archétypes dans les séries post-2000, c'est le type de simplicité qui fait du bien.


Ps : ceci dit le manga prends aussi un tour plus Naoki Urasawa dans le trait, plus tard.

[Ramior]

Depuis quelque temps il y a une effervescence sur les titres rendent hommage au super héros (que se soit le modèle Nippon ou le modèle américain.) il y Ratman, Boku no Hero Academia et surement d'autre.

Là dans le même registre j'ai découvert "Y GANMA" de Ogino Jun; en gros cela raconte l'histoire de Yuri et de ça sœur Miuyki consultantes de l’organisation "Earth Defence Force" (oui EDF) qui aide à l'évacuation des villes ou aide les héros en difficulté (que se soit pour une reconversion après la perte de leur pouvoirs, remise en question après des résultats désastreux ou soutient psychologique ect.)

En sous intrigue il y a Yuri qui est en faite Lyly Cure, la plus grand super-heroïne de la planète qui à stopper sa carrière pour des raisons obscure et un mystérieux antagoniste qui récolte de l'ADN de surhumain pour des expériences houleuse.

Le récit est très sympa, comme dans Ratman il y a énormément de référence à des Super héros connu, rien que dans les 2 premiers chapitre on à un hommage à Spider-man, Ultraman, Madoka Magica et au héros pulp qui on précédé la vague des super comme the Shadow.

De plus il n'hésite pas à rigoler des clichés sur le genre, comme par exemple pourquoi les sentai combattent toujours les monstres dans une carrière déserte.

Mais il n'y à pas que les références qui compte, chaque histoire s'attarde sur ce qui fait un héros , aidé les gens, tuer les méchants ou pas, la perte d'un être cher suite à la négligence, ect.

Le ton oscille entre le léger et le drame, le double épisode sur "Discharge" est particulièrement glaçant dans le genre.


Sinon malgré ces qualités la série souffre d'un sérieux défauts:

Le fan service sur les deux protagonistes, en gros Miuyki est à fond sur ça sœur et est même fier de se déclarer "Siscon" et donc chaque chapitre on à son lot de scène inutile où Miuyki câline, serre, complimente sa sœur.

Honnêtement l'idée d'un shonen où les protagoniste sont un couple de lesbiennes me dérange pas , puis à l'inverse de la plupart de production niponne mettant en scène des lesbiennes; elles en prenne jamais les hommes de haut au contraire elles leur apportent beaucoup de soutient avec leur conseil.

Mais le fait qu' elles soit sœur (et que ça ne semble que d'aller dans un sens.) rend tout ça glauque.

Enfin brefs si vous arrivez à passez le fan service houleux et que vous aimez les super héros; cette série est faite pour vous.

[KARAFACTORY]

PANDEMONIUM 1 et 2 :



http://www.bodoi.info/pandemonium-1-2/

Extrait : "Un romantisme confinant à la folie, pour un manga qui s’apparente à un énorme roman graphique entièrement en couleurs sépia, et au style cartoon trompeur. Pas l’ombre d’un humain dans Pandemonium, seuls des êtres anthropomorphiques tels des chats, qui hantent un monde résigné à subir les « foudres rectilignes ». Une malédiction venue du ciel frappant au hasard et dévastant tout sur son passage. Afin de ressusciter son aimée, le pauvre Zipher décide de gagner un mystérieux village où vivent des monstres légendaires, capables de vaincre la mort. Ce qu’il va y découvrir va le mener aux portes du désespoir, mais aussi l’inciter à entamer un chemin de croix vers sa propre rédemption. Il sera ainsi aidé par quelques monstres au final tout aussi faibles que lui, au cœur tout autant rongé par les ténèbres… qu’habité par la bonté !"

[Darkge999]

Ex-Vita:

En 2050, le monde a changé avec la découverte de la pierre anti-gravité. Depuis, on a construit des androïdes à l’apparence et à la conscience humaine mais dont la durée de vie est limitée à 4 ans. Minami, policière et tête brulée, va profiter d’Alma sa co-équipière androïde pour se lancer dans des enquêtes excitantes. Mais elle découvre finalement une criminalité inattendue.

Une petite série d'anticipation flirtant avec le cyberpunk. Sur le papier, c'est assez classique, le titre évoquant des thèmes bien connu: intelligence artificiel, Lois de la robotique, libre-arbitre des machines, qu'es-ce qui nous rend Humain... Mais ce qui fait ressortir Ex-Vita du lot, c'est son duo d'Héroïnes et la relation qu'elles entretiennent toutes les deux (entre la flic délurée et l'androïde psychorigide). Ex-Vita se tient surtout là-dessus et cela fonctionne très bien, Minami et Alma étant très attachante.

Pas un chef d'oeuvre, mais une oeuvre des plus sympathiques, traitant ses thèmes avec une ambiance légère qui sait s'effacer lorsqu'il le faut. Et puis, des plus agréables à lire, le dessin de Shin-Ya Komi étant très flatteur pour la rétine. Une petite pépite dénicher par Tonkam, mais qui malgré tout, n'est pas si récent que ça (2011). Je trouve juste dommage qu'il n'y est pas un troisième tome, cela aurait permis de développer un peu mieux l'histoire que de tout condenser sur deux volumes.

Par contre, j'aurai un petit bémol sur le prix des volumes (9€35) même si le papier et l'impression sont nickel, c'est cher pour du manga...

[KARAFACTORY]

J'en ai fait la chronique récemment pour Bodoi et effectivement, une très bonne surprise pour tous ceux que j'ai croisé dans la profession (pigistes, dessineux, etc...). Pas un chef d'oeuvre, mais LE petit quelque chose qui fait que c'est frais, c'est sympa, juste ce qu'il faut de fan serv, de l'action, et un mélange Armitage The Third/Blade Runner dans les influences bien digérées.
Assurément, c'est un manga coup de coeur que personne n'attendait au final.